![]() |
|
![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le vendredi 21 juillet 2006 Indice des prix à la consommation
Les Canadiens ont payé 2,5 % de plus en juin 2006 comparativement à l'année dernière pour les biens et les services compris dans le panier de l'Indice des prix à la consommation (IPC). Il s'agit d'un ralentissement par rapport à la variation sur 12 mois de 2,8 % enregistrée en mai. ![]() Les prix de l'essence et du gaz naturel ont été les principaux facteurs ayant eu une incidence sur le ralentissement de la variation sur 12 mois de l'IPC. L'augmentation sur 12 mois des prix de l'essence a décéléré, passant de 18,6 % en mai à 15,4 % en juin, alors que les prix du gaz naturel ont diminué, chutant pour passer de 15,6 % à 6,5 % en juin. Ce ralentissement a eu une incidence sur la variation sur 12 mois de l'indice d'ensemble, qui est passé de 2,8 % en mai à 2,5 % en juin. L'IPC d'ensemble, sans huit des composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada aux fins de la politique monétaire, a avancé de 1,7 % entre juin 2005 et juin 2006, après avoir enregistré une augmentation de 2,0 % entre mai 2005 et mai 2006. La hausse de juin est plus conforme aux variations enregistrées depuis août 2005, qui se sont situées entre 1,6 % et 1,7 %. En excluant les prix de l'énergie, la croissance sur 12 mois de l'IPC a ralenti, passant de 1,8 % en mai à 1,5 % en juin. Les prix de l'achat et de la location à bail de véhicules automobiles ainsi que de l'hébergement pour voyageurs ont été les principaux facteurs ayant ralenti la variation de ces deux indices. Sur une base mensuelle, l'IPC a reculé de 0,2 % en juin, suivant les trois hausses successives de 0,5 % enregistrées lors des mois précédents. L'indice d'ensemble excluant l'énergie a chuté de 0,2 % en juin. Il s'agit de la plus forte baisse mensuelle depuis janvier 2005. La même tendance a été affichée par l'indice d'ensemble, sans huit des composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada. Ce dernier a diminué de 0,2 % en juin, après avoir enregistré une hausse de 0,5 % en mai. Il s'agit de la plus importante baisse d'un mois à l'autre observée depuis août 2004. ![]() La hausse des prix de l'essence est encore la principale source à l'origine de la variation sur 12 moisMême s'ils ont ralenti un peu, les prix plus élevés de l'essence ont encore été le principal facteur à l'origine de la hausse sur 12 mois de l'IPC en juin. Toutes les provinces ont enregistré des progressions, les plus fortes étant survenues en Saskatchewan (+19,7 %) et les plus faibles, au Québec (+12,1 %). Parmi les autres facteurs contribuant à la hausse de l'IPC, on retrouve l'augmentation du coût de remplacement par le propriétaire et du prix de l'électricité. Ces augmentations ont été légèrement atténuées par des prix plus faibles pour le matériel et les fournitures informatiques, le matériel vidéo et les vêtements pour femmes. Le coût de remplacement par le propriétaire, qui représente la portion usée de la structure des logements et qui est estimé à partir des prix des maisons neuves (excluant le terrain), s'est accru de 7,4 % entre juin 2005 et juin 2006. Cette hausse provient essentiellement de la situation qui prévaut en Alberta, où les prix ont bondi de 35,1 % au cours de la dernière année. La fébrilité économique attribuable aux activités pétrolière et gazifière de cette province a eu une incidence sur les mises en chantier, entraînant du même fait des pressions à la hausse dans les coûts des matériaux et de la main-d'oeuvre. Des variations sur 12 mois de plus de 10 % du coût de remplacement ont été enregistrées en Alberta depuis décembre 2005, poussant l'indice d'ensemble de l'Alberta à des niveaux supérieurs à la moyenne canadienne. Au deuxième rang vient le Manitoba, loin derrière l'Alberta, ayant enregistré une hausse sur 12 mois de 7,9 % en juin. Les prix de l'électricité ont grimpé de 6,2 % entre juin 2005 et juin 2006, les majorations des derniers mois en Ontario et au Québec ayant encore eu une incidence sur le mouvement sur 12 mois de l'indice de l'électricité. Par ailleurs, les prix pour le matériel et les fournitures informatiques ont fléchi de 15,7 %, alors que ceux du matériel vidéo ont baissé de 10,8 %. Les progrès technologiques permettent de fabriquer des ordinateurs, des lecteurs audio et vidéo et des téléviseurs à des coûts moindres, ce qui fait diminuer les prix pour les consommateurs. Les prix des vêtements pour femmes ont chuté de 3,1 %. Toutes les provinces ont enregistré des baisses de prix. La force du huard permet aux Canadiens de payer moins