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le 30 septembre 2004

Discours de l’honorable Ralph Goodale ministre des Finances dans le cadre du Forum diplomatique 2004

Regina (Saskatchewan)

Le texte prononcé fait foi


Bonjour, Mesdames et Messieurs. Je souhaite à tous et à chacun la bienvenue au nom du gouvernement du Canada.

Et bienvenue dans ma ville natale. Regina est le foyer de la Gendarmerie royale du Canada, des biscuits des guides du Canada et où l’on retrouve le pont le plus long traversant le plus petit cours d’eau au monde. Et bienvenue aussi dans la province de la Saskatchewan, qui a vu naître le régime d’assurance-maladie et Joni Mitchell. Et où l’an prochain nous célébrerons le 100anniversaire d’une province faisant partie de la grande mosaïque canadienne.

En qualité de chefs de missions diplomatiques, vous constituez, évidemment, une fenêtre importante sur le monde pour le Canada, un moyen pour nous de nous brancher avec vos pays et pour vos pays de se brancher avec le nôtre. Plus tard au cours du Forum, vous entendrez quelques-uns de mes collègues du Cabinet fédéral, notamment l’honorable Pierre Pettigrew, ministre des Affaires étrangères, et l’honorable Jim Peterson, ministre du Commerce international du Canada.

Aujourd’hui, le cercle vicieux a été remplacé par un autre cercle, un cercle « vertueux » composé de sept excédents budgétaires consécutifs, d’un allégement du fardeau de la dette, d’un regain de confiance des consommateurs et des entreprises, des réductions d’impôt les plus importantes de notre histoire, de faibles taux d'intérêt et d’une performance économique toujours vigoureuse, le tout jumelé à l'un des meilleurs taux de création d'emplois au monde.

Cette situation financière solide a donné au gouvernement la capacité de composer avec de nombreux chocs économiques imprévus, qu’il s’agisse de menaces à la sécurité, d’urgences dans le domaine de la santé comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou de contrecoups économiques de la maladie de la vache folle. De fait, à titre d’exemple, cette maladie à elle seule a entraîné pour le gouvernement du Canada des coûts d’un peu plus de 1,8 milliard de dollars jusqu’à maintenant pour compenser le fardeau difficile que les agriculteurs canadiens ont dû supporter en raison de la fermeture injustifiée et injustifiable de nos principaux marchés de bœuf, une dépense qui n’avait absolument pas été prévue avant le mois de mai de l’an dernier. Nous devions tout simplement offrir une compensation et des mesures d’ajustement.

Mais la responsabilité financière du gouvernement fédéral a permis à l’économie canadienne de faire davantage que de se protéger contre les chocs. Le maintien de l’équilibre budgétaire et la réduction constante de la dette ont également redonné au Canada sa cote AAA sur les marchés financiers. Puisque, au niveau fédéral, nous établissons la norme de crédit pour l’ensemble du pays, tous en profitent – tant les provinces et les municipalités que les particuliers qui veulent acheter une maison, démarrer une entreprise ou exploiter une ferme.

Nous avons aussi travaillé à transformer notre économie en l’un des meilleurs endroits au monde pour investir.

Examinons quelques-uns de ces faits.

Pour les entreprises qui investissent dans notre pays, nous offrons un accès non seulement à un marché intérieur enviable de plus de 30 millions de consommateurs avertis, mais également à l’ensemble du marché nord-américain.

Les entreprises canadiennes bénéficient d’un avantage en termes d’imposition des sociétés par rapport aux entreprises américaines en raison de notre plan quinquennal de réduction des impôts et de l’élimination progressive de l’impôt sur le capital annoncée dans le budget de 2003.

Notre programme de recherche scientifique et de développement expérimental est l’un des systèmes les plus avantageux au monde, et il fournit annuellement environ 1,6 milliard de dollars d’aide.

