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rapport ]
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Le 20 mars 2002
OTTAWA - L'honorable Lucienne Robillard, présidente du
Conseil du Trésor du Canada et députée de Westmount - Ville-Marie, a
annoncé aujourd'hui que le gouvernement mettra en oeuvre, immédiatement,
la plupart des recommandations du Comité consultatif sur le maintien en
poste et la rémunération du personnel de direction. Les recommandations
du comité portent sur la rémunération des cadres, des sous-ministres,
des premiers dirigeants des sociétés d'État et des autres personnes
nommées par le gouverneur en conseil.
« Le quatrième rapport du Comité consultatif sur le maintien en
poste et la rémunération du personnel de direction renforce
l'engagement du gouvernement en vue de moderniser le système de gestion
des ressources humaines pour les niveaux supérieurs », a déclaré
Mme Robillard. « En donnant suite aux recommandations
formulées dans le quatrième rapport, nous démontrons notre engagement
de rendre le gouvernement du Canada non seulement concurrentiel avec le
secteur privé, mais capable de retenir et d'attirer des employés compétents
pour servir la population canadienne aujourd'hui comme demain ».
Le rapport recommande une augmentation de 3,1 pour 100 des échelles de
rémunération pour les cadres et les sous-ministres, rétroactive
au 1er avril 2001. La recommandation est fondée sur un sondage
mené en décembre 2000 au sujet de la rémunération globale pour les
postes de direction comparables, au niveau d'entrée. Le gouvernement
estime que les recommandations proposées dans le quatrième rapport
l'aideront à établir un juste équilibre entre l'embauche de
meilleurs dirigeants et le besoin de les rémunérer de façon appropriée,
tout en respectant ses responsabilités financières et la nécessité de
gérer avec prudence l'argent des contribuables. Malgré cette
augmentation, il y a toujours un écart important avec les traitements
versés dans le secteur privé.
Pour les premiers dirigeants des sociétés d'État, le rapport
recommande une augmentation de 5,39 pour cent aux échelles de rémunération,
rétroactive au 1er avril 2001, pour la période de deux ans
qui s'est écoulée depuis la dernière augmentation de salaire en 1999.
Les augmentations réelles peuvent varier. Les conseils d'administration
des sociétés d'État soumettront les augmentations proposées à
l'approbation du gouverneur en conseil, à chaque année financière.
Le comité a recommandé également une structure distincte de
classification et de rémunération pour les autres personnes nommées par
le gouverneur en conseil à des agences, des conseils et des commissions,
qui entrera en vigueur à compter du 1er avril 2001.
La nouvelle structure de classification fait une distinction entre les
personnes nommées par le gouverneur en conseil qui assument des fonctions
de réglementation ou quasi-judiciaires pour lesquelles la rémunération
au rendement n'est pas appropriée (maintenant le groupe GC-Q) et les
personnes qui ont des fonctions de gestion pour lesquelles la rémunération
au rendement est appropriée (maintenant le groupe GC). Le taux normal
pour le groupe GC-Q est un peu plus élevé que celui du groupe GC parce
que le groupe GC-Q n'est pas admissible à la rémunération au
rendement. La nouvelle structure de rémunération compte 10 niveaux au
lieu de 11, comme c'était le cas précédemment. L'impact total sur
le salaire devrait s'élever à 4,66 pour cent.
« Le Comité consultatif a dispensé d'excellents conseils dans
le passé et continuera de le faire, j'en suis certaine, et je le
remercie de son travail au nom de tous les Canadiens », a déclaré
madame Robillard. « Le travail du comité permettra de s'assurer
que la fonction publique fédérale peut être concurrentielle pour
recruter des leaders compétents et talentueux dans un marché du travail
de plus en plus restreint », a conclu la ministre.
Le Comité consultatif sur le maintien en poste et la rémunération du
personnel de direction est composé de dirigeants des secteurs public et
privé. Son mandat, d'une durée de trois ans, est de dispenser des
conseils et de formuler des recommandations, de façon indépendante, sur
la rémunération et la gestion générale des ressources humaines à la
présidente du Conseil du Trésor concernant les cadres de direction, les
sous-ministres et les autres personnes nommées par le gouverneur en
conseil. Durant son premier mandat, le Comité consultatif a publié trois
rapports importants qui établissent le cadre de gestion des ressources
humaines aux niveaux supérieurs. Il s'agit du quatrième rapport, mais
du premier rapport de ce nouveau comité sous la direction de la nouvelle
présidente, Carol
Stephenson.
