JUILLET 2003
CADRE DE SURVEILLANCE DE LA CLASSIFICATION
Un modèle conceptuel du programme
de surveillance de la classification
Secrétariat du Conseil du Trésor
Secteur de l'organisation et de la classification
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance envers nos collègues de la Commission de la fonction publique pour leur collaboration et leur soutien lors du développement du « Cadre de surveillance de la classification - un modèle conceptuel du programme de surveillance de la classification». Le modèle SCT a beaucoup profité des années de travail de conception, de consultation, d'essai et de mise en oeuvre qui ont donné lieu à l'ensemble de documents de la CFP intitulé « Cadre du mérite fondé sur les valeurs» et, plus précisément, le document « Cadre de responsabilité en dotation ».
CADRE DE SURVEILLANCE DE LA CLASSIFICATION
Un modèle conceptuel du programme de surveillance de la classification
Table des matières
RESPONSABILITÉ EN MATIÈRE DE CLASSIFICATION
UNE APPROCHE À LA SURVEILLANCE ET À L'ÉVALUATION DU RISQUE
PRODUCTION DE RAPPORTS ET ÉVALUATION
Annexe A - Définitions
Annexe B - Politique sur le système de classification et la délégation de pouvoir : Extrait sur la surveillance
Annexe C - Partie 1 Modèle d'évaluation du risque : Risques fonctionnels
Annexe D - Partie 2 Modèle d'évaluation du risque : Risques organisationnels et systémiques
Annexe E - Liste de contrôle en vue des rapports ministériels
Annexe F - Modèle de rapport
Le système de classification de la fonction publique fédérale vise à déterminer la valeur relative de tous les travaux effectués à la fonction publique de façon efficace, équitable et uniforme, et à établir les fondements de la rémunération des employés de la fonction publique.
Les normes de classification servent à déterminer la valeur relative du travail. Le Secrétariat du Conseil du Trésor met au point et transmet des directives eu égard à la gestion et à la surveillance du système de classification de même qu'à la mise en application de la politique à cet effet.
Les administrateurs généraux détiennent l'autorité de classifier les postes dans leurs ministères respectifs conformément à la politique du Conseil du Trésor, aux normes de classification appropriées et à toute directive émise par le Secrétariat du Conseil du Trésor.
Les administrateurs généraux sont tenus de prendre des décisions de classification conformes à la politique, aux normes de classification applicables à un groupe professionnel particulier et aux directives mises au point et diffusées par le Secrétariat du Conseil du Trésor.
Veuillez vous référer à l'annexe A dans lequel vous trouverez une liste des termes et des définitions qui vous seront utiles lors de la lecture de ce document.
Objectif du document
Contexte
- d'une démarche ministérielle et stratégique en vue de comprendre et de gérer les risques.
- d'un moyen de traiter les risques importants associés aux objectifs ministériels.
- un outil de renforcement de l'établissement des priorités, de l'affectation des ressources et de la prise de décisions.
- un élément contribuant à améliorer les résultats visés par la gestion et l'innovation.
- un élément essentiel de la gestion moderne et des organisations à haut rendement.
- un meilleur échange d'information et une compréhension accrue de l'efficacité des pratiques et des contrôles en matière de gestion, au sein des ministères et dans l'ensemble du gouvernement;
- des évaluations en temps opportun ainsi que des actions préventives ou correctives dans les domaines où des déficiences ou des lacunes en matière de contrôle ont été observées;
- de meilleures évaluations de l'efficacité des politiques du CT;
- une détermination précoce des besoins en matière d'ajustement aux politiques existantes ou aux nouvelles politiques du CT.
Tous les responsables des projets/programmes de surveillance seront mis au fait du cadre de gestion du risque et l'approche du CT en matière de surveillance active.
Rôle du conseil de gestion
En juin 1997, le premier ministre attribuait au Conseil du Trésor et à son Secrétariat le rôle de conseil de gestion du gouvernement.
D'après son mandat, le SCT doit travailler de concert avec les ministères et les organismes et les soutenir dans leurs efforts en vue d'améliorer leurs pratiques de gestion.