Nous avons l’une des mains-d’œuvre les plus qualifiées et les plus instruites au monde – le meilleur taux d’éducation post-secondaire des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Nous possédons une infrastructure perfectionnée de haute technologie – fer de lance d’une économie moderne du XXIe siècle axée sur les connaissances – qui soutient et encourage la recherche fondamentale et appliquée, ainsi qu’un secteur privé qui favorise l’esprit d’entreprise.

Peu de pays, s’il y en a, atteignent le même pourcentage de population branchée sur Internet. Nous avons l’un des plus hauts taux d’ordinateurs par habitant et l’accès par câble le plus étendu au monde.

Et je pourrais en parler encore longuement. Mais peu importe le critère que vous choisissez et peu importe comment vous mesurez la valeur d’un pays et d’une économie en termes d’endroit à investir, les gens et les entreprises ressortent toujours gagnants avec le Canada.

Mais notre succès est loin d’être garanti. Si nous voulons continuer à récolter les avantages du cercle vertueux en termes de finances et d’économie dont j’ai parlé plus tôt, nous devons continuer d’en respecter les principes : vivre selon nos moyens, planifier avec soin et agir avec prudence.

Ce qui m’amène à poser la question de savoir comment nous pouvons maintenir cette performance positive du Canada. Comment pouvons-nous demeurer financièrement vertueux?

Je crois tout d’abord que nous devons plus que jamais faire preuve de prudence lorsque nous établissons nos prévisions financières et économiques.

Chaque automne, nous mettons à jour les projections de notre cadre financier pour les cinq années à venir, en fonction de la moyenne d’analyses indépendantes effectuées par une vaste gamme d’économistes du secteur privé.

Même s’il est encore très tôt dans ce processus cette année, je peux vous affirmer que nous sommes plus optimistes aujourd’hui au sujet de nos perspectives d’avenir que nous l’étions au moment de déposer notre dernier budget fédéral en mars dernier ou au moment de l’élection de juin, compte tenu des récents développements économiques et des résultats financiers mensuels affichés jusqu’ici cette année.

Tout semble indiquer que notre économie nationale est bien placée pour afficher en 2004 de meilleurs résultats que ceux prévus, ce qui se traduit par des revenus supérieurs pour l’ensemble du gouvernement et par une plus grande marge de manœuvre financière tant pour nous que pour les provinces cette année et pour les années à venir.

De plus, ces dernières données laissent également supposer que les résultats finaux pour le dernier exercice (2003-2004) devraient faire état de revenus supérieurs à ceux prévus et, par conséquent, de meilleurs résultats budgétaires en raison des niveaux considérablement plus élevés que prévu de revenu nominal au début de 2004.

Ainsi, d’après les données publiées par Statistique Canada le 31 août :

  • le taux annuel d’expansion de l’économie canadienne au premier trimestre de 2004 a été révisé à la hausse, passant de 2,4 à 3 %;
  • l’économie a progressé au taux annuel de 4,3 % au deuxième trimestre, ce qui est beaucoup plus vite que le secteur privé ne l’avait prévu au printemps et nettement mieux que la croissance de 2,8 % enregistrée aux États-Unis;
  • les exportations ont connu une hausse vigoureuse qui a porté le surplus de notre balance courante à 42 milliards de dollars au deuxième trimestre;
  • les bénéfices des entreprises, les traitements et les salaires sont tous nettement en hausse;
  • au total, la progression du produit intérieur brut (PIB) nominal, qui définit l’assiette fiscale, a dépassé 10 % au deuxième trimestre de cette année.

L’économie canadienne a donc fait preuve d’un dynamisme remarquable malgré l’appréciation de plus de 20 % de la valeur de notre monnaie, l’impact à la fois du SRAS et de la maladie de la vache folle, d’une panne de courant à grande échelle en Ontario, d’un ouragan qui a frappé les provinces de l’Atlantique et des feux de forêt qui ont dévasté la Colombie-Britannique. Tous ces facteurs ont été signalés voici quelques mois à peine par tous les économistes des secteurs public et privé comme étant des risques de taille. Mais l’économie canadienne semble s’en être fort bien tirée.

