Agence de gestion des resources humaines de la fonction publique du Canada
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La loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP) - Trousse d’information de la mise en oeuvre (Partie 1)

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A. Notre héritage

« Mettons-nous à l'oeuvre aujourd'hui, nous récolterons les avantages demain! »

INTRODUCTION

Le gouvernement du Canada vit un moment exigeant. Or, il ne faut pas oublier une grande priorité : la modernisation de la fonction publique du Canada. Cette priorité commande la mise en oeuvre de la nouvelle Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP).

LA LMFP

On ne saurait trop insister sur l'importance de la LMFP. La nouvelle loi est la réforme législative sur la gestion des ressources humaines qui se démarque le plus depuis 35 ans.

La LMFP a été adoptée. Nous devons la mettre en oeuvre et réussir.

La force de la loi ne doit pas être l'unique raison d'agir. Cette démarche est la bonne, et c'est le bon moment. C'est une bonne décision d'affaires. Une gestion des RH de qualité se traduit par l'affectation des bonnes personnes, dans les bons postes pour offrir d'excellents services aux citoyens. Beaucoup de travail a déjà été fait.

L'AGENCE

Le 12 décembre 2003, la nouvelle Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada (l'AGRHFPC ou l'Agence) a été établie. L'Agence s'est vu confier la responsabilité de diriger la mise en oeuvre de la LMFP et d'autres réformes non législatives touchant la gestion des RH. Elle existe pour aider le mouvement de modernisation. De plus, elle a adopté une approche rigoureuse de gestion de projets qui permettra une avancée progressive. Nos partenaires de la CFP nouvellement reconstituée, du Secrétariat du Conseil du Trésor et de l'École de la fonction publique du Canada joueront également un rôle clé.

L'ensemble de ces changements créera un environnement qui permettra de recruter les bonnes personnes, au bon moment et à l'endroit où on en a besoin, et de mettre en place les mesures pour les aider à tenir à jour leurs compétences.

LA VOIE À SUIVRE

Il reste beaucoup à faire. Plusieurs raisons justifient l'ajout de la LMFP à des calendriers de travail déjà fort chargés :

  • Premièrement, le gouvernement du Canada a un besoin fondamental de qualité supérieure en matière de gestion des RH et d'appui aux RH, comme toutes les organisations qui visent l'excellence. Il y a un lien direct entre une gestion des RH de qualité et la capacité d'une organisation à fournir des services de première qualité.
  • Deuxièmement, de par sa mission, le gouvernement du Canada doit rendre compte à ses citoyens. Il lui incombe de fournir aux Canadiens et aux Canadiennes les meilleurs services possibles. La responsabilisation de la fonction publique entre en jeu. Le gouvernement et les fonctionnaires sont mutuellement comptables et responsables envers les Canadiens et les Canadiennes.
  • Troisièmement, c'est une bonne occasion d'améliorer la façon dont le gouvernement s'organise et sert les Canadiens et les Canadiennes.

CONCLUSION

En adoptant la démarche appropriée à la mise en oeuvre de cette initiative marquante de modernisation, le gouvernement améliorera son fonctionnement et servira mieux les Canadiens et les Canadiennes. Les administrateurs généraux pourront recruter, appuyer et gérer leur personnel avec plus de souplesse.

Cette plus grande souplesse s'accompagnera d'une responsabilisation accrue, fondée sur la transparence, l'équité et le respect. Les relations patronales-syndicales seront empreintes de collaboration, car les gestionnaires et les syndicats travailleront ensemble à favoriser la mise en place d'un milieu de travail sain et productif.

L'objectif consiste à faciliter la tâche d'attirer, d'embaucher et de garder les meilleures personnes possibles. Il y a là une belle occasion à saisir. Si la démarche se déroule correctement, la fonction publique deviendra un meilleur milieu de travail et fournira de meilleurs services aux Canadiens et aux Canadiennes. Une occasion idéale se transformera en un héritage inégalable.



