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Ottawa, le 2 octobre 2004
2004-058
Déclaration préparée à l’intention du Comité monétaire et financier international du Fonds monétaire international
L’honorable Ralph Goodale,
ministre des Finances du Canada
Washington, D.C.
Le texte prononcé fait foi
Introduction
Depuis notre dernière rencontre, en avril dernier, la
reprise économique a progressé dans la plupart des régions du monde.
Les perspectives de forte croissance sont bonnes à court terme, mais
certains risques perdurent. Certaines vulnérabilités doivent être
abordées pour veiller à ce que la reprise se poursuive à moyen terme.
Le Fonds monétaire international (FMI), fort du leadership de son nouveau
directeur général, Rodrigo de Rato, continuera de jouer un
rôle prépondérant pour promouvoir la stabilité financière
internationale et favoriser la croissance forte et soutenue que nous
recherchons.
L’économie mondiale
Au cours de la première moitié de l’année, le rythme
de l’activité économique s’est accéléré sensiblement en Afrique
subsaharienne et dans la plupart des pays producteurs de pétrole, dont la
Russie et l’Arabie Saoudite. La croissance demeure robuste dans la
plupart des pays d’Asie et d’Europe centrale et de l’Est. Les
conditions économiques dans la région de la zone euro se sont quelque
peu améliorées au cours des six premiers mois de l’année, mais l’expansion
est moins vigoureuse que dans la plupart des autres économies. La
croissance au deuxième trimestre a été sensiblement plus forte au
Canada et au Royaume-Uni, mais elle a reculé aux États-Unis et au Japon.
Dans un pareil contexte, le principal défi à relever sur
le plan stratégique consiste à améliorer les conditions qui assureront
la prospérité à long terme. Il importe surtout de placer la politique
budgétaire de nombreuses économies sur une trajectoire durable, en
particulier dans les pays industrialisés qui affichent des déficits
substantiels et un endettement croissant et qui font face à des tensions
budgétaires à long terme du fait du vieillissement de leurs populations.
Les économies de marché émergentes aux prises avec une lourde dette
publique et d’importants besoins financiers sont particulièrement
sensibles aux sautes d’humeur des investisseurs. Cet aspect deviendra
plus préoccupant pendant la progression des taux d’intérêt qui
accompagnera la reprise de l’économie mondiale. Ces pays doivent
relever le double défi de mettre en œuvre un plan crédible de
consolidation budgétaire à moyen terme et d’améliorer la gestion de
la dette pour rendre leurs économies moins vulnérables aux grandes
fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change. Les conditions
économiques et financières favorables du moment fournissent une occasion
rêvée pour les économies industrielles et les économies de marché
émergentes de relever ces défis.
L’économie canadienne a ralenti en 2003 sous le coup d’une
série de chocs imprévus et par suite de la progression de 2 %
seulement du produit intérieur brut (PIB) réel. Toutefois, elle a repris
de la vigueur vers la fin de l’année. Grâce à une solide croissance
au quatrième trimestre de 2003 et au premier trimestre de cette année,
la croissance du PIB réel a atteint 4,3 % au deuxième trimestre de
2004. La Banque du Canada a haussé de ¼ de point de pourcentage le taux
cible du financement à un jour pour le porter à 2¼ % le
8 septembre, réduisant du coup le montant sous forme de stimulants
monétaires pour éviter l’accumulation des tensions inflationnistes.
La vigueur des affaires et la confiance des consommateurs,
les gains solides au chapitre de l’emploi et le faible taux d’inflation
devraient continuer de favoriser une robuste croissance au Canada pour le
reste de 2004 et pour 2005. Depuis le dépôt du budget de mars 2004,
les prévisionnistes du secteur privé ont révisé légèrement à la
hausse leurs prévisions de croissance en 2004, les faisant passer de
2,7 % à 3,0 %. Ils s’attendent à ce que la croissance
reprenne et atteigne 3,4 % en 2005.
