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Ottawa, le 10 octobre 1995
1995-082

Notes pour une allocution de M. Paul Martin, ministre des Finances, devant le Canadian-American Business Council

Washington, D.C.
le 10 octobre 1995

Le texte prononcé fait foi


Distingués invités, mesdames et messieurs.

Je remercie le Canadian-American Business Council de cette occasion de vous parler du Canada non seulement du Canada que vous connaissez aujourd'hui avec ses réussites, mais aussi, et surtout, du Canada plus fort encore qui vous apparaîtra au cours des prochaines années.

Premièrement, j'aimerais vous entretenir des mesures que nous prenons pour créer des emplois, promouvoir l'amélioration des revenus et maintenir la protection sociale. Et dans le même ordre d'idées, j'aimerais également vous parler de la nécessité de restructurer et de réorienter les activités de l'État.

Deuxièmement, j'aimerais aborder, au-delà des frontières du Canada, l'évolution internationale, et il y a d'excellentes raisons pour cela.

Le Canada, comme tous les pays qui sont ses partenaires, doit mettre en application les politiques rigoureuses qui sont nécessaires à l'emploi et à la croissance. Cependant, en cette ère de mondialisation croissante et d'interdépendance grandissante, l'action sur le plan intérieur ne peut suffire.

Nous avons le devoir de contribuer à un meilleur fonctionnement du système international. En effet, tout ce que nous faisons chez nous, chacun des sacrifices auxquels nous consentons peut être compromis voire annihilé par les événements qui se déroulent à mille lieues de chez nous.

Emploi. Croissance. Protection sociale. Stabilité internationale. Ce ne sont pas là des questions abstraites, mais autant d'éléments constitutifs du tissu national.

C'est pourquoi j'aimerais évoquer les stratégies que notre gouvernement a suivies pour favoriser le progrès économique, de même que la philosophie qui nous inspire.

Nous sommes déterminés à ce que le Canada reste le meilleur pays où vivre dans le monde.

Cela signifie un Canada qui crée les emplois dont nous avons besoin et les conditions d'une croissance économique soutenue et durable. Un Canada productif et innovateur, dont la population et ses entreprises soient des plus compétitifs au plan international. Un pays qui ait la confiance des investisseurs.

Ces objectifs peuvent vous paraître ambitieux. Il n'est toutefois pas nécessaire d'être un rêveur pour envisager avec optimisme les perspectives du Canada, et notre capacité de suivre la voie que nous nous sommes tracée.

Les Américains se plaisent à célébrer leurs défis et leurs accomplissements. Au Canada, nous avons trop souvent tendance à confesser les nôtres, à admettre à contrecoeur que nous ne nous en tirons "pas si mal".

Mais il faut bien voir que ce qui n'est "pas si mal" pour un Canadien équivaut dans bien des cas à l'excellence.

Ainsi, d'après l'indice de développement humain des Nations Unies où se trouvent combinés l'espérance de vie, le niveau d'instruction et le revenu le Canada a encore une fois été classé No. 1 au monde.

Bien entendu, ceci ne signifie pas que nous n'avons pas de problèmes à résoudre, des faiblesses à surmonter.

Au cours des années 1970, 1980, et au début des années 90, nous avons perdu du terrain dans le domaine de la productivité. Dans le même temps, les dépenses et la dette publiques ont grimpé.

Mais, aujourd'hui le pays réagit en prenant des mesures énergiques et concrètes.

Des mesures visant à réduire l'inflation et à la maintenir à un faible niveau, de même qu'à stimuler la productivité.

Des mesures visant à réduire les taux d'intérêt et à les maintenir à un niveau peu élevé.

En conséquence, la plupart des gens reconnaissent que nous devrions connaître un regain de croissance en 1996, en 1997 et par la suite.

Par exemple, nous bénéficions actuellement des plus faibles taux d'inflation depuis trois décennies et cela se poursuivra. En effet, la foi en les vertus d'une faible inflation s'est fermement enracinée dans la mentalité canadienne. Nous avons payé chèrement pour obtenir des taux d'inflation peu élevés - nous ne laisserons plus jamais le contrôle nous échapper.

Tout cela est bénéfique pour notre productivité. L'an dernier, le Canada a obtenu les meilleurs résultats, et de loin, dans le G-7 en ce qui concerne la tenue des coûts unitaires de main-d'oeuvre.

L'inflation et la productivité sont essentielles à toute mesure visant à créer des emplois. Il est de même de la réduction du déficit. J'aimerais vous entretenir quelque temps à ce sujet.

Je tiens à souligner que la détermination irrévocable de notre gouvernement à éliminer le déficit est d'autant plus ferme parce qu'elle ne provient pas d'une idéologie budgétaire simpliste. Elle procède plutôt de trois convictions distinctes, mais interdépendantes.