- 30 -
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Quatrième rapport du Comité consultatif sur le maintien en poste et
la rémunération du personnel de direction
Historique du comité
Le Comité consultatif sur le maintien en poste et la rémunération du
personnel de direction a été mis sur pied en 1997 par le président du
Conseil du Trésor. Pendant trois ans, ce comité avait pour mandat de
fournir des conseils indépendants et faire des recommandations au sujet
de la rémunération et d'autres questions générales liées à la
gestion des ressources humaines concernant les cadres de direction, les
sous-ministres et d'autres personnes nommées par le gouverneur en
conseil.
Au moment de la mise sur pied du Comité consultatif, la fonction
publique fédérale avait fait l'objet pendant plusieurs années de l'Examen
des programmes et un grand nombre de ministères avaient dû réduire
leurs effectifs. Il y avait eu, pendant plusieurs années, des
restrictions en matière de recrutement et aucune augmentation salariale
n'avait été accordée. Par ailleurs, les prévisions démographiques
ont démontré qu'un nombre élevé de hauts fonctionnaires quitteraient
la fonction publique pour prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie.
C'est dans ce contexte que le gouvernement du Canada a établi le
Comité consultatif pour donner des conseils indépendants et formuler des
recommandations en vue du recrutement et du maintien en poste de hauts
fonctionnaires qualifiés et expérimentés.
Sous la présidence de Lawrence F. Strong, ancien président du conseil
d'administration de Unilever Canada Inc., le comité a produit trois
rapports. Le rapport publié aujourd'hui est le quatrième rapport et le
premier complété par le nouveau comité sous la direction de Carol
Stephenson, présidente-directrice générale de Technologies Lucent
Canada. Les autres membres du comité sont les suivants :
M. Robert E. Brown, président et chef de la direction, Bombardier Inc.
M. John L. Fryer, professeur adjoint, University of Victoria
Mme Monique F. Leroux, présidente de la Société financière
Desjardins-Laurentienne et chef de la direction des filiales
M. Gaétan Lussier, président, Gaétan Lussier et associés
Mme Sarah Raiss, vice-présidente exécutive des Services généraux,
TransCanada PipeLines Limited
M. Tom Traves, président, Université Dalhousie
Dans son premier rapport, daté de janvier 1998, le Comité
consultatif recommandait de modifier en profondeur les méthodes de
gestion des cadres supérieurs de la fonction publique afin de garantir la
qualité des leaders de la fonction publique fédérale dans les années
à venir. Les recommandations qui ont été mises en oeuvre comprenaient
l'adoption d'une nouvelle structure de rémunération qui incluait une
composante de rémunération à risque qui devait être regagnée chaque
année.
Le Comité a établi cinq grands principes pour la rémunération
des cadres :
-
une structure de rémunération globale distincte de celle qui
s'applique aux employés syndiqués;
- une structure interne qui tient compte adéquatement des différences
des responsabilités;
- l'établissement d'une rémunération globale en fonction de repères
extérieurs adéquats;
- une rémunération en espèces qui comprend une composante fixe et
une composante variable ou à risque liée à l'atteinte des
objectifs annuels;
- la mise en place d'un mécanisme qui permettrait d'établir de
solides principes et pratiques, notamment l'analyse comparative
extérieure à intervalles réguliers.
La nouvelle structure de rémunération recommandée par le comité
pour les cadres et les sous-ministres et adoptée par le gouvernement à
compter du 1er avril 1998 alignait les taux de rémunération
du premier niveau de direction (EX-1) aux postes dont la portée et les
responsabilités sont semblables dans les secteurs public et privé. Elle
établissait des échelles salariales pour les niveaux plus élevés sur
la base de valeurs comparatives.
La rémunération variable ou à risque a également été introduite.
Un nouveau programme de gestion du rendement (PGR) visant à reconnaître
le rendement en fonction de l'atteinte individuelle des objectifs fixés
par rapport aux plans d'activités ministériels et aux objectifs ministériels
a été adopté en vue d'appuyer la rémunération à risque en
1999-2000 et a été entièrement mise en oeuvre en 2000-2001.