La situation financière du Canada demeure solide. Le
gouvernement du Canada a dégagé six excédents budgétaires annuels
consécutifs entre 1997-1998 et 2002-2003, et le budget de 2004 prévoit
qu’en 2003-2004 et les deux exercices suivants le budget sera
équilibré ou excédentaire. La réduction de la dette, jumelée à la
forte croissance de l’économie canadienne, a contribué à faire
baisser considérablement le ratio de la dette fédérale au PIB, qui est
passé du sommet de 68,4 % atteint en 1995-1996 à 44,2 % en
2002-2003. Le gouvernement est résolu à maintenir le ratio de la dette
fédérale au PIB sur une trajectoire descendante permanente et, dans le
budget de 2004, il a annoncé son objectif de ramener ce ratio à
25 % d’ici 10 ans.
Je suis heureux de signaler les bons progrès réalisés
par les autres pays que je représente au FMI. En Irlande, l’investissement
et les exportations ont connu une croissance plus rapide que celle prévue
en début d’année. La croissance devrait dépasser 4 % et appuyer
des gains plus importants que prévus au chapitre de l’emploi et du
revenu. Les dépenses publiques sont conformes aux prévisions. Ainsi, les
autorités irlandaises s’attendent maintenant à un très léger
déficit budgétaire cette année et à une réduction supplémentaire du
ratio de la dette, qui est déjà faible. L’inflation a diminué un peu
plus rapidement que prévu au départ, et les résultats plus modestes des
derniers pourparlers salariaux aux termes du partenariat social de l’Irlande
devraient assurer la progression à ce chapitre. La présidence de l’Union
européenne ayant été remise entre les mains habiles des Pays-Bas, les
autorités irlandaises peuvent maintenant porter toute leur attention sur
l’amélioration du fondement de la progression économique soutenue à
moyen terme. Elles visent en priorité l’accroissement de la
compétitivité sur le plan des coûts, le perfectionnement plus poussé
de l’infrastructure cruciale des affaires, la poursuite du
perfectionnement de la réglementation publique ainsi que le maintien de
la gestion financière prudente à plus long terme.
Après une récente performance économique anémique, les
pays des Caraïbes que je représente ont connu un modeste regain et la
plupart d’entre eux ont enregistré une certaine croissance en 2003.
Pour l’essentiel, la reprise est le fait d’un rebond dans l’important
secteur touristique, le nombre de visiteurs dans certains pays ayant
atteint les niveaux enregistrés avant le 11 septembre. S’il s’agit
d’un bon présage pour l’avenir, il demeure que ces pays sont très
vulnérables et que les virements de fortune peuvent se produire du jour
au lendemain, comme en font foi les effets dévastateurs au plan
économique et humain des récents ouragans. Dans un pareil contexte
marqué par la difficulté et la tragédie, nous saluons le récent
message de sympathie et de soutien que le directeur général, Rodrigo de Rato,
a transmis aux pays touchés. Le Canada et l’Irlande envoient de toute
urgence du soutien humanitaire dans les pays les plus durement frappés.
Depuis août, le Canada a consacré 11,5 millions de dollars aux efforts d’allégement
et de reconstruction dans les pays des Caraïbes affectés par les
ouragans et l’Irlande s’est engagée à verser 450 000 euros.
Dans d’autres secteurs, les Caraïbes réalisent des progrès constants
en vue de relever d’autres défis en mettant en œuvre le programme de réforme.
À cet égard, elles concentreront principalement leurs efforts sur l’avancement
de l’initiative de création d’un marché et d’une économie uniques
de la CARICOM et veilleront à ce que les dirigeants soient en position de
respecter la date butoir de 2005.
