[ Fiche
d'information ]
Le 2 décembre 2002
Ottawa - L'honorable Lucienne Robillard,
présidente du Conseil du Trésor du Canada et députée de
Westmount-Ville-Marie, a dévoilé aujourd'hui les résultats du
Sondage - 2002 auprès des fonctionnaires fédéraux pour l'ensemble
de la fonction publique.
« Les réponses des fonctionnaires fédéraux sont
encourageantes », a dit la ministre Robillard. « Les résultats
nous montrent en effet que bien qu'il y ait encore du travail à
faire, nous continuons d'apporter des améliorations au milieu de
travail dans la fonction publique. Ces améliorations sont
essentielles à la prestation des services aux Canadiens et
Canadiennes. Le Sondage de 2002 nous a permis de recueillir des
renseignements précieux qui nous serviront pour la réforme de la
fonction publique. »
Les questions posées dans le cadre du Sondage de
2002 portaient sur le milieu de travail des fonctionnaires, les
compétences et le perfectionnement professionnel ainsi que les
relations patronales-syndicales. Trente-neuf questions ont été
reprises du premier sondage, mené en 1999, et pour 36 d'entre
elles les réponses recueillies témoignent d'une amélioration. De
nouvelles questions ont été posées sur des sujets comme le
service à la clientèle, l'équilibre entre les obligations
professionnelles et personnelles et les langues officielles.
D'autres questions ont été reprises du Sondage de 1999, mais
posées de façon à obtenir une meilleure idée des aspects de la
gestion qu'il faudra analyser de façon plus approfondie.
Les résultats obtenus démontrent que les
fonctionnaires tiennent beaucoup à leur emploi.
Quatre-vingt-quinze pour cent sont fermement déterminés à
contribuer au succès de leur organisation et 84 % sont d'avis que
leur organisation est un endroit où il fait bon travailler.
Quatre-vingt-onze pour cent des employés sont fiers du travail
effectué dans leurs unités et 78 % sont satisfaits de leur
carrière. Plus des deux tiers (67 %) parviennent toujours ou
souvent à établir un équilibre entre leurs obligations
personnelles et professionnelles. Les résultats montrent
également que les intentions de départ des employés correspondent
aux données de planification de la relève dans la fonction
publique.
Les résultats du Sondage de 2002 révèlent
également qu'une importante proportion de fonctionnaires sont
d'avis que des progrès ont été accomplis pour résoudre les
problèmes soulevés en 1999. De plus, dans une proportion accrue
de 33 %, les fonctionnaires croient que la haute direction
s'efforcera d'apporter des solutions aux préoccupations que le
présent sondage a permis d'exprimer.
Le Sondage s'est déroulé en mai et en juin 2002
sous la direction de Statistique Canada, pour le compte du
Secrétariat du Conseil du Trésor. Une équipe représentant les
ministères, les organismes et les syndicats de la fonction
publique, a élaboré le questionnaire, que près de 95 000
fonctionnaires ont rempli à l'échelle du pays - cela répresente
un taux de participation de 57,8 %, une amélioration par rapport
à 54,6 % pour le Sondage de 1999.
Le rapport renforce le besoin de se pencher
davantage sur certains aspects tels que l'apprentissage, le
développement professionnel et le soutien général aux
fonctionnaires. Bien que 85 % des employés croient que leur
organisation les traite avec respect, les résultats n'ont pas
révélé de véritables changements depuis 1999 au chapitre du
harcèlement et de la discrimination.
