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Le 21 mai 2004 la Bibliothèque nationale du Canada (BNC) et les Archives nationales du Canada (ANC) sont devenu Bibliothèque et Archives Canada (BAC).

L'utilisation des notices MARC de la BNC par les bibliothèques canadiennes

Phase I : Bibliothèques universitaires et grandes bibliothèques municipales

Sommaire

L'École de bibliothéconomie de l'Université McGill a entrepris une étude pour le compte de la Bibliothèque nationale du Canada (BNC), afin de déterminer la valeur des économies réalisées par les bibliothèques universitaires et les grandes bibliothèques municipales canadiennes lorsqu'elles utilisent les notices catalographiques des monographies imprimées canadiennes (notamment des documents du gouvernement fédéral) produites par la BNC plutôt que de cataloguer ces documents elles-mêmes. L'étude vise également à proposer une méthode qui permettrait d'étendre cette étude aux autres bibliothèques canadiennes.

L'étude s'est déroulée entre janvier et mars 2002, selon trois approches méthodologiques : on a d'abord fait parvenir des questionnaires à 90 bibliothèques universitaires et collégiales canadiennes ainsi qu'à 30 membres du conseil des directeurs des grandes bibliothèques publiques (Council of Administrators for Large Urban Public Libraries); on a ensuite procédé à des enquêtes téléphoniques auprès des représentants de 18 bibliothèques universitaires et de 12 bibliothèques municipales; enfin, la BNC a choisi un échantillon de 100 notices bibliographiques de documents imprimés canadiens issus de sa production de catalogage de 1999 et les a comparées aux notices provenant des catalogues publics en direct (OPAC) d'un échantillon de 20 bibliothèques universitaires et de 10 bibliothèques municipales afin de déterminer jusqu'à quel point les notices de la BNC servent de fondement au catalogage dérivé dans d'autres bibliothèques.

Lorsqu'on les applique ensemble, avec soin, et que l'on suit les lignes directrices établies dans le rapport de l'étude, les trois approches méthodologiques permettent de recueillir l'information nécessaire, mais aucune n'est parfaite par elle-même. Les données quantitatives recueillies demeurent toutefois des données estimatives plutôt que des chiffres précis. Il est d'ailleurs extrêmement difficile de recueillir des données absolues parce que les bibliothèques ne les enregistrent pas.

La comparaison des notices suggère que l'on retrouve seulement 4 % de tous les documents canadiens catalogués par la BNC dans les catalogues des bibliothèques universitaires et des grandes bibliothèques municipales. Les bibliothèques universitaires détiennent en moyenne 7 % des titres de monographies et 11 % des titres de documents du gouvernement catalogués par la BNC; tandis que les grandes bibliothèques municipales détiennent seulement 2 % des titres de chacune de ces catégories.

L'analyse des questionnaires (taux de réponse de 58 %) a révélé que les économies réalisées par chacune des bibliothèques ayant utilisé les notices de la BNC comme fondement du catalogage dérivé, plutôt que ses propres articles de catalogage, s'élèvent à 16 400 $ par année, pour les bibliothèques universitaires, et à 7 800 $ par année, pour les grandes bibliothèques municipales. En extrapolant, on obtient donc des économies annuelles de l'ordre de 1 476 000 $, pour toutes les bibliothèques universitaires canadiennes, et de 249 000 $, à l'échelle des grandes bibliothèques municipales du pays, pour un grand total de 1 725 000 $ d'économies lorsque des notices dérivées de la BNC sont utilisées. Le rapport présente de façon plutôt détaillée les problèmes rencontrés dans le cadre de l'élaboration de ces chiffres et les précautions qu'il faut prendre si on veut bien les interpréter.

De nombreuses bibliothèques utilisent les notices d'autorité de nom ou de titres de collection de la BNC (35 % d'entre elles le font fréquemment, tandis que 47 % le font à l'occasion). Les bibliothèques qui utilisent une notice dérivée de la BNC dans le cadre de leur processus d'acquisition ou pour d'autres besoins bibliographiques réalisent des économies additionnelles. Toutefois, le rapport ne présente pas une quantification des avantages monétaires que ces services et activités procurent aux bibliothèques.

Les sources de notices catalographiques de la BNC les plus souvent citées par les bibliothèques sont les suivantes : AMICUS (75 %), AG Canada (40 %) et OCLC (35 %), bien que les catalogues publics d'autres bibliothèques, accessibles par le truchement des passerelles Z39.50, aient été cités par 76 % des bibliothèques et que les données CIP l'aient été par 56 % d'entre elles.

Les questionnaires et les enquêtes téléphoniques ont toutes deux permis de révéler un niveau de satisfaction considérable parmi les répondants en ce qui a trait aux services de catalogage offerts par la BNC. Les principales suggestions d'amélioration étaient les suivantes : les notices de la BNC devraient être plus détaillées (indices de classification et vedettes-matières de la LC, indices décimaux de Dewey et vedettes-matières pour les documents du gouvernement canadien en particulier); la production des notices devrait être plus rapide; le recensement des documents gouvernementaux, des documents non imprimés de toutes sortes, des publications en série, des documents locaux et des ressources Internet devrait être plus exhaustif; les vedettes-matières devraient être harmonisées avec celles de la Library of Congress; et l'accès à AMICUS par le truchement de la passerelle Z39.50 devrait être amélioré.

Il semble probable que les deux catégories de bibliothèques examinées dans le cadre de ce projet soient celles pour lesquelles il est le plus facile de calculer les économies découlant de l'accessibilité des données de catalogage de la BNC. En effet, ces catégories comptent un nombre limité de bibliothèques, elles tiennent habituellement des statistiques détaillées liées au catalogage, elles offrent des catalogues publics en direct (OPAC) auxquels il est possible d'accéder de l'extérieur et ces catalogues utilisent le format MARC. Néanmoins, on a rencontré différents problèmes dans le cadre de cette étude. Par conséquent, pour pouvoir l'étendre à d'autres types de bibliothèques, des modifications devront être apportées à la méthodologie utilisée.

Pour de plus amples renseignements au sujet de cette étude, prière de communiquer avec :

Liz McKeen,
Directeur, Accès bibliographique
Bibliothèque et Archives Canada
395, rue Wellington
Ottawa (Ontario)   K1A 0N4
CANADA
Téléphone : (819) 994-6879 ou 1-866-578-7777 (sans frais au Canada)
Télécopieur : 819-934-6777