Défense nationale
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Pour obtenir des renseignements sur l'essai des herbicides à la BFC Gagetown, veuillez composer le 1 866 558‑2945.

Essais des herbicides à la BFC Gagetown de 1952 à nos jours

Pendant trois jours en juin 1966 et quatre jours en juin 1967, l’agent Orange, l’agent Pourpre et d’autres herbicides ont été testés à la Base des Forces canadiennes (BFC) Gagetown, en collaboration avec les forces armées américaines, afin d’évaluer leur efficacité.

La question de savoir si ces essais, et l’utilisation d’herbicides à la BFC Gagetown de 1952 à aujourd’hui, ont eu des incidences sur la santé humaine soulève des inquiétudes. En août 2005, le ministère de la Défense nationale, avec la participation d’Anciens Combattants Canada, de Santé Canada, d’Environnement Canada ainsi que d’autres ministères et organismes, a amorcé une mission d’établissement des faits afin d’obtenir des renseignements sur l’histoire de l’essai et de l’utilisation d’herbicides à la BFC Gagetown, et sur les risques potentiels pour la santé humaine et pour l’environnement. Cette initiative permettra de déterminer si des gens ont été exposés et leur santé compromise par les essais effectués à la BFC Gagetown en 1966 et 1967, ou par tout autre herbicide utilisé pendant le programme annuel de destruction des broussailles entre 1952 et aujourd’hui.

Un Coordonnateur de l’établissement des faits et de la liaison indépendant, M. Dennis Furlong, a été nommé pour superviser le processus. Son travail consiste à participer à l’élaboration des plans et des rapports finals de chaque activité d’établissement des faits, et à faire fonction de principal intermédiaire entre les personnes préoccupées par l’utilisation d’herbicides à la BFC Gagetown et le gouvernement du Canada. Les activités d’établissement des faits sont effectuées par des spécialistes non gouvernementaux (contractuels) hautement qualifiés.

Quand une activité d’établissement des faits est terminée, les résultats sont examinés par des spécialistes d’un organisme indépendant, et le rapport final est acheminé simultanément au Coordonnateur de l’établissement des faits et de la liaison, au ministre de la Défense nationale et au ministre des Anciens Combattants. Le rapport final est également transmis, au besoin, au ministre de la Santé. Le Coordonnateur de l’établissement des faits et de la liaison, aidé des experts appropriés, fait ensuite connaître au public les conclusions de chaque rapport.

Une fois son travail terminé, le Coordonnateur de l’établissement des faits et de la liaison présente au gouvernement du Canada un rapport dans lequel il décrit ses activités d’établissement des faits et formule des commentaires.