B. Aperçu de la Loi sur la modernisation de la fonction publique

« La bonne chose à faire, au bon moment »

INTRODUCTION

La Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP) est une occasion concrète d'exercer un changement positif pour le gouvernement du Canada. Le gouvernement doit être prêt à en saisir les avantages pour les employés de la fonction publique et les Canadiens et les Canadiennes.

LES BUTS

La LMFP a pour but :

  • de créer un cadre de gestion et d'appui des RH plus souple et muni de protections inhérentes pour faciliter le recrutement des bonnes personnes, au bon moment et là où on en a besoin;
  • de favoriser des relations patronales-syndicales fondées davantage sur la collaboration pour appuyer la mise en place de milieux de travail sains et productifs;
  • d'assurer aux employés de tous les niveaux une formation et un apprentissage mieux intégrés;
  • de clarifier les rôles et de renforcer la responsabilisation de l'AGRHFPC, du SCT, de la CFP, de l'École de la fonction publique du Canada, des administrateurs généraux et des gestionnaires.

LES LOIS CONNEXES

La nouvelle Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP) est conçue pour faciliter le recrutement des bonnes personnes, au bon moment et là où l'on en a besoin en offrant une souplesse aux ministères et aux agences, tout en respectant les valeurs d'équité, de transparence et d'accès. Une nouvelle approche face au mérite premettra aux gestionnaires de tenir compte à la fois des exigences essentielles d'un poste et des besoins existants et futurs de leur organisation et de la fonction publique. Une plus grande importance sera donc accordée à la planification des ressources humaines de sorte que les processus de dotation d'une organisation appuient ses plans et priorités stratégiques.

De plus, la nouvelle Loi sur les relations de travail dans la fonction publique (LRTFP), qui est la pierre angulaire d'une bonne gestion des RH, permet l'amélioration conjointe du milieu de travail et prévoit des ententes négociées sur les services essentiels, la création de comités consultatifs patronaux-syndicaux obligatoires, l'établissement obligatoire de systèmes de gestion informelle des conflits et un rôle élargi pour la nouvelle Commission des relations de travail dans la fonction publique.

La LRTFP énonce les valeurs fondamentales suivantes :

  • l'importance d'entretenir des relations respectueuses et harmonieuses et un dialogue efficace avec les syndicats afin d'appuyer la mise en place d'un milieu de travail sain et productif;
  • l'importance de protéger et de servir le public en tout temps;
  • le règlement équitable, crédible et efficace des conflits en milieu de travail.

Les modifications apportées à la Loi sur la gestion des finances publiques mettront entre les mains des administrateurs généraux la responsabilité directe de certains aspects de la gestion des ressources humaines, sous réserve des politiques et des directives du Conseil du Trésor.

Enfin, les modifications apportées à la Loi sur le Centre canadien de gestion ont pour effet d'établir l'École de la fonction publique du Canada qui est chargée d'intégrer les activités d'apprentissage et de les offrir à tous les employés de la fonction publique.

Ce qui cesse, ce qui commence : principales responsabilités des administrateurs généraux

Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP) : décembre 2005

Ce qui cesse au moment de son entrée en vigueur Ce qui commence au moment de son entrée en vigueur

Les politiques actuelles de dotation de la Commission de la fonction publique (CFP) et les accords relatifs à la délégation des pouvoirs de nomination prennent fin.

La participation de la CFP dans plusieurs domaines de politiques (p. ex. normes de sélection, définition de la promotion, périodes de stage) cesse.

.

Les nouvelles politiques de dotation de la CFP (moins nombreuses, plus englobantes et fondées sur des principes) et les nouvelles dispositions relatives à la délégation débutent.

Plusieurs politiques dont la responsabilité incombe actuellement à la CFP sont confiées à l'employeur.

Dans le contexte de ces politiques centralisées, les ministères vont mettre en place leurs propres programmes et politiques de dotation, adaptés à leurs besoins.

De nouvelles dispositions relatives à la délégation des pouvoirs de nomination sont en place.

