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Publication des résultats du Sondage 2002 pour l'ensemble de la fonction publique auprès des fonctionnaires fédéraux


[ Fiche d'information ]

Le 2 décembre 2002

Ottawa - L'honorable Lucienne Robillard, présidente du Conseil du Trésor du Canada et députée de Westmount-Ville-Marie, a dévoilé aujourd'hui les résultats du Sondage - 2002 auprès des fonctionnaires fédéraux pour l'ensemble de la fonction publique.

« Les réponses des fonctionnaires fédéraux sont encourageantes », a dit la ministre Robillard. « Les résultats nous montrent en effet que bien qu'il y ait encore du travail à faire, nous continuons d'apporter des améliorations au milieu de travail dans la fonction publique. Ces améliorations sont essentielles à la prestation des services aux Canadiens et Canadiennes. Le Sondage de 2002 nous a permis de recueillir des renseignements précieux qui nous serviront pour la réforme de la fonction publique. »

Les questions posées dans le cadre du Sondage de 2002 portaient sur le milieu de travail des fonctionnaires, les compétences et le perfectionnement professionnel ainsi que les relations patronales-syndicales. Trente-neuf questions ont été reprises du premier sondage, mené en 1999, et pour 36 d'entre elles les réponses recueillies témoignent d'une amélioration. De nouvelles questions ont été posées sur des sujets comme le service à la clientèle, l'équilibre entre les obligations professionnelles et personnelles et les langues officielles. D'autres questions ont été reprises du Sondage de 1999, mais posées de façon à obtenir une meilleure idée des aspects de la gestion qu'il faudra analyser de façon plus approfondie.

Les résultats obtenus démontrent que les fonctionnaires tiennent beaucoup à leur emploi. Quatre-vingt-quinze pour cent sont fermement déterminés à contribuer au succès de leur organisation et 84 % sont d'avis que leur organisation est un endroit où il fait bon travailler. Quatre-vingt-onze pour cent des employés sont fiers du travail effectué dans leurs unités et 78 % sont satisfaits de leur carrière. Plus des deux tiers (67 %) parviennent toujours ou souvent à établir un équilibre entre leurs obligations personnelles et professionnelles. Les résultats montrent également que les intentions de départ des employés correspondent aux données de planification de la relève dans la fonction publique.

Les résultats du Sondage de 2002 révèlent également qu'une importante proportion de fonctionnaires sont d'avis que des progrès ont été accomplis pour résoudre les problèmes soulevés en 1999. De plus, dans une proportion accrue de 33 %, les fonctionnaires croient que la haute direction s'efforcera d'apporter des solutions aux préoccupations que le présent sondage a permis d'exprimer.

Le Sondage s'est déroulé en mai et en juin 2002 sous la direction de Statistique Canada, pour le compte du Secrétariat du Conseil du Trésor. Une équipe représentant les ministères, les organismes et les syndicats de la fonction publique, a élaboré le questionnaire, que près de 95 000 fonctionnaires ont rempli à l'échelle du pays - cela répresente un taux de participation de 57,8 %, une amélioration par rapport à 54,6 % pour le Sondage de 1999.

Le rapport renforce le besoin de se pencher davantage sur certains aspects tels que l'apprentissage, le développement professionnel et le soutien général aux fonctionnaires. Bien que 85 % des employés croient que leur organisation les traite avec respect, les résultats n'ont pas révélé de véritables changements depuis 1999 au chapitre du harcèlement et de la discrimination.

« Parmi toutes les questions abordées dans les Sondages de 1999 et de 2002, ce sont le harcèlement et la discrimination qui nous préoccupent le plus », a dit la ministre Robillard. « Notre objectif est de mettre en place une culture organisationnelle au sein de laquelle les valeurs de la fonction publique sont solidement établies et les employés, traités avec respect et dignité. À la suite du sondage de 1999, nous avons pris plusieurs mesures pour nous pencher sur ces questions. Parmi ces initiatives figure une politique nouvellement révisée contre le harcèlement. Il est encore trop tôt pour en évaluer les répercussions, mais nous sommes certains qu'elles auront une incidence positive. Au cours des prochains mois, nous devrons peut-être prendre d'autres mesures. »

La ministre Robillard a précisé que les mesures qui seraient prises pour continuer d'améliorer le milieu de travail s'appuieraient sur les résultats obtenus et seraient adoptées en collaboration avec les employés et les syndicats. « À long terme, la collaboration soutenue des gestionnaires et des employés de la fonction publique ainsi que des agents négociateurs permettra une progression continue », a-t-elle ajouté.

