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 Commissariat à l'information du Canada

Rapport annuel : 2002-2003

Appendice B

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Fiche de rendement sur la conformité avec les délais de réponse visés par la Loi sur l’accès à l’information

I. Contexte

Pendant plusieurs années, le Commissariat à l’information a reçu des plaintes à propos de demandes en situation de présomption de refus. Il est vraisemblable que, dans l’ensemble du gouvernement, le nombre de plaintes relatives aux demandes en situation de présomption de refus ne représente qu’une portion du nombre réel de demandes qui n’ont pas été traitées dans le délai prévu par la Loi sur l’accès à l’information. Les fiches de rendement précédentes publiées depuis 1999 par le Commissariat à l’information révèlent le volume inacceptable de demandes en situation de présomption de refus.

Chaque année, dans le cadre du mandat proactif du Commissariat à l’information, on choisit un ministère (ou des ministères) pour effectuer un examen visant à déterminer la mesure dans laquelle ce ministère se conforme aux délais réglementaires de traitement des demandes d’accès établis par la Loi sur l’accès à l’information.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) était l’un des deux ministères choisis cette année pour examen. Le Ministère est l’une des institutions qui devaient faire l’objet d’un examen en raison de ses difficultés chroniques à respecter les délais de réponse. Lorsque le Commissariat à l’information reçoit un nombre élevé de plaintes relatives à des présomptions de refus à propos d’un ministère, cela peut être symptomatique d’un problème à cet égard.

II. Norme de notation

Le présent rapport contient les résultats de l’examen des statistiques de rendement de TPSGC effectué par le Commissaire à l’information du 1er avril au 30 novembre 2002.

Puisque les Canadiens ont le droit d’accéder rapidement à l’information (c.-à-d. 30 jours ou dans les délais prorogés dans des conditions spécifiques), une réponse tardive équivaut à un refus. Le Parlement a précisé cette exigence au paragraphe 10(3) de la Loi, qui se lit comme suit :

10.(3) Le défaut de communication total ou partiel d’un document dans les délais prévus par la présente Loi vaut décision de refus de communication.

Par conséquent, le Commissaire à l’information a adopté une norme qui constitue la meilleure mesure de la conformité d’un ministère avec les délais de réponse : pourcentage de demandes reçues qui font l’objet d’une présomption de refus. Dans la présente fiche de rendement, TPSGC est évalué selon la norme de notation suivante :

Dans la Partie A du rapport, on trouve ce qui suit :

  • une analyse des données statistiques;

  • une explication des raisons qui justifient la fiche de rendement;

% de présomptions de refus

Commentaires

Note

De 0 à 5 Conformité idéale A
De 5 à 10 Bonne conformité B
De 10 à 15 À la limite C
De 15 à 20 Inférieure à la norme D
Plus de 20 Signal rouge F

Selon cette échelle, TPSGC obtient la note F1 . Ce rendement est inacceptable.[Durant l’exercice terminé le 30 novembre 2002, le rapport entre les nouvelles demandes et les présomptions de refus se chiffrait à 684:180=26,3 %.]

  • une description des mesures qui sont prises par la direction pour améliorer le rendement du Ministère;

  • une série de recommandations visant à aider le Ministère.

Les divers questionnaires et différentes réponses sur lesquelles se fonde la note, les observations, les recommandations de la présente fiche de rendement sont annexés au rapport.

III. Information

1. Demandes

Les tableaux ci-dessus présentent un graphique de l’arriéré des demandes de TPSGC.

Au début de l’exercice 2001-2002, la Direction de l’Accès à l’information et de la protection des renseignements personnels (AIPRP) de TPSGC avait 201 demandes en suspens, dont 75 (37,3%) étaient déjà en situation de présomption de refus. Au début de l’exercice 2002-2003, l’arriéré était de 159 demandes en suspens, dont 45 (28,3%) étaient en situation de présomption de refus.

La tendance à un arriéré continuel de demandes en présomption de refus au début de l’exercice (760 nouvelles demandes reçues en 2001-2002 et 684 nouvelles demandes au 30 novembre 2002-2003) représente un fardeau pour la Direction de l’AIPRP. Sans parler des questions liées à la non-conformité, cet arriéré doit être éliminé.

Le temps requis pour traiter les nouvelles demandes révèle aussi que les délais visés par la Loi sont difficiles à respecter.

  • En 2001-2002, les délais de traitement de 55 demandes après le délai réglementaire non prorogé de 30 jours étaient les suivants :

    • 47 (85,5%) ont exigé un délai supplémentaire de 1 à 30 jours

    • 7 (12,7%) ont exigé un délai supplémentaire de 31 à 60 jours

    • 1 (1,8%) a exigé un délai supplémentaire de 61 à 90 jours.

  • Du 1er avril au 30 novembre 2002, les délais de traitement supplémentaire non prorogés de 42 nouvelles demandes étaient les suivants :

    • 20 (47,6%) ont exigé un délai supplémentaire de 1 à 30 jours

    • 9 (21,4%) ont exigé un délai supplémentaire de 31 à 60 jours

    • 6 (14,3%) ont exigé un délai supplémentaire de 61 à 90 jours

    • 7 (16,7%) ont exigé un délai de plus de 90 jours.

  • Voici les délais de traitement des demandes qui ont exigé un délai prorogé qui n’a pas été respecté:

En 2001-2002, sur les 324 délais prorogés, 67 (20,7%) n’ont pas été respectés :

  • 20 (29,8%) ont exigé un délai supplémentaire de 1 à 30 jours

  • 10 (14,9%) ont exigé un délai supplémentaire de 31 à 60 jours

  • 16 (23,9%) ont exigé un délai supplémentaire de 61 à 90 jours

  • 21 (31,4%) ont exigé un délai de plus de 90 jours.

