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Dix longs métrages exceptionnels appuyés par le Programme d’aide aux longs métrages indépendants à petit budget de Téléfilm

Montréal, le 19 juin 2003 – Le Programme d’aide aux longs métrages indépendants à petit budget de Téléfilm annonçait aujourd’hui qu’il appuiera dix longs métrages novateurs et susceptibles de séduire le public. Créé en 2000 sous l’égide du Fonds du long métrage du Canada, le Programme bénéficie d’un budget d’environ 1,7 millions de dollars. Il a été conçu pour soutenir les projets dont les maîtres d’œuvre sont les réalisateurs, ainsi que les cinéastes en devenir ou établis. Les projets peuvent obtenir un financement allant jusqu’à 900 000 $.

« Les résultats de ce programme national ont été extrêmement positifs », a noté Richard Stursberg, Directeur général de Téléfilm Canada. « Depuis sa création, le programme a soutenu plusieurs films audacieux, comme Looking for Leonard et deadend.com, présentés lors d’importants festivals canadiens ou américains. Il a aussi appuyé le faux documentaire à succès Fubar, qui a obtenu d’excellentes recettes-guichets, compte tenu du genre du film. À chaque décision nationale d’investissements, nous espérons engendrer de telles réussites sur lesquelles nous pourrons nous appuyer. »

Le Programme favorise le renouvellement créatif et le développement professionnel, et il vise à garantir que le cinéma indépendant témoigne de la diversité culturelle du Canada.

Ralph Holt, responsable national du secteur long métrage, Opérations, a ajouté : « Le Programme est un moyen efficace pour tester de nouveaux talents et prendre des risques avec les idées originales de réalisateurs expérimentés. L’efficacité du Programme se démontre aisément : plus de la moitié des productions complétées ont trouvé des distributeurs. »

De l’Ontario et du Nunavut : SK8LIFE: Van City (réalisateur/co-scénariste S. Wyeth Clarkson), des créateurs du très apprécié deadend.com, est un film pour adolescents traitant de planches à roulettes; 1936 (réalisatrice/scénariste Denise Blinn) raconte une idylle passionnée débutant en 1936, mais qui dure plus longtemps que prévu; et Phil The Alien (réalisateur/scénariste Rob Stefaniuk) est une comédie mettant en vedette un extraterrestre, un castor et beaucoup de bière canadienne.

Du Québec : Woman of Ahhs (réalisateur/scénariste Benjamin Paquette) est une comédie romantique relatant la quête de Jude, un jeune musicien à la recherche de la femme de ses rêves; Le Golem de Montréal (réalisatrice/scénariste Isabelle Hayeur) est une comédie familiale tournant autour de Nico, un jeune garçon qui, après la séparation de ses parents, fait apparaître un ami imaginaire inspiré d’une légende d’enfance; Le Bonheur, c'est une chanson triste (réalisateur/scénariste François Delisle) est une tragi-comédie racontant l’histoire d’Anne-Marie, une publicitaire brillante qui découvre une cassette vidéo et part à la recherche obsessive du bonheur; L’Énigme de James Edward Brighton (réalisateur/scénariste Denis Langlois) met en scène Sylvie, cinéaste, qui raconte l’histoire de James, un Américain amnésique retrouvé à Montréal.

De la région de l’Ouest : Crossing (réalisateur Roger Evan Larry, scénariste Sandra Tornc). The Sopranos et The Crying Game ont certainement influencé ce film, mais on y trouve également l’importante trace des romans Harlequin. Ce film promet de l’action, du suspense et beaucoup de revirements; Little Brother of War (réalisateur/scénariste Damon Vignale) retrace l’aventure de Jay, 8 ans, qui doit traverser le pays pour retrouver ses parents avec, à ses trousses, un détective retraité; Male Fantasy (réalisateur/scénariste Blaine Thurier) présente l’histoire d’un homme singulier et de sa vision peu commune du plaisir.

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