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RésuméRapport completUne série de 12 groupes de discussion a eu lieu dans le cadre du projet de revue des besoins des anciens combattants en matière de soins. Le but des groupes de discussion était de cueillir des renseignements qualitatifs afin d'identifier les besoins présents et futurs des anciens combattants en matière de soins, afin de corriger les lacunes au niveau du soutien et du service et afin d'explorer les problèmes que vivent les anciens combattants et leurs fournisseurs de services quand ils ont recours au soutien et aux services, y compris les raisons qui les incitent à ne pas y avoir recours. En avril 1997, trois types de groupes de discussion (les anciens combattants, les fournisseurs de soins et les fournisseurs de services) se sont réunis à Halifax, Montréal, London, Toronto, Regina et Vancouver. Les groupes d'anciens combattants comptaient un échantillon d'anciens combattants de 65 ans et plus qui sont admissibles aux soins de santé et choisis au hasard et ne comptaient pas d'anciens combattants qui résident en établissement; les groupes de fournisseurs de soins comprenaient un échantillon de fournisseurs non formels de soins aux anciens combattants qu'on avait choisis au hasard (généralement des conjoints ou des enfants); et les groupes de fournisseurs de services comprenaient des personnes dont la clientèle principale est formée d'aînés. Les lignes qui suivent résument les conclusions des douze groupes de discussion. La description détaillée de chacun des trois types de groupes de discussion suit le présent résumé. Les besoins des anciens combattants en matière de soins Les besoins des anciens combattants en matière de soins que tous les types de participants ont mentionnés sont les suivants :
Les lacunes en matière de soutien et de services Les lacunes en matière de soutien et de services qu'il faudra corriger pour permettre aux aînés de vivre une « vie indépendante » sont les suivantes :
Les obstacles en matière d'utilisation des services et les suggestions pour sensibiliser aux services Plusieurs des obstacles en matière d'utilisation de la variété des services offerts sont causés par le manque de renseignements faciles à accéder. Puisque plusieurs des anciens combattants et des fournisseurs de soins se fient au bouche à oreille, ils croient que les renseignements sont dépassés, incohérents ou liés à un service qui ne leur est pas offert. Tous, à l'exception des fournisseurs de soins, croient que les médecins devraient être au courant des services et diffuser ces renseignements auprès des gens. Les fournisseurs de services croient aussi qu'il devrait y avoir des présentations internes et qu'ils devraient pouvoir avoir accès à un registre des services offerts qui leur permettrait de faire des « recommandations » au besoin. Puisque certains services sont généralement offerts par une variété d'organismes, plusieurs veulent un point de référence. Il peut prendre la forme d'un guide de référence, d'un communiqué d'AAC, d'une personne-ressource au téléphone ou d'un fournisseur de services, peu importe lequel. Aussi, on devrait épeler les services au long au lieu d'employer les sigles, que plusieurs croient déroutants. Les fournisseurs de soins croient aussi que le manque d'utilisation des services provient du fait que les renseignements parviennent seulement aux anciens combattants. Bien que ceci ne soit possiblement pas problématique pour certaines familles, pour d'autres, ceci signifie qu'elles n'utilisent pas les services. On lie à cet obstacle l'attitude des anciens combattants qui se sentent « trop fiers » pour faire la demande d'un service. C'est pourquoi on devrait considérer distribuer les renseignements à la famille et (ou) aux fournisseurs de soins. Bien que les problèmes liés particulièrement aux anciennes combattantes n'ont pas surgi très souvent, on a soulevé la question. On a remarqué que certaines de ces anciennes combattantes ne sont pas actives à la Légion et, par conséquent, elles ne bénéficient pas des renseignements qui y sont généralement offerts. Elles obtiennent plus tard des renseignements sur des services qu'elles devraient déjà utiliser. Pendant que certains pensent que l'accès aux services devrait relever de l'individu, tous croient qu'on devrait les en informer par l'entremise des média, d'AAC et des médecins.Certains pensent aussi que des technologies comme les boîtes vocales incitent les anciens combattants à ne pas utiliser les services. Plusieurs croient qu'une personne devrait répondre promptement à chaque demande téléphonique de renseignements. On remarque aussi que, pour certains, une cause commune de la non utilisation des services peut être l'indisposition ou l'incapacité de chercher les renseignements. Ici aussi, on remarque que la solution est d'améliorer les méthodes de diffusion des renseignements. Il est très clair que certains préfèrent ne pas avoir recours aux services, même s'ils y ont droit; ils croient fermement qu'un ancien combattant devrait avoir recours aux services seulement quand c'est absolument essentiel. Cette croyance s'appuie sur une inquiétude face aux coûts, sur la crainte de voir une diminution des services si on s'en sert trop et sur la croyance qu'une personne devrait continuer à accomplir des tâches domestiques par elle-même pour conserver la forme. On mentionne que l'ethnicité, dans certains cas, est une raison pour ne pas avoir recours aux services. Bien que certains respectent ceci, d'autres pensent qu'on devrait faire un effort plus considérable pour rejoindre les minorités ethniques. Enfin, plusieurs anciens combattants et fournisseurs de soins croient que les services ne sont pas utilisés à causes de problèmes vécus avec des membres du personnel d'AAC. Ils croient que les procédures de demande et de revue devraient être cohérents et ne pas dépendre d'un seul employé d'AAC. Aussi, certains croient que, par respect, le personnel devrait connaître les anciens combattants et ce qu'ils ont apporté au Canada. Ce genre de traitement aiderait grandement aux anciens combattants à croire qu'ils «méritent» les services et qu'on ne les traite pas comme des assistés sociaux. En plus de ces inquiétudes, plusieurs anciens combattants ont aussi une certaine fierté. Certains considèrent que le fait d'être obligés de faire une demande et d'interjeter des appels est une insulte. Alors, ils ne font pas de demande. D'autres ont tout simplement peur de ne pas être acceptés. C'est pourquoi il ne font pas de demande. Les messages clés Plusieurs « messages clés » ont ressorti des discussions de tous les groupes. La meilleure façon de les résumer est la suivante :
POLLARA recommande fortement que les conclusions de la présente étude qualitative soient prises en considération avec les résultats des autres composants du projet de revue des besoins des anciens combattants en matière de soins. À cette fin, nous prévoyons que les conclusions de l'étude qualitative donneront du relief et une signification aux résultats de l'étude quantitative à venir. Rapport complet |
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