  • Durant le présent exercice, 80 demandes (23,4%) ont exigé un délai prorogé qui n’a pas été respecté :

    • 38 (47,4%) ont exigé un délai supplémentaire de 1 à 30 jours

    • 29 (36,6%) ont exigé un délai supplémentaire de 31 à 60 jours

    • 10 (12,4%) ont exigé un délai supplémentaire de 61 à 90 jours

    • 3 (3,6%) ont exigé un délai de plus de 90 jours.

Au 30 novembre 2002, 58 nouvelles demandes étaient en situation de présomption de refus. La période durant laquelle les demandes ont fait l’objet d’une présomption de refus ne faisait pas partie des réponses requises par le Commissariat à l’information.

2. Plaintes — Présomptions de refus

En 2001-2002, le Commissariat à l’information à l’information a reçu 17 plaintes relatives à des présomptions de refus de TPSGC, dont 14 (82,4%) ont été confirmées (réglées).

Du 1er avril au 30 novembre 2002, le Commissariat à l’information a reçu 24 plaintes de présomption de refus. Sur les 13 plaintes examinées, 13 (100%) ont été confirmées (réglées).

3. Bureau de l’AAI — Personnel

Le traitement des demandes d’accès relève la Direction de l’AIPRP et de son directeur. La Direction est aussi chargée de traiter les demandes visées par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Le personnel de la Direction de l’AIPRP affecté aux activités liées à l’AIPRP est formé de 26 employés : 5 chefs d’équipe, 13 agents, 5 employés de soutien, un étudiant et 2 employés en détachement. En outre, trois expertsconseils collaborent aux activités liées à l’AAI de la Direction. Le directeur de l’AAI est d’avis que le nombre d’employés n’est pas suffisant pour répondre aux besoins du Ministère en matière de traitement des demandes d’AAI (surtout parce que cinq employés qui collaboraient au traitement des demandes d’AAI ont récemment été affectés au traitement des demandes de protection des renseignements personnels).

4. Bureau de l’AAI — Budget

Pour 2002-2003, le budget salarial de l’AAI relatif au programme d’accès à l’information s’élève à 886 000 $ pour 17 années-personnes. Le 29 novembre 2002, un montant supplémentaire de 311 800 $ a été affecté à neuf employés temporaires chargés de gérer la charge de travail associée aux demandes d’accès relatives au programme de commandites. Pour 2001-2002, le budget salarial de l’AAI s’élevait à 1 270 222 $ pour 23,5 années-personnes. Quant au budget de 2000-2001, il se chiffrait à 921 700 $ pour 20 années-personnes.

Pour 2002-2003, le budget opérationnel de l’AAI s’élève à 187 000 $. Le 29 novembre 29 2002, un montant supplémentaire de 251 200 $ a été affecté à l’AAI. Le budget opérationnel de l’AAI s’élevait à 285 793 $ en 2001- 2002. Les budgets des exercices de 2000- 2001 et de 1999-2000 s’élevaient à 373 874 $ et 138 884 $, respectivement.

La portion du budget affecté à la formation en 2002-2003 s’élevait à 11 600 $. Ce montant se chiffrait à 21 010 $ pour 2001-2002, à 10 855 $ pour 2000- 2001 et à 8 612 $ pour 1999-2000.

5. Délais affectés au traitement des demandes

Le délai réglementaire de 30 jours comprend 20 jours ouvrables qu’on peut consacrer au traitement d’une demande d’accès sans qu’une prorogation de délai visée par l’article 9 de la Loi ne soit demandée. Les délais d’exécution actuels prévus par TPSGC figurent dans le tableau ci-dessous. Le tableau de traitement de TPSGC permet un délai de 30 jours civils pour répondre à une demande (sans prorogation).

Secteur

Délai d’exécution

Réception des demandes – Direction de l’AIPRP 1-2 jours

Récupération des documents — BPR

2-12 jours

Traitement des demandes – Direction de l’AIPRP

13-30 jours

Examen des documents qui doivent être communiqués2

23-30 jours

IV. Sources de retard

Un certain nombre de raisons semblent justifier le problème de retard à TPSGC, qui fait en sorte que les demandes d’accès sont traitées après le délai réglementaire visé par la Loi sur l’accès à l’information.

1. Soutien de la haute direction

Diverses raisons expliquent l’incapacité de répondre aux demandes d’accès dans les délais établis par la Loi sur l’accès à l’information. La haute direction doit être informée lorsque le nombre de demandes en situation de présomption de refus commence à augmenter pour former un arriéré inacceptable de réponses tardives. La haute direction doit aussi être au courant des mesures correctives qui peuvent être prises pour réduire le nombre de demandes en présomption de refus. Le plan de mesures correctives ne peut être élaboré qu’après que le Ministère a analysé les causes des retards.

Pour superviser de façon efficace le processus d’accès, la haute direction devrait recevoir régulièrement des rapports sur l’état des demandes, y
compris la conformité avec les délais réglementaires. La Direction de l’AIPRP de TPSGC dispose d’informations complètes sous forme de divers rapports qui permettent d’assurer le suivi des échéances à diverses étapes du processus d’accès. On envoie aussi des rappels aux cabinets du Ministre et du sousministre lorsque l’échéance relative à l’examen des documents qui doivent être communiqués à la suite de demandes intéressantes approche.

Le Ministère pourrait tirer profit de rapports plus précis et proactifs sur les demandes d’accès qui sont en situation de présomption de refus ou sur le point de l’être. On devrait reconnaître et régler le problème de présomption de refus à l’aide du soutien de la haute direction. Pour aider à trouver la solution, la haute direction exige un sommaire des délais prévus et réels concernant toutes les parties de l’organisation qui contribuent au processus d’accès.