La désignation du SCT en tant que conseil de gestion n'a pas invalidé les rôles conventionnels du Conseil du Trésor et de son Secrétariat, à savoir :
À ces importantes fonctions établies se sont ajoutées des responsabilités, à savoir, fournir l'expertise nécessaire à la mise au point d'un programme d'amélioration des pratiques de gestion au sein des ministères et des organismes fédéraux, et assumer le leadership à cet effet.
L'approche du conseil de gestion eu égard à la nouvelle politique de classification
La nouvelle politique épouse l'approche du conseil de gestion sur les points suivants :
Politique habilitante
La politique doit pouvoir permettre une approche propice au leadership. Un thème essentiel du programme de la modernisation des ressources humaines consiste à améliorer les services donnés aux Canadiens et aux Canadiennes, en précisant les rôles et en renforçant la responsabilisation des institutions et des personnes chargées d'administrer la fonction publique. Une nouvelle Politique concernant le système de classification et la délégation de pouvoir (voir Annexe B) a été conçue à l'appui de ce thème, et ses lignes directrices seront publiées au cours de l'exercice 2003‑2004. La politique vise un équilibre approprié entre le leadership et la surveillance exercés par le SCT et les besoins des ministères eu égard à leur responsabilité en matière de classification. La nouvelle approche :
RESPONSABILITÉ EN MATIÈRE DE CLASSIFICATION
Le continuum à trois échelons
Le continuum de la responsabilité en matière de classification comprend trois échelons, à savoir :
Échelon 1 : Les ministres du Conseil du Trésor
Échelon 2 : L'administrateur général ministériel est responsable devant les ministres du Conseil du Trésor, par l'entremise du Secrétariat du Conseil du Trésor/le secrétaire du Conseil du Trésor est responsable devant les ministres du Conseil du Trésor
Échelon 3 : Les gestionnaires ministériels et/ou les conseillers en RH sont responsables devant l'administrateur général ministériel.
Chaque échelon comprend trois niveaux de rapport, à savoir les processus, les produits et les résultats. (Voir annexe A pour la définition des termes)
Au cours de discussions récentes sur la responsabilité, dont le Rapport du Groupe de travail sur les valeurs et l'éthique dans la fonction publique, une distinction a été établie entre les notions apparentées de responsabilité, responsabilisation et obligation de s'expliquer.
Responsabilité : Elle définit le domaine dans lequel le titulaire d'un poste à la fonction publique (qu'il soit élu ou non) peut agir; la responsabilité définit le pouvoir particulier accordé au titulaire d'un poste (conformément à la loi ou à un pouvoir délégué).
Responsabilisation : Il s'agit d'une façon d'appliquer ou d'expliquer la responsabilité. Elle implique :
Obligation de s'expliquer : Elle se rapporte au devoir d'informer et d'expliquer.
Responsabilité |
Mécanisme de responsabilisation |
Obligation de s'expliquer |
|
Volet 1 |
Les ministres du Conseil du Trésor |
LGFP 11(2)c) « … le Conseil du Trésor peut… assurer la classification des postes et des employés au sein de la fonction publique … » |
Le secrétaire du Conseil du Trésor/l'administrateur général ministériel |
Volet 2
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Le secrétaire du Conseil du Trésor
L'administrateur général ministériel |
Responsable devant les ministres du Conseil du Trésor en raison de l'affectation de ses tâches et de ses fonctions, comme le précise la politique de la classification
Responsable devant les ministres du Conseil du Trésor en vertu de la délégation, comme le précise la politique en matière de classification |
Le secrétaire délégué du Conseil du Trésor/le secrétaire adjoint, Secteur de l'organisation et de la classification
Le chef des ressources humaines du ministère et les conseillers en RH/les gestionnaires ministériels |
Volet 3 |
Gestionnaire ministériel et/ou conseiller en RH |
Responsable devant l'administrateur général en vertu du cadre ministériel de délégation |
Gestionnaire ministériel et conseiller en RH |
Les valeurs de la classification dans
l'ensemble de la fonction publique
Selon le cadre de responsabilisation, les administrateurs généraux doivent répondre de l'utilisation qu'ils font du pouvoir de classifier, de façon à respecter une série de valeurs. Certaines de ces valeurs de classification sont issues du Rapport du Groupe de travail sur les valeurs et l'éthique dans la fonction publique, et d'autres sont tirées Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes (voir les définitions dans l'Annexe A). Le respect des valeurs de classification peut être mesuré au moyen d'indicateurs de rendement correspondant aux mesures des résultats, des produits et des processus.
