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Le prix pour services insignes - Fiche d'informations - 30 juin 2005


[ communiqué de presse ]

Le gouvernement du Canada a créé le Prix pour services insignes en 1966. Ce prix considéré comme le plus prestigieux de la fonction publique est décerné à de hauts fonctionnaires qui se sont distingués par leur poursuite constante de l’excellence dans le but de moderniser la prestation des services, faire de la fonction publique une institution nationale dynamique et tournée vers l’avenir ou mieux servir les intérêts du Canada sur le marché mondial. L’attribution de ce Prix témoigne de l’importance que le gouvernement attache à l’efficacité de la fonction publique et à la prestation de services de qualité aux Canadiens et aux Canadiennes.

Chaque prix consiste en une citation signée par le Premier ministre, une épinglette en or et une œuvre d’art canadienne. Cinq prix au plus peuvent être remis chaque année, et 70 prix ont été décernés en tout depuis la création du programme. Une liste des précédents lauréats du Prix pour services insignes ainsi que les détails du programme de reconnaissance se trouvent sur le site Internet de l’Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada (www.hrma-agrh.gc.ca). Cliquez sur le lien « Le Réseau du leadership », puis sur « Prix, reconnaissance et événements spéciaux ».

Le comité de sélection du Prix pour services insignes est composé de personnalités canadiennes nommées par le Premier ministre et représentant un vaste éventail de personnes et de groupes de l’extérieur de la fonction publique. Le comité examine les candidatures et fait des recommandations directement au Premier ministre. Pour pouvoir être considérés pour le Prix, les candidats doivent être des professionnels exerçant des fonctions de cadre supérieur, d’administrateur général ou l’équivalent, y compris les personnes nommées par le gouverneur en conseil, et occupant au moment de leur mise en candidature un poste à temps plein.

Lauréats du Prix pour services insignes 2005

M. Joseph Lewis Buckle - Gendarmerie royale du Canada

M. Joseph Lewis Buckle est né à Corner Brook (Terre-Neuve-et-Labrador) et a obtenu une maîtrise en chimie de l’Université Acadia en 1980. Sa contribution à la criminalistique a fait de lui un chef de file dans son domaine tant au Canada qu’à l’étranger. Expert accompli en criminalistique et respecté partout dans le monde, il s’est également distingué en tant que gestionnaire et dirigeant innovateur au sein de la fonction publique du Canada.

M. Buckle a débuté sa carrière comme spécialiste en chimie aux Services de laboratoire judiciaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Edmonton en 1980. Son cheminement à titre de gestionnaire du soutien opérationnel, de scientifique en chef pour la Section de la chimie, puis d’agent scientifique en chef l’a amené à être muté à Halifax et à Ottawa. En 2003, il a été nommé commissaire adjoint des Services de laboratoire judiciaire de la GRC.

Pendant toute sa carrière, il a travaillé sans relâche avec des scientifiques du Canada et de nombreux autres pays afin d’élaborer des normes de qualité pour la criminalistique. Ces efforts ont conféré aux Services de laboratoire judiciaire de la GRC la réputation de leader mondial et ont permis aux Canadiens de bénéficier de services de laboratoire judiciaire inégalés. M. Buckle compte parmi ses réalisations les plus importantes la mise au point de plusieurs utilitaires de base de données dont se servent la GRC et d’autres organismes d’application de la loi partout dans le monde. Ces utilitaires aident les enquêteurs à trouver des preuves judiciaires sur les lieux de crimes et à en retracer la source, ce qui accélère l’identification et l’arrestation des criminels. Mentionnons particulièrement, la base de données sur les peintures automobiles qui est devenue la norme en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie.

Outre ses importantes réalisations scientifiques, M. Buckle a restructuré récemment les Services de laboratoire judiciaire afin qu’ils puissent relever les défis que pose la criminalité à l’échelle mondiale et répondre aux attentes croissantes de la population canadienne et des autorités chargées de l’application de la loi. Les changements fondamentaux qu’il a apportés à la prestation des services ont accru le rendement global de l’organisation, celui-ci allant même jusqu’à tripler dans certains domaines scientifiques comme celui de l’analyse de l’ADN. Ils ont permis également une intégration plus importante des Services de laboratoire judiciaire aux services d’application de la loi de première ligne. La vision qu’a M. Buckle d’une organisation souple en mesure de déplacer efficacement ses ressources pour répondre à des besoins changeants sur le plan du maintien de l’ordre, garantit aux Canadiens des services de qualité et compte pour beaucoup dans le fait que la GRC soit reconnue pour ses services de laboratoire judiciaire de premier ordre.