Des rapports courants permettent à la haute direction de mesurer le rendement de l’ensemble du Ministère par rapport aux mesures de rendement planifié. Ce type de rapport fournira aussi à la haute direction les informations nécessaires pour assurer le suivi des mesures prises pour réduire le nombre de demandes en situation de présomption de refus.

2. Délégation de l’approbation

L’Ordonnance de délégation de pouvoirs de TPSGC précise les pouvoirs et le processus de prise de décisions relatifs aux demandes d’accès. Cette ordonnance délègue toutes les responsabilités décisionnelles visées par la Loi sur l’accès à l’information au directeur de la Direction de l’AIPRP. Cinq chefs d’équipe de l’AIPRP signent, au nom du directeur, les prorogations de délais et les avis visés par l’article 27. Tous les agents de l’AIPRP signent, au nom du directeur, tous les avis de consultation envoyés aux ministères du gouvernement. Le pouvoir de signer au nom du directeur n’est pas délégué au moyen de l’Ordonnance de délégation.

Selon d’autres ministères, la délégation des décisions administratives visée par la Loi et la prise de décisions concernant certaines exceptions contribuent à l’efficience du processus d’accès. Par exemple, les décisions à propos des droits estimatifs peuvent être déléguées au sein de la Direction de l’AIPRP.

3. Processus d’approbation

L’Ordonnance donne au directeur de l’AIPRP pleins pouvoirs en matière de prise de décisions en vertu de la Loi.

En ce qui concerne les demandes d’accès « intéressantes », il existe un processus d’examen par la haute direction. Ce processus suppose la transmission des documents qui doivent être communiqués à un certain nombre de fonctionnaires de TPSGC.

En 2001-2002, 18,5% des demandes d’accès étaient considérées comme « intéressantes ». En 2002-2003, au 30 novembre, on estimait que 15% des demandes étaient « intéressantes »3.

Si des infocapsules sont nécessaires, sept jours civils sont consacrés au processus d’examen; cette période est réduite à trois jours lorsque des infocapsules ne sont pas nécessaires. Une copie des documents à communiquer est remise à la haute direction pour examen. En même temps, copie des documents à communiquer est remise au BPR et à la Direction générale des communications.

Les formulaires utilisés dans le cadre des examens révèlent qu’un certain nombre de fonctionnaires approuvent les documents qui doivent être communiqués.

En ce qui concerne les demandes d’accès « intéressantes » avec infocapsules, il y a un maximum de trois signatures à la Direction générale et une signature à la Direction générale des communications pour confirmer la date de réception des documents pour examen.

Parallèlement à ce processus, on envoie aux cabinets du sous-ministre et du Ministre une copie des documents à communiquer où l’on doit préciser la date de reéception ainsi que le nom de la personne dans chaque bureau qui l’a reçue.

La portion de la procédure relative à toutes les autres demandes d’accès « intéressantes » relève des cabinets du sous-ministre et du Ministre (procédure décrite ci-dessus).

Tableau 1 : Demandes intéressantes du 1er avril au 30 novembre 2002

Avec infocapsules — Délai prévu de sept jours

Sans infocapsules — Délai prévu de trois jours

Délai réel

Nbre de demandes

% du total

Délai réel

Nbre de demandes

% du total

7 ou moins

21

31

3 ou moins

2

7

8 – 15

28

42

4 – 6

7

25

16 – 23

8

12

7 – 9

11

40

24 – 30

2

3

10 – 12

4

14

31 et plus

8

12

13 et plus

4

14

TOTAL

67

100

28

100

On attribue à chaque participant au processus d’accès un délai prévu pour assumer les tâches du processus qui lui incombent. Le processus d’examen par la haute direction n’est pas nécessairement la cause d’une situation de présomption de refus donnée. Le tableau 1 illustre les délais réels et prévus requis par la haute direction pour effectuer sa partie de l’examen.

Sur un total de 95 demandes d’accès reçues par la haute direction, 24% ont été examinées dans le délai prévu.

Le Commissariat à l’information reconnaît qu’il est utile pour toute partie de l’organisation qui peut être touchée par la divulgation de l’information à la suite d’une demande d’accès d’être informée des documents qui sont communiqués. En disposant de renseignements sur les documents qui doivent être communiqués plutôt que de faire examiner ces documents par des parties multiples--document par document--on crée une culture axée sur la prudence. Des examens multiples retardent aussi le processus d’accès et se soldent invariablement par des présomptions de refus.

On devrait examiner le processus d’accès afin d’éliminer la nécessité des approbations multiples.

4. Communications

Une institution dispose de 30 jours civils pour répondre à une demande d’accès, à moins qu’on ne demande une prorogation de délai en vertu de l’article 9 de la Loi. Le BTR détermine les demandes « intéressantes » reçues par TPSGC et en avise le directeur de l’AIPRP.

Si des infocapsules s’imposent, on en informera les Communications. Le cas échéant, les documents qui doivent être communiqués seront envoyés aux Communications sept jours civils avant leur communication. Le processus d’examen par la haute direction se déroule au même moment (avec une autre copie des documents à communiquer). Une fois que les documents qui doivent être communiqués sont prêts, il semble qu’il reste peu de tâches associées au traitement.

La Direction de l’AIPRP n’assure pas le suivi du délai réel requis par la Direction générale des Communications. Selon la Direction, les documents seront communiqués peu importe si la Direction générale des communications doit ou non préparer des infocapsules.