Indicateurs et mesures de responsabilité
Le tableau suivant fait le lien entre les indicateurs de responsabilité et les valeurs qu'ils appuient, et décrit des méthodes de mesure possibles.
Valeurs |
Indicateurs |
Mesures/méthodes suggérées |
Valeurs relatives au résultats
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Valeurs |
Indicateurs |
Mesures/méthodes suggérées |
Valeurs relatives au processus
|
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|
Les activités de surveillance et
d'établissement des rapports des ministères
devraient reposer sur les valeurs de la classification. Certains
de ces indicateurs sont obligatoires alors que d'autres
sont optionnels et servent aux ministères à faire
état de leur conjoncture ministérielle
particulière. Le Secrétariat est prêt
à seconder les ministères dans la
détermination du type de mesures et de la façon
d'évaluer les différents indicateurs. Le
Secrétariat exercera une surveillance relativement au
progrès réalisé par les ministères
dans leur capacité de mesurer leur rendement, eu
égard à la prestation d'un programme de
classification.
Mesures incitatrices
Le rapport commandé par la présidente du Conseil du Trésor, intitulé Modernisation de la fonction de contrôleur dans le gouvernement du Canada, décrit brièvement les conditions qui doivent être remplies pour assumer la fonction de contrôleur moderne, il s'agit :
Le rapport sur la fonction de contrôleur fait ressortir la nécessité de mesures incitatrices en vue de créer un environnement efficace (on renvoie souvent à ces mesures comme sanctions, récompenses ou mesures correctives). Le rapport laisse entendre que les administrateurs généraux qui fournissent de bons renseignements et qui exercent un contrôle efficace devraient faire l'objet d'une surveillance moindre et d'orientation plus souple de la part de l'administration centrale. Parallèlement, le système devrait avoir la souplesse nécessaire pour assurer une surveillance et une observation accrues, quand la situation susmentionnée ne se vérifie pas dans les faits, et le cas échéant, intervenir dans les situations.
Les activités susceptibles de constituer un système de mesures incitatrices en vue d'une saine classification dans les ministères sont énumérées dans le tableau qui suit.
Favoriser les pratiques exemplaires |
Décourager les mauvaises pratiques |
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Autres initiatives
D'autres mesures peuvent être prises pour assurer une gestion efficace du système de classification, soit :
Enquête sur les irrégularités | (SCT/AG) |
Vérifications | (SCT/AG) |
Examens thématiques, comme des examens de description de travail, des comités d'évaluation, un groupe professionnel particulier | (SCT/AG) |
Avis et consultation sur des questions de classification | (SCT/AG) |
Avis/outils/aide en ce qui a trait à l'évaluation du rendement, à la vérification et à la gestion du risque | (SCT/AG) |
Système de détection précoce | (SCT/AG) |
UNE APPROCHE À LA SURVEILLANCE ET À L'ÉVALUATION DU RISQUE
Il faut inclure un programme de surveillance régulière et systématique aux modèles d'évaluation de risque en matière de classification. Le Secrétariat du Conseil du Trésor est d'avis que la surveillance constituera un processus d'examen des activités de classification, de la capacité et des résultats permettant de garantir de façon raisonnable que des décisions de classification sont prises en gardant en tête les objectifs suivants :
Caractéristiques d'un programme de surveillance de la classification
Tous les ministères doivent rendre des comptes relativement à l'autorité de classification qui leur est déléguée. Bien que les objectifs globaux soient les mêmes pour tous, les ministères devraient adopter des méthodes de surveillance correspondant aux besoins particuliers de leur organisation. Les cadres ministériels devraient comporter les caractéristiques suivantes :
La fiabilité et la portée sont également des caractéristiques des programmes de surveillance ministériels. Un système de surveillance est fiable dans la mesure où il dispose de mécanismes appropriés pour protéger la qualité et l'opportunité des renseignements sur la classification et pour en assurer la sécurité. Un système de surveillance a une portée adéquate s'il permet d'évaluer les valeurs et le rendement énoncés dans le cadre.