« Parmi toutes les questions abordées dans les
Sondages de 1999 et de 2002, ce sont le harcèlement et la
discrimination qui nous préoccupent le plus », a dit la ministre
Robillard. « Notre objectif est de mettre en place une culture
organisationnelle au sein de laquelle les valeurs de la fonction
publique sont solidement établies et les employés, traités avec
respect et dignité. À la suite du sondage de 1999, nous avons
pris plusieurs mesures pour nous pencher sur ces questions. Parmi
ces initiatives figure une politique nouvellement révisée contre
le harcèlement. Il est encore trop tôt pour en évaluer les
répercussions, mais nous sommes certains qu'elles auront une
incidence positive. Au cours des prochains mois, nous devrons
peut-être prendre d'autres mesures. »
La ministre Robillard a précisé que les mesures
qui seraient prises pour continuer d'améliorer le milieu de
travail s'appuieraient sur les résultats obtenus et seraient
adoptées en collaboration avec les employés et les syndicats. « À
long terme, la collaboration soutenue des gestionnaires et des
employés de la fonction publique ainsi que des agents
négociateurs permettra une progression continue », a-t-elle
ajouté.
Tous les gestionnaires de la fonction publique
sont invités à discuter des résultats avec leurs employés. Comme
ce fut le cas en 1999, un comité représentant les ministères, les
organismes et les syndicats assurera le suivi et recommandera de
nouvelles initiatives pour l'amélioration du milieu de travail
aux cadres supérieurs de la fonction publique.
- 30 -
Le document d'information ci-joint contient des
renseignements additionnels sur le Sondage auprès des
fonctionnaires fédéraux de 2002. Les résultats du Sondage pour
l'ensemble de la fonction publique sont accessibles à l'adresse
www.survey-sondage.gc.ca.
On espère avoir sous peu d'autres résultats liés au sondage. En
tant qu'employeur distinct, l'Agence des douanes et du revenu du
Canada compte publier ses résultats le 4 décembre 2002. Des
résultats d'autres ministères et organismes seront publiés le 9
décembre 2002.
Nota : Le sondage de 2002 adopte la
définition du harcèlement et de la discrimination proposée par la
Loi canadienne sur les droits de la personne :
Le harcèlement se définit comme tout
comportement inopportun et injurieux, d'une personne envers une
ou d'autres personnes en milieu de travail, et dont l'auteur
savait ou aurait raisonnablement dû savoir qu'un tel comportement
pouvait offenser ou causer préjudice. Il comprend tout acte,
propos ou exhibition qui diminue, rabaisse, humilie ou embarrasse
une personne, ou tout acte d'intimidation ou de menace. Il
comprend également le harcèlement au sens de la Loi canadienne
sur les droits de la personne.
La discrimination, c'est le fait de
réserver à quelqu'un un traitement différent ou inéquitable en
raison d'une caractéristique personnelle ou une distinction,
intentionnelle ou non, qui a pour effet d'imposer des
désavantages non imposés à d'autres, ou d'empêcher ou de
restreindre l'accès aux avantages offerts à d'autres membres de
la société. Il y a onze motifs de distinction illicite dans la
Loi canadienne sur les droits de la personne : la race,
l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l'âge,
le sexe, l'orientation sexuelle, l'état matrimonial, la situation
de famille, la déficience physique ou mentale et l'état de
personne graciée.
Pour de plus amples renseignements, veuillez
communiquer avec :
Daniel Grenier
Secrétaire de presse
Cabinet de la présidente du
Conseil du Trésor du Canada
(613) 957-2666
Mario Baril
Relations avec les médias
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
(613) 957-2391
S'IL Y AVAIT INCOMPATIBILITÉ ENTRE UNE VERSION
IMPRIMÉE ET LA VERSION ÉLECTRONIQUE DE CE DOCUMENT, LA VERSION
ÉLECTRONIQUE PRÉVAUDRA.
ATME (Appareil de télécommunication pour les
malentendants) - (613) 957-9090
Publication des résultats du sondage de 2002 auprès des
fonctionnaires fédéraux
Le Sondage de 2002 auprès des fonctionnaires
fédéraux marque la seconde fois que la fonction publique du
Canada demande l'avis de tous ses employés sur une foule de
questions liées au milieu de travail. Il faisait suite au premier
sondage réalisé en 1999. Il y a lieu de croire que le Canada est
le seul pays au monde procédant ce un sondage systématique auprès
de tous ses fonctionnaires.
