Faits saillants des conditions météorologiques de lété
1997
Introduction
L'été 1997 a eu quelque chose d'intéressant à offrir à pratiquement tous les
Canadiens au Canada. Sauf pour les agriculteurs, le temps des mois de juin,
juillet et août a marqué une nette amélioration sur les inondations catastrophiques,
les grêles destructrices et les fréquents ouragans des deux étés précédents.
Dans la quasi-totalité du pays, un printemps long, frais et humide a fait place
à un été sec et ensoleillé. Par exemple, entre le 31 mai et le 1er
septembre, sur 31 journées de fins de semaine et jours fériés, 26 ont été
exempts de pluie à Ottawa et à Toronto.
Lété fut clément aussi pour les forêts du Canada. L'été 1997 a connu
le plus petit nombre de feux de forêt en 25 ans et se classe au second rang
des plus faibles superficies détruites par ce fléau.
Cependant, dans plusieurs régions du Canada, les agriculteurs ont été aux prises
avec l'un des étés les plus secs depuis bien des années. Pendant la canicule,
durant trois semaines ou plus d'affilée, nombre de régions agricoles situées
à l'est des Rocheuses n'ont reçu aucune pluie soutenue.
Température et précipitations
Pour ce qui est de la température, l'été 1997 se résume à «chaud» dans l'Ouest
et «proche de la normale» dans l'Est. Sur le plan national, cet été est au
treizième rang des plus chauds des 50 dernières années. Neuf des dix
derniers étés ont d'ailleurs été plus chauds que la normale.
Le régime des précipitations d'été était tranché au Canada : très humide
dans l'extrême ouest, le Yukon et le Nord, et sec des Prairies jusqu'à Terre-Neuve.
En Colombie-Britannique et dans le nord-ouest, la saison estivale a été parmi
les 10 plus humides depuis un demi-siècle. En revanche, pour le Canada
atlantique et les régions forestières du nord de l'Ontario et de l'ouest du
Québec, elle figure au cinquième rang des étés les plus secs de la même période.
À l'échelle planétaire, pendant les mois de juin, juillet et août, les compilations
effectuées par la NASA des températures aux stations terrestres montrent que
l'été 1997 a été de 0,33 °C plus chaud que la normale. C'est le dix-neuvième
été de suite où l'on constate une anomalie de ce genre. Jusqu'ici, 1997 a
sensiblement les mêmes caractéristiques que l'année dernière, et devrait être
une des cinq années les plus chaudes en 132 ans.
Un répit dans les orages estivaux
L'été 1997 s'est signalé par le nombre relativement faible d'épisodes de temps
violent, ce qui constitue un contraste frappant avec les désastres qui ont
frappé le Canada l'année dernière.
La seule exception notable dans cet été sans orages a été l'intérieur de la
Colombie- Britannique. Le 11 juillet, des pluies abondantes se sont combinées
à des débris pour obstruer les égouts, causant des inondations et des glissements
de boue qui ont fait plus de 1 million de dollars de dégâts aux habitations
et centres de villégiature et emporté des routes dans le nord de la vallée
de l'Okanagan. Environ une semaine plus tard, un orage destructeur accompagné
de grêle et de vent a ravagé les vergers de l'Okanagan. Presque tous les fruits
exposés ont été déchiquetés ou jetés au sol. Le pire orage de mémoire de producteur
a ainsi causé des dommages évalués à plus de 100 millions de dollars.
Ensuite, le 6 août, des vents de 75 à 100 km/h ont arraché des douzaines
de vieux arbres majestueux dans les parcs de Kelowna, et infligé 2 millions
de dollars de dégâts aux marinas du lac Okanagan. L'orage a endommagé près
de la moitié des 500 bateaux du Kelowna Yacht Club.
À deux reprises pendant l'été, on a enregistré des rafales supérieures à 100 km/h
à Chatham, en Ontario. Les résidants ont dû nettoyer les débris des arbres
tombés et les matériaux de construction arrachés par le vent.
