![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
|
Le Premier ministre Harper lance le Partenariat canadien contre le cancer24 novembre 2006
Montréal Bonjour. Merci, Docteur Porter, pour cette généreuse introduction. Et merci à vous, et aux docteurs Aprikian et Freeman, de me permettre de visiter votre établissement aujourd’hui. J’aimerais aussi remercier certains des invités qui sont ici aujourd’hui. Veuillez vous lever quand je dirai votre nom. J’aimerais vous remercier pour votre contribution à la lutte contre le cancer, combat que vous menez depuis des années. Partout au pays, les Canadiens vous remercient. Mesdames et Messieurs, veuillez applaudir ces trois personnes respectables. Tout comme les membres du personnel du Centre de santé de l’Université McGill, Monsieur Lapierre et les Docteurs Whylie et Schacter savent très bien combien cette terrible maladie affecte les Canadiens. Le cancer frappe sans avertissement et aveuglément, et touche chacun de nous. Même les jeunes et les personnes en bonne santé ne sont pas à l’abri. À un certain point, il assombrira l’existence de chacun d’entre nous. Cette année seulement, quelque 150 000 Canadiens entendront ce diagnostic. Et 70 000 autres succomberont à la maladie. Le cancer volera des parents à leurs enfants, et des enfants à leurs parents. Les hommes perdront leur conjointe et des femmes perdront leur conjoint. Et dans toutes les communautés au pays, des gens pleureront la perte de collègues et d’amis. Au comble de leur peine, nombreux sont ceux qui prieront pour que cette épidémie cesse. Mais elle ne cessera pas tant que nous ne comprendrons pas les mystères du cancer. Et même les scénarios les plus optimistes ne prévoient pas qu’un traitement universel sera trouvé sous peu. Entre-temps, cependant, il y a de l’espoir. Parce que nous apprenons, lentement mais sûrement, des moyens de prévenir, de contrôler et, parfois, de guérir le cancer. De plus en plus de gens non seulement vivent avec le cancer, mais arrivent à le vaincre. Et le secret du succès est la connaissance. Savoir comment prévenir le cancer. Comment le détecter, le traiter et y survivre. Voilà pourquoi j’ai fait une promesse aux Canadiens en décembre dernier : S’il est élu, notre gouvernement adoptera une Stratégie canadienne sur le contrôle du cancer, un plan de bataille quinquennal élaboré par plus de sept cents spécialistes et personnes ayant survécu à la maladie. Nous avons promis d’adopter cette stratégie parce que croyons qu’elle peut sauver des vies. Et je suis fier de dire qu’en mai dernier, nous avons tenu notre promesse en prévoyant un financement dans le budget 2006. Les éléments clés de la Stratégie se mettent en place. Les principaux intervenants de la lutte contre le cancer se réuniront sous peu afin de mettre leurs connaissances et leur expertise en commun. Il s’agit notamment de la Société canadienne du cancer, de l’Association canadienne des organismes provinciaux de lutte contre le cancer, des ministères de la Santé fédéral, provinciaux et territoriaux, et des principaux instituts de recherche du pays. Leurs objectifs sont les suivants : Pour atteindre ces objectifs – prévention, détection et traitement – j’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui la formation du Partenariat canadien contre le cancer. Cet organisme pancanadien sera le centre principal centre d’information d’avant-garde sur la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer. En tant qu’organisme sans but lucratif, il sera indépendant du gouvernement. Le conseil d’administration sera formé de représentants des principaux groupes de lutte contre le cancer, notamment Comme les soins de santé relèvent des compétences provinciales, ce nouvel organisme national ne s’occupera pas de l’administration des politiques ou des programmes sur la santé. Il se contentera d’assurer que les meilleures pratiques dans toutes les régions du Canada sont connues et accessibles aux fournisseurs de soin dans toutes les régions du Canada. Cette initiative est la première approche exhaustive et coordonnée pour le contrôle du cancer au pays. À partir de maintenant, quand des chercheurs ou des médecins au Québec feront une percée diagnostique, ces nouvelles connaissances bénéficieront immédiatement aux patients de l’Alberta. Et quand des oncologues en Colombie-Britannique trouveront un traitement efficace, il sera immédiatement offert aux patients du Québec. Dans le cadre de l’annonce faite aujourd’hui, j’ai également le plaisir de présenter le président et le vice-président du Partenariat canadien contre le cancer. Jeffrey Lozon, président et chef de la direction de l’hôpital St. Michael’s, à Toronto, sera président. Et le Docteur Simon Sutcliffe, président de la BC Cancer Agency, sera vice-président. Ces deux hommes possèdent une très vaste expérience. Le Canada a de la chance que des personnes de ce calibre acceptent de relever ce défi. Ne nous leurrons pas, le Partenariat canadien contre le cancer permettra de sauver des vies. En fait, les experts estiment que la stratégie pourrait prévenir 1,2 million de nouveaux cas de cancer et 423 000 décès au cours des trente prochaines années. Chaque jour, des chercheurs et des médecins, ici au Canada et partout dans le monde, font des progrès, cherchant à faire du cancer une maladie gérable et non plus une sentence de mort. Le Partenariat fera un suivi, ouvrant une voie qui, un jour, nous permettra peut-être de trouver un traitement universel. Ensemble, nous pouvons gagner cette bataille. Merci. Autres documents pertinents24 novembre 2006 24 novembre 2006 Banque de vidéos - Le Premier ministre annonce le Partenariat canadien contre le cancer 24 novembre 2006 24 novembre 2006 Galerie de photos - Le Premier ministre annonce le Partenariat canadien contre le cancer |
|
||
![]() | ||||
![]() |
![]() |
|||
Dernière mise à jour : 2007-01-22 | Haut de page | Avis Importants | Aide |