Le sondage de 2002 contenait 114 questions. Au
départ, le sondage a été élaboré conjointement par de grands, de
moyens et de petits ministères, par des organismes, des
organismes centraux, des agents de négociation de la fonction
publique et Statistique Canada. Des experts provenant de
l'extérieur de la fonction publique, comme le Forum des
politiques publiques, ont également été consultés pour le projet.
Un comité semblable à celui de l'élaboration du sondage,
conseillera les hauts dirigeants de la fonction publique sur les
initiatives de suivi à donner aux résultats du sondage.
Le document qui suit constitue un rapport sur les
résultats du sondage de 2002 :
1. Que disent les employés au sujet de la nature de leur
travail ?
La première série de questions sur la
satisfaction des employés quant à leur travail est un indicateur
clé du climat du milieu de travail. Voici ce que les employés
nous ont rapporté.
Quatre-vingt-quatre pour cent des employés
s'entendent pour dire que leur organisation est un endroit où il
fait bon travailler et 95 % affirment qu'ils s'engagent
activement au succès de leur organisation.
Soixante-seize pour cent des employés se disent
capables d'expliquer clairement aux autres l'orientation (par
exemple la vision, les valeurs ou la mission) de leur
organisation et 91% se disent fiers du travail effectué dans leur
unité.
Quatre-vingt-un pour cent des employés sont
d'accord pour dire que, au sein de leur unité de travail, ils
travaillent en équipe. Quatre-vingt-neuf pour cent affirment
qu'ils disposent du matériel et de l'équipement dont ils ont
besoin pour faire leur travail.
Quatre-vingt-quatre pour cent des employés
estiment qu'ils entretiennent de bonnes relations avec les
collègues de leur organisation qui s'occupent de projets ou de
dossiers semblables, et 85 % s'entendent pour dire que, dans leur
unité de travail, ils apprennent de leurs erreurs et font ce
qu'il faut pour les corriger.
Tandis que 58 % des employés disent être toujours
ou souvent encouragés à innover ou prendre des initiatives dans
leur travail, 44 % affirment avoir toujours ou souvent un mot à
dire quant aux décisions et aux mesures qui influent sur leur
travail et 19 % indiquent avoir rarement ou jamais leur mot à
dire.
Les employés ont également laissé entendre que la
qualité de leur travail est souvent ou toujours minée parce que
:
- les priorités changent constamment - 37 %;
- l'organisation manque de stabilité - 35 %;
- il y a un trop grand nombre de stades d'approbation - 35
%;
- les délais sont déraisonnables - 28 %;
- ils doivent faire le même travail, ou en faire plus, avec
moins de ressources - 42 %.
Vingt-six pour cent des employés disent avoir eu
au moins trois superviseurs au cours des trois dernières années
ou moins.
Soixante-sept pour cent des employés affirment
que, s'ils étaient confrontés à un dilemme éthique ou à un
conflit entre les valeurs propres au milieu de travail, ils
sauraient è qui s'adresser pour obtenir de l'aide afin de régler
le problème, et 79 % des employés croient que, s'ils étaient
confrontés à un problème de santé ou de sécurité en milieu de
travail, ils sauraient où aller pour obtenir de l'aide afin de
régler la situation.
2. Que disent les employés au sujet du service à la clientèle
?
Une rétroaction régulière et la mesure du respect
des normes de rendement sont des moyens de fournir des résultats
aux Canadiens et aux Canadiennes.
Soixante-treize pour cent des employés affirment
que leur unité de travail a des normes de service à la clientèle
clairement définies et 69 % sont d'accord pour dire que leur
unité de travail applique les normes de service à la clientèle de
façon systématique. Une moins grande proportion, soit 58 %,
reconnaît que, dans leur unité de travail, il existe des
mécanismes qui permettent d'acheminer les commentaires et les
plaintes des clients aux employés en vue d'y donner suite.