Gros temps sur la Colombie-Britannique
Les pluies diluviennes qui avaient commencé à l'automne 1996 ont continué de
s'abattre sur la Colombie-Britannique. D'octobre 1996 à la fin d'août 1997,
Vancouver, Victoria et Kamloops ont reçu plus de précipitations que pendant
toute précédente période de 11 ou même de 12 mois. Les averses étaient
généralement fortes mais brèves. Par exemple, en juillet, on a établi un nouveau
record mensuel de plus haute quantité de pluie, et la plus grande partie de
cette eau est tombée lors dune seule tempête, le 8 juillet. Le
même jour, à Henderson Lake, sur l'île de Vancouver, on enregistrait 194 mm
de pluie en 16 heures.
Finalement, le temps ensoleillé et chaud que tous attendaient est arrivé sur
le sud du continent et sur l'île de Vancouver le 11 juillet, et a marqué
le début d'une période de près de cinq semaines de beau temps estival. Malheureusement,
cette période a coïncidé avec la grève des éboueurs de Vancouver.
À la ferme
Pour une deuxième année consécutive, le temps humide et frais du printemps
a retardé les semailles dans la plupart des régions agricoles. Certains cultivateurs
ont déclaré que c'était, à leur souvenir, la saison de croissance la plus
froide, certaines céréales n'étant pas encore mises en terre le 1er
juin. De nombreux exploitants ont dû réensemencer leurs champs ou les labourer
de nouveau avant de passer à une culture de croissance plus rapide, comme
le soja.
Dans l'Ouest, le temps plus chaud de la fin de mai a permis aux agriculteurs
de quasiment finir les semailles avant la première semaine de juin. Il en
allait toutefois autrement au Manitoba. Sur plus de 180 000 hectares
qui avaient été inondés par la rivière Rouge dans le sud de la province, il
ne restait plus qu'environ 2000 hectares à ensemencer à la mi-juin.
Le temps sec et très chaud à des stades critiques de la croissance des plants
a rendu l'été difficile pour bien des agriculteurs. Certaines régions des
Prairies ont connu la pire sécheresse des 10 dernières années. Statistique
Canada a prévu que, vu les conditions extrêmement arides du mois de juillet
dans le sud et le centre des Prairies, la réduction de la superficie cultivée
et des rendements se traduira par la plus forte baisse de la production canadienne
de blé en neuf ans. La production totale de blé chutera de près de 23 %
par rapport aux valeurs record de l'année dernière, mais la production de
céréales et d'oléagineux devrait rester légèrement au-dessus de la moyenne
des dix dernières années.
Entre le 18 juillet et le 12 août, la vallée de l'Outaouais n'a reçu aucune
pluie notable. Les agriculteurs du comté de Renfrew ont dû puiser dans leurs
réserves d'aliments pour nourrir le bétail ou vendre leur troupeau afin de
rembourser leurs emprunts. Le rendement des cultures fourragères n'a été que
la moitié de ce à quoi on s'attendait. On dit que septembre est le mois où
« ça passe ou ça casse », avant la traditionnelle gelée du 1er octobre.
Pourtant, le 4 septembre, le centre de l'Ontario a connu un gel meurtrier
généralisé.
La Nouvelle-Écosse a reçu moins de 10 % des pluies moyennes de juillet,
moins de 8 mm dans certains endroits, ce qui constitue un minimum record
absolu. Les fossés et étangs d'irrigation se sont asséchés et les agriculteurs
ont été obligés d'arracher les fruits et les légumes à la charrue.
Alors que les agriculteurs de grandes parties du Canada étaient aux prises
avec la première sécheresse de la décennie, ceux de Colombie-Britannique craignaient
la moisissure et le pourridié, surtout pour les framboises et les pommes de
terre de la vallée du Fraser.