Dans son premier rapport, le Comité consultatif sur le maintien en
poste et la rémunération du personnel de direction a recommandé que le
Bureau du Conseil privé (BCP) examine attentivement comment sont établies
les structures de rémunération des premiers dirigeants, et comment est gérée
la rémunération réelle.
Les descriptions de poste ont donc été actualisées et évaluées par
Hay Management Consultants. Le comité a examiné les politiques actuelles
de rémunération en espèces et il les a comparées aux données
recueillies par cette firme dans le cadre d'un sondage annuel auprès de
quelque 300 organisations financières et industrielles.
Le Comité a étudié de nombreux facteurs pour élaborer la
structure salariale et la composante à risque de la rémunération en
espèces qui étaient recommandées dans le deuxième rapport publié
en mars 2002 :
- offrir des niveaux de rémunération attrayants pour recruter des
premiers dirigeants compétents;
- favoriser l'équité interne, dans la mesure où c'est faisable,
au sein de chaque société d'État;
- favoriser l'équité à l'échelle de la fonction publique du
Canada;
- préconiser la prudence financière.
Pour les postes des premiers dirigeants des sociétés d'État dont
les évaluations de poste ne présentaient pas de dissemblances marquées,
ils ont été regroupés ensemble. Dix groupes ont été établis, du fait
qu'il existe d'importantes différences entre les groupes pour ce qui
est de l'ampleur des responsabilités.
Le troisième rapport, publié en janvier 2001, était le rapport récapitulatif
de trois années de travail du Comité sous la direction de Lawrence
Strong. Il portait sur la nécessité d'élaborer une stratégie à long
terme de gestion des ressources humaines pour le leadership de la fonction
publique en vue de régler les questions liées au recrutement et au
maintien en poste. Il portait également sur la rémunération des cadres
de direction, des sous-ministres et de certaines personnes nommées par le
gouverneur en conseil en recommandant une augmentation salariale de 8,7 p.
100, sur une période de deux ans, soit 1999 et 2000. Malgré
l'augmentation de 8 p. 100 que le gouvernement a appliquée,
il y avait encore un écart important entre la rémunération au niveau
supérieur dans la fonction public et le secteur privé.
Le quatrième rapport, publié en mars 2002, porte sur la nécessité
pour le gouvernement de recruter et de maintenir en poste des cadres de
direction puisqu'il s'agit d'un groupe important ayant un rôle
essentiel et unique à jouer pour produire des résultats pour les
Canadiens et les Canadiennes. Le quatrième rapport indique également que
le comité a l'intention de faire d'autres recommandations dans les
prochains rapports en vue de tenir compte des questions liées aux
ressources humaines au niveau supérieur de manière plus vaste.
Cependant, il traite d'abord des questions liées à la rémunération
pour trois groupes distincts de cadres de direction :
- cadres et sous-ministres;
- premiers dirigeants des sociétés d'État;
- autres personnes nommées par le gouverneur en conseil à des
agences, des conseils et des commissions.
Comité consultatif sur le maintien en poste
et la rémunération du personnel de direction
Quatrième rapport
Mars 2002
Échelles salariales
