Dans son rapport de mars sur les priorités de la réforme des Nations Unies, le secrétaire général Kofi Annan demande instamment aux chefs d'État et de gouvernement « d'adopter le principe de la responsabilité de protéger comme fondement de l'action collective face aux génocides, nettoyages ethniques et crimes contre l'humanité ».
POUR EN APPRENDRE DAVANTAGE
Ce que l'on entend par « droit d'intervention humanitaire » constitue l'une des questions de politique internationale les plus controversées de la dernière décennie, qu'il y ait intervention (comme au Kosovo) ou pas (comme au Rwanda). Dans son rapport à l'Assemblée générale 2000, le Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, exhortait la communauté internationale à parvenir une fois pour toutes à un consensus sur les questions fondamentales de principe et de procédure en jeu, c'est-à-dire de s'entendre sur les modalités d'une intervention, sur le moment auquel elle doit avoir lieu, et sur les instances à doter des pouvoirs nécessaires. C'est pour relever ce défi que le gouvernement canadien a créé en septembre 2000 la Commission internationale de l'intervention et de la souveraineté des États.
Le rapport de la Commission, La responsabilité de protéger, constitue le point culminant de 12 mois de recherches intensives, de délibérations et de consultations menées dans le monde entier. Il a été officiellement présenté au Secrétaire général et à la communaté des Nations Unies, au sein de laquelle il contribuera, on l'espàre, à favoriser la formation d'un nouveau consensus dans le débat que la Commission avait pour mission de stimuler. Ce site Internet contient le texte intégral de ce rapport.
Les recherches et consultations qui ont servi de base au rapport de la Commission ont été compilées et publiées dans un supplément intitulé The Responsibility to Protect: Research, Bibliography, Background. Le contenu intégral du supplément figure sure ce site Internet, et nous le présentons également par section, suivant les trois parties principales de l'ouvrage, pour faciliter la navigation. La première présente les recherches de base sous forme de neuf essais de recherche importants; la deuxième est une nouvelle bibliographie complète, et la troisième, à propos de la Commission, donne des renseignements généraux sur le fonctionnement de la Commission et comporte des comptes rendus des consultations que cette dernière a organisées dans le monde entier pendant les 12 mois de son mandat. Comme le rapport, ces travaux devraient constituer, pendant de nombreuses années encore, une mine de renseignements pour les universitaires, les spécialistes et les décideurs.