La mise en oeuvre effective du système de surveillance est fonction du contexte ministériel. Plusieurs sources d'information peuvent être utilisées, notamment :
Ce sont les ministères qui déterminent la fréquence de leurs activités de surveillance, lesquelles peuvent être menées à tous les six mois ou à tous les ans, selon leurs besoins particuliers. De plus, il est possible qu'on leur demande de participer à des initiatives de surveillance dirigées par le SCT et de répondre à des demandes de renseignements du SCT.
Les activités de surveillance spécifiques exercées par chaque ministère se fondent sur une évaluation des risques liés à la classification. L'évaluation des risques est un processus méthodique visant à évaluer et à intégrer des décisions professionnelles à l'égard de conditions ou d'effets défavorables susceptibles de se produire. (Voir les annexes C et D). En examinant les risques fonctionnels et organisationnels de la classification, l'évaluation des risques permet :
Dans la Politique su SCT sur la surveillance active, on peut lire ceci :
Pour satisfaire aux exigences de cette politique, les ministères doivent surveiller activement leurs pratiques et leurs contrôles de gestion en se fondant sur une approche de gestion des risques. Cela impose d'avoir mis en place au sein des ministères des moyens pour détecter et faire connaître dès que possible les risques et les lacunes inacceptables, les problèmes ou les défaillances de contrôle, de prendre rapidement et de façon efficace des mesures préventives et de correction quand de tels problèmes ayant des répercussions importantes sont relevés, et d'informer dès que possible le SCT de toute préoccupation importante en matière de gestion.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor se servira du système de détection précoce à titre de complément aux rapports ministériels sur le rendement en classification, dans le cadre du nouveau régime de responsabilisation.
En regard de la classification dans la fonction publique, le risque peut être défini ainsi :
un contexte de classification non conforme aux dispositions de la Loi sur la gestion des finances publiques non plus qu'aux politiques, aux lignes directrices et aux valeurs du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Le système de détection précoce sert à cerner les risques potentiels associés au système de classification de la fonction publique. Le système de détection précoce :
Le système de détection précoce vise à échanger les types d'information suivants au sein du Secrétariat du Conseil du Trésor et avec les ministères :
De plus, les résultats obtenus à l'aide du système de détection précoce permettront au Secrétariat du Conseil du Trésor de déterminer des études et des examens thématiques possibles portant sur la classification dans la fonction publique.
Ce nouveau système de détection précoce traduit la nouvelle approche la fonction de contrôleur, laquelle fait ressortir la nécessité d'établir des rapports sur les résultats obtenus à partir de renseignements adéquats.
Éléments du système de détection précoce
Le système de détection précoce se fonde sur différents types d'information, dont :
En réunissant les données qualitatives et quantitatives, le système de détection précoce permet de cerner les risques possibles en matière de classification. Le tableau suivant présente les types de tendances et les risques possibles qui y sont associés. Il est important de noter que l'existence d'une tendance ne signifie pas automatiquement qu'il y a problème. Il s'agit plutôt d'un motif de préoccupation pour lequel le Secrétariat du Conseil du Trésor peut demander des renseignements contextuels.
Tendances |
Risques possibles |
Formation inadéquate des gestionnaires |
Manque d'efficience, d'efficacité, de capacité financière, de probité, d'équité, d'objectivité et d'impartialité des conseils, de transparence |
Manque de conseillers accrédités en classification |
Manque d'efficience, d'efficacité, d'intégrité, de probité, d'équité, d'objectivité et d'impartialité des conseils, de transparence |
Descriptions de travail désuètes |
Manque d'efficacité, d'intégrité, de probité, d'équité, d'objectivité et d'impartialité des conseils, de transparence |
Élimination du sexisme dans les descriptions de travail sujettes à caution |
Manque d'efficience, d'efficacité, d'intégrité, de probité, d'équité, d'objectivité et d'impartialité des conseils, de transparence |
Écarts entre les valeurs relatives |
Manque d'efficacité, de capacité financière, d'intégrité, de probité, d'équité, d'objectivité et d'impartialité des conseils, de transparence |
L'évaluation des emplois n'est pas faite en comité |
Manque d'efficacité, d'intégrité, de probité, d'équité, de transparence |
Absence de documentation appropriée |
Manque d'efficacité, d'intégrité, de probité, d'équité, de transparence |
Griefs |
Manque d'intégrité, de probité, d'équité, d'objectivité et d'impartialité des conseils, de transparence |
État d'avancement du système de détection précoce
À tous les ans, on effectuera une analyse du système de détection précoce de la classification et on y apportera les révisions qui s'imposent.