|
Taux de traitement des groupes EX et DM
|
|
Taux actuels
|
Taux approuvés
|
Maximum potentiel de la rémunération à
risque
|
Niveau
|
Taux minimal
|
Taux maximal
|
Taux minimal
|
Taux maximal
|
EX-1
|
80,200 $
|
94,400 $
|
82,700 $
|
97,400 $
|
10 %
|
EX-2
|
89,900 $
|
105,800 $
|
92,700 $
|
109,100 $
|
10 %
|
EX-3
|
100,600 $
|
118,400 $
|
103,700 $
|
122,100 $
|
10 %
|
EX-4
|
115,600 $
|
136,100 $
|
119,300 $
|
140,400 $
|
15 %
|
EX-5
|
129,500 $
|
152,400 $
|
133,600 $
|
157,200 $
|
15 %
|
DM-1
|
145,000 $
|
170,700 $
|
149,500 $
|
176,000 $
|
15 %
|
DM-2
|
166,800 $
|
196,300 $
|
172,000 $
|
202,400 $
|
20 %
|
DM-3
|
186,800 $
|
219,800 $
|
192,600 $
|
226,700 $
|
20 %
|
DM-4
|
209,300 $
|
246,300 $
|
215,800 $
|
254,000 $
|
25 %
|
|
Taux de traitement actuels et
approuvés pour les premiers dirigeants des sociétés d'État
|
|
Taux actuels
|
Taux approuvés
|
Maximum potentiel de la rémunération à
risque
|
Groupe
|
Taux minimal
|
Taux maximal
|
Taux minimal
|
Taux maximal
|
Groupe 1
|
91,300 $
|
107,400 $
|
96,200 $
|
113,200 $
|
10 %
|
Groupe 2
|
102,300 $
|
120,300 $
|
107,800 $
|
126,800 $
|
10 %
|
Groupe 3
|
114,500 $
|
134,700 $
|
120,700 $
|
142,000 $
|
10 %
|
Groupe 4
|
128,300 $
|
150,900 $
|
135,200 $
|
159,100 $
|
10 %
|
Groupe 5
|
143,700 $
|
169,000 $
|
151,400 $
|
178,200 $
|
10 %
|
Groupe 6
|
165,200 $
|
194,400 $
|
174,100 $
|
204,900 $
|
15 %
|
Groupe 7
|
190,100 $
|
223,600 $
|
200,300 $
|
235,700 $
|
15 %
|
Groupe 8
|
218,500 $
|
257,100 $
|
230,300 $
|
271,000 $
|
15 %
|
Groupe 9
|
262,200 $
|
308,500 $
|
276,300 $
|
325,200 $
|
20 %
|
Groupe 10
|
314,700 $
|
370,200 $
|
331,700 $
|
390,200 $
|
25 %
|
Taux actuels de traitement pour le groupe
des personnes nommées par le gouverneur en conseil (GIC)
|
Niveau
|
Taux minimal
|
Taux maximal
|
Maximum potentiel de la rémunération à
risque
|
GIC-1
|
51,200 $
|
60,300 $
|
10 %
|
GIC-2
|
59,300 $
|
69,800 $
|
10 %
|
GIC-3
|
69,700 $
|
82,000 $
|
10 %
|
GIC-4
|
82,600 $
|
97,100 $
|
10 %
|
GIC-5
|
90,300 $
|
106,200 $
|
10 %
|
GIC-6
|
100,700 $
|
118,400 $
|
10 %
|
GIC-7
|
115,700 $
|
136,100 $
|
15 %
|
GIC-8
|
129,500 $
|
152,400 $
|
15 %
|
GIC-9
|
145,100 $
|
170,700 $
|
15 %
|
GIC-10
|
166,800 $
|
196,300 $
|
20 %
|
GIC-11
|
186,900 $
|
219,800 $
|
20 %
|
Taux de traitement approuvés pour le groupe
GC
|
Niveau
|
Taux
minimal
|
Taux
maximal
|
Maximum potentiel de la rémunération à
risque
|
Niveau 1
|
59,000 $
|
69,400 $
|
10 %
|
Niveau 2
|
67,800 $
|
79,800 $
|
10 %
|
Niveau 3
|
78,000 $
|
91,800 $
|
10 %
|
Niveau 4
|
89,800 $
|
105,600 $
|
10 %
|
Niveau 5
|
103,200 $
|
121,400 $
|
10 %
|
Niveau 6
|
118,700 $
|
139,600 $
|
15 %
|
Niveau 7
|
136,400 $
|
160,500 $
|
15 %
|
Niveau 8
|
156,900 $
|
184,600 $
|
15 %
|
Niveau 9
|
180,500 $
|
212,300 $
|
15 %
|
Niveau 10
|
207,500 $
|
244,100 $
|
20 %
|
Taux de traitement approuvés pour le groupe
GC-Q
|
Niveau
|
Taux
minimal
|
Taux
maximal
|
Niveau 1
|
62,900 $
|
74,000 $
|
Niveau 2
|
72,300 $
|
85,100 $
|
Niveau 3
|
83,200 $
|
97,900 $
|
Niveau 4
|
95,700 $
|
112,600 $
|
Niveau 5
|
110,100 $
|
129,500 $
|
Niveau 6
|
130,600 $
|
153,600 $
|
Niveau 7
|
150,000 $
|
176,500 $
|
Niveau 8
|
172,600 $
|
203,100 $
|
Niveau 9
|
198,500 $
|
233,500 $
|
Niveau 10
|
235,100 $
|
276,600 $
|
|