5. Secteur opérationnel (BPR)

Les BPR doivent chercher et récupérer les documents afin de répondre aux demandes d’accès. Ils sont tenus de fournir des documents à la Direction de l’AIPRP dans un délai de dix jours civils après que le bureau de l’AAI a reçu la demande.

Le délai requis pour répondre à une demande de récupération de documents soumise par la Direction de l’AIPRP est illustré au tableau 2, qui comprend les demandes de consultation reçues d’autres ministères gouvernementaux.

Le tableau 2 permet de cerner une raison pour laquelle le traitement des demandes d’accès fait l’objet de retards et se solde par des présomptions de refus : dans de nombreux cas, les BPR ne récupèrent pas les documents qui font l’objet d’une demande d’accès dans le délai établi par TPSGC.

L’un des moyens de renforcer les responsabilités associées à l’accès à l’information est de les inclure dans la description de travail des agents et des gestionnaires et de conclure des contrats de rendement visant à établir dans quelle mesure ces responsabilités sont assumées.

Tableau 2 : Récupération de documents par les BPR, du 1er avril au 9 novembre 2002

Nombre de jours en retard

Direction (Niveau 1)

Nbre de fois

Nbre à temps

% à temps

1-5

6-10

11-20

21-30

31-40

41

SA

486

330

67.9

82

28

41

2

2

1

Pacifique

11

6

54.0

4

0

0

0

1

0

Communi-cations

34

19

55.8

2

4

0

3

1

5

Québec

27

14

51.8

7

2

4

0

0

0

SOG

111

55

49.6

33

10

11

0

0

2

Réel

48

28

58.3

15

4

1

0

0

0

DGRH

18

10

55.5

2

2

3

1

0

0

Ontario

18

11

61.1

4

1

2

0

0

0

Traduction

2

2

100.0

0

0

0

0

0

0

Ouest

12

7

58.3

5

0

0

0

0

0

DGVE

51

14

27.5

9

6

9

4

1

8

Atlantique

28

17

60.7

5

5

1

0

0

0

CVC

11

4

36.3

4

0

1

0

0

2

SGTI

15

5

33.3

3

2

2

1

0

2

6. Plan d’amélioration de l’AAI

TPSGC a pris ou prévoit de prendre des mesures visant à réduire le nombre de demandes d’accès en situation de présomption de refus. Une comparaison des statistiques de l’exercice 2001-2002 avec celles de la période du 1er avril au 30 novembre 2002, révèle une augmentation probable de l’arriéré de demandes d’accès en présomption de refus pour fin de comparaison d’année à année. En outre, le nombre de jours requis après l’expiration du délai réglementaire pour traiter les demandes d’accès continue d’être problématique, comme l’illustrent les tableaux 3 et 4 ci-dessous.

Tableau 3 : Nombre de jours requis après l’expiration du délai réglementaire — sans prorogation

Nbre de jours requis 2001-2002 Du 1er avril au 30 novembre 2002

De 1 à 30 jours

47

20

De 31 à 60 jours

7

9

De 61 à 90 jours

1

6

Plus de 91 jours

0

7


Tableau 4: Nombre de jours requis après l’expiration du délai réglementaire — avec prorogation

Nbre de jours requis

2001-2002

Du 1er avril au 30 novembre 2002

De 1 à 30 jours

20

38

De 31 à 60 jours

10

29

De 61 à 90 jours

16

10

Plus de 91 jours

21

3

Des efforts non coordonnés pour réduire le nombre de demandes en présomption de refus ne sont généralement pas aussi efficaces qu’un groupe de mesures intégrées établies à la suite d’une analyse de la situation. TPSGC devrait s’attaquer au problème de retards en établissant un plan général de gestion des tâches nécessaires, afin de parvenir à une bonne conformité, puis à une conformité idéale avec les délais visés par la Loi. Ce plan devrait préciser les sources des retards et comprendre les objectifs, tâches, produits livrables, étapes clés et responsabilités permettant une conformité idéale. La haute direction devrait assurer régulièrement le suivi de ce plan.

7. La Direction de l’AIPRP

La Direction de l’AIPRP recourt au système ATIPflow pour gérer le volume de demandes d’accès. Ce système est capable de fournir de nombreux rapports permettant de gérer et de signaler la charge de travail. La Direction de l’AIPRP fournit régulièrement à diverses sections de TPSGC des rapports sur l’état des demandes d’accès et les délais. En outre, elle dispose à l’interne de nombreux rapports sur les délais prévus et réels associés au processus d’accès.

Le personnel de la Direction de l’AIPRP dispose d’un guide administratif complet du traitement des demandes d’accès intitulé Formalités administratives concernant l’AIPRP. Ces formalités ont été modifiées en novembre 2002.

La Direction de l’AIPRP emploie actuellement trois experts-conseils chargés de traiter les demandes d’accès. Ces experts-conseils (ou entrepreneurs) sont utiles durant les périodes de pointe où la charge de travail est lourde. Lorsque la charge de travail a tendance à augmenter sur une longue période, l’utilisation à long terme d’experts-conseils ne correspond pas à une optimisation des ressources. Le financement d’un expert-conseil est considérablement plus élevé que celui d’un employé. En outre, les connaissances à propos des documents de l’organisation et du processus d’accès disparaîtront à la fin du contrat des experts-conseils.

Le Ministère ne possède pas une politique documentée sur les honoraires de traitement des demandes d’accès. La Direction de l’AIPRP devrait élaborer une politique concernant les honoraires afin de favoriser la transparence des décisions relatives aux dispenses de frais.