Tous les gestionnaires de la fonction publique sont invités à discuter des résultats avec leurs employés. Comme ce fut le cas en 1999, un comité représentant les ministères, les organismes et les syndicats assurera le suivi et recommandera de nouvelles initiatives pour l'amélioration du milieu de travail aux cadres supérieurs de la fonction publique.

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Le document d'information ci-joint contient des renseignements additionnels sur le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2002. Les résultats du Sondage pour l'ensemble de la fonction publique sont accessibles à l'adresse www.survey-sondage.gc.ca. On espère avoir sous peu d'autres résultats liés au sondage. En tant qu'employeur distinct, l'Agence des douanes et du revenu du Canada compte publier ses résultats le 4 décembre 2002. Des résultats d'autres ministères et organismes seront publiés le 9 décembre 2002.

Nota : Le sondage de 2002 adopte la définition du harcèlement et de la discrimination proposée par la Loi canadienne sur les droits de la personne :

Le harcèlement se définit comme tout comportement inopportun et injurieux, d'une personne envers une ou d'autres personnes en milieu de travail, et dont l'auteur savait ou aurait raisonnablement dû savoir qu'un tel comportement pouvait offenser ou causer préjudice. Il comprend tout acte, propos ou exhibition qui diminue, rabaisse, humilie ou embarrasse une personne, ou tout acte d'intimidation ou de menace. Il comprend également le harcèlement au sens de la Loi canadienne sur les droits de la personne.

La discrimination, c'est le fait de réserver à quelqu'un un traitement différent ou inéquitable en raison d'une caractéristique personnelle ou une distinction, intentionnelle ou non, qui a pour effet d'imposer des désavantages non imposés à d'autres, ou d'empêcher ou de restreindre l'accès aux avantages offerts à d'autres membres de la société. Il y a onze motifs de distinction illicite dans la Loi canadienne sur les droits de la personne : la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l'âge, le sexe, l'orientation sexuelle, l'état matrimonial, la situation de famille, la déficience physique ou mentale et l'état de personne graciée.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Daniel Grenier
Secrétaire de presse
Cabinet de la présidente du
Conseil du Trésor du Canada
(613) 957-2666

Mario Baril
Relations avec les médias
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
(613) 957-2391

S'IL Y AVAIT INCOMPATIBILITÉ ENTRE UNE VERSION IMPRIMÉE ET LA VERSION ÉLECTRONIQUE DE CE DOCUMENT, LA VERSION ÉLECTRONIQUE PRÉVAUDRA.

ATME (Appareil de télécommunication pour les malentendants) - (613) 957-9090


Fiche d'information

Publication des résultats du sondage de 2002 auprès des fonctionnaires fédéraux

Le Sondage de 2002 auprès des fonctionnaires fédéraux marque la seconde fois que la fonction publique du Canada demande l'avis de tous ses employés sur une foule de questions liées au milieu de travail. Il faisait suite au premier sondage réalisé en 1999. Il y a lieu de croire que le Canada est le seul pays au monde procédant ce un sondage systématique auprès de tous ses fonctionnaires.

Le sondage de 2002 contenait 114 questions. Au départ, le sondage a été élaboré conjointement par de grands, de moyens et de petits ministères, par des organismes, des organismes centraux, des agents de négociation de la fonction publique et Statistique Canada. Des experts provenant de l'extérieur de la fonction publique, comme le Forum des politiques publiques, ont également été consultés pour le projet. Un comité semblable à celui de l'élaboration du sondage, conseillera les hauts dirigeants de la fonction publique sur les initiatives de suivi à donner aux résultats du sondage.

Le document qui suit constitue un rapport sur les résultats du sondage de 2002 :

1. Que disent les employés au sujet de la nature de leur travail ?

La première série de questions sur la satisfaction des employés quant à leur travail est un indicateur clé du climat du milieu de travail. Voici ce que les employés nous ont rapporté.

Quatre-vingt-quatre pour cent des employés s'entendent pour dire que leur organisation est un endroit où il fait bon travailler et 95 % affirment qu'ils s'engagent activement au succès de leur organisation.