La saison d'ouragans «sans nom»
Jusqu'ici, cette année, les ouragans de l'Atlantique ont été généralement peu
nombreux et faibles. À la fête du Travail, il ne s'était formé que quatre
ouragans : Ana, Bill, Claudette et Danny. Fait surprenant, pour une saison
qui devait être active puisque les eaux des mers tropicales étaient plus chaudes
que la normale, 1997 a été l'année la plus calme depuis 15 ans. Du moins,
jusqu'ici! L'Atlantique n'a pas connu un seul ouragan entre le 20 juillet
et le 5 septembre. Les scientifiques avancent que la présence d'un fort El Niño
et de ses vents d'ouest dominants annule les effets des eaux océaniques chaudes
en cisaillant les sommets des perturbations qui pourraient commencer à se
former dans l'Atlantique tropical.
De la fumée... sans feu
La saison canadienne des feux de forêt a commencé de façon inquiétante. À la
fin de mai et au début de juin, le temps chaud et les occurrences fréquentes
de foudre ont déclenché un grand nombre de conflagrations et de feux dangereux
dans le nord de l'Ontario et l'ouest du Québec. Les résidants de Timmins ont
dit que la fumée du bois en train de brûler et les aiguilles de pin embrasées
n'avaient jamais envahi la ville comme cette année.
Dans la région minière et forestière de l'ouest du Québec, une épaisse fumée
barrait les routes reliant l'Abitibi et la baie James. Environ 1800 personnes
ont dû abandonner leur domicile alors que plus de 100 feux faisaient
rage pendant la deuxième semaine de juin.
En juin et juillet, du fait du temps chaud, les forêts de l'est sont restées
extrêmement vulnérables au feu. Cependant, l'absence de foudre a maintenu
le nombre d'incendies à un minimum après le milieu de juin. Les autorités
provinciales ont interdit les feux ouverts et plusieurs exploitations forestières
ont suspendu leurs activités à plusieurs reprises.
Au 3 septembre, le Service canadien des forêts indiquait qu'il y avait
eu 5681 feux de friches dans tout le Canada, soit seulement les deux
tiers de la moyenne décennale de 8489 et le nombre le plus bas depuis 25 ans
qu'on en tient registre. La superficie brûlée n'atteignait que 19 % de
la moyenne, soit 502 223 hectares contre une moyenne normale sur
10 ans de 2,6 millions d'hectares.
Le temps à l'étranger
Bien que le nombre d'extrêmes météorologiques ait diminué au Canada, le reste
du monde a continué de connaître plusieurs phénomènes extrêmes et bizarres.
La Grande-Bretagne a connu le mois de juin le plus humide du siècle ou presque.
Cependant, le gros problème a été que les 27 mois précédents avaient été les
plus secs en 230 ans d'enregistrements météorologiques. En août, le pays
a presque vécu son mois le plus chaud de tous les temps, les températures
atteignant parfois plus de 30 °C. Par contraste, le pôle Sud a connu
sa période la plus froide depuis qu'on a commencé à y faire des mesures voici
40 ans. La température moyenne au pôle Sud en juillet a été de -66 °C,
ce qui bat le précédent record de -64,2 °C établi en juillet 1965.
Dans le centre de l'Europe, le temps a été humide pendant dix-neuf semaines,
entre avril et juin, ce qui a causé certaines des pires inondations du siècle.
Les inondations ont affecté plus de trois millions de personnes et chassé
de leur foyer des dizaines de milliers d'entre elles. Dans l'est de l'Allemagne,
l'armée a été mise à contribution pour protéger les villages lorsque des digues
longeant l'Oder se sont rompues sous le poids du fleuve en crue.
Les eaux chaudes d'El Niño ont donné naissance à plusieurs violentes tempêtes
dans le centre du Chili en juin, juillet et août. Les précipitations étaient
jusqu'à dix fois supérieures aux quantités normales que connaît la région
sur la totalité de l'année. Dans les déserts du nord du Chili, il est tombé
plus de pluie en juin que 30 ans de précipitations normales. Par contre, de
lautre côté de la planète, en Indonésie, l'El Niño a fait commencer
la saison sèche plus tôt qu'à l'habitude. Des feux de forêt ont dévasté de
grandes superficies et la brume sèche a conduit à annuler plusieurs décollages
d'avions. Des sécheresses ont aussi frappé les Philippines, ainsi que d'autres
régions de l'Australie et du sud-est de l'Asie.