PRODUCTION DE RAPPORTS ET ÉVALUATION
Production de rapports - Lignes directrices sur les rapports ministériels de rendement en classification
Le SCT reconnaît que les exigences relatives au nouveau cadre comprendront un processus d'apprentissage pour les ministères et le SCT. Nous tenons compte du fait que les ministères auront besoin de temps pour perfectionner, à l'aide du SCT, leur capacité à rendre des comptes relativement aux résultats. Nous savons que les premiers rapports ministériels porteront surtout sur la description des processus actuellement en place et ne feront qu'une petite place à la discussion du rendement. Cependant, avec le temps, les rapports ministériels devront mettre davantage l'accent sur les résultats et sur le rendement.
On s'attend à ce que les ministères incluent dans leur rapport ministériel de classification les renseignements suivants, qui seront utilisés par la haute direction dans le cadre du processus décisionnel:
Au sujet des rapports
Le SCT a mis au point une liste de contrôle pour un rapport ministériel (voir l'Annexe E) et un modèle de rapport (voir l'Annexe F) à l'intention des ministères qui aimeraient avoir un exemple à leur disposition. La forme et le contenu du document peuvent varier en fonction de certains facteurs, tels l'importance du travail et sa complexité eu égard à la classification dans les ministères.
Production de rapports ministériels de classification
On demande aux ministères qui ont produit leur rapport ministériel de classification d'en soumettre un exemplaire au SCT.
Conclusion
Ce cadre présente des lignes directrices qui aideront les ministères à produire leur rapport à l'administrateur général.
Nous encourageons les ministères à faire part au SCT de leur rétroaction, afin de lui permettre d'assurer la gouvernance de la manière la plus efficace possible et d'évaluer l'état de la classification dans la fonction publique. Nous vous saurions aussi gré de nous parler de vos initiatives fructueuses. De plus, il est important que vous nous informiez des problèmes que vous rencontrez, ainsi que des efforts déployés ou des mesures prises pour y remédier.
Évaluation du Secrétariat du Conseil du Trésor
Le nouveau cadre de responsabilité et la nouvelle approche de la délégation reposent sur une relation de confiance entre le Secrétariat du Conseil du Trésor et les ministères. Conformément au programme d'activités associé à la fonction de contrôleur, et compte tenu de la diligence raisonnable dont le SCT doit faire preuve à titre d'employeur, il est important que les rapports ministériels soient dignes de confiance.
Production du rapport ministériel sur le rendement en matière de classification
Une fois le rapport ministériel sur le rendement en matière de classification complété, le ministère en fournit un exemplaire au SCT et en atteste la fiabilité.
Pour s'assurer de la fiabilité du rapport, le SCT doit tenir compte de l'information sur :
Le SCT pourra toujours obtenir une confirmation supplémentaire de la fiabilité du rapport lorsque l'information sur l'infrastructure en place sera jugée insuffisante et lorsqu'il y aura un manque de preuve dans le contenu du rapport. Le SCT pourra alors mener des examens sur place pour établir la pertinence de l'information.
Une fois le processus d'attestation de la fiabilité terminé, le Secteur de l'organisation et de la classification (SOC) se servira de cette information pour évaluer le rendement de l'organisation et pour présenter les suggestions et/ou les recommandations nécessaires. Celles-ci seront communiquées à l'administrateur général.
La partie suivante dégage et explique les éléments dont le SOC se servira pour effectuer l'attestation de la fiabilité des rapports ministériels en matière de classification.
