Le lundi 19 juin 2006

PLEINS FEUX sur l’urbanisation

Perte de terres agricoles

L’expansion urbaine a grugé une grande partie des meilleures terres agricoles du Canada au cours des dernières décennies, selon l’étude « La perte de terres agricoles cultivables au Canada », du Bulletin d'analyse des régions rurales et des petites villes du Canada.

Les villes doublent leur superficie

Cette étude, basée surtout sur les données du recensement et sur l'Inventaire des terres du Canada, montre que la superficie des bonnes terres agricoles occupées par les villes a plus que doublé entre 1971 et 2001, celles-ci en ayant grugé un autre 7 400 kilomètres carrés.

En 2001, les villes occupaient 3 % de toutes les terres arables. Plus important encore, elles occupaient 7 % des meilleures terres arables du pays (classe 1), c’est-à-dire celles qui donnent le meilleur rendement.

En Ontario, qui possède plus de la moitié des terres arables de classe 1, les villes en occupaient une superficie de 11 % en 2001.

Empiètement urbain

Cet empiètement urbain sur les terres les plus fertiles s’est produit en même temps que la demande croissante de terres arables. Les superficies cultivées ont augmenté d’un cinquième de 1951 à 2001, tandis qu’on perdait 4 % des terres les plus fertiles au profit de l’urbanisation.

On cultive dans des sols moins propices

Devant cet état de fait, les agriculteurs ont dû cultiver les terres moins fertiles pour répondre à la demande de produits agricoles. Souvent, les terres de moindre qualité ne conviennent pas à une production stable et durable.

La production sur des terres moins fertiles peut aussi nuire davantage à l’environnement, puisqu’il s’agit de terres plus sujettes à l’érosion et qui requièrent plus de fertilisants et de pesticides.

Les cultures spécialisées sont plus vulnérables

L’emploi de terres fertiles pour l’urbanisation touche particulièrement les cultures spécialisées qui exigent les meilleures conditions pour se développer adéquatement au Canada. On n’a qu’à penser aux cultures de fruits dans la région du Niagara ou dans celle de l’Okanagan. Elles sont les plus menacées par l’empiètement urbain.

Autres conséquences

L’impact des villes se fait aussi sentir au-delà de leurs frontières. Par exemple, les terrains de golf, les carrières de gravier et les espaces récréatifs se retrouvent souvent sur les terres les plus fertiles, adjacentes aux régions urbaines.

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Nancy Hofmann, au (613) 951-0789, Division des comptes et de la statistique de l’environnement.

Pour obtenir plus de renseignements sur le vieillissement de l'infrastructure, communiquez avec Valérie Gaudreault au (613) 951-1165, Division de l’investissement et du stock de capital.

Pour obtenir plus de renseignements sur les effets de l’urbanisation sur l’environnement voir :
Le Jour de la Terre... en chiffres
La Journée mondiale de l’eau… en chiffres

À lire aussi  
Vieillissement de l’infrastructure
LE QUOTIDIEN – Étude : Les zones urbaines empiètent sur les terres agricoles à fort rendement

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