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Info
aux consommateurs | Questions courantes
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Composition à 10 chiffres et nouveaux indicatifs régionaux
Demande accrue de numéros de téléphone
Nouveaux indicatifs régionaux et composition à
10 chiffres
Une composition à 10 chiffres entraîne-t-elle
toujours des frais d'interurbain
Pourrait-on se trouver à court de numéros
?
Solutions
Participation du public
Demande accrue de numéros de téléphone
Au Canada, comme dans la plupart des pays industrialisés, on
assiste à une demande accrue pour des numéros de téléphone.
Lignes multiples dans les résidences, téléphones
mobiles, accès à l'Internet, téléavertisseurs
et télécopieurs sont autant de facteurs qui contribuent
à cette augmentation de la demande.
Nouveaux indicatifs régionaux et composition
à 10 chiffres
Le nombre de combinaisons possibles entre numéros de téléphone
et indicatif régional n'est pas illimité. Lorsqu'il n'y
a plus de numéros de téléphone disponibles pour un
indicatif donné, il faut en créer un nouveau.
Dans le nouvel indicatif régional, on peut redonner tous les numéros
de téléphone qui existaient déjà dans l'autre.
Là où l'on a introduit la composition à 10 chiffres
(l'indicatif régional plus les 7 chiffres du numéro de téléphone),
la communication ne peut être établie qu'en composant les
10 chiffres.
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Une composition à 10 chiffres entraîne-t-elle
toujours des frais d'interurbain ?
Non. Les frais d'interurbain ne s'appliquent que lorsque le numéro
est précédé du 1. Pour rejoindre une circonscription
téléphonique pour laquelle il n'y avait pas de frais d'interurbain
avant l'introduction de la composition à 10 chiffres, la seule
différence sera l'obligation de composer l'indicatif régional
de trois chiffres avant l'ancien numéro.
Pourrait-on se trouver à court de numéros
?
Chaque année, l'administrateur de la numérotation canadienne
(ANC) fait une enquête auprès des fournisseurs de service
pour tâcher d'évaluer leurs besoins au cours des années
à venir. Cette projection permet à l'ANC de repérer
les indicatifs régionaux qui risquent de devenir à court
de numéros et d'évaluer à quel moment il faudra adopter
un plan de redressement. Au moment opportun, il en informe le CRTC qui
étudie les besoins de la région et consulte le public sur
les solutions possibles.
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Solutions
Face à l'épuisement d'un indicatif régional, il
y a deux solutions courantes : le partage et le recouvrement. On peut
décider d'utiliser l'une ou l'autre, ou une combinaison des deux.
- Le partage consiste à scinder la circonscription régionale
pour en faire deux circonscriptions ou plus, en utilisant comme repère
les limites des municipalités ou une route importante. Cette
solution oblige un certain nombre d'abonnés à changer
de numéro de téléphone.
- Le recouvrement consiste à introduire un deuxième indicatif
régional dans la même circonscription que le premier. Les
anciens abonnés gardent leur numéro de téléphone
tandis que les nouveaux abonnés s'en verront attribuer un dans
le nouvel indicatif.
- Un cas de solution combinée serait celui où l'on diviserait
une circonscription régionale en deux recouvrirait d'un nouvel
indicatif celle où l'on s'attend à recevoir le plus de
demandes pour de nouveaux numéros de téléphone.
Participation du public
Lorsque l'ANC prévoit l'épuisement des numéros
dans une circonscription téléphonique, le CRTC demande les
commentaires de l'industrie, du public, des élus municipaux et
d'autres intervenants pour tâcher d'identifier quelle est la meilleure
solution pour répondre aux besoins de la circonscription en question.
Mise à jour : 2002-03-20
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