Sauter à la barre de menu commun. 
      (clé d'access: m)Sauter au liens de navigation de droite. 
      (clé d'access: x)Sauter au contenu de la page web. 
      (clé d'access: z)
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Nouvelles
du jour
Dépôt,
 inscription
 et epass
Décisions, avis et
ordonnances
Accueil
CDCI
  Aperçu des
industries
Centre de
documentation
Contenu
canadien
Instances
publiques
Lois et
règlements
Accueil CRTC  
   
Visualiseurs :
Logiciels spéciaux pour afficher les documents qui ne sont pas en HTML

Discours

Notes pour une allocution

de Ronald D. Williams

Conseiller régional de l'Alberta et des Territoires-du-Nord-Ouest
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes

à l'occasion du congrès de la Western Association of Broadcasters

Kananaskis (Alberta)

Le 4 juin 2005

(PRIORITÉ À L'ALLOCUTION)


Je vous remercie de votre aimable présentation, Jim. Je suis ravi que mes fonctions de conseiller me permettent de profiter en votre compagnie de ces quelques jours merveilleux à Kananaskis.

De fait, l'endroit est propice pour faire une annonce : après mûre réflexion, le CRTC a décidé que, pour l'instant, il n'imposera aucune exigence réglementaire pour le golf.

Nous sommes d'avis qu'il est bien assez difficile comme ça de faire entrer la petite balle dans le trou.

J'aborderai un peu plus tard quelques questions qui figurent à l'agenda du Conseil. Tout d'abord, cependant, je tiens à féliciter au nom du CRTC les gens de l'Ouest, plus particulièrement ceux et celles de l'Alberta et de la Saskatchewan, qui célèbrent avec fierté cette année le centenaire de ces deux provinces.

Bien sûr, c'est avec modestie et humilité que je vous offre mes félicitations, car c'est plutôt intimidant de marcher sur les pas de la reine. Mais si le prince Philippe le peut, alors moi aussi!

Le Canada profite d'un des meilleurs systèmes de radiodiffusion au monde. Ce vaste pays est desservi par des réseaux privés et publics dans les deux langues officielles ainsi que dans des langues autochtones et diverses autres langues. Pourtant, c'est aux niveaux local et régional que nous pouvons vraiment apprécier ce que signifie la radiodiffusion dans la vie quotidienne des Canadiens au sein de leurs collectivités.

La Loi sur la radiodiffusion souligne l'importance de la programmation locale et régionale. Une des grandes priorités du Conseil concerne le maintien de la diversité des voix offertes aux citoyens par le système canadien de radiodiffusion dans les émissions de nouvelles et d'informations de haute qualité.

Les radiodiffuseurs locaux, qui sont le cœur et l'âme de la WAB, offrent aux citoyens de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba des services qu'aucun radiodiffuseur national ne serait en mesure d'offrir. Dans vos émissions, vous traitez de questions qui leur tiennent à cœur. Vous connaissez leurs sphères d'intérêts, leurs passions et leurs préoccupations, et vous leur permettez de se voir et de s'entendre à l'antenne de leurs médias locaux.

Vos réalisations viennent également d'être reconnues publiquement le mois dernier lors de la remise du prix pour la région des Prairies de l'Association canadienne des directeurs de l'information radio-télévision. Des stations de radio et de télévision des trois provinces ont été récompensées pour l'excellence de leur travail, et ce, dans tout un éventail de catégories, depuis les actualités et les événements spéciaux jusqu'aux analyses et aux éditoriaux.

Mes félicitations à tous les récipiendaires, et je vous souhaite bonne chance à Toronto la semaine prochaine, lors de la remise des prix nationaux.

Les émissions de nouvelles et d'affaires publiques de haute qualité vous procurent de bonnes cotes d'écoute, et nous allons suivre avec intérêt la poursuite de l'excellent travail que vous avez déjà accompli dans ce domaine.

En tant que radiodiffuseurs locaux, vous connaissez votre auditoire. Vous percevez les normes en matière de goûts et de tolérance qui inspirent le respect des Canadiens. Atteindre un équilibre entre la liberté d'expression d'une part, et l'égalité des droits et la tolérance de l'autre, peut s'avérer une affaire délicate, tant pour les diffuseurs que pour le Conseil.