La CFP renforce son rôle de surveillance : nouvelles exigences de responsabilité pour les ministères, davantage de contrôles, de vérifications et d'enquêtes relativement aux nominations externes.

Dans le processus de dotation, peu de place est donnée à la planification des ressources humaines et peu d'occasions pour la mise en oeuvre des plans d'action en RH.

La planification des ressources humaines devient un catalyseur pour profiter véritablement de la souplesse de la LEFP.

On peut employer le processus de dotation pour la mise en oeuvre des plans de RH.

L'approche actuelle au principe du mérite prend fin.

La nouvelle définition du mérite s'applique : les personnes nommées doivent posséder les qualités essentielles pour le travail à accomplir.

Les gestionnaires peuvent maintenant tenir compte d'autres facteurs dans leur prise de décision : qualités souhaitables; exigences opérationnelles; besoins actuels et futurs de l'organisation.

Bon nombre d'éléments prescriptifs de la LEFP qui limitent la portée de la prise de décisions de gestion en matière de dotation sont éliminés. Par exemple, les dispositions concernant les listes d'admissibilité.

Bon nombre d'éléments prescriptifs sont éliminés; plus d'occasions pour les gestionnaires d'exercer leur jugement dans leurs décisions de dotation; plus d'occasions de mettre en place des pratiques de dotation novatrices

Le processus de recours aux appels, sous la gouverne de la CFP, prend fin.

Le Tribunal de dotation de la fonction publique reçoit les plaintes sur la dotation.

Aucun mécanisme formel ne permet aux gestionnaires et aux employés qui recutent de discuter de l'évolution d'un dossier de dotation en cours.

Processus de discussions informelles pour permettre aux employés d'obtenir de la rétroaction lors d'un processus de sélection.

Les ministères ont établi leurs propres politiques à cet égard conformément à la politique de la CFP.





Rôles des administrateurs généraux dans le nouveau système de dotation : nouvelles occasions et obligations

La nouvelle Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP) ouvre la voie à une réforme en profondeur de la dotation dans la fonction publique. Les administrateurs généraux auront certaines obligations ou devront mener certaines activités pour effectuer la dotation en vertu de cette loi, mais ils auront également certaines occasions dont ils pourront profiter pour faire en sorte que leurs programmes de dotation répondent mieux aux besoins de leur organisation. Tout comme aujourd'hui, le nouveau régime de dotation reposera sur des valeurs fondamentales comme le mérite, l'impartialité, l'équité, la transparence et le respect.

Voici les principales obligations et occasions qui se présentent, particulièrement ce qui est nouveau par rapport au régime actuel.

