Anciens Combattants Canada - Veterans Affairs Canada
   
EnglishContactez-NousAideRechercheSite du Canada
Department Clients Fournisseurs et Professionels Les jeunes et les éducateurs Le Canada se souvient
Anciens Combattants Canada - Ministère
Accueil Ministère L'Hôpital Sainte-Anne Nos programmes cliniques

Nos programmes cliniques





Dysphagie

Depuis 1993, l'Hôpital Sainte-Anne offre un programme d'aliments reformés pour les bénéficiaires qui souffrent de dysphagie (difficulté à manger et avaler). Ce programme unique en Amérique du Nord contribue grandement à stimuler l'appétit des bénéficiaires dysphagiques qui, trop souvent condamnés à manger des purées et à boire des liquides épais, souffrent de malnutrition et de déshydratation, opposant moins de résistance aux infections.

L'Hôpital Sainte-Anne a choisi d'alimenter et d'hydrater les bénéficiaires dysphagiques de la façon la plus normale possible, c'est-à-dire par voie orale avec des aliments dont la texture et la viscosité ont été modifiées pour les rendre non seulement appétissants, reconnaissables et familiers mais aussi sécuritaires et faciles à manger. Les critères de qualité de ces aliments spécialisés incluent que leur apparence et leur valeur nutritionnelle doivent être identiques ou supérieures à celles de leurs contreparties normales.

photo d'un repas du programme pour les dysphagiquesLes aliments reformés sont à ce point semblables à leurs contreparties normales qu'il faut y goûter pour prendre conscience qu'il s'agit d'aliments à texture modifiée. La joie des bénéficiaires qui n'avaient pu manger de brochettes ou de gâteaux depuis des années s'ajoute aux avantages du programme, dont la stimulation de l'appétit, la consommation d'une plus grande variété d'aliments et la reprise de poids. L'Association des hôpitaux du Québec a d'ailleurs octroyé le Prix de l'AHQ 1998 à l'Hôpital Sainte-Anne pour ce programme.

La gamme d'aliments offerts inclut une quarantaine d'aliments solides à texture modifiée et autant de liquides à viscosité contrôlée, ce qui permet à l'Hôpital Sainte-Anne d'offrir à ses bénéficiaires dysphagiques un menu très varié et quasi identique au menu régulier.

Haut de la page

Formation sur la démence

Selon un sondage effectué en 1997, environ 80 p. 100 des bénéficiaires de l'Hôpital Sainte-Anne sont atteints, à un stade plus ou moins avancé, de démence. La démence est définie comme une détérioration habituellement progressive et irréversible des fonctions cognitives.

Étant donné le nombre important de bénéficiaires souffrant de cette maladie, des séances de formation ont été mises sur pied à l'intention de tout le personnel. La formation a été adaptée aux besoins particuliers du personnel et s'adresse non seulement au personnel soignant, mais également au personnel administratif, aux responsables des loisirs, aux bénévoles, etc., bref à toute l'équipe de l'Hôpital Sainte-Anne.

Les séances visent à sensibiliser les employé(e)s à la problématique de la démence de même qu'à les outiller pour qu'ils puissent faire face, prévenir et gérer les comportements perturbateurs. On souhaite ainsi augmenter la qualité de vie des bénéficiaires et promouvoir leur autonomie et leurs capacités résiduelles le plus longtemps possible.

Nous venons également en aide aux familles en leur fournissant de l'information et du soutien pour qu'elles soient en mesure de réagir adéquatement à l'égard des déficits cognitifs de leurs proches.

Haut de la page

Prévention des chutes

Les chutes constituent le risque environnemental et clinique le plus fréquent. Bien que notre taux de chute soit demeuré stable au cours des dernières années, nous sommes conscients qu'au fur et à mesure qu'augmente l'âge moyen de notre population, le risque de conséquences graves augmente également. La prévention fait par conséquent partie de nos objectifs stratégiques et de notre vision clinique. D'autant plus que dans un contexte de réduction des contentions, le taux de chute doit être suivi de près.