Premièrement : depuis le tout début, nous savions que, faute de nous attaquer efficacement au problème de la dette et du déficit, nos engagements en matière d'emploi et de croissance resteraient lettre morte.

Deuxièment : nous étions conscients qu'en nous endettant toujours davantage, nous nous rendions dépendants des prêteurs internationaux et nous exposions aux sautes d'humeur des marchés, mettant ainsi notre souveraineté nettement à risque.

Enfin, nous savions également que la réussite d'une nation ne se mesure pas uniquement à ses indicateurs économiques. C'est la raison pour laquelle la voie que nous avons adoptée nous permet et nous permettra de maintenir les valeurs qui font partie intégrante de notre identité nationale.

Pour ceux et celles d'entre nous qui croient à un rôle proactif du gouvernement, il était tout simplement impossible d'accepter sans réagir que l'alourdissement des frais de la dette publique prive de ressources les programmes sociaux auxquels nous sommes les plus attachés comme l'assurance-santé et la sécurité de la vieillesse.

Nul ne doit douter de l'attachement indéfectible de notre gouvernement - de tous les Canadiens et Canadiennes - à notre régime d'assurance-santé et à un système équitable et soutenable qui va préserver la sécurité économique de nos aînés.

Voilà les raisons pour lesquelles nous avons fait campagne en nous engageant à équilibrer, à terme, le budget. Et nous avons déclaré que la première étape consisterait à atteindre un objectif intermédiaire bien précis au bout de trois ans, à savoir un déficit égal à 3 pour cent du PIB en 1996-97.

Nous avons commencé à remonter la pente avec notre premier budget, en février 1994, et avons ensuite présenté, cette année, ce que plusieurs ont appelé le budget le plus ambitieux certainement le plus dur qu'on ait vu au Canada depuis la fin de la dernière guerre.

Nous publierons bientôt les résultats financiers du dernier exercice. Je peux vous dire que nous n'avons pas failli à notre engagement.

Je peux également vous dire que, malgré une croissance moins rapide que prévu cette année, nous restons sur la trajectoire prévue, et l'an prochain nous atteindrons notre objectif de 3 pour cent, comme prévu.

En effet, nos besoins d'emprunt sur les marchés l'équivalent du déficit budgétaire unifié aux États-Unis descendront à 1.7 pour cent du PIB d'ici 1996-97. D'après les projections, ce déficit sera le plus faible parmi tous les gouvernements centraux du G-7.

On ne peut obtenir un tel résultat sans prendre des décisions difficiles. Et nous les avons prises.

Nos mesures de réduction du déficit totalisent $29 milliards sur trois ans. Cela équivaut, à l'échelle de Washington, à $210 milliards.

Et, nous n'y parvenons pas en recourant à des augmentations d'impôt. Notre stratégie a privilégié les réductions de dépenses soigneusement étudiées. Ces mesures de compression présentent un rapport de 7 pour 1 avec les mesures de recettes.

De plus, nos mesures de compression ont fait plus que ralentir le rythme de croissance des dépenses de programmes et des dépenses de ministères. Il s'agit de réductions bien réelles, de diminutions absolues d'une année sur l'autre. Je crois que, en fait, nous sommes le seul pays membre du G-7 à prévoir une diminution des dépenses de programmes en valeur absolue.

En 1996-97, les dépenses de programmes du fédéral représenteront un peu plus de 13 pour cent de la production de l'économie. Il s'agit du plus faible niveau observé depuis 1951.

Enfin, le plus important dans tout cela est que, à partir de 1996-97, le ratio de notre dette au PIB aura été placé de façon permanente sur une trajectoire modérément mais irrévocablement décroissante. Il s'agit là, évidemment, de la condition essentielle du redressement des finances publiques.

Cependant, les chiffres ne disent pas tout.

Ce que nous avons essayé de faire, en réalité, était de modifier la structure des dépenses du gouvernement fédéral. Étant donné que notre problème budgétaire était structurel, il fallait en toute logique que les mesures correctives soient structurelles.

Par exemple, il était évident qu'un grand nombre de subventions versées depuis longtemps aux entreprises ne faisaient que nuire à notre compétitivité.

C'est pourquoi, dans le budget de février dernier, nous avons réduit les subventions de 60 pour cent sur trois ans.

Je m'en voudrais de vous ennuyer avec les détails de nos réformes budgétaires.

Il y a cependant un point que j'aimerais souligner et qui, à l'heure actuelle, fait l'objet de débats dans nombre des démocraties industrialisées.

Nous avons adopté un horizon déficitaire à deux ans, qui est actualisé chaque année. Cela signifie que nous avons abandonné la méthode traditionnelle qui consiste généralement à projeter un budget en équilibre dans cinq ans ou plus.

Je peux vous dire en toute franchise que, dans le cas du Canada, où les élections fédérales ont lieu tous les quatre ans, cela équivaut à faire des promesses que l'on n'aura jamais à tenir.

