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Activités récentes

TABLE RONDE SUR LES JEUNES AUTOCHTONES
ET LE PROCESSUS ÉLECTORAL FÉDÉRAL
LE 17 JANVIER 2004
UNIVERSITÉ CARLETON

RAPPORT FINAL

Exposés sur les Autochtones et la participation électorale

Kiera Ladner, du département de science politique de l'Université de Western Ontario, a discuté des raisons pour lesquelles un nombre important d'Autochtones ne votent pas aux élections fédérales. Elle a révélé qu'elle n'avait pas voté par le passé en raison de son interprétation des traités et de sa conviction d'appartenir à une nation qui « relève du Canada par défaut ». À son avis, pour certains jeunes Autochtones, voter aux élections fédérales équivaudrait à collaborer avec une « nation étrangère ». Elle a toutefois ajouté qu'un grand nombre d'Autochtones ne partagent pas ce point de vue. Elle n'a pas proposé de réponse précise à ces positions divergentes, mais a indiqué qu'un processus de dialogue était nécessaire à l'accroissement de la participation autochtone.

L'exposé suivant a été présenté par Jaime Koebel, ancienne présidente du Conseil des jeunes Autochtones de l'Association nationale des centres d'amitié, et étudiante à la maîtrise à l'Université Carleton. Elle a fait remarquer que, compte tenu d'événements historiques tels que le refus d'accorder à certains membres des Premières nations le droit de vote aux élections fédérales jusqu'en 1960, il n'est pas surprenant que des jeunes Autochtones ne votent pas. Cependant, ceci ne veut pas dire qu'ils sont indifférents aux autres activités politiques. Elle a dit qu'elle votait chaque fois qu'elle estime que ce geste peut faire une différence. Elle a indiqué que les jeunes Autochtones forment une collectivité qui s'accroît rapidement et que, par conséquent, ils ont beaucoup de pouvoir. Elle a énuméré un certain nombre de changements constatés au sein de l'Association nationale des centres d'amitié (ANCA) depuis le milieu des années 1980, et elle a ajouté que les jeunes représentent maintenant le tiers des votes à l'assemblée de l'ANCA. En guise de conclusion, elle a déclaré aux participants que « [leurs] idées [pouvaient] générer des changements profitables ».

 

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