8. Documentation sur la formation et le processus

Pour que les BPR assument les tâches du processus d’accès qui leur incombent, une formation sur l’AAI et des procédures documentées (notamment en ce qui concerne les délais) sont nécessaires. En 2002-2003, l’information, y compris celle des BPR et de la Direction secteur de l’AIPRP, consistera en séances d’information qui seront tenues au besoin.

Les BPR s’attendent à recevoir un solide soutien du bureau de l’AAI sur le plan de la formation, afin de comprendre précisément quelles sont ses responsabilités en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, particulièrement en ce qui concerne les délais et les prorogations. En outre, les BPR ont besoin d’informations et d’instructions sur la façon d’assumer les tâches qui leur ont été attribuées dans le cadre du processus de traitement des demandes d’accès.

TPSGC dispose d’une version préliminaire de la mise à jour complète du Guide destiné aux agents de liaison de l’AIPRP et aux gestionnaires des BPR de TPSGC. Le Ministère met aussi la Politique ministérielle de l’AIPRP à la disposition des employés sur l’intranet. La politique contient des procédures et décrit les rôles et responsabilités des gestionnaires et employés. Les agents de liaison de l’AIPRP ont des contacts réguliers avec la Direction de l’AIPRP et en reçoivent des instructions.

La formation est un élément essentiel des activités associées à l’AIPRP. Un programme de formation sur l’AAI bien planifié et exécuté permettra aux BPR d’assumer les responsabilités du processus d’accès qui leur incombent. En outre, une approche planifiée permettra de maximiser les dépenses de formation. Il existe un besoin de stratégie en formation des BPR à TPSGC, particulièrement du fait que le personnel de liaison de l’AIPRP a fait l’objet de nombreux changements.

La Direction de l’AIPRP devrait élaborer une stratégie de formation sur l’AAI pour 2002-2003. Cette stratégie pourrait comprendre les priorités en matière de formation, le nom des employés qui pourraient tirer profit d’une formation nouvelle ou supplémentaire, le nombre et l’emplacement des séances et les responsabilités qu’il faudra assumer pour dispenser l’information et mettre en œuvre la révision du guide. La Direction de l’AIPRP est la mieux placée pour déterminer les priorités en matière de formation. Le bureau connaît le niveau de connaissance des BPR sur la Loi sur l’accès à l’information, grâce à son interaction avec ces derniers à propos des demandes d’accès. La Direction est au courant des plaintes concernant le non-respect des exigences de la Loi et des questions ministérielles qui peuvent avoir un impact sur la Loi.

9. Intervention de tiers

L’article 27 de la Loi sur l’accès à l’information prévoit le processus que doit suivre un ministère lorsqu’une demande d’accès contient des renseignements de certains tiers qui ne sont pas visés par la Loi. Dans le cadre de ce processus, on doit aviser le tiers afin de solliciter son avis à propos de la communication ou de la non-communication de l’information. Le tiers dispose de 20 jours civils pour faire part de ces observations au Ministère.

Selon le directeur de l’AIPRP, une grande proportion des demandes d’accès reçues par TPSGC suppose l’envoi d’avis à des tiers en vertu de l’article 27. Les avis nécessaires peuvent être multiples. Voici ce qui peut empêcher le Ministère de respecter les délais visés par la Loi lorsqu’il doit transmettre des avis en vertu de l’article 27 de la Loi :

  • Le nombre de consultations;

  • La complexité de certaines questions;

  • La nécessité d’informer les tiers et de négocier avec eux;

  • Les questions logistiques associées au suivi d’avis multiples requis pour la même demande.

Le bureau de la Direction de l’AIPRP a introduit un certain nombre de mesures visant à réduire le nombre de demandes d’accès en situation de présomption de refus. Ces mesures sont décrites dans la section Réaction de la Direction du présent rapport.

Le Ministère procède à un pourcentage élevé de consultations en vertu du paragraphe 9b) de la Loi.

La Direction de l’AIPRP devrait examiner les demandes d’accès qui ont fait l’objet d’une intervention ou d’une consultation d’un tiers et qui se sont soldées par une présomption de refus, afin de déterminer si les retards étaient justifiés par des raisons systémiques. Le cas échéant, il pourra déterminer et prendre des mesures dans le cadre du plan d’amélioration de l’AAI afin de réduire le nombre de retards.

V. Réaction de la Direction au problème des retards

TPSGC reçoit un nombre croissant de demandes d’accès à des renseignements sur les commandites. Le nombre et la complexité de ces demandes limitent grandement la capacité de la Direction de l’AIPRP d’y répondre rapidement.

Des renseignements supplémentaires sur les causes des retards se trouvent à la Partie C, Facteurs contributifs, de la section B.II, de la fiche de rendement.

TPSGC a pris un certain nombre de mesures afin de s’attaquer au problème des présomptions de refus.

1. Suivi des demandes

La Direction de l’AIPRP dispose de rapports complets permettant d’assurer le suivi des délais associés au processus d’accès.

ATIPflow contient une icône qui avertit la Direction de l’AIPRP et les chefs d’équipe qu’une échéance concernant une demande d’accès approche. Puisque ATIPflow est consulté tous les jours, un agent ou un chef d’équipe prendra note des demandes dont l’échéance approche.

Les agents de l’AIPRP utilisent les rapports d’ATIPflow afin de déterminer l’état des dossiers permanents et ceux dont le délai est expiré ou sur le point de l’être. Les agents produisent aussi une liste des échéances et un rapport sur la situation.

Les agents de l’AIPRP préparent des plans d’action relatifs à diverses demandes d’AAI dont l’échéance risque d’être dépassée ou n’a pas été respectée. Ces plans visent à souligner avec précision les étapes et les dates clés associées à chaque demande d’accès et servent de guide à l’agent de l’AIPRP lorsqu’il traite la demande. Les plans d’action constituent aussi un outil d’encadrement et servent de fondement aux discussions entre les agents et les chefs d’équipe à propos des progrès réalisés, des besoins en formation et des questions liées au rendement.