Le comité interdisciplinaire de gestion de risques et de prévention des chutes mis sur pied en 1999 déploie des efforts en vue d'informer et de conscientiser les différents intervenants concernant les chutes. Différentes activités de sensibilisation sont organisées chaque année. Les interventions sont basées sur une analyse détaillée des risques (profil des chuteurs, horaire de la journée, quarts de travail, endroits à risque, etc.).

Haut de la page

Réduction des contentions physiques

À l'Hôpital Sainte-Anne, nous avons à coeur d'assurer aux anciens combattants des soins et services de haute qualité dans le respect de leur dignité et de leur autonomie. Cette philosophie implique la révision de certaines pratiques cliniques. Parmi celles-ci, l'application de contentions physiques peut particulièrement brimer la dignité et l'autonomie des bénéficiaires.

Dans cette perspective, un comité multidisciplinaire portant sur les contentions physiques a été créé à l'Hôpital Sainte-Anne et un programme de réduction des contentions physiques a été mis sur pied. L'objectif du programme est de réduire l'utilisation des contentions physiques non pertinentes. Le programme consiste en quatre sessions de formation couvrant huit thèmes différents et en un suivi multidisciplinaire hebdomadaire qui permet de constater les progrès réalisés.

Haut de la page

Rééducation respiratoire

Approximativement 30 p. 100 des anciens combattants de l'Hôpital Sainte-Anne sont atteints de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Cette maladie affecte les bénéficiaires au niveau physique, psychologique et social. Ils évitent alors plusieurs activités qui les rendent dyspnéiques. Ils adoptent souvent un mode de vie sédentaire qui risque de diminuer leurs capacités et leur mobilité fonctionnelle.

Pour ces raisons, nous avons décidé de mettre sur pied un programme de rééducation respiratoire. Ce programme a pour but de :

  • Évaluer les déficiences, les incapacités et les handicaps afin de contrôler et soulager les symptômes des complications patho-physiologiques et améliorer la qualité de vie de nos bénéficiaires atteints de MPOC.
  • Responsabiliser le bénéficiaire dans ses traitements et l'amener à maintenir son potentiel fonctionnel.

Haut de la page

Sensibilisation à la douleur comme 5e signe vital

Les signes vitaux sont des indices cliniques sérieux. Si la douleur était évaluée au même titre que le sont les signes vitaux, les chances de soulager les bénéficiaires seraient meilleures. C'est pourquoi nous avons tenu à intégrer le concept de la douleur comme 5e signe vital aux pratiques cliniques des différents professionnels. La douleur fait partie des paramètres du formulaire de signes vitaux et est évaluée de façon régulière chez tous les bénéficiaires, incluant ceux atteints de déficits cognitifs.

Depuis avril 2000, l'Hôpital Sainte-Anne est membre de l'Association internationale « Ensemble contre la douleur ». Le site Web de cette association présente d'ailleurs de l'information à notre sujet.

Haut de la page

Soins en fin de vie

Selon notre conception, à l'Hôpital Sainte-Anne, les soins en fin de vie sont complémentaires aux soins curatifs et englobent les soins palliatifs. Les soins en fin de vie exigent une approche active et un accompagnement pour le traitement, le soulagement et le soutien des personnes qui sont atteintes de maladies évolutives ou chroniques qui font craindre pour la vie des bénéficiaires à court ou à moyen terme. Ces soins procurent le soulagement de la douleur et des autres symptômes invalidants. Dans le cadre des soins en fin de vie, nous prenons en considération les valeurs personnelles, culturelles et spirituelles, les croyances et les modes de vie des bénéficiaires. Les soins en fin de vie comprennent le soutien aux familles, incluant la période du deuil. Les objectifs des soins en fin de vie sont les suivants :

  • Améliorer la qualité de vie du bénéficiaire en apaisant tous les aspects de sa douleur et de sa souffrance;

  • Accompagner le bénéficiaire dans son cheminement vers la mort en lui offrant un soutien émotionnel et spirituel;

  • Satisfaire les dernières volontés du bénéficiaire et respecter ses choix de façon à lui assurer une mort digne;

  • Offrir du soutien à la famille du bénéficiaire mourant et partager avec elle la responsabilité des soins à prodiguer.

Haut de la page

 
Mise à jour : 2001-6-13