Soixante-seize pour cent des employés se disent capables d'expliquer clairement aux autres l'orientation (par exemple la vision, les valeurs ou la mission) de leur organisation et 91% se disent fiers du travail effectué dans leur unité.

Quatre-vingt-un pour cent des employés sont d'accord pour dire que, au sein de leur unité de travail, ils travaillent en équipe. Quatre-vingt-neuf pour cent affirment qu'ils disposent du matériel et de l'équipement dont ils ont besoin pour faire leur travail.

Quatre-vingt-quatre pour cent des employés estiment qu'ils entretiennent de bonnes relations avec les collègues de leur organisation qui s'occupent de projets ou de dossiers semblables, et 85 % s'entendent pour dire que, dans leur unité de travail, ils apprennent de leurs erreurs et font ce qu'il faut pour les corriger.

Tandis que 58 % des employés disent être toujours ou souvent encouragés à innover ou prendre des initiatives dans leur travail, 44 % affirment avoir toujours ou souvent un mot à dire quant aux décisions et aux mesures qui influent sur leur travail et 19 % indiquent avoir rarement ou jamais leur mot à dire.

Les employés ont également laissé entendre que la qualité de leur travail est souvent ou toujours minée parce que :

  • les priorités changent constamment - 37 %;
  • l'organisation manque de stabilité - 35 %;
  • il y a un trop grand nombre de stades d'approbation - 35 %;
  • les délais sont déraisonnables - 28 %;
  • ils doivent faire le même travail, ou en faire plus, avec moins de ressources - 42 %.

Vingt-six pour cent des employés disent avoir eu au moins trois superviseurs au cours des trois dernières années ou moins.

Soixante-sept pour cent des employés affirment que, s'ils étaient confrontés à un dilemme éthique ou à un conflit entre les valeurs propres au milieu de travail, ils sauraient è qui s'adresser pour obtenir de l'aide afin de régler le problème, et 79 % des employés croient que, s'ils étaient confrontés à un problème de santé ou de sécurité en milieu de travail, ils sauraient où aller pour obtenir de l'aide afin de régler la situation.

2. Que disent les employés au sujet du service à la clientèle ?

Une rétroaction régulière et la mesure du respect des normes de rendement sont des moyens de fournir des résultats aux Canadiens et aux Canadiennes.

Soixante-treize pour cent des employés affirment que leur unité de travail a des normes de service à la clientèle clairement définies et 69 % sont d'accord pour dire que leur unité de travail applique les normes de service à la clientèle de façon systématique. Une moins grande proportion, soit 58 %, reconnaît que, dans leur unité de travail, il existe des mécanismes qui permettent d'acheminer les commentaires et les plaintes des clients aux employés en vue d'y donner suite.

Tandis que 77 % des employés prétendent être en mesure d'adapter les services qu'ils fournissent en fonction des besoins de leurs clients, 31 % ne sont pas d'accord pour dire que, dans leur unité de travail, on revoit de temps à autre la façon de procéder.

3. Les problèmes liés à la charge de travail et à l'équilibre entre les obligations professionnelles et personnelles : réalisons-nous des progrès ?

De nos jours, les problèmes liés à la charge de travail et à l'équilibre entre les obligations professionnelles et personnelles sont des défis constants dans notre milieu de travail.

Nous avons décidé d'étudier la question de façon plus approfondie dans le cadre du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux 2002 comparativement à celui de 1999.
Le Groupe de travail interministériel-syndical sur le sondage a donc préparé un certain nombre de questions additionnelles portant sur les problèmes liés à la charge de travail

et à l'équilibre entre les obligations professionnelles et personnelles. Les résultats sont probants. Toutefois, une amélioration s'impose encore.

Tandis que 87 % des employés se disent satisfaits de leur régime de travail actuel (par exemple, horaire régulier, semaine de travail comprimée, télétravail) :

  • 23 % disent se sentir contraints par les autres à faire des heures supplémentaires ;
  • 7 % affirment ne jamais pouvoir ou rarement accomplir toutes leurs tâches pendant leurs heures de travail normales ;
  • 26 % estiment pouvoir parfois accomplir toutes leurs tâches pendant leurs heures normales de travail ;
  • 67 % croient que leur travail actuel leur permet souvent ou toujours d'établir un équilibre entre leurs obligations personnelles, familiales et professionnelles ;
  • un peu plus d'un quart des employés estiment que le conflit entre les obligations professionnelles et familiales ou personnelles a nui modérément ou beaucoup à la progression de leur carrière.