Comment s'annoncent l'automne et l'hiver?
Depuis avril 1996, tous les mois, les précipitations dans le bassin des Grands
Lacs ont augmenté et les niveaux d'eau ont monté. Environnement Canada prévoit
que les niveaux dans certains des Grands Lacs s'approcheront à moins de 10
ou 15 cm de leurs records absolus de maximum. L'automne amenant toujours
les pires tempêtes sur les lacs, les constructions situées sur les rives ou
sur les terres à proximité seront particulièrement vulnérables aux ondes de
tempête.
Ces derniers mois, un fort El Niño s'est manifesté dans le Pacifique tropical
au large de l'Amérique du Sud. Vu la température élevée des eaux du Pacifique,
Environnement Canada a prévu pour cet automne du temps plus chaud que la normale
dans tout le pays, exception faite des régions de l'Atlantique, où les températures
devraient être de saison. Vu les conditions océaniques et atmosphériques actuelles
et les projections des différents modèles, une forte situation El Niño
devrait persister tout l'hiver. Les températures hivernales devraient être
plus élevées que la normale dans l'ouest et le centre du Canada, et s'accompagner
de précipitations sous la normale des Rocheuses à la vallée du Saint-Laurent.
FAITS SAILLANTS DU TEMPS DE
L'ÉTÉ 1997
COLOMBIE-BRITANNIQUE
NORD DE LA VALLÉE DE L'OKANAGAN
Début juin, les cours d'eau atteignent le niveau critique de crue sous
l'effet de fortes pluies et de la fonte des neiges.
FLEUVE FRASER
Début juin, les eaux du fleuve atteignent le niveau le plus élevé en 25 ans
et menacent des collectivités de la vallée du bas Fraser.
VANCOUVER
Le 21 juin, deux nuages en entonnoir sont repérés au-dessus de la banlieue
sud.
VICTORIA
Les fortes pluies enregistrées le 29 juin font passer le total des hauteurs
de pluie pour le mois au double de la normale. Elles causent le refoulement
des égouts pluviaux.
VICTORIA ET VANCOUVER
Le 6 juillet, en l'espace de 90 minutes, des orages et de la pluie chassée
par le vent sévissent, faisant craquer la foudre plus de 7000 fois sur
le Grand Vancouver et le sud de l'île du même nom. L'eau emporte un pont
à Surrey, en banlieue. De plus, on observe une trombe marine au large
de la côte sud de l'île de Vancouver
VANCOUVER ET ÎLE DE VANCOUVER
Le soir du 7 juillet et tôt le lendemain matin, il tombe plus de 37 mm
de pluie sur Vancouver, soit la deuxième plus importante hauteur de pluie
mesurée en un jour en juillet, dépassant d'un millimètre la normale pour
tout le mois. Il tombe 194 mm de pluie en 16 heures à Lake Henderson,
dans l'île de Vancouver.
VALLÉE DE L'OKANAGAN
Le 11 juillet, de fortes pluies et des débris causent l'engorgement et
le refoulement de fossés ainsi que des inondations et des coulées de boue
dans le nord de la vallée de l'Okanagan. Les dommages causés aux habitations
et aux établissements de villégiature dépassent un million de dollars.
VALLÉE DE L'OKANAGAN
Le 21 juillet, la pluie, la grêle et le vent dévastent toute la vallée
de l'Okanagan. Des grêlons de 15 mm de diamètre et des vents violents
meurtrissent les pommes et endommagent les cerisiers qui pourraient prendre
de 2 à 3 ans à se rétablir. Les producteurs de fruits ne se rappellent
pas une tempête aussi violente. Pratiquement tous les fruits exposés sont
tailladés ou jetés à terre. À Kelowna, on enregistre la plus grande hauteur
de pluie jamais tombée en une journée, soit 33,8 mm.