Tandis que 77 % des employés prétendent être en
mesure d'adapter les services qu'ils fournissent en fonction des
besoins de leurs clients, 31 % ne sont pas d'accord pour dire
que, dans leur unité de travail, on revoit de temps à autre la
façon de procéder.
3. Les problèmes liés à la charge de travail et à l'équilibre
entre les obligations professionnelles et personnelles :
réalisons-nous des progrès ?
De nos jours, les problèmes liés à la charge de
travail et à l'équilibre entre les obligations professionnelles
et personnelles sont des défis constants dans notre milieu de
travail.
Nous avons décidé d'étudier la question de façon
plus approfondie dans le cadre du Sondage auprès des
fonctionnaires fédéraux 2002 comparativement à celui de 1999.
Le Groupe de travail interministériel-syndical sur le sondage a
donc préparé un certain nombre de questions additionnelles
portant sur les problèmes liés à la charge de travail
et à l'équilibre entre les obligations
professionnelles et personnelles. Les résultats sont probants.
Toutefois, une amélioration s'impose encore.
Tandis que 87 % des employés se disent satisfaits
de leur régime de travail actuel (par exemple, horaire régulier,
semaine de travail comprimée, télétravail) :
- 23 % disent se sentir contraints par les autres à faire des
heures supplémentaires ;
- 7 % affirment ne jamais pouvoir ou rarement accomplir toutes
leurs tâches pendant leurs heures de travail normales ;
- 26 % estiment pouvoir parfois accomplir toutes leurs tâches
pendant leurs heures normales de travail ;
- 67 % croient que leur travail actuel leur permet souvent ou
toujours d'établir un équilibre entre leurs obligations
personnelles, familiales et professionnelles ;
- un peu plus d'un quart des employés estiment que le conflit
entre les obligations professionnelles et familiales ou
personnelles a nui modérément ou beaucoup à la progression de
leur carrière.
En ce qui touche les régimes de travail flexibles
:
- 19 % ont une semaine de travail comprimée ;
- 33 % indiquent qu'ils ont un horaire variable, par exemple
des heures d'arrivée et de départ variables ;
- 5 % font du télétravail ;
- 2 % partagent un emploi ;
- 3 % ont opté pour le congé avec étalement du revenu.
4. Les bonnes personnes occupent-elles les bons postes et
comment nous tirons-nous d'affaire au chapitre du maintien en
poste des employés?
L'un des objectifs clés de la fonction publique
est de mettre en place un milieu de travail sain, favorable et
stimulant. Par conséquent, plusieurs questions posées se
rapportent à la dotation et au maintien en poste.
Soixante-dix-huit pour cent des employés estiment
que, dans leur unité de travail, on embauche des personnes
capables de faire le travail, mais 45 % indiquent que, au cours
des trois dernières années, le roulement du personnel a présenté
un problème important, ce qui est décevant.
En termes de départ de la fonction publique, 29 %
des employés déclarent qu'ils ont l'intention de quitter la
fonction publique au cours des cinq prochaines années. Cette
situation est conforme aux taux d'attrition raisonnables. Il est
important de souligner que les répondants pouvaient mentionner
plus d'une échéance et plus d'une raison pour leur départ. De ce
pourcentage :
- 22 % (approximativement 6 % de la fonction publique) ont
l'intention de partir au cours de la prochaine année ;
- 41 % (approximativement 12 % de la fonction publique) ont
l'intention de partir d'ici un à trois ans ;
- 51 % (approximativement 15 % de la fonction publique) ont
l'intention de partir au cours des trois à cinq prochaines
années.
Voici les raisons pour leur départ de la fonction
publique que les employés considèrent le plus souvent comme «
très importantes » :
- retraite - 57 % ;
- autre possibilité d'emploi - 37 % ;
- santé - 37 %.