  • Vous devez respecter les politiques de la Commission de la fonction publique et de l'employeur. OBLIGATION
  • Vous aurez des directives générales, y compris certaines exigences de base, à suivre, et dans le cadre desquelles vous pourrez élaborer vos politiques ministérielles et votre programme de dotation. OCCASION
  • Vous devrez procéder aux nominations sur la base du mérite, suivant la nouvelle définition :
    • Vous devez veiller à ce que le candidat choisi possède les qualifications essentielles pour le travail à accomplir. OBLIGATION Vous pouvez toutefois prendre en considération divers autres facteurs.
    • Vous pouvez prendre en considération des qualifications supplémentaires que vous considérez comme un atout pour le travail à accomplir (connaissance d'une troisième langue par exemple). OCCASION
    • Vous pouvez prendre en considération les nécessités du service, actuelles ou futures, dans lequel vos employés devront travailler (quart de travail par exemple). OCCASION
    • Vous pouvez prendre en considération les besoins actuels ou futurs de votre organisation ou de la fonction publique en général (accroître la représentation des groupes d'équité en emploi ou restaurer les capacités en leadership par exemple). OCCASION
    • Vous N'AVEZ PAS à prendre en considération plus d'un candidat, à les classer par ordre ou à les comparer entre eux pour choisir « le plus qualifié ». OCCASION
    • Vous pouvez utiliser tous ces critères établis pour le poste pour choisir la « bonne » personne à nommer selon les besoins précis du poste à combler. OCCASION
  • Afin de profiter de ces occasions, vous devrez élaborer des plans de gestion des ressources humaines qui seront intégrés à vos plans d'affaires. Ces plans vous fourniront de solides assises pour effectuer vos choix. OCCASION
  • De plus, un plan de gestion des ressources humaines vous aidera à déterminer quel type de stratégie/programme de dotation convient à votre organisation et à élaborer des processus de dotation plus efficaces et plus proactifs. Une bonne planification des RH vous permettra de profiter pleinement de la souplesse que vous offre la nouvelle loi. OCCASION
  • Vous pourrez choisir un processus de sélection « annoncé » ou « non annoncé » pour répondre aux besoins opérationnels précisés dans votre plan de RH. Par exemple, si vous apprenez qu'un scientifique de renommée internationale est disponible, vous pourrez le recruter directement sans annonce et sans avoir mené de processus interne. OCCASION
  • Vous pouvez, dans certains cas, prendre en considération pour une nomination ou une mutation au sein de votre organisme la candidature d'employés travaillant pour des organismes distincts. OCCASION
  • Suivant les politiques de la CFP, vous devez élaborer un processus de « discussions libres » entre les gestionnaires recruteurs et les candidats qui sera utilisé pendant les processus de sélection, afin que les gestionnaires puissent fournir de la rétroaction aux candidats sur leur rendement et aient l'occasion de corriger les erreurs et les omissions au moment où elles se produisent et non pas à la fin du processus. OBLIGATION
  • Vous aurez le droit de muter un employé qui, à la suite d'une enquête, a été accusé de harcèlement. Vous n'avez pas à obtenir le consentement de l'employé dans ce cas. OCCASION
  • Vous pouvez prolonger la période d'emploi d'un employé nommé pour une période déterminée sans avoir à procéder à une nouvelle évaluation ou à prolonger les droits de recours. Il s'agira d'une simple formalité administrative. OCCASION De plus, les employés nommés pour une période déterminée qui satisfont aux exigences du SCT en la matière obtiendront automatiquement le statut d'employés nommés pour une période indéterminée.
  • Lorsque le pouvoir de nomination interne vous a été délégué, vous aurez le pouvoir de faire enquête sur la façon dont un de vos gestionnaires a mené un processus de sélection, ainsi que d'annuler une nomination ou de prendre des mesures correctives si vous le jugez nécessaire. OBLIGATION La CFP ne peut, dans ce cas, mener sa propre enquête; vous pouvez toutefois lui demander de faire enquête en votre nom.
  • Vous devez respecter les procédures (en voie d'élaboration) du Tribunal de dotation de la fonction publique, qui remplaceront le processus d'appel actuel. Le Tribunale s'occupera des recours en matière de dotation; les mutations seront toutefois assujetties au processus de grief. OBLIGATION
  • La LEFP est habilitante et non prescriptive et laisse une large place à l'innovation et à l'utilisation de nouvelles méthodes de travail. Ainsi, la LEFP ne prévoyant rien sur le sujet, vous pouvez, par exemple, élaborer conjointement certains processus ou stratégies de dotation; vous pouvez utiliser des méthodes de gestion informelle des conflits pour régler divers problèmes de dotation; vous pouvez recruter directement à l'externe; ou vous pouvez travailler avec vos collègues pour élaborer des processus de dotation ou de gestion de carrière conjoints, centrés par exemple sur des collectivités fonctionnelles particulières. OCCASION



Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et révision de la Loi sur la gestion des finances publiques : mars 2005

Loi Dispositions actuelles Après son entrée en vigueur

LGFP − pouvoirs directs des AG
(Relations de travail)

LGFP − exigences en matière de rapport

Le Conseil du Trésor peut déléguer certains pouvoirs de GRH aux administrateurs généraux.

Les administrateurs généraux ont le pouvoir direct sur les mesures disciplinaires et non disciplinaires.