Surveillance et prévention des crises par le FMI
L’un des principaux objectifs du Fonds consiste à
réduire la fréquence et la gravité des crises financières
internationales. La surveillance figure parmi les plus importants
mécanismes du coffre à outils du FMI pour la prévention des crises. Ce
dernier a réussi à renforcer passablement ses opérations de
surveillance, surtout grâce à la promotion d’une transparence accrue
chez les pays membres et à l’amélioration de ses outils d’analyse
permettant la détection précoce de la vulnérabilité aux crises d’un
pays. Or, la fonction de surveillance doit poursuivre son évolution en
tenant compte des changements apportés à l’économie mondiale. Au
printemps, le Comité monétaire et financier international a demandé que
des efforts plus poussés soient déployés pour accroître le ciblage, la
qualité, l’effet de persuasion, l’incidence et l’efficacité
globale de la surveillance.
Dans cette optique, le FMI a fait porter son récent
examen biennal de la mise en œuvre des efforts de surveillance sur les
moyens d’accroître l’efficacité de la surveillance chez tous les
membres. Nous appuyons les conclusions principales de cet examen, à
savoir un ciblage plus pointu des secteurs d’expertise essentiels du
Fonds, un traitement plus clair et plus franc des enjeux liés aux taux de
change, une couverture accrue du secteur financier ainsi que de meilleures
évaluations régionales. Par ailleurs, nous sommes d’avis que les
évaluations du caractère soutenable de la dette seraient meilleures si
elles n’étaient pas menées en même temps que les travaux ordinaires
visant le pays.
Malgré tous ces efforts, il est impossible de prévenir
toutes les crises financières. Il y a deux ans, le Fonds a établi des
règles plus claires de détermination de l’accès exceptionnel à ses
ressources par les pays aux prises avec des crises financières. Il
conviendrait de faire appliquer strictement ce nouveau cadre d’accès
extraordinaire si l’on veut progresser, aider à modeler les attentes
des membres tout autant que des marchés, fournir des données
comparatives aux fins de la prise de décisions concernant la conception
du programme et l’accès à ce dernier, protéger les ressources du FMI
et assurer un traitement uniforme des membres. Par ailleurs, les
procédures d’examen des demandes d’accès exceptionnel devraient
être renforcées grâce à la prise en compte d’autres prévisions et
à l’examen attentif en temps opportun des répercussions financières
pour le Fonds de l’octroi de cet accès exceptionnel. L’adoption
généralisée de dispositions d’action collective dans les contrats d’obligations
de pays souverains est un développement important permettant le
règlement ordonné des crises financières, mais d’autres travaux s’imposent
au sujet de l’agrégation et d’autres questions liées au
rééchelonnement de la dette des pays souverains.
Le rôle du FMI dans les pays à faible revenu
Le rôle du FMI dans les pays à faible revenu évolue. La
plupart des utilisateurs des ressources de la Facilité pour la réduction
de la pauvreté et la croissance (FRPC) n’ont plus besoin de soutien à
la balance des paiements. Par ailleurs, la plupart ont été des
utilisateurs de longue date ayant appliqué de nombreux programmes
successifs. Je suis heureux de constater que nombre d’entre eux ont
rompu le cycle des emprunts à répétition. Mais, par conséquent,
nombreux sont ceux qui sont passés à des programmes presque symboliques
à faible accès non pas pour des motifs liés au soutien de la balance
des paiements, mais principalement pour attirer l’attention des
donateurs sur l’évaluation que le Fonds a faite de la qualité de leurs
politiques économiques. Nous estimons que le moment est venu de revoir la
nature du lien unissant les pays pauvres au FMI, ce qui comprend surtout
le lien entre l’aide à des conditions de faveur consenties par le FMI
et le processus de surveillance. Bref, le Fonds tout autant que les pays
à faible revenu doivent se doter de mécanismes autres que les emprunts
pour appuyer les rapports étroits de surveillance et contribuer à
envoyer des messages aux donateurs.