Modèle d'attestation de la fiabilité des rapports ministériels en matière de classification
Le nouveau régime de responsabilité et d'établissement de rapports rendra le SCT dépendant de l'information fournie par les ministères et organismes. Il est donc important de mettre en place les dispositions nécessaires pour que le SCT reçoive des éléments objectifs attestant la fiabilité de l'information provenant de ces sources. Les rapports présentés par les ministères et organismes doivent satisfaire les critères d'une évaluation fondée sur une norme de vérification généralement acceptée et appliquée avec la collaboration de professionnels de la vérification.
Le SCT pourra toujours juger de la fiabilité des rapports lorsqu'ils seront présentés.
L'expression attestation de la fiabilité touche l'infrastructure en place utilisée par les ministères pour générer leur évaluation du rendement et le contenu du rapport.
Les éléments utilisés pour effectuer une attestation de la fiabilité sont donnés dans l'exemple suivant :
Infrastructure ministérielle pour l'évaluation du rendement |
Éléments de fiabilité |
- |
+ |
Éléments de fiabilité |
- |
+ |
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Le SCT mène un examen sur place des rapports d'activité (au besoin).
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Note globale |
Note globale |
- + |
- + |
DÉFINITIONS
Pour assurer une terminologie uniforme, certains termes utilisés dans ce document sont définis comme suit :
Définitions en matière de classification
Comité de classification - un groupe formé d'au moins trois personnes autorisées par leur ministère respectif à évaluer le travail. Le comité devrait connaître le travail à évaluer et l'organisation où ce travail se fait. Lorsque possible, les comités de classification devraient être formés d'hommes et de femmes.
Norme de classification -un document qui décrit les facteurs, les éléments etles autres critères utilisés pour décider de la valeur relative du travail d'un groupe professionnel.
Système de classification - l'infrastructure servant à gérer et à contrôler de façon efficace la classification des postes de la fonction publique, y compris les politiques, les lignes directrices, les normes de classification, les groupes professionnels, les descriptions de travail, les évaluations d'emplois, les mécanismes de surveillance active et de règlement de grief. Le système garantit l'établissement de la valeur relative du travail et sert de base à la rémunération des employés dans la fonction publique.
Ministère -un ministère ou un autre secteur de la fonction publique du Canada mentionné à la partie I de l'annexe I de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
Administrateur général/administratrice générale -l'administrateur général ou le premier dirigeant d'un ministère.
Évaluation - le processus d'évaluer le travail selon une norme de classification; l'évaluation sert à déterminer la valeur relative du travail selon les exigences de celle-ci.
Description générique de travail - une description de travail pour deux postes ou plus qui possèdent les mêmes exigences (résultats axés sur le service à la clientèle, activités clés et caractéristiques de travail).
Conseiller/conseillère en ressources humaines/classification - un employé qui fournit aux gestionnaires des conseils en matière d'organisation et de classification et qui, sous réserve des autorisations nécessaires, est considéré par l'administrateur général comme respectant toutes les exigences requises par le Secrétariat du Conseil du Trésor pour prendre des décisions de classification (voir les articles 6.9 et 6.10).
Emploi- un poste unique, ou un certain nombre de postes, qui sont similaires ou identiques et dont le travail fait partie d'une seule description.
Niveau - un indicateur numérique du rang pertinent d'un poste au sein de son groupe professionnel selon la valeur qui lui a été attribuée lors de son évaluation au moyen de la norme de classification appropriée.
Description modèle de travail - une description de travail qui peut servir de modèle pour rédiger une autre description de travail. Une description modèle de travail peut s'appliquer à plusieurs dans une organisation ou à quelques-uns. Elle peut être utilisée telle quelle ou être modifiée pour tenir compte du travail décrit.
Groupe professionnel -un ensemble d'emplois ou de professions décrits de façon générale selon la nature ses fonctions.
Résultats- les résultats qui peuvent être logiquement attribués à un programme (organisation ou service). Le résultat d'un système de classification sert de base à une fonction publique motivée qui répond aux objectifs organisationnels du gouvernement.
Extrants - les produits et services engendrés ou contrôlés directement par les activités du programme. Les extrants du système de classification proviennent des processus; par exemple, les postes correctement classés sont le résultat d'une description de travail et d'une évaluation efficaces.
Poste- les exigences reliées à un travail, qui sont attribuées par le gestionnaire et qui peuvent être accomplies par une personne.
