Le mardi 21 juin 2005

PLEINS FEUX sur les femmes violentées

Des milliers cherchent un refuge

UN JOUR d’avril, l’an dernier, plus de 6 000 femmes et enfants étaient temporairement hébergés dans un refuge pour femmes violentées. Pour près du tiers des femmes, il ne s’agissait pas de la première fois.

Le 14 avril 2004, 3 274 femmes et 2 835 enfants résidaient dans ces refuges, dont huit sur 10 pour fuir une situation de violence. Les autres femmes et enfants s'y trouvaient pour des raisons telles que des problèmes de logement, de toxicomanie et de santé mentale.

De toutes les femmes qui avaient déjà séjourné dans un refuge dans le passé, quatre sur 10 s'y étaient retrouvées une fois l'année précédente, un autre quatre sur 10, de deux à quatre fois, et environ un dixième, cinq fois ou plus.

Un instantané

L'Enquête a fourni de l'information sur les établissements et leurs services pour l'année comprise entre le 1er avril 2003 et le 31 mars 2004, ainsi qu'un aperçu instantané d'une journée des activités et des clients desservis le 14 avril 2004.

Durant cette période d'un an, les admissions dans les 473 refuges, en majeure partie pour des raisons de violence, s'élevaient à 95 326, dont 58 486 femmes et 36 840 enfants. Le nombre total annuel d'admissions en 2003-2004 a diminué de 11 % par rapport aux admissions totales en 1997-1998.

Toutefois, cette situation s'explique surtout par une réduction des admissions annuelles d'enfants, qui ont chuté de 21 % comparativement à 1997-1998. C’était une réduction sept fois plus considérable que celles des femmes pour la même période.

Le jour de l'instantané, un cinquième de tous les refuges, soit environ 93, ont dirigé 221 femmes et 112 enfants vers un autre établissement. Près des deux tiers d'entre eux étaient complets.

Les autres raisons invoquées comprenaient des problèmes d'alcool, de drogue et de santé mentale ou parce que le nom de la personne figurait sur une liste de non-admissions ou de mises en garde.

Situation de violence

Selon l'aperçu instantané réalisé le 14 avril 2004, des 6 109 femmes et enfants séjournant dans un refuge, environ 5 000 fuyaient une situation de violence. Les femmes ont également eu recours à un refuge pour des raisons telles que des problèmes de logement, de toxicomanie et de santé mentale.

Les deux tiers des femmes cherchaient à fuir une situation de violence familiale imputable à l'époux ou au conjoint de fait actuel, et une sur 10 à l'ex-mari ou à l'ex-partenaire.

Parmi les femmes quittant les refuges le jour de l'instantané, seulement une sur 10 prévoyait retourner vivre avec son époux ou son conjoint de fait. Près des deux tiers des femmes n'avaient pas l'intention de retourner vivre avec leur conjoint ou leur partenaire.

Vous pouvez lire le rapport intitulé Juristat : Les refuges pour femmes violentées au Canada, 2003-2004 sur notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec la Sous-section de l'information et des services à la clientèle au (613) 951-9023, Centre canadien de la statistique juridique.

À lire aussi  
Évolution des types d'établissements
LE QUOTIDIEN – Refuges pour femmes violentées

Navigation et recherche

Note: Cette page contient plusieurs menus de navigation. Afin d'améliorer leur accessibilité, la plupart sont regroupés dans cette section. Cette section offre aussi l'accès au moteur de recherche.

Pour de plus amples renseignements sur les éléments accessibles de notre site, veuillez consulter notre page sur l'accessibilité.

Menu de navigation de la page

  1. Contenu de la page
  2. Menu de navigation du site
  3. Menus de fonctions utilitaires du site
  4. Recherche du site
  5. Avis importants
  6. Haut de la page
  7. Date de modification