Le personnel de soutien prépare des rapports hebdomadaires qu’il envoie par voie électronique à tous les employés de la Direction de l’AIPRP. Ces renseignements sont extraits d’ATIPflow et visent à rappeler aux agents de l’AIPRP les dossiers dont l’échéance approche ou n’a pas été respectée.

Un rapport sur les échéances imminentes est préparé et envoyé au personnel chaque mercredi. Ce rapport présente les dossiers dont l’échéance se trouve dans les huit jours suivants ainsi que les demandes « intéressantes » qui doivent être traitées dans les 15 jours suivants.

Un rapport sur les dossiers qui font l’objet d’un examen par la haute direction est préparé chaque semaine et envoyé à tous les chefs d’équipe. Ce rapport présente les documents qui doivent être communiqués à la suite d’une demande « intéressante » et qui ont été envoyés aux cabinets du sousministre et du Ministre pour examen. Il comprend le texte de la demande, la date où la demande a été envoyée et la date où l’examen devrait prendre fin. Ce rapport vise à inciter les chefs d’équipe à assurer un suivi lorsque le délai concernant la préparation des documents qui doivent être communiqués approche ou a été dépassé.

2. Financement de l’AIPRP

On a augmenté considérablement, année après année, le financement de la Direction de l’AIPRP. Le nombre d’employés a aussi augmenté. En 1999- 2000, 11,89 années-personnes ont été affectées au bureau de la Direction de l’AIPRP. Ce nombre est passé à 23,5 années-personnes durant l’exercice 2001-2002.

3. Processus d’examen

On a pris un certain nombre de mesures pour rationaliser les examens du processus d’accès. La Direction de l’AIPRP poursuit ses analyses afin de rationaliser le processus. Par exemple, seulement deux sous-ministres adjoints de la Direction générale participent maintenant au processus d’examen par la haute direction.

4. Formation sur l’AAI et sensibilisation

La Direction de l’AIPRP prévoit tenir des réunions mensuelles régulières avec les agents de liaison de l’AAI au cours de l’exercice 2003-2004. Le Guide destiné aux agents de liaison de l’AIPRP et aux gestionnaires des BPR de TPSGC révisé sera distribué à tous les employés de liaison de l’AIPRP du Ministère au début de 2003.

5. Retards attribuables aux tiers

Le Ministère a pris un certain nombre de mesures pour réduire le nombre de demandes d’accès en situation de présomption de refus. Une lettre est jointe aux documents envoyés aux tiers en vertu de l’article 27 de la Loi. Les tiers peuvent retourner cette lettre par télécopieur à la Direction de l’AIPRP de TPSGC afin d’autoriser la transmission de documents qui font l’objet d’un avis à un tiers.

L’agent de l’AIPRP communiquera avec le tiers peu après la transmission de l’avis, afin de confirmer si le tiers l’a bien reçu et de lui expliquer le processus associé aux avis visé par la Loi.

VI. Recommandations

On doit féliciter le Ministère pour la qualité de l’imposante documentation qui soutient les renseignements du questionnaire d’examen. Cela révèle une volonté de bien faire les choses.

Un certain nombre de ministères ont obtenu la note F (signal rouge) pour leur rapport entre les nouvelles demandes et les présomptions de refus. Grâce à un engagement délibéré, à des mesures bien planifiées et exécutées, d’autres ministères sont parvenus à une bonne conformité et à une conformité idéale et ce, dans des délais aussi court que deux ans. En nous fondant sur ces réalisations, nous formulons les recommandations suivantes :

  1. Le directeur de l’AIPRP est directement responsable de la conformité avec la Loi sur l’accès à l’information et devrait jouer un rôle de chef de file en établissant une culture axée sur la conformité dans l’ensemble de TPSGC. Un tel rôle exige le soutien inconditionnel et l’approbation du Ministre et du sous-ministre. La contribution de la haute direction à l’élaboration et au suivi du plan d’amélioration de l’AAI constitue un engagement à respecter les délais visés par la Loi.

  2. On devrait présenter régulièrement à la haute direction des rapports sur les délais prévus et réels requis pour traiter les demandes d’accès et sur l’état des mesures prises pour réduire les demandes en situation de présomption de refus. Ces rapports fourniront à la haute direction, aux BPR et à la Direction de l’AIPRP les informations nécessaires pour mesurer la conformité de l’ensemble du Ministère avec les délais requis par la Loi et TPSGC pour traiter les demandes d’accès.

  3. L’ordonnance de délégation devrait être modifiée pour refléter toute délégation de pouvoirs décisionnels au sein de la Direction de l’AIPRP. On encourage le Ministère à déléguer les décisions administratives visées par la Loi aux chefs d’équipe et agents de l’AIPRP, et à déterminer si les pouvoirs décisionnels à propos des exceptions peuvent aussi être délégués.

  4. Le Ministre devrait ordonner par écrit au directeur de l’AIPRP d’exercer son pouvoir délégué de répondre aux demandes dans les délais prévus, que le processus d’approbation soit terminé ou non.

  5. On devrait examiner le processus d’approbation afin de supprimer les multiples étapes d’examen du processus.

  6. TPSGC devrait élaborer un plan d’amélioration de l’AAI. Ce plan devrait présenter les sources des retards et comprendre les objectifs, tâches, étapes clés, responsabilités et produits livrables associés à l’AAI. Le comité des cadres supérieurs du Ministère devrait assurer le suivi de ce plan.

