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Sir John A. Macdonald

Photo : Sir John A. Macdonald

(10 ou 11 janvier 1815 - 6 juin 1891)

John A. Macdonald a été le premier premier ministre du Canada. Il a été fait chevalier pour avoir contribué à créer la Confédération. Le rôle qu'il a joué dans la création du Canada et la réalisation de son rêve de construire un chemin de fer transcontinental ont fixé à jamais son image de bâtisseur de la nation dans les livres d'histoire du Canada.

John Alexander Macdonald naît à Glasgow, en Écosse. Il est le fils de Hugh Macdonald et de Helen Shaw. Il a cinq ans lorsque sa famille s'installe à Kingston, dans le Haut-Canada. À 15 ans, il commence ses études de droit à Kingston et à 19 ans, il y ouvre son propre cabinet d'avocat. Il acquiert une réputation d'avocat plaidant à l'esprit vif et ingénieux. Il est ensuite nommé procureur des deux banques de Kingston. Il se mariera deux fois, d'abord avec Isabella Clark (décédée en 1857) le 1er septembre 1843, puis avec Susan Agnes Bernard le 16 février 1867.

John A. Macdonald s'intéresse à la vie publique depuis qu'il est jeune. Il fait partie de divers conseils et exerce des fonctions dans quelques sociétés avant de devenir conseiller municipal de Kingston en 1843. En 1844, il se lance dans l'arène politique provinciale comme député conservateur de Kingston; il deviendra receveur général. Après la défaite du gouvernement, au début de 1848, John A. Macdonald s'occupe des intérêts de son parti, alors dans l'opposition. En 1854, il participe à la formation de la coalition entre les réformistes du Haut-Canada et les Canadiens français, créant le Parti libéral-conservateur (précurseur du Parti conservateur d'aujourd'hui). Lorsque cette coalition accède au pouvoir, il est nommé procureur général. Ensuite, il est copremier ministre, d'abord avec Étienne-Paschal Taché, puis avec George-Étienne Cartier, entre 1856 et 1862.

L'instabilité du gouvernement pendant cette période ainsi que l'opposition croissante à l'union du Haut-Canada et du Bas-Canada indiquent que l'on doit modifier la manière de gouverner la région. En 1864, John A. Macdonald accepte la proposition de George Brown de former une « Grande Coalition » de gouvernement afin de réformer la Constitution. On passe cet été-là à élaborer les propositions présentées à la Conférence de Charlottetown. À la Conférence de Québec, John A. Macdonald revendique la paternité des Résolutions de Québec. Après la démission de George Brown, en 1865, il sera considéré comme le principal maître d'œuvre de la Confédération. Il est un délégué de premier plan aux trois conférences qui mèneront à la Confédération, et il sera fait chevalier pour sa contribution à la création de l'Union.

En raison du rôle qu'il joue dans l'avènement de la Confédération, c'est lui qu'on désigne en premier pour devenir premier ministre du nouveau gouvernement fédéral. Il conserve ce poste presque sans interruption jusqu'à la fin de sa vie. Au cours de son premier mandat, il se consacre à l'édification de la nation. Il intègre, en tant que provinces, le Manitoba, l'Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique et à la Confédération canadienne et fait l'acquisition du territoire qui deviendra ultérieurement l'Alberta et la Saskatchewan. Il met également en œuvre la construction du chemin de fer Intercolonial entre Québec et Halifax, et commence à planifier celle du Canadien Pacifique (CP).

Le scandale du Pacifique vient mettre un terme au mandat de premier ministre de John A. Macdonald, en 1873. Il a cependant la chance que cette affaire coïncide avec une dépression économique, pour laquelle la population blâmera son successeur libéral, Alexander Mackenzie. Pour redorer le blason du Parti conservateur, John A. Macdonald préconise que l'on protège les marchandises canadiennes en appliquant des tarifs élevés sur les articles d'importation, particulièrement sur ceux en provenance des États-Unis. Cette « politique nationale », comme on l'appellera, y est pour quelque chose dans le sentiment antiaméricain qui anime la population de tout le Canada. Cette campagne a pour résultat de relever la carrière politique de John A. Macdonald et de ressusciter le Parti conservateur aux élections générales de 1878. Malgré une défaite dans Kingston, John A. Macdonald sera ensuite élu dans Victoria (Colombie-Britannique) et dans Marquette (Manitoba); il choisira de représenter Victoria.

Au début de son second mandat, John A. Macdonald se consacre à la construction du CP. Il doit faire face à un manque de fonds pour construire le chemin de fer et à la rébellion des Métis, en 1885. Après avoir utilisé les services du CP pour envoyer rapidement des troupes dans la région où il y a de l'agitation et avoir maté la révolte, il est en mesure de justifier une aide gouvernementale supplémentaire pour financer l'achèvement du chemin de fer. L'arrestation et l'exécution de Louis Riel, en raison de la rébellion, lui fait perdre du terrain auprès de l'électorat canadien-français catholique et canadien-anglais protestant. Il éprouve aussi des difficultés avec la question des écoles du Manitoba, problème que les tribunaux devront finalement trancher.

Les dernières années de pouvoir de John A. Macdonald sont marquées par les problèmes de santé. La maladie et la mort emportent également plusieurs de ses collègues. Il réussit à gagner les élections générales de 1891 et a l'honneur de présenter son fils Hugh, élu député pour la première fois, à la Chambre des communes. Mais il ne vivra pas assez longtemps pour voir la performance politique de son fils, car il meurt peu après la rentrée parlementaire.

Sources

Johnson, J. K. -- « Macdonald, Sir John Alexander ». -- Canadian encyclopedia : year 2000 edition. -- Sous la direction de James H. Marsh. -- 3e édition sur papier -- Toronto : McClelland & Stewart, 1999. -- P. 1385-1387

Johnson, J. K. ; Waite, P. B. -- « Macdonald, Sir John Alexander ». -- Dictionary of Canadian biography. -- Sous la direction de Francess G. Halpenny. -- Toronto : University of Toronto Press, 1990. -- Vol. 12, p. 591-612

« Macdonald, Sir John Alexander ». -- Macmillan dictionary of Canadian biography. -- Sous la direction de W. Stewart Wallace. -- 4e édition -- Toronto : Macmillan of Canada, 1978. -- P. 495-496