cher pour les vêtements souvent fabriqués dans d'autres pays, qu'ils achètent dans les boutiques spécialisées ou les magasins à rayons. Le recul des prix fait suite à trois mois de haussesEntre mai et juin 2006, l'indice d'ensemble a diminué de 0,2 %, faisant suite à trois hausses mensuelles consécutives. Les pressions à la baisse provenaient principalement de l'achat et de la location à bail de véhicules automobiles, du gaz naturel et des vêtements pour femmes et pour hommes. Contrebalançant ce mouvement à la baisse, les prix des fruits frais et du coût de remplacement ont augmenté. Les prix de l'achat et de la location à bail de véhicules automobiles ont diminué de 1,1 % en juin à la suite d'incitations financières offertes par certains constructeurs automobiles. Le fléchissement de 7,0 % du prix du gaz naturel a aussi entraîné l'indice d'ensemble à la baisse. En Alberta, la chute de 33,0 % du prix du gaz naturel a contribué en grande partie à ce fléchissement. Les consommateurs albertains ont bénéficié de prix plus bas pour le gaz naturel et aussi d'un crédit octroyé par un distributeur. Le prix du gaz naturel a aussi reculé de 2,0 % au Québec. Plusieurs ventes à rabais ont contribué à faire chuter l'indice des vêtements pour femmes (-2,8 %) et l'indice des vêtements pour hommes (-2,5 %) entre mai et juin 2006. Contrebalançant dans une certaine mesure la baisse de l'indice d'ensemble, les prix des fruits frais ont monté de 4,0 % entre mai et juin 2006. Toutes les catégories de fruits frais, telles que les pommes, les oranges, les bananes et les autres fruits frais, ont enregistré des hausses. L'indice du coût de remplacement par le propriétaire a progressé de 0,7 % entre mai et juin, principalement en raison de l'augmentation de 4,5 % enregistrée en Alberta. L'IPC désaisonnalisé diminue entre mai et juinAprès ajustement pour tenir compte des variations saisonnières, l'IPC a fléchi de 0,1 % entre mai et juin 2006. Les pressions à la baisse provenaient des composantes du transport (-0,4 %), du logement (-0,2 %), de l'habillement et des chaussures (-0,7 %), des loisirs, de la formation et de la lecture (-0,2 %) ainsi que des dépenses et de l'équipement du ménage (-0,2 %). L'indice désaisonnalisé a toutefois été poussé à la hausse, principalement par les indices de l'alimentation (+0,2 %) et de la santé et des soins personnels (+0,1 %). L'indice des boissons alcoolisées et des produits du tabac est demeuré inchangé. L'IPC désaisonnalisé, sans huit des composantes volatiles telles que définies par la Banque du Canada, est resté stable entre mai et juin 2006. Indice d'ensemble, sans huit des composantes les plus volatilesPour mesurer l'inflation de base aux fins de la politique monétaire, la Banque du Canada emploie, entre autres, l'IPC sans huit des composantes les plus volatiles telles que définies par celle-ci. L'augmentation sur 12 mois de cet indice a été de 1,7 % en juin 2006. Les principaux facteurs ayant contribué à cette hausse ont été le coût de remplacement par le propriétaire (+7,4 %), le prix de l'électricité (+6,2 %), les repas achetés au restaurant (+3,1 %) et l'achat et la location à bail de véhicules automobiles (+1,6 %). La hausse a été atténuée par une diminution des prix du matériel et des fournitures informatiques (-15,7 %), des vêtements pour femmes (-3,1 %), du matériel vidéo (-10,8 %), ainsi que des vêtements pour hommes (-2,7 %). Entre mai et juin 2006, l'indice d'ensemble, sans huit des composantes les plus volatiles telles que définies par la Banque du Canada, a diminué de 0,2 %. Cette baisse fait suite à une progression de 0,5 % constatée le mois précédent. Les facteurs principaux à l'origine de la baisse ont été l'achat et la location à bail de véhicules automobiles (-1,1 %), les vêtements pour femmes (-2,8 %) ainsi que les vêtements pour hommes (-2,5 %). Les facteurs tempérant la baisse ont été le coût de remplacement par le propriétaire (+0,7 %), les repas achetés au restaurant (+0,4 %) et les articles de papier (+2,0 %). ÉnergieAprès avoir crû de 14,1 % entre mai 2005 et mai 2006, l'indice de l'énergie a affiché une hausse relativement plus légère de 11,5 % entre juin 2005 et juin 2006. Bien que toutes les composantes aient contribué à la hausse de l'indice de l'énergie, l'essence (+15,4 %) a été le facteur principal. Viennent ensuite l'électricité (+6,2 %), le mazout (+13,5 %), le gaz naturel (+6,5 %) ainsi que le carburant, les pièces et les fournitures pour véhicules de loisirs (+10,3 %). Sur une base mensuelle, l'indice de l'énergie a diminué de 1,0 % entre mai et juin 2006, principalement en raison