  7. Les raisons spécifiques pour lesquelles les demandes d’accès font l’objet d’une présomption de refus au 30 novembre du présent exercice devraient être cernées, et des mesures correctives devraient être élaborées et intégrées dans le plan d’amélioration de l’AAI.


  8. Pour 2003-2004, on devrait élaborer une stratégie de formation qui comprend les priorités, le nom des employés de TPSGC qui reçoivent une formation nouvelle ou supplémentaire, le nombre et l’emplacement des séances et les responsabilités de l’AIPRP en matière de formation.

  9. TPSGC devrait se fixer pour objectif de parvenir à une bonne conformité avec les délais visés par la Loi pour 2003-2004 et à une conformité idéale pour 2004-2005.

  10. Une formation sur l’AAI devrait être obligatoire pour tous les gestionnaires, y compris les nouveaux gestionnaires, dans le cadre de leur orientation.

  11. On devrait examiner le recours aux experts-conseils qui contribuent au traitement des demandes lorsque la charge de travail est trop lourde durant une longue période, afin de déterminer quelle est la meilleure façon d’optimiser les ressources humaines.

  12. Le Ministère devrait élaborer une politique d’honoraires qui lui permettra de déterminer quand il peut renoncer aux honoraires en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

  13. Les responsabilités associées à l’accès à l’information devraient être incluses dans la description de travail des agents et gestionnaires lorsque cette mesure est appropriée. Les contrats de rendement devraient mesurer dans quelle mesure les responsabilités sont assumées.

FONDEMENT DU RAPPORT

I. Entrevue avec le directeur de l’AIPRP de TPSGC — 7 janvier 2003

Le 7 janvier 2003, le directeur de l’AIPRP de TPSGC a été interrogé dans le cadre de la présente fiche de rendement.

EXTRAIT DE LA RÉPONSE DU SOUS-MINISTRE AU RAPPORT D’ÉTAPE

"Le ministre et moi-même souscrivons pleinement au programme d’accès à l’information du Ministère et cherchons constamment à améliorer le rendement de celui-ci en matière de respect des délais. Ainsi que vous l’avez souligné, la Direction de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels a désormais des éléments solides dont elle peut s’inspirer pour élaborer un plan d’amélioration au cours du présent exercice.

Des treize recommandations faites par le Commissariat, je me réjouis de vous faire savoir que nous avons rationalisé notre processus d’approbation des demandes qui avait été qualifié d’« intéressant » , que nous avons examiné les causes des retards au sein du Ministère et que nous sommes en train d’élaborer le plan d’amélioration. De plus, la Direction de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels augmentera le nombre de séances d’information qui seront données pendant l’exercice et est en train d’élaborer des rapports sur le respect des délais qui seront régulièrement transmis aux cadres supérieurs de la Direction générale.

Je puis vous assurer que TPSGC étudiera et examinera sérieusement chacune de vos recommandations lorsqu’il s’agira de déterminer les mesures les mieux à même de nous permettre d’améliorer notre taux de respect des délais."

II. TPSGC — QUESTIONNAIRE D’AUTOÉVALUATION PRÉCÉDANT L’ENTREVUE

Questionnaire aux fins d’analyses statistiques à propos des demandes officielles effectuées en vertu de la Loi sur l’accès à l’information

Partie A : Demandes reportées de l’exercice précédent

1er avril 2001-31 mars 2002

1er avril 2002-30 nov. 2002

1.

Nombre de demandes reportées

201

159

2.

Demandes reportées à partir du dernier — en présomption de refus le premier jour du nouvel exercice

75

45

Partie B : Nouvelles demandes – à l’exclusion des demandes incluses dans la partie A

1er avril 2001-31 mars 2002

1er avril 2002- 30 nov. 2002

3.

Nombre de demandes reçues pendant l’exercice

760

648

4.A

Combien de demandes ont été traitées dans le délai de 30 jours prévu par la Loi?

350

254

4.B

Combien de demandes ont été traitées au-delà du délai de 30 jours prévu par la Loi sans qu’une prorogation de délai ne soit demandée?

55

42

4.C

Combien de jours après le délai prévu par la Loi a-t-il fallu pour répondre à la demande sans qu’une prorogation de délai ne soit demandée?

De 1 à 30 jours

47

20

De 31 à 60 jours

7

9

De 61 à 90 jours

1

6

Plus de 91 jours

0

7

5.

Combien de délais ont été prorogés en vertu de l’article 9?

324

342

6.A

Combien de demandes ont été traitées dans le nouveau délai?

129

82

6.B

Pour combien de demandes le nouveau délai a-t-il été dépassé?

67

80

6.C

Combien de jours a-t-il fallu après l'expiration du nouveau délai pour traiter la demande?

De 1 à 30 jours

20

38

De 31 à 60 jours

10

29

De 61 à 90 jours

16

10

Plus de 91 jours

21

3

7.

Au 30 novembre 2002, combien de demandes étaient en situation de présomption de refus?

58

La demande d’AAI moyenne à TPSGC

En moyenne, chaque demande suppose la récupération de 315 pages de documents et exige la consultation de deux ministères gouvernementaux et de deux tiers. Chaque agent de l’AIPRP gère environ 15 demandes d’accès en même temps.

Consultations demandées par d’autres ministères à propos de l’AAI

Il existe une tendance notable à l’augmentation du nombre de consultations demandées par d’autres ministères à propos de l’AAI, augmentation proportionnelle à celle du volume de documents à examiner (qui a presque doublé). Durant l’exercice 2000-2001, le Ministère a reçu 169 demandes de consultation associées à 6 722 pages de documents; en 2001-2002, il a reçu 186 demandes de consultation associées à 13 751 pages; et du 1er avril au 30 novembre 2002, 151 demandes de consultations concernaient 13 080 pages de documents.