En ce qui touche les régimes de travail flexibles :

  • 19 % ont une semaine de travail comprimée ;
  • 33 % indiquent qu'ils ont un horaire variable, par exemple des heures d'arrivée et de départ variables ;
  • 5 % font du télétravail ;
  • 2 % partagent un emploi ;
  • 3 % ont opté pour le congé avec étalement du revenu.

4. Les bonnes personnes occupent-elles les bons postes et comment nous tirons-nous d'affaire au chapitre du maintien en poste des employés?

L'un des objectifs clés de la fonction publique est de mettre en place un milieu de travail sain, favorable et stimulant. Par conséquent, plusieurs questions posées se rapportent à la dotation et au maintien en poste.

Soixante-dix-huit pour cent des employés estiment que, dans leur unité de travail, on embauche des personnes capables de faire le travail, mais 45 % indiquent que, au cours des trois dernières années, le roulement du personnel a présenté un problème important, ce qui est décevant.

En termes de départ de la fonction publique, 29 % des employés déclarent qu'ils ont l'intention de quitter la fonction publique au cours des cinq prochaines années. Cette situation est conforme aux taux d'attrition raisonnables. Il est important de souligner que les répondants pouvaient mentionner plus d'une échéance et plus d'une raison pour leur départ. De ce pourcentage :

  • 22 % (approximativement 6 % de la fonction publique) ont l'intention de partir au cours de la prochaine année ;
  • 41 % (approximativement 12 % de la fonction publique) ont l'intention de partir d'ici un à trois ans ;
  • 51 % (approximativement 15 % de la fonction publique) ont l'intention de partir au cours des trois à cinq prochaines années.

Voici les raisons pour leur départ de la fonction publique que les employés considèrent le plus souvent comme « très importantes » :

  • retraite - 57 % ;
  • autre possibilité d'emploi - 37 % ;
  • santé - 37 %.

5. Réussissons-nous à créer un milieu de travail propice à l'apprentissage ?

Il est important, pour la mise en place d'un effectif efficace et efficient, de créer et de soutenir une culture d'apprentissage continu au sein de la fonction publique du Canada.

Tandis que 75 % des employés disent recevoir la formation dont ils ont besoin pour faire leur travail, et tandis que 63 % affirment pouvoir obtenir de la formation en cours d'emploi pour améliorer leur façon de travailler, seulement 53 % indiquent que leur superviseur immédiat les aide à cerner leurs besoins en formation.

Trente-trois pour cent des employés indiquent que le manque d'accès à des possibilités de formation a nui modérément ou beaucoup à la progression de leur carrière.

6. Comment nous tirons-nous d'affaire au chapitre de la progression de carrière ?

En 1999,nouse avions constaté que la progression de carrière exigeait une attention accrue. Nous avons donc approfondi cette question en 2002.

Soixante-dix-huit pour cent des employés se disent satisfaits de leur carrière dans la fonction publique, et 74 % se disent modérément ou très satisfaits de la progression de leur carrière au sein de la fonction publique. Dans une proportion moins élevée, 65 % des employés reconnaissent avoir l'occasion d'acquérir et d'appliquer les compétences dont ils ont besoins pour progresser dans leur carrière.

Un peu moins de 50 % des employés estiment avoir des possibilités d'avancement au sein de leur ministère ou organisme, compte tenu de leur scolarité, de leurs compétences et de leur expérience. Moins de 60 % estiment avoir des possibilités d'avancement au sein de la fonction publique, compte tenu de leur scolarité, de leurs compétences et de leur expérience. Seulement 56 % sont d'avis que leur ministère met tout en oeuvre pour appuyer ses employés dans leur perfectionnement professionnel.

Vingt-sept pour cent des employés disent avoir demandé une affectation de perfectionnement au cours des trois dernières années. Toutefois, 32 % indiquent qu'ils hésiteraient à demander une occasion de perfectionnement, par exemple un détachement ou une affectation à un nouveau projet. Parmi les employés qui ont demandé une affectation de perfectionnement au cours des trois dernières années, 41 % ont dit qu'on leur avait refusé une telle affectation. Il est inquiétant de constater que seulement 22 % estiment avoir reçu une explication raisonnable pour justifier le refus de l'affectation.

