Balance des paiements internationaux

La foire aux questions

• Qui est notre principal partenaire commercial au chapitre des importations et des exportations de biens et de services?
• Quelle est l’importance de nos exportations et importations de services par rapport à nos importations et exportations de biens?
• Quels sont les principaux services exportés par le Canada ou importés par le Canada?
• Qui considère-t-on être des non-résidents?
• Quelle est la différence entre les données sur les flux et les données sur les positions?
• En quoi consistent les opérations de portefeuille?
• Pourquoi la balance des paiements doit-elle être « balancée » ?
• Comment définit-on les investissements directs, les investissements de portefeuille et les autres investissements?

Qui est notre principal partenaire commercial au chapitre des importations et des exportations de biens et de services?

Les États-Unis sont notre principal partenaire commercial; c’est le pays d’origine ou de destination de quelque 60 % de nos exportations et importations de services, et de 80 % de nos exportations et importations de biens. Ces pourcentages sont demeurés assez stables au cours des dix dernières années.

Quelle est l’importance de nos exportations et importations de services par rapport à nos importations et exportations de biens?

En 2004, les exportations de biens étaient presque 7 fois plus élevées que les exportations de services. La valeur des biens importés représentait 5 fois la valeur des services achetés de l’étranger. Les surplus provenant du commerce des biens sont si importants par rapport aux déficits dus au commerce des services que le solde du compte courant enregistre des surplus depuis 1999.

Quels sont les principaux services exportés par le Canada ou importés par le Canada?

Par le passé, la catégorie des services commerciaux a été la plus importante tant pour les exportations que pour les importations. Les services commerciaux incluent, par exemple, les services d’assurance, les services informatiques et d’information, les frais de redevances et les services de gestion.

Qui considère-t-on être des non-résidents?

Tout dépend du lieu de résidence, ou domicile, habituel. On dit d’une personne ou d’une entreprise qu’elle est résidente d’un pays si son centre d’intérêt économique y est situé. Le lieu de résidence principale d’une personne et où elle produit, investit et gagne des revenus en atteste.

Les sociétés sont résidentes du pays où elles ont été constituées en personne morale ou enregistrées. Ainsi, les filiales canadiennes de sociétés étrangères sont traitées comme des sociétés résidentes et les filiales étrangères de sociétés canadiennes, comme des sociétés non-résidentes. De plus, les sociétés étrangères exploitées à titre de succursales ou d’établissements au Canada sont réputées être résidentes du Canada. De la même façon, les succursales étrangères de sociétés canadiennes sont réputées résider à l’étranger. Voir non-résident dans le glossaire.

Quelle est la différence entre les données sur les flux et les données sur les positions?

Les données sur les flux ont trait aux opérations d’une économie donnée avec le reste du monde durant une période de temps, soit un trimestre ou une année. Les données sur les positions constituent une mesure axée sur les stocks qui permet d’établir un bilan (actifs et passifs financiers) de l’économie canadienne avec le reste du monde à un point donné dans le temps.

En quoi consistent les opérations de portefeuille?

Les opérations de portefeuille portent sur les achats et les ventes par un résident d’un pays d’actions ou d’instruments de dette avec un non-résident. Les opérations de portefeuille ont pour but de gagner un revenu et un gain en capital plutôt que d’acquérir une participation permettant d’influer de façon sensible sur la gestion d’une société, comme c’est le cas pour les investissements directs. De plus, les titres classifiées comme investissements de portefeuille sont généralement négociables, c’est-à-dire que ces instruments financiers peuvent être achetés ou vendus sur des marchés financiers une fois qu’ils ont été émis.

Pourquoi la balance des paiements doit-elle être « balancée » ?

Par définition, la balance des paiements est basée sur le système de comptabilité en partie double et doit donc « balancée ». Il en est ainsi car pour chaque opération comptabilisée il y a deux inscriptions, un débit et un crédit d’égale valeur. Les données étant compilées à partir d’une multitude de sources, les comptes s’égalisent rarement. Le résultat est que la divergence statistique est le débit au crédit net nécessaire pour « balancer les comptes ».

Comment définit-on les investissements directs, les investissements de portefeuille et les autres investissements?

La balance des paiements et le bilan des investissements internationaux suivent une ventilation fonctionnelle : investissements directs, investissements de portefeuille et les autres investissements. Les investissements directs sous-entendent un type d’investissement par lequel les investisseurs cherchent à acquérir une participation durable dans une entreprise et habituellement une influence sur sa gestion. À l’opposé, les investisseurs de portefeuille veulent gagner un revenu et potentiellement un gain en capital de leurs investissements en instruments tels que les obligations, les actions et les instruments du marché monétaire. La catégorie des autres investissements englobe notamment les dépôts, les prêts et les crédits commerciaux. Ces instruments ne sont généralement pas négociables contrairement aux investissements de portefeuille. Les réserves internationales du Canada sont incluses dans la catégorie des autres investissements.