Dès le commencement de la conversation,
demandez à votre enfant ce qu’il pense du tabagisme. Écoutez-le
avec attention et parlez de ses sentiments et de ses idées sur
l’usage du tabac. Partagez avec lui quelques faits. Parlez des
effets que pourrait avoir sur lui l’usage du tabac.
Il y a des effets plus immédiats que les conséquences
à long terme comme les maladies du cœur ou le cancer. Chez les
jeunes qui fument, les rhumes, les maux de gorge et la toux chronique
sont plus fréquents, et ils courent plus de risques de souffrir de
maladies telles que l’asthme.
Les jeunes qui fument ont moins
d’énergie et moins d’endurance, et leur performance sportive en
souffre.
Les cheveux, l’haleine et les habits
finissent toujours par avoir une très mauvaise odeur. En outre, les
fumeurs doivent s’attendre à avoir les doigts et les dents souillés
de taches.
Calculez avec votre enfant ce qu’il en
coûte de fumer un paquet de cigarettes par jour... sur une semaine,
un mois ou une année. À quoi pourrait servir cet argent au lieu de
partir en fumée?
Il peut être tout aussi difficile
d’arrêter de consommer du tabac que de l’héroïne. Il y a
quelques années, les résultats d’une étude effectuée auprès
d’élèves du secondaire montraient que 5 % d’entre eux seulement
s’attendaient à être toujours en train de fumer deux ans après
avoir obtenu leur diplôme. En réalité, huit ans plus tard, 75 %
d’entre eux fumaient encore. Si votre enfant croit que la majorité
des gens fument, vous pouvez lui faire remarquer qu’en réalité
seulement 28 % des Manitobaines et Manitobains âgés de 15 à 19 ans
sont des fumeurs, et que même si ce pourcentage est déjà bien trop
élevé, il ne représente à peu près qu’une personne sur quatre.
Vous pouvez aussi parler des ingrédients composant la fumée de
cigarette. Sortez des produits de maison comme le nettoyant pour fenêtre,
du dissolvant pour vernis à ongles, de l’essence pour briquets ou
de l’essence de térébenthine. Chacun de ces produits contient des
éléments qui se retrouvent aussi dans la fumée de cigarette.
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