Processus - les systèmes administratifs qui regroupent un ensemble d'intrants et de résultats.
Risque- l'incertitude qui existe en ce qui a trait aux événements et aux résultats à venir. C'est la façon d'exprimer la vraisemblance et les répercussions d'un événement et peut influencer l'atteinte des objectifs de l'organisation.
Gestion du risque - une approche systématique pour décider de la marche à suivre dans des situations incertaines : cibler, évaluer et étudier les risques, décider des mesures à prendre et en assurer la communication.
Description de travail - un document approuvé par les gestionnaires compétents et qui décrit les exigences de travail reliées à un poste ou à un emploi. Une description de travail comprend toute l'information qui, en vertu de la norme de classification pertinente, est nécessaire à son évaluation.
Définition des valeurs
Valeurs pour les résultats
Capacité financière
La capacité financière est reliée à la dépense judicieuse des fonds publics compte tenu leur nature limitée. C'est la capacité de relier les coûts aux résultats des initiatives afin d'en garantir la valeur pour les contribuables. Les programmes actuels, ainsi que les nouvelles propositions de dépense, doivent être évalués de façon systématique et les cadres de gestion doivent être en place pour assurer une diligence raisonnable et une bonne gestion des fonds publics. La capacité financière sous-entend que les activités essentielles à l'intérêt public reçoivent les ressources nécessaires au fil du temps.
Efficacité
L'efficacité est la capacité d'atteindre des objectifs établis. L'efficacité est donc évaluée selon les objectifs précisés dans la mission de l'organisation.
L'efficacité peut être définie comme étant le lien entre les résultats atteints par un système (ou une personne) et les objectifs visés. Plus les résultats se rapprochent des objectifs, plus le système (ou la personne) est jugé efficace.
Rendement
Le rendement est la capacité d'être productif sans gaspillage. Le rendement peut être défini comme étant le lien entre les résultats d'un système (ou d'une personne) et les coûts de production. Plus le ratio coût/résultat est bas, meilleur est le rendement du système (ou de la personne).
Intégrité
L'intégrité est la vertu de se plier à un code moral de façon conséquente et ferme, toujours dans le but d'être juste.
Les contraintes qu'entraîne l'intégrité sont personnelles et touchent la conscience de la personne.
Probité
La probité est une vertu qui est liée à la poursuite de grands principes et idéaux.
Plus simplement, une personne faisant preuve de probité agit de façon consciencieuse et juste, en appliquant des règles écrites et non écrites.
Valeurs pour les processus
Équité
L'équité est une qualité morale qui est liée à la capacité d'être impartial et honnête.
Les gens qui sont justes sont prêts à accepter la vérité et à agir « de bonne foi », sans se leurrer et sans chercher à tromper les autres. Ce sont des personnes qui ne font pas preuve d'égoïsme, de préjudice ou de favoritisme.
Objectivité et impartialité dans les conseils
L'objectivité et l'impartialité dans les conseils peuvent être définies comme le fait de guider quelqu'un en faisant des recommandations neutres et équitables, dénuées de favoritisme ou de préjugés, afin qu'elles soient justes et honnêtes.
Transparence
La transparence signifie l'absence de prétention ou de supercherie. La transparence suggère des communications ouvertes quant à la classification afin que les employés et les demandeurs en comprennent facilement les pratiques.
POLITIQUE SUR LE SYSTÈME DE CLASSIFICATION ET LA DÉLÉGATION DE POUVOIR : EXTRAIT SUR LA SURVEILLANCE
7. Surveillance
7.1 Le Secrétariat du Conseil du Trésor tient à jour des systèmes centraux d'information sur la classification, établit les indicateurs de rendement, procède à des vérifications et à des évaluations, et prend d'autres mesures pour contrôler et évaluer la manière dont un administrateur général prend ses décisions de classification. À cette fin :
7.1.1 il contrôle l'efficacité du système de classification et de sa mise en oeuvre;
7.1.2 il veille à l'intégrité du système de classification;
7.1.3 il relève les forces et les faiblesses du système de classification et de son administration connexe, y compris les risques inacceptables;
7.1.4 il aide les ministères à améliorer le système de classification en s'assurant que les pratiques exemplaires sont communiquées et que les mesures correctives et les suivis sont appropriés.
