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Coquelicot

Questions souvent posées

À partir de quand peut-on porter le coquelicot tous les jours?

La Campagne du coquelicot débute officiellement le dernier vendredi d'octobre. Cette année, la campagne ira du 27 octobre au 11 novembre. Les présentations de coquelicots à des dignitaires, par exemple, à la Gouverneure générale, aux lieutenants-gouverneurs et aux premiers ministres, ont habituellement lieu avant la date du début de la campagne. Les coquelicots sont offerts au grand public depuis le 27 octobre et ils peuvent être portés n'importe quand après cette date.

Est-il convenable de porter un coquelicot à l'occasion d'activités commémoratives en tout temps de l'année ou faut-il le porter uniquement au cours de la Campagne du coquelicot?

Selon la tradition, le coquelicot ne se porte que durant la période de commémoration annuelle, cependant il peut être porté en tout temps. Il n'est pas inhabituel de voir des gens porter le coquelicot au cours d'activités commémoratives tenues tout au long de l'année, et en particulier lors de pèlerinages d'Anciens Combattants Canada (ACC). La meilleure approche est de suivre l'exemple des organisateurs de l'activité. Si vous êtes l'organisateur, vous pouvez demander conseil à des cadres supérieurs d'ACC ou de la Légion royale canadienne.

Comment le coquelicot doit-il être porté?

La Légion royale canadienne suggère de porter le coquelicot à la boutonnière gauche ou aussi près du coeur que possible.

 

Anecdotes

  • C'est au cours des guerres napoléoniennes que l'on commença à remarquer le coquelicot, cette fleur mystérieuse qui poussait sur les tombes des soldats morts au combat.
  • Le coquelicot fit une réapparition remarquée au cours du 20e siècle du fait que les sols de la France et de la Belgique étaient devenus riches en calcaire à cause des décombres de la Première Guerre mondiale. Les petites fleurs rouges fleurissaient autour des tombes des soldats comme elles l'avaient fait 100 ans auparavant.
  • En 1915, John McCrae, de Guelph, en Ontario, servit à titre de médecin dans l'Artillerie des Forces canadiennes, et immortalisa ce phénomène dans son célèbre poème In Flanders Fields (Au champ d'honneur, adaptation de Jean Pariseau).
  • Deux jours avant l'Armistice, Moina Michael, une Américaine d'Athens, en Géorgie, lut le poème de McCrae et eut l'idée de porter un coquelicot durant toute l'année en souvenir de ceux qui étaient morts à la guerre.
  • En 1920, une Française, Madame E. Guérin, se rendit aux États-Unis et rencontra Mademoiselle Michael qui était bénévole au YMCA, à l'Université Columbia. Elle décida de vendre des coquelicots faits à la main au cours de la période de l'anniversaire de l'Armistice afin d'amasser des fonds pour les enfants des pays qui avaient été ravagés par la guerre en Europe.
  • En 1921, le feld-maréchal Earl Haig, commandant des armées britanniques en France et en Belgique et principal fondateur de la Légion britannique, entendit parler de l'idée de madame Guérin et encouragea l'organisation du British Poppy Day Appeal par la Légion en vue d'amasser des fonds pour les anciens combattants pauvres et invalides.
  • La même année, madame Guérin fit un voyage au Canada, et convainquit l'Association des anciens combattants de la Grande Guerre (prédécesseur de la Légion royale canadienne) d'adopter le coquelicot comme symbole du souvenir à l'appui de la collecte de fonds.
  • Aujourd'hui, la campagne du coquelicot constitue l'un des programmes les plus importants de la Légion royale canadienne. Les fonds provenant des ventes de coquelicots permettent d'offrir une aide financière directe aux anciens membres des forces dans le besoin, et de subventionner l'achat d'appareils médicaux, la recherche, les services à domicile, les établissements de soins, etc.
 
Mise à jour : 1999-10-21