Le Quotidien
Le mercredi 22 novembre 2006

Étude : Concilier la carrière et les soins

2002

Après s'être acquittés de leurs responsabilités en matière d'éducation des enfants, beaucoup de Canadiens font face à une nouvelle responsabilité, celle de prodiguer des soins aux parents, à des proches ou à des amis vieillissants, selon une nouvelle étude.

En 2002, plus de 1,7 million d'adultes de 45 à 64 ans ont fourni des soins informels à près de 2,3 millions de personnes âgées ayant une incapacité ou des limitations physiques chroniques.

La plupart de ces fournisseurs de soins travaillaient. En effet, 7 sur 10 d'entre eux étaient occupés, et bon nombre était des femmes.

À partir de l'Enquête sociale générale sur le vieillissement et le soutien social, cette étude, parue aujourd'hui dans l'édition en ligne de L'emploi et le revenu en perspective, examine la prévalence et les conséquences de la prestation de soins chez les Canadiens d'âge moyen. Elle examine aussi les heures consacrées à la fois au travail rémunéré et aux soins informels prodigués aux personnes âgées.

La prestation des soins entraîne certaines conséquences importantes en matière d'emploi. Les personnes fournissant au moins quatre heures de soins par semaine ont plus tendance à réduire leurs heures de travail, à changer leur horaire de travail ou à refuser une offre d'emploi ou une promotion. Dans ce groupe, 65 % des femmes et 47 % des hommes travaillant plus de 40 heures étaient considérablement touchés.

La prestation des soins influe aussi sur les décisions de retraite. Environ 21 % des femmes fournisseurs de soins ont déclaré que l'obligation de s'occuper d'un membre de la famille serait une raison probable de départ à la retraite, comparativement à 13 % des femmes qui ne fournissaient pas de soins.

Lorsqu'on leur a demandé qu'est-ce qui leur permettrait le plus de continuer à aider autrui, la plupart des fournisseurs de soins ont répondu qu'ils aimeraient bien avoir un peu de répit de temps en temps, surtout ceux qui combinaient des heures de travail plus longues et une intensité de soins élevée.

L'étude fait état des tiraillements provoqués par la nécessité de se démener entre les responsabilités professionnelles et l'obligation de s'occuper d'une personne âgée.

Par exemple, un grand nombre de personnes se culpabilisaient parce qu'elles estimaient devoir faire davantage ou mieux.

Plus de 40 % des femmes qui fournissaient plus d'une heure de soins par semaine ont fait état d'un sentiment de culpabilité intense, et ce sentiment s'accentuait lorsque leurs heures de travail augmentaient.

En général, le fait de travailler de longues heures était lié à un sentiment de culpabilité accru aussi bien chez les hommes que chez les femmes mais, en moyenne, les hommes se culpabilisaient moins.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4502.

L'article intitulé «Concilier la carrière et les soins» figure dans le numéro en ligne de novembre 2006 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 7, no 11 (75-001-XIF, gratuit), qui est accessible à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Lahouaria Yssaad au 613-951-0627 (lahouaria.yssaad@statcan.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail.


Envoyez cet article à une autre personne
 Envoyez à :   

 Votre nom :   
 Votre courriel :   
 Commentaires : 

Navigation et recherche

Note: Cette page contient plusieurs menus de navigation. Afin d'améliorer leur accessibilité, la plupart sont regroupés dans cette section. Cette section offre aussi l'accès au moteur de recherche.

Pour de plus amples renseignements sur les éléments accessibles de notre site, veuillez consulter notre page sur l'accessibilité.

Menu de navigation de la page

  1. Contenu de la page
  2. Menu de navigation du site
  3. Menus de fonctions utilitaires du site
  4. Recherche du site
  5. Avis importants
  6. Haut de la page
  7. Date de modification