Le mardi 18 janvier 2005

PLEINS FEUX sur les organismes
de services aux victimes

360 000 ont demandé de l’aide

Un coup d’œil rapide sur la clientèle des centres d’aide aux victimes Le 22 octobre 2003, les trois quarts de la clientèle des centres d’aide étaient des femmes. Femmes :  77 % Hommes :  23 % Enfants de moins de 18 ans : 18 % Adultes de 18 ans et plus :  73 % Âge inconnu :  9 %

AU CANADA, les organismes de services sont venus en aide à 360 000 victimes de crimes en 2002-2003, selon une toute nouvelle étude.

L’enquête, un profil instantané effectué le 22 octobre 2003, a révélé que trois quarts des personnes qui ont eu recours à ces organismes étaient directement ou indirectement des victimes de crimes avec violence. La majorité était des femmes ou des filles.

Si l’on exclut les personnes touchées par les homicides et les victimes de harcèlement sexuel, la moitié des personnes auxquelles ont était venu en aide avaient été victimes de crimes avec violence commis par un membre de la famille, un conjoint, un ex-conjoint ou un partenaire intime.

Le tiers avaient subi des sévices de la part d’un conjoint, d’un ex-conjoint ou d’un partenaire intime, tandis qu’un 18 % de plus avaient été victimes d’un membre de la famille autre que le conjoint.

82 M$ en services

Des quelque 600 organismes de partout au Canada en 2002-2003, 484 organismes de services ont répondu à l'enquête. De ce nombre, 430 ont déclaré de l'information sur leurs dépenses. Au cours de l’année, ils ont dépensé plus de 82 millions de dollars sous forme de services aux victimes au Canada.

Les caractéristiques des personnes soutenues par des services aux victimes traduisent bien le fait que bon nombre d'organismes ont indiqué cibler leurs services sur une clientèle particulière, surtout sur les victimes de violence conjugale et d'agression sexuelle.

Dans l'ensemble, le jour où a eu lieu le profil instantané de l'enquête, près des trois quarts des quelque 4 400 personnes aidées par des organismes de services aux victimes étaient des femmes et des filles. Même si l’on fait abstraction des bénéficiaires des centres d'aide aux victimes d'agression sexuelle, les femmes représentaient toujours plus de sept victimes sur 10 ayant reçu une aide ce jour-là.

Des plus de 3 300 femmes aidées par de tels organismes, environ 84 % avaient été directement ou indirectement victimes d'un crime avec violence, contre 59 % des quelque 1 000 victimes de sexe masculin servies ce jour-là.

En outre, environ 40 %, soit plus de 1 300 femmes, avaient subi la violence d'un conjoint, d'un ex-conjoint ou d'un partenaire intime.

Les enfants de moins de 18 ans

Les enfants de moins de 18 ans ont représenté 18 % des personnes aidées par un organisme de services aux victimes au moment du profil instantané. Les trois quarts des garçons de ce groupe d'âge et près de neuf filles sur 10 avaient été victimes d'un crime avec violence. Sept filles sur 10 qui avaient reçu une aide avaient subi une agression sexuelle.

Environ 13 % des organismes offraient des programmes spéciaux destinés aux groupes ethno-culturels ou de minorités visibles, comme les Sud-Asiatiques, les Asiatiques de l'Est et du Sud-Est et les personnes d'Amérique latine, centrale ou du Sud. Un quart offrait des programmes spéciaux destinés aux Autochtones.

Tout juste un peu plus des trois quarts des 484 organismes ayant répondu à l'enquête profitaient du travail de 9 616 bénévoles. Vingt-six organismes, soit 5 % du total, fonctionnaient entièrement avec l'aide de bénévoles.

Vous pouvez lire Juristat : « Les services aux victimes au Canada, 2002‑2003 », sur notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec la Sous-section de l'information et des services à la clientèle au 1 800 387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.

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