Le talent impressionnant dont fait montre M. Joseph Lewis Buckle, tant dans le domaine de la science que de la gestion, lui a acquis le respect et l’admiration de ses collègues au pays et à l’étranger. Son énergie et son ouverture d’esprit à l’égard des suggestions des autres, associées au fait qu’il ne perd jamais de vue les objectifs qu’il s’est fixés, inspirent confiance à ceux qui le côtoient.

M. Ian C. Green - Santé Canada

Né à Ottawa (Ontario), M. Ian Green est titulaire d’un baccalauréat en géographie de l’Université d’Ottawa et a également poursuivi des études supérieures en sciences politiques à l’Université Queen’s. Du début de sa carrière, alors qu’il occupait divers postes de nature politique sur la colline du Parlement, jusqu’à tout récemment en qualité de haut fonctionnaire de confiance grandement respecté, M. Green est demeuré un exemple vivant d’intégrité, de professionnalisme et de dévouement envers la fonction publique du Canada.

De 1974 à 1980, M. Green a fait fonction d’attaché politique principal et de conseiller auprès du chef de l’opposition de l’époque et par la suite premier ministre du Canada, M. Joe Clark. Il a entrepris sa carrière au sein de la fonction publique comme analyste au Bureau du Conseil privé (BCP) avant d’obtenir le poste de directeur, Appareil gouvernemental. Il a ensuite occupé divers postes de niveau supérieur, dont celui de sous secrétaire d’État adjoint au Secrétariat d’État, et de sous ministre adjoint à Santé et Bien être social Canada, de même qu’à Développement des ressources humaines Canada. En 1997, il a été nommé sous ministre délégué toujours à Développement des ressources humaines Canada et vice président de la Commission de l’assurance emploi du Canada, avant d’occuper pendant trois ans le poste de sous secrétaire du Cabinet pour les opérations au BCP. Il a également œuvré à titre de sous ministre à Santé Canada de 2001 à 2004, période qui s’est avérée particulièrement mouvementée et complexe.

À ce dernier titre, une profonde compréhension de la dimension politique du gouvernement et de la politique sociale, ainsi qu’une grande connaissance de nos institutions démocratiques ont permis à M. Green d’aider le ministère à relever une série de défis hors du commun. À un moment où de nombreux obstacles entravaient les relations fédérales provinciales, on lui a demandé de concevoir des solutions novatrices visant à modifier la structure des soins de santé au Canada, de les négocier et de leur donner tout le soutien nécessaire, ce qui a mené à l’élaboration des ententes intergouvernementales sur les soins de santé de 2003 et de 2004. Parallèlement, M. Green a mis à profit ses connaissances et ses compétences reconnues pour faire face à certains problèmes comme l’éclosion du SRAS, la détection de l’ESB, la propagation du virus du Nil occidental et d’autres crises touchant la santé des Canadiens.

Tout au long de sa carrière à la fonction publique, M. Ian Green a prêché par l’exemple en offrant un service éclairé et non partisan aux institutions démocratiques et en défendant de façon manifeste l’intérêt public. En conséquence, il jouit de la plus haute estime de ceux qui sont témoins de ses nombreuses réalisations d’envergure.

Mme Mary M. Gusella - Commission canadienne des droits de la personne

Née à Ottawa (Ontario), Mme Mary Gusella est membre du Barreau de l’Ontario. Bachelière en droit de l’Université d’Ottawa, elle détient un certificat de l’Institut canadien des valeurs mobilières et elle a suivi des cours en négociation et médiation dans le cadre du programme de formation professionnelle pour les avocats de la faculté de droit de Harvard. Chef de file dynamique dont l’habileté à gérer les gens n’a d’égale que sa capacité à effectuer les changements qui s’imposent, elle a su, au cours de ses 35 années de carrière, établir et promouvoir des normes exceptionnelles en matière de rendement, de responsabilité et d’innovation.

Mme Gusella a fait son entrée dans la fonction publique du Canada en 1967 à titre d’étudiante recrutée pour l’été, puis a amorcé sa carrière en 1971 à la Direction des services de commercialisation du ministère des Postes. En 1975, elle a été nommée directrice du Secrétariat de l’Année internationale de la femme afin d’assurer l’exécution d’un programme national. Elle est ensuite devenue négociatrice principale pour les revendications territoriales au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, puis a gravi les échelons, occupant des postes de directrice à l’Administration du pétrole et du gaz des terres du Canada, au ministère des Finances Canada et au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, avant de devenir secrétaire adjointe du Cabinet en matière de communications, au Bureau du Conseil privé.

