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Transferts fédéraux
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Ententes avec la Nouvelle-Écosse sur les ressources extracôtières
Contexte
- L’Accord Canada-Nouvelle-Écosse de 1986 sur les hydrocarbures
extracôtiers a facilité le développement des réserves de
pétrole et de gaz naturel au large des côtes de la Nouvelle-Écosse.
L’Accord permettait à la province d’imposer ces ressources comme
si elle en était le propriétaire et assurait à la Nouvelle-Écosse
une protection transitoire, pendant 10 ans à compter de 1993-1994,
contre les réductions de ses droits de péréquation attribuables à
une augmentation des recettes qu'elle tirerait des ressources au large
des côtes.
- Le 14 février 2005, le gouvernement du Canada a conclu une entente
avec la province de la Nouvelle-Écosse, qui s’appuie sur l’Accord
de 1986 et qui, pour une période limitée, la protège complètement
de toute réduction de ses droits de péréquation résultant de l’inclusion
dans le programme de péréquation des revenus qu’elle tire des
ressources extracôtières, et ceci en reconnaissance des défis
économiques et financiers particuliers à la province.
- Les paiements compensatoires aux termes de l’accord de 1986 et de
l’entente de 2005 ne font pas partie du programme de la
péréquation.
L’Accord sur les hydrocarbures extracôtiers de 1986
- Les paiements versés dans le cadre de l’accord de 1986 étaient
calculés selon une formule établie dans la législation et les
règlements fédéraux.
- La formule assurait, sur une période de 10 ans, la protection
contre des diminutions des droits de péréquation, d’un pourcentage
(qui diminuait d’année en année) des recettes tirées des
ressources au large des côtes.
- En 2004, le gouvernement du Canada a fait des paiements à la
Nouvelle-Écosse qui ont eu le même effet qu’aurait eu le début
des paiements de l’Accord de 1986 en 2000-2001.
L’entente de 2005
- L’entente de 2005 prévoit les avantages suivants pour la
Nouvelle-Écosse :
- Une protection complète contre des réductions de ses droits de
péréquation résultant de l’inclusion dans le programme de
péréquation des revenus que la province tire des ressources
extracôtières, pendant huit ans (de 2004-2005 à 2011-2012), aussi
longtemps qu’elle reçoit des paiements de péréquation.
- Si, pendant ces huit ans, la Nouvelle-Écosse devient inadmissible
aux paiements de péréquation, elle obtiendra des paiements
transitoires comparables à ceux que reçoit Terre-Neuve-et-Labrador
en vertu de l’Accord atlantique de 1985.
- L’octroi, en 2005, d’un paiement initial de 830 millions de
dollars afin d’assurer immédiatement à la province une marge de
manœuvre pour relever les défis financiers qui lui sont
particuliers. Ce paiement constitue un paiement anticipé au titre
de la nouvelle protection complète.
- En outre, cette entente prévoit une autre prolongation de huit
ans, si la province reçoit des paiements de péréquation en
2010-2011 ou 2011-2012 et que sa dette nette par habitant n’est
pas inférieure à celle d’au moins quatre autres provinces.
- Au cours de cette seconde période de huit ans, si la province n’est
plus admissible aux paiements de péréquation, elle recevra des
paiements transitoires pendant deux ans. Dans ce cas :
- La première année, le paiement transitoire équivaudra aux
deux-tiers des paiements compensatoires qu’elle recevait l’année
précédente.
- La deuxième année, le paiement transitoire équivaudra au
tiers des paiements compensatoires auxquels avait droit la
province au cours de la dernière année où elle a reçu des
paiements de péréquation.
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