Selon 40 % des employés, le manque d'accès à des affectations de perfectionnement a nui modérément ou beaucoup à la progression de leur carrière.

7. Les employés estiment-ils être traités équitablement ?

La fonction publique accorde beaucoup d'importance à l'égalité des chances et à la diversité.

Dans l'ensemble, 89 % des employés sont d'accord pour dire que, dans leur unité de travail, chaque personne serait ou est acceptée comme membre à part entière de l'équipe, sans égard à la race, la couleur, le sexe ou l'incapacité.

Il est encourageant de constater que 84 % des employés reconnaissent que, dans l'ensemble, leur organisation les traite avec respect, toutefois moins de 60 % se disent satisfaits de la façon dont les plaintes informelles sur les problèmes en milieu de travail sont réglées dans leur unité de travail; 35 % ne pensent pas pouvoir amorcer un processus de recours officiel (grief, droit d'appel, santé et sécurité, etc.) sans crainte de représailles.

Cinquante et un pour cent des employés estiment que la classification de leur poste est équitable; 21 % ne sont pas d'accord pour dire que, lorsqu'ils ont posé leur candidature à des concours durant les trois dernières années, les concours s'étaient déroulés équitablement. En outre, 19 % estiment que, lorsqu'ils ont posé leur candidature à des concours au cours des trois dernières années, ils n'ont pas eu l'occasion de démontrer leurs compétences pour le poste. Enfin, 65 % sont d'avis que dans leur unité de travail, le processus de sélection des personnes pour combler un poste est équitable.

Soixante-trois pour cent des employés estiment pouvoir réclamer une compensation (en argent ou en congés compensatoires) pour les heures supplémentaires qu'ils font. Toutefois, 16 % des employés déclarent n'avoir jamais été rémunérés ou rarement pour les heures supplémentaires travaillées.

8. Les employés peuvent-ils s'attendre à un encadrement favorable ?

Le fait de travailler avec des gestionnaires ou des superviseurs qui les soutiennent est un facteur clé qui contribue à la perception d'un milieu de travail sain par les employés.

Soixante-dix-huit pour cent des employés disent savoir que leur superviseur immédiat tiendra ses engagements et 77 % indiquent également que leur superviseur immédiat comprend et respecte les dispositions des conventions collectives de leurs employés.

Trente pour cent des employés ne sont pas d'accord pour dire qu'ils discutent des résultats qu'ils sont censés atteindre avec leur superviseur immédiat, et 27 % ne sont pas d'accord pour dire que leur superviseur immédiat évalue leur travail en fonction de buts et d'objectifs établis.

Soixante et onze pour cent des employés disent que leur superviseur immédiat reconnaît de façon appropriée la qualité de leur travail mais seulement un peu plus de 50 % affirment que leur superviseur immédiat les aide beaucoup à se perfectionner sur le plan professionnel.

Par ailleurs, 30 % des employés ne sont pas d'accord pour dire qu'ils reçoivent des commentaires utiles de leur superviseur immédiat sur leur rendement au travail; 20 % estiment que leur superviseur immédiat ne répartit pas le travail équitablement et 25 % affirment que leur superviseur immédiat ne les tient pas au courant des questions touchant leur travail.

Soixante-dix-huit pour cent des employés affirment que, s'ils devaient proposer des moyens d'améliorer notre façon de procéder, leur superviseur immédiat les prendrait au sérieux, mais 20 % estiment ne pas pouvoir être en désaccord avec leur superviseur immédiat sur des questions liées au travail sans crainte de représailles.

Seulement 16 % des employés ne sont pas d'accord pour dire que leur superviseur immédiat appuie l'utilisation de régimes de travail flexibles, sous réserve des nécessités du service.

9. Comment les employés perçoivent-ils la haute direction dans certains secteurs clés ?

En 1999, seulement 37 % des employés estimaient que la haute direction s'efforcerait de résoudre les problèmes soulevés par le Sondage de 1999. Il est encourageant de constater que, en 2002, cette proportion s'est accrue pour passer à 50 %.

Néanmoins, seulement 36 % des employés croient que la haute direction a fait des progrès pour résoudre les problèmes soulevés par le Sondage de 1999. Il est évident que la direction doit agir de façon plus soutenue pour montrer aux employés qu'un suivi concret du sondage représente une priorité.