Comme vous le savez, le Conseil a dû composer avec des situations difficiles à cet égard au cours de la dernière année.

Les dispositions de la Loi sur la radiodiffusion et des règlements sur la radiodiffusion nous servent de guide en précisant que le système de radiodiffusion ne doit pas servir de tribune à des propos offensants qui briment les droits des personnes ou qui exposent certains groupes ou individus à la haine ou au mépris en raison de leur race, de leur sexe ou d'autres caractéristiques.

Et, bien entendu, cette approche reflète l'esprit de la Charte canadienne des droits et libertés.

La rareté des plaintes concernant les propos offensants qui sollicitent l'intervention du Conseil témoigne de la compétence des radiodiffuseurs et du Conseil canadien des normes de la radiotélévision en matière d'autoréglementation du contenu.

En respectant scrupuleusement les normes que vous avez vous-mêmes adoptées, vous renforcez les liens entre vous et vos communautés.

Ce ne sont pas seulement vos émissions qui tissent des liens entre vous et vos communautés, mais aussi ce que vous faites pour eux ou avec eux. Vous ramassez des fonds pour des œuvres de bienfaisance locales ou d'autres causes et vous en faites la promotion. Vous alertez la population lors de situations d'urgence telles qu'inondations, incendies ou pannes d'électricité générales et vous aidez à mobiliser la communauté pour réaliser les efforts nécessaires.

Et récemment, vous avez montré que même quand un désastre frappe à l'autre bout du monde, vous êtes capables de susciter la générosité de votre auditoire pour que de l'aide soit acheminée rapidement.

La réaction des radiodiffuseurs de l'Ouest devant les ravages du tsunami du mois de décembre a été extraordinaire. Tout le monde à mis la main à la pâte, depuis les petits radiodiffuseurs indépendants, en passant par les grandes stations, dans les collectivités rurales comme dans les grandes villes, à la radio comme au petit écran, pour amasser des sommes énormes en très peu de temps afin de venir en aide aux sinistrés du Sud et du Sud-Ouest de l'Asie.

Vous avez raison d'être fiers.

Je veux parler un peu maintenant d'un homme qui était la personnification même de ces liens qui peuvent se tisser entre un radiodiffuseur et son auditoire. Son nom est Wes Montgomery. Wes n'avait que 66 ans lorsqu'il nous a quitté au mois d'avril, mais 47 de ces années ont été dédiées à sa carrière légendaire.

Il aimait profondément la vie et possédait un sens de l'humour hors pair qui lui a valu des cotes d'écoute parmi les plus fortes de l'histoire de la radio en Alberta.

Wes était un fervent partisan de l'équipe de football des Eskimos d'Edmonton et un passionné de curling. Jusqu'à son décès, il était la voix du matin pour les auditeurs de CFCW. Il nous manquera beaucoup.

J'aimerais saluer également quelqu'un qui, heureusement, est toujours des nôtres : Fred Filthaut. Fred a pris sa retraite au mois de janvier de son poste de vice-président et directeur général de CFRN-TV à Edmonton, après une carrière à la télévision qui avait débuté en 1966, à Lethbridge, comme caméraman.

Au cours de ces années, il a été le président de votre Association et il a siégé comme membre du conseil d'administration de l'ACR, en plus de plusieurs autres fonctions importantes qu'il a assumées au sein de l'industrie. Meilleurs vœux pour l'avenir, Fred, et merci de votre immense contribution.

J'aimerais maintenant changer de registre pour parler d'une autre contribution : votre contribution économique. L'industrie de la radiodiffusion dans les Prairies est vigoureuse, comme elle l'est partout au pays, d'ailleurs. Cette vigueur est reflétée dans les résultats financiers compilés chaque année par le Conseil.

En 2004, la radio au Canada a atteint des résultats solides, tout comme au cours de l'année de radiodiffusion 2003.

Dans les provinces des Prairies, les stations radiophoniques privées ont récolté des revenus de 282,6 millions de dollars en 2004, une augmentation de 5,2 p. 100 par rapport à 2003. Les bénéfices avant intérêts et impôts ont fléchi légèrement, passant de 19,6 p. 100 en 2003 pour s'établir à 18,6 p. 100 en 2004 – tout de même, une marge de profit très respectable.