Le bureau de l’AIPRP doit établir un équilibre entre la nécessité de respecter les délais législatifs des autres ministères qui consultent TPSGC à propos d’un nombre croissant de documents et celle de respecter les délais associés à ses propres demandes d’AAI.

Transmission d’avis à des tiers en vertu de l’article 28 de la Loi sur l’accès à l’information

Se reporter à la section 15b) du Questionnaire.

En tant qu’organisme de services courants, TPSGC traite un grand volume de demandes d’AAI associées aux activités immobilières et aux activités d’approvisionnements gérées au nom d’autres ministères du gouvernement. Ces activités, d’une complexité variable, vont du simple approvisionnement de fournitures de bureau à l’exécution d’importants projets d’approvisionnement de la Couronne (hélicoptères, avions à réaction, etc.).

Durant l’exercice 2001-2002, le bureau de l’AIPRP a procédé à 710 consultations de tiers. En général, la conformité avec l’article 28 de la Loi sur l’accès à l’information est un processus logistique et juridique qui engendre des retards. Les employés du secteur doivent :

  • veiller à ce que chaque tiers ne soit consulté qu’une fois;

  • s’assurer que seuls les documents appropriés sont envoyés à chaque tiers;

  • informer les tiers à propos du processus afin d’éviter des litiges inutiles;

  • assurer un suivi auprès des tiers afin de s’assurer que leurs droits sont respectés et que les renseignements appropriés sont protégés;

  • tenir les demandeurs au courant lorsque des problèmes surgissent.

Consultation d’autres ministères gouvernementaux

En 2001-2002, le bureau de l’AIPRP a procédé à 417 consultations à propos des renseignements qu’il détient sur les activités d’autres ministères.

En général, le bureau demande des prorogations de délais de 60 jours afin de pouvoir consulter d’autres ministères du gouvernement, notamment à propos de documents confidentiels du cabinet.

Même si la plupart des consultations prennent fin dans les 30 jours après l’envoi de l’avis, celles qui concernent le Bureau du Conseil privé exigent fréquemment un délai supplémentaire. Cette situation se complique étant donné que TPSGC consulte fréquemment le BCP à propos d’informations qui se trouvent dans des parties de documents. Puisque les documents confidentiels du cabinet ne peuvent pas tous être localisés facilement, il peut être nécessaire d’envoyer plusieurs avis de consultation pour la même demande, et certains avis sont envoyés lorsque le processus est déjà bien entamé.

Siemens Canada Limited c. Canada (Ministre de TPSGC) 2001, CFSPI 1202

Le 5 novembre 2001, la Section de première instance de la Cour fédérale a ordonné que tout renseignement obtenu auprès de tiers en vertu de l’article 16 de la Loi sur la production de défense (LPD) fasse l’objet de la exception obligatoire visée par l’article 24 de la Loi sur l’accès à l’information (art. 30 de la LPD).

À la lumière de cette décision judiciaire, le bureau de l’AIPRP de TPSGC et le ministère de la Justice ont entrepris des discussions à propos de ces répercussions sur la procédure et du nouveau contenu des avis envoyés aux tiers. Comme ces discussions se sont déroulées sur plusieurs mois, le traitement de plus de 30 demandes d’accès visées par la LPD a fait l’objet d’importants retards durant l’exercice 2001-2002.

Demandes de commandites

Depuis l’exercice 1999-2000, le nombre de demandes d’AAI concernant des demandes de commandites a augmenté de façon spectaculaire. Du 1er avril au 1er septembre 2001, 18% des demandes d’AAI qui ont été reçues avaient trait aux commandites. Du 1er avril au 30 novembre 2002, ce pourcentage était passé à 31%.

Par conséquent, le traitement des demandes d’AAI a fait l’objet de retards pour les raisons suivantes:

  • le grand volume de demandes de commandites reçues sur une courte période;

  • la nécessité d’établir des liens efficaces avec d’autres secteurs de TPSGC et avec Communication Canada, afin de répondre aux besoins en communication du Ministre et du Ministère et de s’assurer qu’on adopte une approche uniforme à l’égard du traitement des demandes d’AAI semblables;

  • la nécessité de réaffecter les employés et experts-conseils actuels de l’AAI afin qu’ils soient spécialisés dans le traitement de ces demandes;

  • la nécessité d’embaucher et de former de nouveaux employés affectés à l’AAI.

Ces facteurs ont eu un impact considérable sur la conformité avec les délais associés aux demandes de commandites et, pendant une courte période, sur la conformité avec les délais concernant toutes les autres demandes d’AAI.

III. TPSGC — QUESTIONNAIRE D’EXAMEN (FÉVRIER 2003)

(disponible au Commissariat à l’information)

_______________________________________

Notes:

1 Cette note ne reflète que la capacité du Ministère de respecter les délais de réponse au 30 novembre 2002. Il ne s’agit pas d’une mesure du rendement du Ministère dans l’application des exceptions. En général, TPSGC applique les dispositions relatives aux exceptions de la Loi de façon professionnelle et avec restriction. [Retour]

2 En ce qui concerne les demandes « intéressantes », on joint un formulaire aux documents qui doivent être communiqués. Toutes les demandes « intéressantes » sont examinées par les cabinets du sous-ministre et du Ministre. [Retour]

3 Les pourcentages sont fondés sur le nombre de demandes révisées par la haute direction. Du départ, un pourcentage 221 plus élevé de demandes furent qualifiées ``d’intéressantes``, mais le qualificatif fut supprimé pour diverses raisons, avant la révision de la haute direction. [Retour]


   

Mise à jour :2006-06-12

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