Président du Conseil du Trésor
Rapport annuel au Parlement sur les responsabilités de Conseil du Trésor en matière de gestion aux termes de la LEFP et de la LGFP, comprenant des renseignements tirés des rapports des administrateurs généraux sur l'exercice de leurs pouvoirs directs.

Administrateurs généraux
Rapport au Conseil du Trésor sur l'exercice de leurs pouvoirs directs en matière de GRH aux termes de la LGFP.

Loi sur les relations de travail dans la fonction publique

Aucune disposition législative.

Dans le préambule de la LRTFP, on reconnaît que les relations harmonieuses sont un élément indispensable pour ériger une fonction publique performante et productive.

Comités consultatifs patronaux-syndicaux obligatoires dans les ministères.

Possibilité d'amélioration conjointe.

Processus informel de résolution de conflits obligatoire dans les ministères.

Loi sur les relations de travail dans la fonction publique

Processus de désignation
Les employés occupant des postes désignés ne peuvent faire la grève - les postes désignés sont les postes dont l'ensemble ou une partie des fonctions est, à un moment particulier, ou sera, après un délai déterminé, nécessaire pour la sécurité du public.

Ententes sur les services essentiels
Les employés qui occupent un poste nécessaire à l'employeur pour assurer la prestation des services essentiels, c'est-à-dire des services qui sont ou seront essentiels à la sécurité de l'ensemble ou d'une partie du public, prévus dans une entente sur les services essentiels (ESE), n'ont pas le droit de faire la grève.

 

Si l'une des fonctions de l'employé est nécessaire à la sécurité de la population, son poste doit être désigné.

Si seulement une partie des fonctions d'un employé est liée à des services essentiels, cet employé ne sera pas automatiquement désigné; l'employeur et l'agent négociateur doivent négocier le nombre d'employés nécessaires pour fournir des services essentiels.

 

Il faut établir une nouvelle liste des postes désignés à chaque ronde de négociations.

L'entente sur les services essentiels demeure en vigueur, d'une ronde de négociations à l'autre; elle peut être modifiée à la demande de l'une ou de l'autre partie.

  Un fonctionnaire peut être congédié ou rétrogradé pour des motifs non disciplinaires, ce qui comprend l'incompétence. Lorsque l'administrateur général estime que le rendement du fonctionnaire est insuffisant, il peut le congédier ou le rétrograder.
  Arbitrage : l'arbitre maintiendra la décision de l'administrateur général s'il est d'avis que la conclusion que le fonctionnaire était incompétent est juste. Arbitrage : l'arbitre maintiendra la décision de l'administrateur général s'il conclut qu'il était raisonnable pour lui d'estimer le rendement du fonctionnaire insuffisant.
Loi sur les relations de travail dans la fonction publique Les plaintes qui concernent les droits de la personne sont exclues du processus de grief.

Les plaintes qui concernent les droits de la personne ne sont pas exclues du processus de grief; les arbitres peuvent interpréter et appliquer la Loi canadienne sur les droits de la personne, et, au besoin, accorder une indemnité spéciale pour les souffrances ou pour conduite imprudente ou délibérée.

Les arbitres ont le pouvoir d'accorder des intérêts dans le cas de griefs concernant la cessation d'emploi, la rétrogradation, la suspension ou l'amende.

Griefs collectifs
Un agent négociateur peut présenter un grief collectif à un arbitre au nom d'un groupe d'employés qui se sentent lésés par l'interprétation ou l'application d'une disposition de leur convention collective.

Plaintes
Les agents négociateurs n'ont pas besoin d'obtenir l'autorisation de l'employeur avant de présenter une plainte à un arbitre concernant l'interprétation ou l'application d'une convention collective, qu'elle puisse faire ou non l'objet d'une plainte de la part d'un employé.

Les décisions des arbitres peuvent être déposées à la cour fédérale, ce qui facilitera leur exécution.

  Les plaintes relatives aux mutations ne sont pas assujetties s à grief. Les arbitres peuvent entendre un grief contre une mutation lorsqu'un consentement est nécessaire

 

 
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