Toutefois, ces incertitudes (et d’autres facteurs comme les tensions géopolitiques et l’impact de la persistance des coûts énergétiques élevés) mettent en évidence la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance et de prudence dans la gestion de toutes les économies. Voilà pourquoi notre gouvernement a lancé un examen complet de notre mode de prévision économique et financière pour mettre nos hypothèses à l'épreuve et nous assurer que nous appliquons toujours des pratiques exemplaires et que nous demeurons parmi les meilleurs au monde.

Nous sommes aussi déterminés à maintenir la pratique canadienne qui consiste à suivre un plan de remboursement de la dette publique raisonnable et soutenu.

En réduisant la dette, nous économisons des frais d’intérêt inutiles – jusqu’à maintenant, pour le Canada, la valeur des économies s’élève à plus de 3 milliards de dollars par année.

Le simple souci d’équité exige que les futures générations ne soient pas accablées par une énorme dette dont elles ne sont pas responsables. Malgré les progrès accomplis au chapitre de l’élimination du déficit et de la réduction de la dette, les frais annuels du service de la dette demeurent le principal élément de dépense du gouvernement du Canada.

En réduisant notre endettement, nous allégeons le fardeau que nos enfants doivent porter.

Et nous les dotons de meilleurs moyens de traiter des coûts et des défis qui sont associés aux soins à prodiguer à une population vieillissante – une tendance démographique qui nous frappera de plein fouet quand les baby boomers commenceront à partir à la retraite, vers 2010 – dans un peu plus de six ans.

Au moment où la génération la plus populeuse de l’histoire quittera le marché du travail, une génération de taille beaucoup plus modeste la remplacera. Les programmes sociaux de notre nation, surtout le système des soins de santé, seront lourdement taxés à un moment où un moins grand nombre de personnes travailleront et contribueront à leur financement.

Notre gouvernement estime qu’il est prioritaire d’agir dès maintenant pour aider la prochaine génération à composer avec ce fardeau futur. Si nous réussissons à réduire la dette reportée à 2010 et aux années suivantes, nous augmenterons notre marge de manœuvre pour relever ces nouveaux défis démographiques.

Voilà pourquoi nous sommes résolus à appliquer en réduction de la dette tout montant de notre réserve annuelle pour éventualités de 3 milliards de dollars qui ne sert pas à donner suite à d’autres crises ou chocs réels. Et c’est aussi pourquoi nous avons annoncé dans notre plus récent budget un nouvel objectif visant à réduire notre ratio de la dette au PIB – la taille de notre dette par rapport à celle de notre économie – pour le ramener de son niveau actuel d’environ 40 % à 25 % en 10 ans.

Bien sûr, comme je l’ai déjà fait remarquer, les avantages de notre stratégie financière et économique ne sont pas réservés exclusivement pour l’avenir. Nous commençons déjà à en récolter les fruits.

Depuis l’assainissement des finances publiques, le Canada s’est classé premier des pays du Groupe des Sept (G-7) au chapitre de la croissance du niveau de vie. En fait, le niveau de vie moyen des Canadiens s’est accru davantage dans les sept dernières années que dans les 17 années précédentes. Par ailleurs, nous avons pu augmenter considérablement le soutien fédéral dans les secteurs que les Canadiens jugent prioritaires, le secteur le plus important étant celui des soins de santé.

S’il n’avait pas remporté la lutte pour équilibrer le budget en 1997 et chaque année par la suite, le gouvernement du Canada n’aurait pas été en mesure de débloquer 41 milliards de dollars supplémentaires pour la santé au cours de la prochaine décennie. Il s’agit de 41 milliards de nouveaux fonds, en plus d’une base annuelle d’environ 36 milliards que le gouvernement du Canada investit chaque année dans la santé des Canadiennes et des Canadiens.