Les revenus de la télévision privée ont connu une légère hausse, se situant à 345,4 millions de dollars, tandis que les bénéfices avant intérêts et impôts ont augmenté de 10,6 p. 100.

Enfin, la valeur des activités de production télévisuelle indépendante dans les Prairies a été estimée à 149,6 millions de dollars en 2004.

D'après les chiffres disponibles pour la première moitié de 2005, les revenus et les bénéfices de la radio ont connu une nette progression par rapport à 2004. Les marges bénéficiaires de la télévision sont toujours positives, mais elles subissent la pression des coûts de la programmation, qui sont de plus en plus élevés.

Le Conseil constate que dans les Prairies, comme ailleurs au pays, les radiodiffuseurs affichent en général un moins bon rendement financier dans les petits marchés que dans les grands, et nous en tenons compte dans nos décisions.

L'octroi de nouvelles licences peut susciter des craintes relatives à la fragmentation du marché, particulièrement dans les petits marchés. C'est pourquoi nous faisons des recherches rigoureuses pour nous assurer que les marchés visés puissent absorber la venue de nouvelles stations commerciales sans que les titulaires déjà établies en subissent des conséquences indues.

Si les entreprises canadiennes de radiodiffusion sont en bonne situation financière, elles ont alors les moyens d'investir dans un service de haute qualité, dans un large éventail de services bien adaptés aux besoins particuliers de nos diverses populations et dans des technologies de pointe pour produire et diffuser le contenu. Ces investissements sont essentiels à l'atteinte des objectifs énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion et c'est pourquoi la bonne santé financière des radiodiffuseurs est une grande priorité pour le Conseil.

Je vous présenterai maintenant un bref aperçu de l'agenda à court terme du CRTC.

Cet automne, nous publierons un avis public dans le but de solliciter des observations dans le cadre de la révision de notre politique sur la radio commerciale.

Comme vous le savez, cet examen figurait au programme de l'année passée. Toutefois, des développements technologiques sont intervenus, sous forme de demandes de licences pour exploiter des services radiophoniques par abonnement, dont la radio par satellite. Nous avons donc décidé de reporter la révision de la politique pour pouvoir tenir compte de ce nouveau contexte.

Au cours des audiences pour l'obtention de licences, nous avons recueilli de nombreuses observations des représentants des industries de la radiodiffusion, du spectacle et de l'enregistrement. Nous avons aussi entendu l'avis d'éventuels abonnés. Nous publierons nos décisions sur la radio par abonnement plus tard ce mois-ci.

Il ne fait aucun doute que l'examen de notre politique devra tenir compte de l'évolution rapide des technologies, notamment des systèmes de distribution de musique et d'autres formes de divertissement par le truchement d'Internet.

Dans le secteur de la télévision, les progrès technologiques sont également importants. La télévision numérique et à haute définition (HD) sont en plein essor aux États-Unis. Par contre, au Canada nous n'avons autorisé que 15 stations numériques en direct et cinq services payants et spécialisés HD. De plus, la programmation HD offerte par ces services est très limitée.

Nous élaborons actuellement un cadre d'attribution de licences et de distribution pour les services payants et spécialisés HD. Nous encourageons l'industrie à accélérer la transition, afin que les radiodiffuseurs canadiens puissent continuer de livrer une concurrence solide pour l'obtention de téléspectateurs.

Je reviendrai maintenant à l'examen de notre politique relative à la radio commerciale. Nous avons complété la dernière révision de cette politique en 1998, et nous comptons examiner les progrès accomplis depuis ce temps. À l'époque, nous avions ouvert la voie à la possibilité pour un propriétaire de détenir davantage de licences radiophoniques. Cette décision a mené à une consolidation considérable au sein de l'industrie, où quelques grands groupes dominent.

Nous allons étudier cette question, et, dans ce contexte, nous aimerions savoir si les radiodiffuseurs croient que les préoccupations des exploitants indépendants devraient être abordées différemment de celles des grands groupes.

Nous nous pencherons également sur notre politique en matière de conventions de gestion locale (CGL). Dans le passé, nous avons reconnu les avantages d'une pratique permettant à des stations concurrentes de mettre en commun certains centres de coûts et de partager des revenus. Nous voudrions maintenant demander si les CGL favorisent des situations de quasi-monopole qui risquent de marginaliser les entreprises qui ne sont pas comprises dans ces ententes.

