Le vendredi 23 décembre 2005

PLEINS FEUX sur les décès

La plupart des décès sont causés par le cancer et les maladies cardiovasculaires

LES MALADIES de l'appareil circulatoire et le cancer confondus ont causé 6 décès sur 10 en 2003, selon les plus récentes données sur la mortalité.

Au cours du dernier quart de siècle, elles ont été les principales causes de mortalité. Bien que la proportion de décès liée aux maladies de l'appareil circulatoire ait diminué, celle attribuable au cancer a augmenté.

En tout, 226 169 personnes sont décédées au Canada en 2003. De ces décès, près du tiers, ou 32,8 %, avaient été causés par des maladies de l’appareil circulatoire. Il s’agissait d’une baisse par rapport à presque la moitié, ou 47,3 %, en 1979.

La proportion de décès attribuables au cancer était d’un peu plus de 29 % en 2003, soit une hausse de 1,4 % par rapport à l’année d’avant. En 1979, la proportion n’était que de 22,9 %.

Toutefois, l’une et l’autre de ces causes de décès deviennent de plus en plus courantes au fur et à mesure que les personnes vieillissent, et la population du Canada vieillit.

Après avoir tenu compte des effets de l’âge à l’aide d’un taux normalisé de mortalité selon l’âge, la proportion de décès par cancer a en réalité baissé au cours des derniers 25 ans, bien que dans une moindre mesure que dans le cas des maladies de l’appareil circulatoire.

Le taux normalisé de mortalité selon l’âge attribuable aux maladies de l’appareil circulatoire a diminué considérablement de 408,8 décès pour 100 000 personnes en 1979 à 185,9 décès en 2003.

Au cours de la même période, le taux normalisé de mortalité selon l’âge lié au cancer a diminué de 187,8 décès pour 100 000 personnes en 1979 à 175,6 en 2003.

De tous les cancers, celui du poumon fait le plus de ravages

Plus de la moitié, ou 55 %, de tous les décès par cancer était attribuable à des cancers localisés dans l'un des cinq sièges suivants : poumon, colorectal, sein chez la femme, prostate chez l'homme et pancréas.

Le cancer du poumon a causé la plus grande proportion de décès par cancer, soit un peu plus de 26 %, une légère augmentation par rapport à 2002. Le taux normalisé de mortalité par cancer du poumon à toutefois baissé de 47,0 décès pour 100 000 par rapport à 47,8 une année plus tôt.

Le taux normalisé de mortalité par cancer du poumon a diminué pour les hommes et les femmes confondus en 2003, soit à  47,0 décès pour 100 000 personnes par rapport à 47,8 l’année précédente. Le taux pour les hommes est à la baisse depuis qu’il a atteint un sommet de plus de 80 décès pour 100 000 personnes à la fin des années 1980. Cependant le taux pour les femmes a plus que doublé au cours des derniers 25 ans.

Chez les hommes, le taux normalisé de mortalité par cancer du poumon était de 65,1 décès pour 100 000 personnes en 2003, soit une légère baisse par rapport à l’année d’avant. Les taux normalisés de mortalité par cancer colorectal ou de la prostate ont aussi diminué pour eux.

Le taux normalisé de mortalité par cancer du poumon chez les femmes était de 35,4 décès pour 100 000 personnes en 2003, soit une hausse considérable par rapport à 16,3 en 1979.

À l’opposé, les décès attribuables au cancer colorectal et au cancer du sein ont chuté en 2003 pour les femmes, une tendance à la baisse qui a débuté au milieu des années 1980.

Les décès attribuables au cancer du pancréas ont augmenté de 7,5 % en 2003 pour l’ensemble des hommes et des femmes.

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Patricia Tully au (613) 951-1759 ou avec Brigitte Chavez au (613) 951-1593, Division de la statistique de la santé.

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