Nous avons maintenant conclu une entente à long terme qui reçoit l’appui de chacune des provinces et de chacun des territoires, que tous ont signée et qui comprend les meilleures modalités de notre histoire en matière de transparence et de reddition de comptes. Cette entente nous permet de nous concentrer sur l’essentiel, comme le raccourcissement des temps d’attente, l’accroissement du nombre de professionnels de la santé et l’amélioration de l’équipement, des soins primaires, des soins à domicile et de la couverture des médicaments, des services dans le Nord et à l’intention des Autochtones, de l’innovation en santé, de la santé publique et du mieux-être.

La responsabilité dont le Canada a fait preuve sur le plan financier lui a permis non seulement d’améliorer notre régime de soins de santé mais aussi d’investir dans d’autres secteurs prioritaires, à savoir la péréquation économique et l’équité parmi les provinces, le mieux-être des familles et des enfants, l’avancement des compétences et de l’apprentissage, la science et la technologie, les collectivités, l’infrastructure et le logement, l’environnement, la défense, le développement international et la sécurité.

Pour équilibrer tout cela, un ministre des Finances doit toujours respecter une équation comptable des plus fondamentales – celle des soldes créditeurs et débiteurs. Les rentrées et les sorties de fonds doivent toujours concorder!

Parmi les pays industrialisés, le Canada est le seul à présenter un dossier d’excédents budgétaires. Chacun de ses partenaires du G-7 est actuellement déficitaire. Le Canada, et lui seul, a réussi à équilibrer son budget d’une année à l’autre malgré les bouleversements mondiaux et les chocs intérieurs sans précédent.

Une dette excessive constitue la plus grande entrave à la croissance économique des nations africaines. Le Canada cherche à alléger le fardeau de ces pays pour qu’ils puissent consacrer davantage d’argent aux priorités comme la santé et l’éducation et moins au remboursement de la dette.

La semaine dernière, le Canada a annoncé l’annulation de la dette que lui devaient trois autres PPTE d’Afrique, à savoir le Sénégal, le Ghana et l’Éthiopie. Ces pays rejoignent la Tanzanie, le Bénin, le Guyana et la Bolivie, dont la dette envers le Canada a également été annulée depuis décembre 2000. Cinq autres pays d’Afrique – le Cameroun, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Rwanda et la Zambie – ont vu leurs remboursements de la dette bloqués. En tout, plus de 1,1 milliard de dollars de dette seront remis par l’entremise de l’Initiative canadienne sur l’allégement de la dette.

Le Canada a été le premier pays créancier à réclamer l’effacement de toutes les dettes bilatérales des pays admissibles au programme en faveur des PPTE. Il demeure résolu à poursuivre ce même objectif.

Nous nous entendons sur l’objectif mais, évidemment, les points de vue sont nombreux quant à la manière de l’atteindre. Bon nombre d’entre vous auront entendu parler de discussions entourant une proposition d’annuler carrément la dette de tous les PPTE. Je comprends l’intention qui sous-tend cette proposition. Le Canada appuie lui aussi une plus grande réduction de la dette et il est d’avis que tout plan raisonnable qui recommande une telle fin mérite un examen attentif.

L’Initiative en faveur des PPTE a procuré un allégement de la dette crucial aux pays qui en ont besoin. Mais l’allégement qu’elle procure est-il suffisant? Non, évidemment. Peut-elle faire plus? Je crois que oui. Mais elle doit jouir du soutien international si elle espère réaliser ses objectifs.

Toute nouvelle proposition, qu’il s’agisse d’une modification de l’Initiative en faveur des PPTE ou de l’instauration d’un nouveau programme doit, il va sans dire, assurer un allégement de la dette profond et durable. Cette condition, bien qu’elle soit importante, ne saurait être la seule condition.