5. Réussissons-nous à créer un milieu de travail propice à
l'apprentissage ?
Il est important, pour la mise en place d'un
effectif efficace et efficient, de créer et de soutenir une
culture d'apprentissage continu au sein de la fonction publique
du Canada.
Tandis que 75 % des employés disent recevoir la
formation dont ils ont besoin pour faire leur travail, et tandis
que 63 % affirment pouvoir obtenir de la formation en cours
d'emploi pour améliorer leur façon de travailler, seulement 53 %
indiquent que leur superviseur immédiat les aide à cerner leurs
besoins en formation.
Trente-trois pour cent des employés indiquent que
le manque d'accès à des possibilités de formation a nui
modérément ou beaucoup à la progression de leur carrière.
6. Comment nous tirons-nous d'affaire au chapitre de la
progression de carrière ?
En 1999,nouse avions constaté que la progression
de carrière exigeait une attention accrue. Nous avons donc
approfondi cette question en 2002.
Soixante-dix-huit pour cent des employés se
disent satisfaits de leur carrière dans la fonction publique, et
74 % se disent modérément ou très satisfaits de la progression de
leur carrière au sein de la fonction publique. Dans une
proportion moins élevée, 65 % des employés reconnaissent avoir
l'occasion d'acquérir et d'appliquer les compétences dont ils ont
besoins pour progresser dans leur carrière.
Un peu moins de 50 % des employés estiment avoir
des possibilités d'avancement au sein de leur ministère ou
organisme, compte tenu de leur scolarité, de leurs compétences et
de leur expérience. Moins de 60 % estiment avoir des possibilités
d'avancement au sein de la fonction publique, compte tenu de leur
scolarité, de leurs compétences et de leur expérience. Seulement
56 % sont d'avis que leur ministère met tout en oeuvre pour
appuyer ses employés dans leur perfectionnement
professionnel.
Vingt-sept pour cent des employés disent avoir
demandé une affectation de perfectionnement au cours des trois
dernières années. Toutefois, 32 % indiquent qu'ils hésiteraient à
demander une occasion de perfectionnement, par exemple un
détachement ou une affectation à un nouveau projet. Parmi les
employés qui ont demandé une affectation de perfectionnement au
cours des trois dernières années, 41 % ont dit qu'on leur avait
refusé une telle affectation. Il est inquiétant de constater que
seulement 22 % estiment avoir reçu une explication raisonnable
pour justifier le refus de l'affectation.
Selon 40 % des employés, le manque d'accès à des
affectations de perfectionnement a nui modérément ou beaucoup à
la progression de leur carrière.
7. Les employés estiment-ils être traités équitablement
?
La fonction publique accorde beaucoup
d'importance à l'égalité des chances et à la diversité.
Dans l'ensemble, 89 % des employés sont d'accord
pour dire que, dans leur unité de travail, chaque personne serait
ou est acceptée comme membre à part entière de l'équipe, sans
égard à la race, la couleur, le sexe ou l'incapacité.
Il est encourageant de constater que 84 % des
employés reconnaissent que, dans l'ensemble, leur organisation
les traite avec respect, toutefois moins de 60 % se disent
satisfaits de la façon dont les plaintes informelles sur les
problèmes en milieu de travail sont réglées dans leur unité de
travail; 35 % ne pensent pas pouvoir amorcer un processus de
recours officiel (grief, droit d'appel, santé et sécurité, etc.)
sans crainte de représailles.
Cinquante et un pour cent des employés estiment
que la classification de leur poste est équitable; 21 % ne sont
pas d'accord pour dire que, lorsqu'ils ont posé leur candidature
à des concours durant les trois dernières années, les concours
s'étaient déroulés équitablement. En outre, 19 % estiment que,
lorsqu'ils ont posé leur candidature à des concours au cours des
trois dernières années, ils n'ont pas eu l'occasion de démontrer
leurs compétences pour le poste. Enfin, 65 % sont d'avis que dans
leur unité de travail, le processus de sélection des personnes
pour combler un poste est équitable.