VANCOUVER
Les dix derniers mois ont été les plus pluvieux de l'histoire de Vancouver.
D'octobre à juillet, on a mesuré 1703,4 mm de pluie à l'aéroport,
tandis que le record précédent, établi pour 12 mois, de mars 1981
à février 1982, était de 1694,2 mm. On a également établi des records
de précipitations sur 10 mois à Victoria et à Kamloops.
SUD DE LA PROVINCE
Le 6 août, un orage éclair balaie tout le sud de la province. À Vancouver,
70 000 personnes sont privées d'électricité et 80 avions sont cloués
au sol à l'aéroport. Les quelque 20 000 coups de foudre enregistrés
allument plus de 40 incendies de forêt. Des vents de 75 à 110 km/h
abattent des douzaines d'arbres centenaires dans les parcs de la ville
et causent pour 2 millions de dollars de dommages à des embarcations
et à des quais. Sur le lac Okanagan, près de la moitié des 500 bateaux
du Kelowna Yatch Club sont touchés.
VANCOUVER
En août, le mercure a marqué les deuxièmes plus hautes températures enregistrées.
La température moyenne a grimpé jusqu'à 19 °C, la normale étant de
17,4 °C. La durée d'ensoleillement moyenne dépassait la normale de
presque 10 %, et les précipitations totales étaient légèrement supérieures
à la normale.
ALBERTA
LAC LA BICHE
Le 8 juin, une tornade cause 250 000 $ de dommages à des chalets
et des maisons mobiles à 200 km au nord-est d'Edmonton.
EDMONTON
En juin, il pleut 21 jours, ce qui égale le record du nombre de jours avec
pluie en un mois (21), établi en 1915 et déjà égalé en 1980. Ce mois-là,
il est tombé 126,2 mm d'eau au total, la normale étant de 79,8 mm.
Les commerçants ont ressenti les effets négatifs de ce mauvais temps.
NORD-OUEST DE LA PROVINCE
Le 13 juillet, des pluies abondantes gonflent plusieurs cours d'eau, dévastent
des voies ferrées en 15 endroits, endommagent des ponts et inondent des
terres agricoles.
SASKATCHEWAN
SASKATOON
Le 11 juillet, des pluies déferlantes balaient la ville. Des vents violents
atteignant 130 km/h déracinent de vieux peupliers, des hangars et
des carrés à grains et tordent des clôtures entourant des piscines.
SUD-EST DE SASKATOON
Le 23 juillet, de la grêle et des vents forts détruisent les cultures en
plein champ et les potagers à Zelma.
SASKATOON
Les 38 °C enregistrés le 7 août dépassent le maximum record (36,1
°C) établi la veille même.
TRUAX
Le 27 août, une tornade détruit cinq entrepôts à céréales. Des grêlons
de la taille de balles de golf et des vents de 120 km/h causent également
des dommages.
MANITOBA
WINNIPEG
Les nuées de moustiques dont on appréhendait la venue dans la ville inondée
ne se sont jamais manifestées, car la crue trop rapide a empêché les larves
d'éclore.
SUD DE LA PROVINCE
Le 24 juillet, des grêlons aussi gros que des balles de base-ball s'abattent
pendant 10 minutes près de Lyleton. Un agriculteur perd 1500 acres
de ce qui promettait d'être sa meilleure récolte depuis des années. La
tempête produit une tornade qui arrache des arbres près de Gimli.
BRANDON
Un orage s'abat sur la ville le 8 août, la veille du jour de l'ouverture
des Jeux d'été du Canada. La grêle, la pluie et des vents atteignant 86 km/h
se conjuguent pour détruire des tentes et la plupart des installations
de scènes.