Toute nouvelle proposition doit également comprendre une hausse nette des apports de ressources vers les pays en développement, doit assurer le traitement équitable des pays qui ne sont pas des PPTE et ne doit pas nuire à la capacité des institutions financières internationales d’accorder un financement à d’autres pays pauvres.

Voilà la norme que le Canada appliquera pour évaluer cette proposition et toute autre proposition. Si cette norme est satisfaite, le Canada continuera de faire sa part pour que les pays pauvres sortent du cercle vicieux de la dette et entrent dans le cercle vertueux de la croissance économique durable et continue.

Avant de terminer, j’aimerais vous parler d’une autre de mes attributions en tant que ministre des Finances, une pour laquelle j’ai un grand intérêt personnel.

En mars dernier, j’ai accepté l’invitation du premier ministre britannique, Tony Blair, de faire partie de la Commission pour l’Afrique, en prévision de l’intention du Royaume-Uni de faire des enjeux touchant l’Afrique l’accent principal de sa présidence du processus du G-7 jusqu’en 2005. Le mandat de la Commission est de générer des idées pour aider les pays d’Afrique à réduire la pauvreté, à réaliser pleinement leur potentiel économique et à atteindre leurs objectifs en matière de développement. Je fais plus particulièrement partie du groupe de travail de la Commission sur l’économie africaine.

Pour appuyer cette entreprise, j’ai voulu entendre de premier abord ce que les Africains eux-mêmes pensent et ce qu’ils estiment être les meilleures solutions aux défis qu’ils doivent relever. Alors, en août, j’ai passé du temps en Tanzanie, en Afrique du Sud, au Nigeria et au Mali. J’ai rencontré des ministres et des hauts fonctionnaires, des universitaires, des organisations non gouvernementales, des experts en développement, des représentants du milieu des d’affaires et de la société civile.

J’ai également eu l’insigne honneur de rencontrer plusieurs dirigeants africains, dont le président Benjamin Mkapa de la Tanzanie, le président Touré du Mali, et le président Obasanjo du Nigeria.

Depuis mon voyage, j’ai continué de demander le points de vue et l’avis de nombreux experts ici même au Canada – des travailleurs en développement, des dirigeants d’entreprises et des universitaires. Cette expérience s’est révélée très enrichissante pour moi et, du point de vue de la politique publique, profondément stimulante.

Le Canada veut contribuer de manière constructive aux travaux de la Commission pour l’Afrique et aux réunions du G-7 de l’an prochain qui seront dirigées par M. Blair et le Royaume-Uni. Nous voulons également identifier des domaines clés dans lesquels le Canada sera en mesure d’apporter son aide.

Un plus grand allégement de la dette pourrait être l’un de ceux-ci. Une plus grande équité réelle en matière de commerce mondial pourrait en être un autre. L’établissement d’un environnement économique menant à la création d’une classe moyenne et d’un secteur privé dynamique en Afrique – comportant un accent particulier sur les petites et moyennes entreprises, le développement à valeur ajoutée et des sources appropriées de capital d’investissement fiable – est un autre domaine essentiel. Une infrastructure publique vitale (pour les transports, les communications, l’énergie et l’eau) constitue également une haute priorité.

Bien que les besoins et les demandes dans ces domaines et dans bien d’autres sont énormes – et presque déconcertants – j’aimerais émettre deux commentaires.

D’abord, de mon expérience en Afrique, je suis revenu optimiste quant à ce qui peut être accompli, tout en demeurant réaliste sans tomber dans la tristesse et le défaitisme.

Et ensuite, les idées et les solutions ne doivent pas être imposées de l’extérieur. Le leadership et la propriété du processus et du contenu des activités et des solutions futures doivent se retrouver dans des mains africaines. Les pays de l’Ouest et du Nord doivent être là pour aider et non pour contrôler.

Merci.


Dernière mise à jour :  2004-10-01 Haut

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