Avec nos objectifs mobiles à deux ans et notre engagement, largement publicisé, de les atteindre contre vents et marées nous ne pouvons nous permettre aucun relâchement sur le plan politique. Et le gouvernement se sent obligé de réaliser les économies promises, peu importe les circonstances.

Pour ce qui est de l'avenir, notre volonté de garder le cap sur le redressement de nos finances ne souffre pas le moindre doute.

Dans notre prochain budget, nous établirons un nouvel objectif de réduction du déficit qui nous fera descendre au-dessous des 3 pour cent en 1997-98.

Ceci étant dit, les budgets vont bien au-delà d'une simple opération de réduction des dépenses. Nous avons en fait mis en branle une réévaluation complète du rôle que doit jouer le gouvernement.

Le contexte de cette réévaluation est une économie mondiale de plus en plus interdépendante. Les limites qui s'imposent à la capacité des gouvernements, où que ce soit, de décider par eux-mêmes de l'évolution économique et sociale n'ont jamais été aussi apparentes que maintenant.

L'État-nation est en pleine évolution. Comment les gouvernements peuvent-ils être immunisés contre cette mutation?

Dans le domaine de la politique sociale comme dans celui de la politique économique, nous avons l'obligation de commencer à faire le tri entre les tâches dont le gouvernement peut s'acquitter et celles qu'il doit laisser à d'autres.

En un mot, il est temps que les gouvernements fassent preuve de courage et de lucidité et cessent de créer ou d'entretenir des attentes irréalistes.

Il est vrai que cela conduit à un appareil gouvernemental plus petit.

Certains y voient un objectif en soi. Pour nous, il s'agit uniquement d'un moyen en vue d'une fin.

Nous estimons que le gouvernement ne devrait faire que ce qu'il est le mieux placé pour exécuter et laisser le reste aux intervenants qui sont davantage en mesure de s'en occuper, qu'il s'agisse des entreprises, des travailleurs ou du secteur bénévole.

Mais, en bout de ligne, le but ultime doit être un gouvernement plus efficace. Un gouvernement qui se redonne les moyens de venir en aide aux défavorisés. Un gouvernement qui soit davantage en mesure de fournir tout ce que les marchés privés ne peuvent produire eux-mêmes.

Cela signifie que, plus que jamais, nous devrons nous concentrer sur l'établissement des priorités. La mise en oeuvre des changements continue de représenter un défi de taille.

En effet, les habitudes et les incitations des bureaucrates et des politiciens, ainsi que les institutions qu'ils ont créées depuis 50 ans se sont toutes adaptées à la croissance des dépenses publiques.

Au Canada, cette époque est bel et bien révolue. Nous devons donc trouver les moyens d'en faire plus d'en avoir davantage pour notre argent dans toutes nos activités.

Cela n'est pas facile. Dans la plupart des pays, les gouvernements commencent tout juste à apprendre à déployer toute la créativité dont les obligent à faire preuve des ressources financières stagnantes ou décroissantes.

Mais nous n'avons pas le choix. Parce qu'un gouvernement plus efficace est essentiel au succès du Canada dans un espace économique de plus en plus ouvert à l'échelle internationale.

C'est dans cet espace économique que le Canada doit déployer ses forces. C'est là qu'il doit marquer des points.

Nous avons toujours été un pays commerçant. Nous dépendons plus du commerce extérieur que n'importe quel autre grand pays industrialisé. Les exportations représentent environ 38 pour cent de notre économie. Cela signifie que nous exportons trois fois plus par personne que les États-Unis, deux fois plus que le Japon.

Ceci m'amène à la deuxième question sur laquelle je voudrais insister. Et c'est la nécessité d'une structure internationale saine, d'une architecture internationale en constante amélioration.

C'est la raison pour laquelle je me trouve ici à Washington, pour rencontrer mes collègues les ministres des Finances du G-7, ainsi que mes collègues des comités de direction du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

Une action intérieure est essentielle à de bons résultats économiques, mais ils ne garantissent pas le succès.

Le Canada dépend des capitaux étrangers. Comme notre marché intérieur est réduit, nous devons emprunter pour financer les technologies nouvelles et exploiter les possibilités nouvelles.

Ainsi, l'expansion et l'intégration des marchés mondiaux de capitaux où le volume des transactions dépasse largement le billion de dollars chaque jour ont fait naître de nouvelles possibilités, mais elles nous exposent également à de nouveaux risques, d'une ampleur redoutable.

La crise du peso mexicain en a donné un exemple frappant. La fuite des capitaux a bouleversé les marchés et les taux d'intérêt dans le monde entier. Cela montre clairement qu'aucun pays pas même de grandes puissances économiques comme les États-Unis d'Amérique ou le Japon n'est à l'abri des décisions d'une poignée de gestionnaires munis d'ordinateurs portatifs et de vastes ressources financières.