Soixante-treize pour cent des employés pensent que les cadres supérieurs respectent les dispositions des conventions collectives de leurs employés, 60 % estiment que la haute direction de leur organisation appuie activement l'utilisation des régimes de travail flexibles et 80 % sont d'avis que les superviseurs et les cadres supérieurs s'engagent à assurer la santé et la sécurité en milieu de travail.

Quarante-deux pour cent des employés ne sont pas d'accord pour dire que la haute direction de leur organisation fait du bon travail au chapitre du partage de l'information.

En ce qui touche les relations patronales-syndicales :

  • 36 % des employés disent ne pas savoir si la haute direction de leur organisation participe à de sérieuses consultations avec leur syndicat à propos des questions concernant le milieu de travail, et 17 % ne sont pas d'accord pour dire que la haute direction de leur organisation participe à de sérieuses consultations avec leur syndicat à propos des questions concernant le milieu de travail ;
  • 42 % des employés ne savent pas si les relations entre leur syndicat et la haute direction de leur organisation sont très productives, et moins de 29 % sont d'accord pour dire que les relations entre leur syndicat et la haute direction de leur organisation sont très productives ;
  • 39 % des employés ne savent pas si les relations entre leur syndicat et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada sont très productives, et 31 % ne sont pas d'accord pour dire que les relations entre leur syndicat et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada sont très productives.

10. Les employés sont-ils victimes de harcèlement et de discrimination au travail ?

D'après les réponses au Sondage de 1999, 18 % des employés estimaient qu'ils avaient été victimes de discrimination et 20 %, de harcèlement.

Malheureusement, le harcèlement et la discrimination sont toujours des sources de préoccupation. En effet, 21 % des employés disent avoir été victimes de harcèlement au travail au cours des deux dernières années, et 17 % déclarent avoir été victimes de discrimination au travail au cours des deux dernières années.

Nonobstant ceci, 69 % des employés sont d'accord avec cette affirmation : « Mon ministère ou organisme travaille avec acharnement afin de créer un milieu de travail qui empêche le harcèlement et la discrimination, » 17 % sont en désaccord, 13 % l'ignoraient et 2 % ont dit que la question ne s'appliquait pas à eux.

11. La violence physique au travail constitue-t-elle un problème ?

Pour toute organisation, la violence en milieu de travail est une question grave.

Lorsqu'il a préparé le Sondage de 2002, le Groupe de travail interministériel-syndical sur le sondage a décidé de proposer une approche proactive en demandant aux employés s'ils avaient été victimes de violence physique au travail et, dans l'affirmative, de la part de qui (collègues, membres du public, etc.).

Deux pour cent des employés ont indiqué que, au cours des deux dernières années, ils avaient été victimes de violence physique au travail.

12. Les employés se sentent-ils appuyés au chapitre des langues officielles ?

L'ensemble de réaction à travers le Canada concernant les langues officielles présente des résultats remarquablement positifs et vigoureux lesquels, dans des niveaux d'analyses ultérieures, seront ventilés afin de prendre en considération les différences entre les régions bilingues et unilingues.

Quatre-vingt-douze pour cent des employés sont d'accord pour dire que le matériel et les outils mis à leur disposition dans le cadre de leur travail, y compris les logiciels et les autres outils informatisés, sont disponibles dans la langue officielle de leur choix.

Durant les réunions de leurs unités de travail, 85 % des employés se sentent libres d'utiliser la langue officielle de leur choix ; 87 % sont d'accord pour dire que, lorsqu'ils rédigent des documents, y compris des courriels, ils se sentent libres de le faire dans la langue officielle de leur choix, et 84 % estiment que leur ministère ou organisme offre souvent ou toujours de la formation dans la langue officielle de leur choix.

Quatre-vingt-dix pour cent des employés disent que, lorsqu'ils communiquent avec leur superviseur immédiat, ils se sentent libres de le faire dans la langue officielle de leur choix, mais 16 % indiquent que le manque d'accès à la formation dans leur seconde langue officielle nuit modérément ou beaucoup à la progression de leur carrière.

Il conviendrait de remarquer que tout comme les résultats du sondage de 2002, les chiffres relatifs aux langues officielles correspondent à l'opinion à l'échelle de la fonction publique. Nous ferons une analyse démographique plus fouillée afin de décomposer les résultats liés aux langues officielles selon la région et le groupe linguistique.