de la baisse des prix du gaz naturel (-7,0 %), de l'essence (-0,4 %) et des pièces et des fournitures pour véhicules de loisirs (-0,3 %). Les prix de l'électricité et du mazout sont demeurés inchangés. Bilan semestriel : La hausse des coûts énergétiques a fait bondir l'IPC depuis le début de l'annéeAlors que les consommateurs canadiens profiteront d'une baisse de la taxe sur les produits et les services à compter du 1er juillet 2006, et que l'évolution du taux de change leur est favorable, ils ont fait face à d'importantes hausses des coûts énergétiques depuis le début de l'année. Au cours du premier semestre de 2006, le niveau moyen de l'IPC s'est accru de 2,5 % par rapport aux six premiers mois de l'année dernière. L'indice de l'énergie, qui comprend notamment l'essence, le mazout, le gaz naturel et l'électricité, a bondi de 11,3 %. Toutes les provinces ont affiché des hausses, les fluctuations des prix de l'énergie ayant oscillé entre 13,4 % en Ontario et 8,1 % en Colombie-Britannique. Les prix de l'essence et du mazout ont bondi de plus de 10 % sur l'ensemble des provinces canadiennes au cours du premier semestre de 2006, en raison notamment de la montée vertigineuse du cours du baril de pétrole sur les marchés internationaux. Les prix du gaz naturel et de l'électricité ont évolué fort différemment d'une province à l'autre. Cette situation s'explique principalement par les différentes politiques mises en place par les gouvernements provinciaux pour fixer les niveaux des prix payés pour le gaz naturel et l'électricité. L'Ontario (+24,2 %) et le Manitoba (+17,1 %) ont enregistré les plus fortes augmentations de prix du gaz naturel au cours des six premiers mois, tandis que l'Alberta (+3,2 %) et la Saskatchewan (+4,8 %) ont affiché de faibles hausses. L'Alberta a toutefois enregistré la plus forte croissance des prix de l'électricité, ceux-ci s'étant accrus en moyenne de 14,2 % au cours du premier semestre de 2006. La déréglementation du secteur de l'électricité en Alberta s'est traduite par une plus grande fluctuation des prix depuis quelques années. Subissant une chute des tarifs d'électricité de 0,6 %, l'Île-du-Prince-Édouard est la seule province ayant enregistré une baisse depuis les six premiers mois de 2006. Depuis septembre 2005, les consommateurs de l'Île-du-Prince-Édouard ont bénéficié de diminutions des prix pendant 10 mois consécutifs, en raison d'un mécanisme en place qui permet d'ajuster les tarifs chaque mois en fonction des coûts engendrés pour produire l'électricité. Incidence de la diminution de la taxe sur les produits et les servicesLe gouvernement canadien a annoncé récemment que le taux applicable pour la taxe sur les produits et les services (TPS) sera réduit pour passer de 7 % à 6 % à compter du 1er juillet 2006. Comme les variations de prix mesurés par l'IPC comprennent la valeur des taxes à la consommation payées par les Canadiens, cette diminution de 1 % aura une incidence sur l'IPC. L'estimation sommaire de l'incidence de cette baisse sur le niveau de l'IPC suggère une diminution de l'ordre de 0,6 %. Cette estimation est fondée sur l'hypothèse que la totalité de cette baisse est transférée aux consommateurs et que la structure industrielle qui sous-tend la détermination des prix demeure la même. Puisque certains produits sont exemptés de la TPS, comme plusieurs aliments vendus dans les supermarchés, la diminution résultante sera nécessairement inférieure à 1 %. Données stockées dans CANSIM : tableaux 326-0001, 326-0002, 326-0009, 326-0012 et 326-0016 à 326-0018. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2301. Il est possible d'obtenir plus de renseignements concernant les concepts et l'utilisation de l'IPC en consultant en ligne la publication Votre guide d'utilisation de l'indice des prix à la consommation (62-557-XIB, gratuite), accessible à partir de la page Nos produits et services. Cette publication est disponible à 7 h dans notre site Web sous Aujourd'hui dans Le Quotidien, puis Dernier communiqué de l'Indice des prix à la consommation. Le numéro de juin 2006 de L'Indice des prix à la consommation, vol. 85, no 6 (62-001-XIB, gratuit) est maintenant accessible sur notre site Web à partir de la page Nos produits et services. Un exemplaire imprimé (62-001-XPB, 12 $ / 111 $) est également disponible. L'indice des prix à la consommation de juillet sera diffusé le 22 août. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec le Service à la clientèle au (613) 951-9606 ou composez sans frais le 1 866 230-2248 (infounit@statcan.ca), Division des prix. Télécopieur : (613) 951-1539.
|
![]() |
|