Il s'ajoute à cela des facteurs critiques pour les pays en développement et les économies en transition : la concurrence qui s'exerce pour obtenir des financements d'aide et des capitaux d'investissement et, encore plus fondamentalement, la sécurité et la paix intérieures.

Ces questions étaient au premier plan du Sommet du G-7 en juin dernier, que le Premier ministre Chrétien a accueilli à Halifax. Nous avons à cette occasion exposé un certain nombre de grandes questions et d'initiatives en vue d'une réforme institutionnelle, et nous continuons de travailler là-dessus ici-même, à Washington.

Le FMI a commencé à s'attaquer plus énergiquement à ces questions. Nous croyons que cette institution est, de toute évidence, la mieux équipée pour obtenir et diffuser l'information nécessaire à une évaluation raisonnable et fiable des politiques nationales et de l'évolution des marchés. C'est une information qui est nécessaire non seulement aux gouvernements partenaires, mais aussi aux analystes et aux maisons de courtage du secteur privé.

C'est la raison pour laquelle nous sommes en faveur d'un renforcement de l'information qui est fournie au FMI et d'une plus grande transparence de la part du FMI.

Les réunions de la fin de semaine à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international ont été assez fructueuses à cet égard.

Des progrès ont été enregistrés dans certains domaines, mais il y a également eu des déceptions.

En particulier, le Canada est déçu de voir que la totalité, ou presque, des réformes significatives sont centrées dans les institutions qui ont leur siège à Washington.

Au Sommet de Halifax, nous avons clairement indiqué que tout le cadre institutionnel devait faire l'objet d'un examen critique. Le Canada est convaincu qu'une entreprise de réforme véritable aux Nations Unies est depuis longtemps nécessaire.

En fait, le défi de la mondialisation est manifestement devenu l'une des questions primordiales auxquelles tous les pays devront faire. C'est une question de justice, d'équité envers les moins bien nantis, les plus démunis d'entre tous. Il est aussi vrai que la paix mondiale et le développement, tout autant que les marchés financiers stables, signifient des emplois et des possibilités pour nous tous.

Jusqu'ici, j'ai évoqué principalement l'évolution qui a été observée au Canada et la voie dans laquelle il s'engage. J'ai parlé des principaux défis auxquels nous sommes confrontés chez nous de même que sur la scène internationale.

Permettez-moi de conclure sur une autre question, dont nous devrons traiter dans le contexte d'un Canada fructueux oeuvrant au sein d'un univers où les horizons sont en expansion continue.

Ce mois-ci, la population du Québec ma province sera appelée à faire un choix clair : abandonner notre fédération ou demeurer des partenaires dans son évolution dynamique.

Que nul n'en doute. Le fédéralisme et l'unité vaincront, parce que les Québécoises et Québécois reconnaissent qu'il s'agit là d'éléments essentiels pour une société dynamique, comme la nôtre, qui se prépare au XXIè siècle.

Nous remporterons le référendum parce que l'isolationnisme, le repli sur soi, a toujours mené à l'échec à travers les siècles et sur toute la planète. Cela, les Québécoises et les Québécois le savent, ils ne sont pas repliés sur eux-mêmes.

En outre, le Québec moderne est une province dont les citoyens sont profondément conscients des tendances globales et des transformations de l'ordre mondial. Ils sont alertes face aux redoutables défis économiques et sociaux qui les attendent qu'on parle de croissance, de bon gouvernement ou de maintien de la protection sociale. Nous Québécois et Québécoises savons que c'est demeurant au sein de notre fédération dynamique, au sein du Canada, que nous serons les mieux placés, que nous aurons les meilleures chances de relever les défis que pose l'ouverture de notre économie sur le monde.

Les Québécoises et les Québécois sont conscients que ce n'est qu'en demeurant au sein du Canada qu'ils pourront continuer de conquérir les marchés du monde. Les Québécoises et les Québécois se rendent bien compte que leur vitalité économique et leur bien-être culturel continueront d'être rehaussés à l'intérieur du Canada, et pas ailleurs.

Les Québécoises et les Québécois savent que notre langue et notre culture québécoise se sont épanouies dans le cadre d'une grande nation dynamique qui fait l'envie du monde entier. Les Québécoises et les Québécois savent aussi que la meilleure façon de relever les défis qui continuent de se poser à nous la création d'emplois, l'amélioration de la productivité, la protection de notre filet de sécurité sociale c'est en faisant partie d'un Canada fort et compétitif.

Le Canada que les Québécois et les Québécoises sont déterminés à renforcer.

Le Canada que tous les Canadiens et Canadiennes sont détermines a renforcer.

Je vous remercie.


Dernière mise à jour :  2002-07-25 Haut

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