Lors de notre dernier examen, nous avons haussé de 30 p. 100 à 35 p. 100 l'exigence relative au contenu canadien. Cette mesure a soulevé des inquiétudes de la part de l'industrie, mais nous avons été heureux de constater que les radiodiffuseurs continuaient d'attirer des auditoires et de toucher des revenus tout en se conformant à la nouvelle exigence.

Nous avons indiqué lors du dernier examen que nous comptions étudier au cours de la prochaine révision la possibilité d'adopter une exigence de 40 p. 100 – en fait, de nombreux radiodiffuseurs diffusent déjà jusqu'à 40 p. 100 de contenu canadien, et ce, dans plusieurs formules de programmation.

Mais ce n'est pas seulement le volume du contenu qui nous préoccupe. Nous aimerions également encourager l'industrie à diffuser une plus grande diversité de musique canadienne, incluant les œuvres de nouveaux artistes. Une personne qui soutient les musiciens canadiens a proposé des mesures incitatives qui permettraient aux radiodiffuseurs de réclamer davantage de crédits pour le contenu canadien lorsqu'ils diffuseraient de la musique des nouveaux artistes canadiens ou des artistes canadiens qui commencent à percer.

Nous étudierons le niveau approprié des contributions que les radiodiffuseurs devront verser au profit du développement des talents canadiens. Pendant la période 2003/2004, les stations radiophoniques des Prairies ont versé plus de deux millions de dollars pour le développement des talents canadiens, chiffre qui ne tient pas compte des contributions à titre d'avantages découlant de transactions en matière de propriété. Nous avons l'intention d'explorer des moyens pour nous assurer que ces contributions sont efficaces, et pour faire en sorte que les fonds destinés au développement des talents canadiens servent à la production d'une musique susceptible de tourner à la radio.

Nous espérons que les radiodiffuseurs et l'industrie de la musique nous ferons part de leurs suggestions concernant toutes ces questions.

Nous nous pencherons aussi sur le processus d'attribution de licences de radio. En raison du volume important de demandes de licences, l'industrie et le Conseil doivent consacrer de plus en plus d'efforts à l'administration et de temps aux audiences. Par conséquent, nous voulons déterminer s'il existe une approche plus simple qui réduirait le fardeau pour tous les intervenants, tout en nous permettant de continuer d'atteindre les objectifs contenus dans la Loi sur la radiodiffusion.

Rationaliser, c'est le mot d'ordre en ce qui concerne bon nombre de nos processus. Du côté des télécommunications, nous avons instauré des procédures accélérées pour régler, devant un comité formé de conseillers, les litiges en matière de concurrence.

Récemment, nous avons appliqué ce système simplifié à des litiges dans le secteur de la radiodiffusion. Toutes nos procédures seront scrutées dans le but de cerner les pratiques qui nous permettront de travailler encore plus efficacement.

Voilà un bref survol de ce qui figure au programme du Conseil en ce moment. C'est un programme chargé et rempli de défis à relever pour la radiodiffusion canadienne. Et nous ne pouvons réussir qu'avec votre indispensable collaboration. Nous sommes impatients d'entendre vos préoccupations et vos suggestions.

Merci beaucoup.

- 30 -

Relations avec les médias :
   MediaRelations@crtc.gc.ca, Tél. : (819) 997-9403,
   télécopieur : (819) 997-4245

Renseignements généraux :
   Tél. : (819) 997-0313, ATME : (819) 994-0423,
   télécopieur : (819) 994-0218
   No sans frais 1-877-249-CRTC (2782), courriel : info@crtc.gc.ca
   ATME - No sans frais 1-877-909-2782

Ce document est disponible, sur demande, en média substitut.

Mise à jour : 2005-06-04

  en haut
 

Commentaires à propos de notre site web


English | Contactez-nous | Aide | Recherche | Site du Canada

Nouvelles du jour | Dépôt, inscription et epass | Décisions, avis et ordonnances | Accueil CRTC | CDCI | Aperçu des industries | Centre de documentation | Contenu canadien | Instances publiques| Lois et règlements |

1-877-249-CRTC (2782) Avis importants