Utilisation accrue de la surveillance plus poussée
Voilà pourquoi, avant les réunions tenues au printemps
à Washington, le Canada a préconisé la création d’un mécanisme de
surveillance plus poussée dirigé par les pays. Contrairement à un
programme officiel du FMI, ce mécanisme ne serait pas assorti de
financement consenti par le Fonds ni de conditions établies par ce
dernier. Le pays devra plutôt présenter un plan économique et financier
à moyen terme élaboré à partir des conseils prodigués par le
personnel du Fonds, mais appartenant manifestement au pays et jouissant du
soutien interne généralisé des groupes clés de la société. Le Fonds
serait invité à assurer une surveillance plus fréquente que la
surveillance type, et le Conseil prendrait en compte les évaluations
faites par le personnel de la mesure dans laquelle le pays réussit à
atteindre ses propres buts économiques et financiers. Nous estimions à l’époque,
comme nous continuons de le faire, qu’un tel mécanisme comblerait un
important écart au chapitre de l’aide que le Fonds consent aux pays à
revenu faible ou moyen. Surtout, nous sommes d’avis qu’il présente la
possibilité d’accroître le sentiment d’appartenance du pays à l’égard
de son programme de réforme interne.
Cette proposition a progressé depuis le printemps. La
Jamaïque, l’un des premiers pays à élaborer cette nouvelle approche,
s’est engagée dans un rapport de surveillance plus poussée. Plusieurs
autres pays ont manifesté leur intérêt pour le mécanisme. En outre,
des discussions fructueuses ont eu lieu sur la possibilité d’instaurer
une entente de surveillance des politiques et ont fait ressortir nombre
des caractéristiques que nous avons appuyées au chapitre de la
surveillance plus poussée. Nous appuyons une telle entente mais tenons à
préciser que l’adoption d’un tel mécanisme ne doit pas être
motivée par la conditionnalité de la tranche supérieure de crédit.
Pour l’avenir, nous devrions cibler trois objectifs.
- Nous devrions d’abord appuyer les pays qui demandent une
surveillance plus poussée, surtout si elle peut les aider à mettre
un terme à leur utilisation prolongée des ressources du Fonds. Nous
ne devrions cependant pas perdre de vue l’essentiel, à savoir que
les pays qui se lancent dans un tel programme doivent prendre l’initiative
et élaborer un programme dirigé par le pays qui est fondé sur des
objectifs clairs et des politiques uniformes.
- Nous devrions ensuite nous assurer que la surveillance qui résulte
de ces efforts plus poussés soit de la meilleure qualité possible
afin que les messages transmis aux donateurs, aux créanciers et aux
investisseurs soient des plus crédibles. Dans certains cas, cela
pourrait supposer que les pays prennent des engagements aussi forts
que ceux qu’ils prendraient conformément à un programme
traditionnel du Fonds.
- Enfin, des ressources supplémentaires au chapitre du renforcement
des capacités devraient être fournies pour aider les pays à
définir et à mettre en œuvre leurs propres programmes dans le
dessein de mettre un terme à leur dépendance envers les ressources
à des conditions de faveur du Fonds.
Atteindre la viabilité de la dette
L’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés
(PPTE) continue d’assurer la réduction cruciale de la dette de la
plupart des pays endettés et, de concert avec la stratégie de réduction
de la pauvreté, exerce une incidence positive marquée. Dans les pays qui
tirent profit de cette initiative, le ratio du service de la dette aux
exportations s’établit maintenant en moyenne à 10 % et les
dépenses visant à atténuer la pauvreté ont considérablement
augmenté. Toutefois, le défi que représente le respect des obligations
du service de la dette demeure une importante source de préoccupation de
bon nombre de pays à faible revenu en ce qui a trait au degré de
pauvreté qui continue d’exister et aux défis liés à l’atteinte des
Objectifs du Millénaire pour le développement. Le fait qu’au moins 37
des 65 pays ne bénéficiant que de l’aide de l’Association
internationale de développement ont, ou ont eu, des fardeaux de la dette
insoutenable selon les seuils des PPTE en raison principalement des prêts
consentis par les institutions financières internationales (IFI)
témoigne d’un problème systémique. Il faut prendre davantage de
mesures concernant les PPTE et ceux qui ne sont pas des PPTE.