Soixante-trois pour cent des employés estiment
pouvoir réclamer une compensation (en argent ou en congés
compensatoires) pour les heures supplémentaires qu'ils font.
Toutefois, 16 % des employés déclarent n'avoir jamais été
rémunérés ou rarement pour les heures supplémentaires
travaillées.
8. Les employés peuvent-ils s'attendre à un encadrement
favorable ?
Le fait de travailler avec des gestionnaires ou
des superviseurs qui les soutiennent est un facteur clé qui
contribue à la perception d'un milieu de travail sain par les
employés.
Soixante-dix-huit pour cent des employés disent
savoir que leur superviseur immédiat tiendra ses engagements et
77 % indiquent également que leur superviseur immédiat comprend
et respecte les dispositions des conventions collectives de leurs
employés.
Trente pour cent des employés ne sont pas
d'accord pour dire qu'ils discutent des résultats qu'ils sont
censés atteindre avec leur superviseur immédiat, et 27 % ne sont
pas d'accord pour dire que leur superviseur immédiat évalue leur
travail en fonction de buts et d'objectifs établis.
Soixante et onze pour cent des employés disent
que leur superviseur immédiat reconnaît de façon appropriée la
qualité de leur travail mais seulement un peu plus de 50 %
affirment que leur superviseur immédiat les aide beaucoup à se
perfectionner sur le plan professionnel.
Par ailleurs, 30 % des employés ne sont pas
d'accord pour dire qu'ils reçoivent des commentaires utiles de
leur superviseur immédiat sur leur rendement au travail; 20 %
estiment que leur superviseur immédiat ne répartit pas le travail
équitablement et 25 % affirment que leur superviseur immédiat ne
les tient pas au courant des questions touchant leur travail.
Soixante-dix-huit pour cent des employés
affirment que, s'ils devaient proposer des moyens d'améliorer
notre façon de procéder, leur superviseur immédiat les prendrait
au sérieux, mais 20 % estiment ne pas pouvoir être en désaccord
avec leur superviseur immédiat sur des questions liées au travail
sans crainte de représailles.
Seulement 16 % des employés ne sont pas d'accord
pour dire que leur superviseur immédiat appuie l'utilisation de
régimes de travail flexibles, sous réserve des nécessités du
service.
9. Comment les employés perçoivent-ils la haute direction
dans certains secteurs clés ?
En 1999, seulement 37 % des employés estimaient
que la haute direction s'efforcerait de résoudre les problèmes
soulevés par le Sondage de 1999. Il est encourageant de constater
que, en 2002, cette proportion s'est accrue pour passer à 50
%.
Néanmoins, seulement 36 % des employés croient
que la haute direction a fait des progrès pour résoudre les
problèmes soulevés par le Sondage de 1999. Il est évident que la
direction doit agir de façon plus soutenue pour montrer aux
employés qu'un suivi concret du sondage représente une
priorité.
Soixante-treize pour cent des employés pensent
que les cadres supérieurs respectent les dispositions des
conventions collectives de leurs employés, 60 % estiment que la
haute direction de leur organisation appuie activement
l'utilisation des régimes de travail flexibles et 80 % sont
d'avis que les superviseurs et les cadres supérieurs s'engagent à
assurer la santé et la sécurité en milieu de travail.
Quarante-deux pour cent des employés ne sont pas
d'accord pour dire que la haute direction de leur organisation
fait du bon travail au chapitre du partage de l'information.