ONTARIO
SUD DE L'ONTARIO ET DU QUÉBEC
Pour la deuxième année consécutive, le gel et les précipitations abondantes
ont retardé le début de la saison de croissance, lun des plus tardifs
de mémoire d'homme à léchelle de lOntario et du Québec. On
a enregistré un retard d'environ dix jours à deux semaines. En certains
endroits, les graines de céréales n'avaient pas encore été semées au 1er juin.
LINDSAY
Le 8 juin, des grêlons de la taille de balles de golf et des vents de 60 km/h
déferlent sur le nord et l'est de Toronto.
DE L'EST DE L'ONTARIO JUSQU'AUX MARITIMES
Le 10 juin, la fumée des feux de forêt de l'Ontario et du Québec enveloppe
la majeure partie de la région atlantique, causant des troubles respiratoires
chez certaines personnes.
NORD DE L'ONTARIO
À la mi-juin, on a dû faire évacuer des centaines de chalets et de terrains
de camping et fermer plusieurs routes importantes devant la menace de
feux de forêt.
OTTAWA
Le 12 juin, un orage produisant de la grêle déracine des arbres, perturbe
la circulation automobile et cause des pannes de courant dans toute la
ville.
OTTAWA
Le 21 juin, une violente tempête de vent fait rage près d'Ottawa et arrache
des toits et des lignes électriques.
SAULT-SAINTE-MARIE
Le 24 juin, des vents d'une force exceptionnelle font tomber ce qu'on considérait
être l'arbre le plus haut en Ontario.
SUD-OUEST DE LA PROVINCE
Les 24, 28, 29 et 30 juin, Environnement Canada émet des avertissements
sur la qualité de l'air.
DE WINDSOR À LONDON
Un violent orage se déchaîne sur le sud-ouest de l'Ontario le 2 juillet.
Il abat des douzaines d'arbres et de lignes électriques et donne naissance
à quelques tornades dans la région de Chatham. Les habitants de la région
de London subissent l'assaut de vents de 60 km/h; les pointes de
vent atteignent 93 km/h à Windsor, où il tombe 25 mm de pluie
en 30 minutes.
CHATHAM
Le 8 juillet, les habitants de Chatham subissent un orage accompagné de
vents de 100 km/h; c'est la deuxième attaque du genre en moins d'une
semaine. Des lignes électriques et des arbres jonchent le sol un peu partout,
et environ 10 000 personnes sont privées délectricité.
OSHAWA
Chaleur et brume conjuguées nécessitent l'émission d'alertes au smog dans
le sud de l'Ontario. Le 13 juillet, on enregistre l'indice le plus
élevé de la province, soit 60.
LONDON-KITCHENER
Un violent orage producteur de grêle dévaste la région le 14 juillet.
Des vents de 115 km/m soulèvent et font basculer un avion sur le
toit d'une aérogare, et un millier d'habitations sont sans électricité.
Un observateur rapporte une incroyable accumulation de pluie : 200 mm
en quatre heures. Près de Stratford, l'eau qui recouvre les champs atteint
plus d'un mètre de profondeur.
SUD DE LA PROVINCE
À la mi-août, la région agricole s'étendant du sud-ouest à l'est de l'Ontario
subissait encore les effets de la sécheresse, qui était particulièrement
intense dans le comté de Renfrew, à l'ouest d'Ottawa, à un point tel que
certains agriculteurs ont dû vendre du bétail pour rembourser leurs emprunts.
La région d'Ottawa n'avait pas connu une sécheresse aussi longue depuis
1940.
RÉGION D'OWEN SOUND
Le 15 août, une tornade frappe plusieurs endroits, fracassant un chalet
et éjectant ses occupants dans un lac peu profond où ils ont failli se
noyer.
KITCHENER-WATERLOO
Le 16 août, la foudre frappe le quartier général de la police avec tant
de force que le système principal de communications téléphoniques 911
et son système auxiliaire sont en panne durant quatre heures.
RIVE NORD DU LAC ÉRIÉ
Une ligne de violents orages balaie la rive nord du lac Érié le 16 août.