- À l’heure actuelle, les IFI représentent les principaux
créanciers des pays pauvres. Par conséquent, pour veiller à ce que
la dette de ces pays ne leur impose pas des fardeaux trop lourds, nous
devons mettre l’accent sur le rôle des IFI en matière de
financement, de prévention des crises futures et d’allégement des
tensions courantes. Comme nous l’avons fait remarquer au printemps,
le cadre proposé d’évaluation du caractère soutenable de la dette
représente un pas dans la bonne direction. Nous devons régler la
question de l’accroissement de la fourniture de subventions et nous
tourner vers les mesures d’allégement du service de la dette des
IFI. Pour l’avenir, nos efforts doivent être guidés par les
principes d’additionnalité et d’équité de traitement. Il s’agit
pour nous de deux principes clés. En outre, le Fonds et la Banque
mondiale doivent collaborer davantage dans le cadre des évaluations
du caractère soutenable de la dette afin de fournir une série
uniforme de mesures sur lesquelles fonder les décisions
stratégiques.
- Onze pays, nombre d’entre eux aux prises avec des conflits, ont
besoin de plus de temps pour faire progresser le processus de paix et
normaliser leurs rapports avec les partenaires de développement avant
de pouvoir profiter du processus en faveur des PPTE. Nous donnons
notre appui à la prorogation proposée de la disposition de
temporisation pour leur donner le temps qu’il faut pour mettre en
place les réformes qui s’imposent. Pour l’avenir, il importe d’élaborer
un plan concret qui viendra en aide aux pays ne faisant pas partie du
processus en faveur des PPTE dont le fardeau de la dette est
insoutenable.
- Pour progresser, nous devons conserver l’intégrité financière
du Fonds tout en veillant à ce que les ressources nécessaires soient
mises à la disposition des pays qui sortent de conflits et à ce que
soient prises en compte les incidences des discussions connexes sur l’augmentation
des subventions accordées et le caractère soutenable de la dette.
Nous devrions prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que
la capacité future de prêt du Fonds, en particulier celle de la FRPC
autonome, ne soit pas compromise et n’empêche pas les membres à
faible revenu d’accéder à l’aide à conditions de faveur du
Fonds.
Le Bureau d’évaluation indépendant
Toutes les institutions doivent tirer des enseignements de
l’expérience et s’adapter aux changements qui surviennent dans les
milieux où elles fonctionnent. Depuis sa création en 2000, le Bureau d’évaluation
indépendant (BEI) du FMI a joué un rôle de premier plan en matière d’évaluations
indépendantes de la surveillance, de la conception de programmes et des
opérations de prêt du Fonds. En 2004, les évaluations qu’il a faites
des travaux du FMI en Argentine ainsi que des cadres stratégiques de
lutte contre la pauvreté et de la FRPC en particulier ont fourni à la
direction, au personnel et au Conseil d’administration des moyens de
renforcer les efforts déployés par le Fonds pour prévenir et régler
les crises ainsi que réduire la pauvreté. Nous donnons notre soutien au
programme de travail du BEI pour 2005 et attendons avec impatience les
rapports qui sont prévus pour cette année, dont ceux sur les travaux du
Fonds sur le secteur financier et son approche relative à la
libéralisation du compte de capital.
Conclusion
Nous sommes encouragés par les perspectives positives de
l’économie mondiale mais nous ne perdons pas de vue les risques qui
continuent de se poser et les vulnérabilités qui doivent être
corrigées pour soutenir la reprise. Nous encourageons les efforts pour
relever ces défis, ce qui comprend l’adaptation continuelle des
politiques et des mécanismes de surveillance du Fonds. Nous appuyons les
efforts soutenus du Fonds pour renforcer ses liens avec les pays membres
à faible revenu en tentant de combler leurs besoins changeants. D’autres
mesures s’imposent pour assurer à long terme le caractère soutenable
de la dette de nombreux pays à faible revenu et, pour ce faire, nous
préconisons l’application des principes d’additionnalité et d’équité
du traitement. |