En ce qui touche les relations
patronales-syndicales :
- 36 % des employés disent ne pas savoir si la haute direction
de leur organisation participe à de sérieuses consultations avec
leur syndicat à propos des questions concernant le milieu de
travail, et 17 % ne sont pas d'accord pour dire que la haute
direction de leur organisation participe à de sérieuses
consultations avec leur syndicat à propos des questions
concernant le milieu de travail ;
- 42 % des employés ne savent pas si les relations entre leur
syndicat et la haute direction de leur organisation sont très
productives, et moins de 29 % sont d'accord pour dire que les
relations entre leur syndicat et la haute direction de leur
organisation sont très productives ;
- 39 % des employés ne savent pas si les relations entre leur
syndicat et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada sont
très productives, et 31 % ne sont pas d'accord pour dire que les
relations entre leur syndicat et le Secrétariat du Conseil du
Trésor du Canada sont très productives.
10. Les employés sont-ils victimes de harcèlement et de
discrimination au travail ?
D'après les réponses au Sondage de 1999, 18 % des
employés estimaient qu'ils avaient été victimes de discrimination
et 20 %, de harcèlement.
Malheureusement, le harcèlement et la
discrimination sont toujours des sources de préoccupation. En
effet, 21 % des employés disent avoir été victimes de harcèlement
au travail au cours des deux dernières années, et 17 % déclarent
avoir été victimes de discrimination au travail au cours des deux
dernières années.
Nonobstant ceci, 69 % des employés sont d'accord
avec cette affirmation : « Mon ministère ou organisme travaille
avec acharnement afin de créer un milieu de travail qui empêche
le harcèlement et la discrimination, » 17 % sont en désaccord, 13
% l'ignoraient et 2 % ont dit que la question ne s'appliquait pas
à eux.
11. La violence physique au travail constitue-t-elle un
problème ?
Pour toute organisation, la violence en milieu de
travail est une question grave.
Lorsqu'il a préparé le Sondage de 2002, le Groupe
de travail interministériel-syndical sur le sondage a décidé de
proposer une approche proactive en demandant aux employés s'ils
avaient été victimes de violence physique au travail et, dans
l'affirmative, de la part de qui (collègues, membres du public,
etc.).
Deux pour cent des employés ont indiqué que, au
cours des deux dernières années, ils avaient été victimes de
violence physique au travail.
12. Les employés se sentent-ils appuyés au chapitre des
langues officielles ?
L'ensemble de réaction à travers le Canada
concernant les langues officielles présente des résultats
remarquablement positifs et vigoureux lesquels, dans des niveaux
d'analyses ultérieures, seront ventilés afin de prendre en
considération les différences entre les régions bilingues et
unilingues.
Quatre-vingt-douze pour cent des employés sont
d'accord pour dire que le matériel et les outils mis à leur
disposition dans le cadre de leur travail, y compris les
logiciels et les autres outils informatisés, sont disponibles
dans la langue officielle de leur choix.
Durant les réunions de leurs unités de travail,
85 % des employés se sentent libres d'utiliser la langue
officielle de leur choix ; 87 % sont d'accord pour dire que,
lorsqu'ils rédigent des documents, y compris des courriels, ils
se sentent libres de le faire dans la langue officielle de leur
choix, et 84 % estiment que leur ministère ou organisme offre
souvent ou toujours de la formation dans la langue officielle de
leur choix.
Quatre-vingt-dix pour cent des employés disent
que, lorsqu'ils communiquent avec leur superviseur immédiat, ils
se sentent libres de le faire dans la langue officielle de leur
choix, mais 16 % indiquent que le manque d'accès à la formation
dans leur seconde langue officielle nuit modérément ou beaucoup à
la progression de leur carrière.
Il conviendrait de remarquer que tout comme les
résultats du sondage de 2002, les chiffres relatifs aux langues
officielles correspondent à l'opinion à l'échelle de la fonction
publique. Nous ferons une analyse démographique plus fouillée
afin de décomposer les résultats liés aux langues officielles
selon la région et le groupe linguistique.
|