Forte de ces expériences, elle a occupé par la suite les postes de sous secrétaire d’État déléguée, sous ministre de Multiculturalisme et Citoyenneté Canada, présidente de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, commissaire de la fonction publique, chef du Réseau du leadership et présidente de la section canadienne de la Commission mixte internationale canado américaine. Elle a aussi été présidente de l’Institut d’administration publique du Canada.

En août 2002, Mme Gusella a été nommée commissaire en chef de la Commission canadienne des droits de la personne. Il ne lui a fallu qu’un peu plus de deux ans pour transformer la Commission, améliorant sensiblement les services fournis aux Canadiens. Elle a ainsi révolutionné le modèle de fonctionnement de la Commission en procédant à des réformes organisationnelles novatrices et en voyant à ce que l’accent soit mis sur les valeurs et l’éthique de la fonction publique. Les résultats sont impressionnants : l’usage étendu des modes alternatifs de règlement des différends a maintenant pris le pas sur des procédures judiciaires jugées lentes, coûteuses et moins efficaces. Grâce au leadership de Mme Gusella, la productivité globale au chapitre du règlement des dossiers s’est accrue de 70 p. 100, et la durée moyenne du traitement d’un dossier est passée de 25 mois à moins de 12 mois. La mise en œuvre du nouveau modèle de fonctionnement, l’amélioration des processus et une administration prudente ont permis de réaliser des économies considérables maintenant réinvesties dans de nouvelles priorités comme la prévention et l’amélioration de la recherche.

Le style de gestion de Mme Mary Gusella, qui se distingue surtout par son engagement envers les gens, lui a valu la loyauté de ses collègues et de son personnel. Elle s’est attiré le plus grand respect grâce à sa remarquable habileté à régler les problèmes de manière perspicace et décisive, à sa compréhension de la complexité des changements et à son style de gestion attentionné.

M. Robert A. Wright - Bureau du Conseil privé

Né à Atikokan (Ontario), M. Robert Wright a obtenu un baccalauréat en économie de l’Université Western Ontario, puis une maîtrise en économie de l’Université du Manitoba. Au cours de ses 30 années de carrière à la fonction publique du Canada, il a personnifié le leadership de façon enviable en mettant sans cesse l’accent sur l’innovation, le professionnalisme et le rendement. Il est également reconnu pour inspirer à son entourage le respect des mêmes normes élevées qu’il s’impose.

Au cours de sa carrière, il a occupé de nombreux postes, d’abord celui d’analyste économique au ministère des Affaires extérieures en 1975 pour ensuite passer à des postes cruciaux dans le domaine de la politique de l’État à l’Office national de l’énergie, au ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources, puis au ministère des Finances Canada. Il a par la suite assumé des rôles importants au Bureau du Conseil privé en qualité de secrétaire adjoint du Comité du Cabinet chargé des priorités et de la planification, puis de sous secrétaire du Cabinet responsable de la planification. Il s’est vu ensuite confier des postes de cadre supérieur, dont celui de sous ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, puis du Revenu national, avant de devenir commissaire des Douanes et du Revenu. M. Wright a également fait fonction de haut commissaire auprès de la Nouvelle Zélande, avant d’être nommé secrétaire associé du Cabinet, sous ministre du vice premier ministre, coordonnateur de la sécurité et du renseignement, et conseiller à la sécurité nationale auprès du Premier ministre. Depuis mars 2005, il joue un nouveau rôle à titre de président et chef de la direction de Exportation et Développement Canada.

M. Wright est grandement admiré pour son dévouement, sa vision et l’attention qu’il porte aux résultats à atteindre. Parmi ses nombreuses réalisations dignes de mention, on compte la transformation complexe et difficile du ministère du Revenu national qui a conduit à la création de l’Agence des douanes et du revenu du Canada, ainsi que la direction qu’il a exercée à l’Agence à ses tout premiers débuts. Plus récemment, on l’a chargé de mettre au point le premier énoncé global de la politique nationale sur la sécurité, Protéger une société ouverte. Le rôle essentiel qu’il a joué en vue du développement d’une conscience communautaire, par le leadership exercé au profit de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada, est également impressionnant.

M. Robert Wright a un talent exceptionnel, celui de susciter la collaboration et de forger des partenariats, tout en gardant constamment les yeux rivés sur ses objectifs. Son engagement pour le bien public conjugué avec ces qualités contribuent à en faire un champion exceptionnel de la fonction publique.