7.2 Si un administrateur général ne prend pas les mesures correctives opportunes et appropriées, le secrétaire du Conseil du Trésor peut ordonner à l'administrateur général de corriger les erreurs de classification.
7.3 Les administrateurs généraux ont pour tâche :
7.3.1 d'établir des pratiques de gestion qui garantissent l'intégrité du système de classification;
7.3.2 de contribuer à la révision et à la mise à jour de la norme de classification par le Secrétariat du Conseil du Trésor;
7.3.3 de verser au moment opportun des données dans le système d'information sur la classification du Secrétariat du Conseil du Trésor;
7.3.4 de relever promptement les conditions pouvant causer une défaillance du système de contrôle et de prendre des mesures précoces et efficaces pour les corriger;
Partie 1 Modèle d'évaluation du risque : risques fonctionnels
Valeurs : efficacité, capacité financière, intégrité, probité, équité, objectivité et impartialité dans les conseils, transparence
Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Qualité des descriptions de travail |
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Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Qualité des descriptions de travail (suite)
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Qualité des décisions/ |
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Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Qualité des décisions/ |
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Partie 2 Modèle d'évaluation des risques : risques organisationnels et systémiques
Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Nombre d'activités en matière de classification |
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Autres sources d'information à établir
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Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Complexité de la classification |
La classification au sein de l'organisation possède trois caractéristiques :
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Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Délégation du pouvoir de classification au sein de l'organisation |
La structure de délégation au sein de l'organisation présente les caractéristiques suivantes :
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Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Délégation du pouvoir de classification au sein de l'organisation (suite) |
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Systèmes électroniques de soutien |
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Analyse de l'environnement |
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Facteur de risque |
Définition d'un risque faible |
Niveau de risque ministériel |
Sources d'information |
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Risque faible - |
Risque élevé + |
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Mécanisme de détection précoce
(cibler et aborder les secteurs de risque) |
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Liste de contrôle en vue des rapports ministériels
Ce document a pour but d'aider les ministères et organismes à trouver l'information à inclure dans leurs rapports de rendement de la classification destinés à l'administrateur général.
Renseignements généraux
Contenu des rapports
Perspectives futures
Modèle de rapport
RAPPORT MINISTÉRIEL SUR LE RENDEMENT DE LA CLASSIFICATION
Présenté à l'administrateur général
Nom du ministère
Période visée par le rapport :
Date de la présentation :
TABLE DES MATIÈRES |
Partie 1 RENSEIGNEMENTS CONTEXTUELS
Partie 2 RÉSULTATS DU RENDEMENT DE LA CLASSIFICATION - RAPPORT SELON LES RÉSULTATS ET LES VALEURS DES PROCESSUS
Partie 3 CONCLUSIONS/POSSIBILITÉS D'AMÉLIORATION DU RENDEMENT
Partie 4 DOCUMENTS JUSTIFICATIFS
Partie 1 RENSEIGNEMENTS CONTEXTUELS |
INFORMATION MINISTÉRIELLE
RESSOURCES HUMAINES
Partie 2 RÉSULTATS DU RENDEMENT DE LA CLASSIFICATION - RAPPORT SELON LES RÉSULTATS ET LES VALEURS DES PROCESSUS |
VALEUR DES RÉSULTATS
ACCOMPLISSEMENTS/RÉSULTATS, RÉPERCUSSIONS, EFFETS
Répétez cette séquence pour chacun des accomplissements/résultats mentionnés
VALEURS DU PROCESSUS
ACCOMPLISSEMENTS/RÉSULTATS, RÉPERCUSSIONS, EFFETS
Répétez cette séquence pour chacun des accomplissements/résultats mentionnés
Partie 3 CONCLUSIONS/POSSIBILITÉS D'AMÉLIORATION DU RENDEMENT |
Cette partie permet d'inclure les commentaires, les impressions ou les conseils; vous pouvez y ajouter de la rétroaction pour le SCT quant aux problèmes rencontrés, aux services nécessaires et aux suggestions pour l'avenir. |
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter (nom, titre et numéro de téléphone) |