Des vents dévastateurs et la foudre couchent des arbres au sol dans la
région de Windsor-Leamington et endommagent la tente dressée à l'occasion
du festival de la tomate de Leamington.
SUD DE LA PROVINCE
Le 22 août, on détecte une série de colonnes d'air froid, qui ne sont pas
des tornades, au nord de Toronto et dans la région de Niagara. Ces colonnes,
qui ont 200 mètres de hauteur et jusqu'à 15 mètres de diamètre, se
déplacent pendant environ cinq minutes, mais ne causent pas de dommages
à la surface.
QUÉBEC
CENTRE DE LA PROVINCE
Le 11 juin, plus d'une centaine de feux de forêt font rage sur le territoire
du Québec, et quelque 1800 personnes doivent évacuer leur domicile.
MONTRÉAL
Pendant une heure, le 3 juillet, Montréal est la proie d'une tempête de
grêle et de pluie; l'eau de refoulement de plus de 120 conduits d'égouts
pluviaux inonde partiellement certaines rues.
RÉGION DE MONTRÉAL
Le 14 juillet, 140 mm de pluie s'abattent sur Chambly, dont 10 % des
habitations subissent des dégâts causés par les eaux. Dans certains foyers,
il s'agissait de la troisième inondation en 18 mois.
MARITIMES
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
Une pluie diluvienne et des éclairs font sauter des transformateurs le
22 juin.
HALIFAX
Un violent orage frappe la ville le 19 juillet : 80 000
foyers sont privés de courant et les rues sont bloquées pendant plus de
deux heures. En certains endroits, les fortes pluies rendent la visibilité
quasi nulle, et les automobilistes sont forcés de s'arrêter sur le bord
des routes.
HALIFAX
La persistance du temps sec pendant un mois force les autorités à fermer
les parcs de la ville le 22 juillet. Il est tombé en juillet moins
de 10 mm de pluie, alors que la normale des précipitations totales
pour ce mois est de 98 mm. Les employés des parcs cessent d'utiliser
tronçonneuses et tondeuses à gazon pour éviter de causer des incendies
en manipulant du combustible ou en produisant des étincelles.
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD ET NOUVELLE-ÉCOSSE
Fin juillet, le risque d'incendie de forêt est extrême pour la première
fois depuis le début de l'année. On interdit les feux à ciel ouvert dans
les forêts de l'Île-du-Prince-Édouard. En Nouvelle-Écosse, on ferme l'accès
à un plus grand nombre de parcs, car beaucoup de régions ont reçu moins
de 10 % des précipitations normalement enregistrées en juillet, ce
qui représente un record. Qui plus est, une infestation de chenilles que
les autorités considèrent comme la pire depuis 20 ans menace des
plantations de sapins de Noël et de bleuets.
HALIFAX
Le 9 août, on rouvre au public le populaire parc de Point Pleasant après
deux jours de pluie continue et d'averses. Les gens sont heureux d'apprendre
que l'événement culturel « Shakespeare By the Sea » peut se
tenir dans le parc et non plus sur le terrain de stationnement.
LITTORAL ATLANTIQUE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE
Comme l'été a été exceptionnellement beau dans cette région, les poissons,
et donc les cétacés qui s'en nourrissent, se sont approchés davantage
des côtes.
NOUVELLE-ÉCOSSE
L'interdiction de se déplacer dans les régions boisées est levée le 13 août.
Les averses de pluie font espérer une belle récolte aux producteurs de
bleuets.
TERRE-NEUVE
BONAVISTA
En tenant compte de l'indice de refroidissement éolien, la température
tombe à |- 2 °C le 24 juin, jour de l'arrivée de la réplique
du navire de John Cabot.
GANDER
Les forts vents et le temps nuageux perturbent les activités du festival
de montgolfières, qui a lieu au début d'août.
Information:
Création :
2002-09-18
Mise à jour le :
2002-12-18
Date de révision :
2002-12-18
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