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Le 9 juin 2003
Windsor, Ontario

Discours de l’honorable John Manley,
vice-premier ministre et ministre des Finances, à l’Université de Windsor

Le texte prononcé fait foi.


Merci monsieur Paul (Ross Paul, président de l’Université de Windsor). Je suis heureux d’être de retour à Windsor, et de pouvoir rencontrer ce matin, en compagnie de ma collègue, l’honorable Susan Whelan, un si grand nombre de représentants des collectivités de Windsor et de Detroit.

Il est intéressant de me trouver à cette date dans la région la plus intégrée en Amérique du Nord, et de pouvoir m’adresser aux deux collectivités les mieux intégrées de notre continent. Comme je suis persuadé que chacun ici le sait, le 9 juin de l’année 1534, l’explorateur Jacques Cartier a navigué sur le Saint-Laurent pour la première fois. Ce voyage a marqué les véritables débuts de l’Amérique du Nord moderne, ou « européenne » - pour le meilleur et pour le pire - ainsi que de l’exploration vers l’Ouest et vers le Sud, de l’exploitation des ressources, de la colonisation et de la délimitation des frontières.

L’histoire qui a été enseignée à la plupart d’entre nous à l’école traitait essentiellement des frontières, ainsi que de la délimitation et de la redéfinition des limites territoriales dans les siècles qui ont suivi les expéditions de Cartier. Dans l’histoire qui sera enseignée à nos enfants et à nos petits-enfants toutefois, les frontières seront moins étudiées pour leur fonction de limites territoriales que pour le rôle qu’elles jouent dans la gestion de nos relations avec nos voisins.

Notre conception de ce que doit être la frontière canado-américaine a sensiblement évolué - et il le fallait, même avant les attentats du 11 septembre. Nulle part ailleurs cette affirmation est-elle plus évidente que dans les deux collectivités qui sont reliées par le pont Ambassador.

Le passage frontalier Windsor-Detroit constitue depuis longtemps l’un des meilleurs outils de mesure de la collaboration croissante et complexe entre le Canada et les États-Unis. Pour illustrer cette collaboration, nous disposons de statistiques impressionnantes - 6,9 millions de voitures traversent le tunnel Detroit-Windsor et le pont Ambassador chaque année. Sept mille camions par jour, soit le quart du volume total des échanges acheminés par camion entre nos deux pays. C’est le point de passage de quelque 30 % des marchandises échangées par route entre nos deux pays.

Les collectivités de Windsor et de Detroit constituent effectivement un lien vital pour l’ensemble des économies canadienne et américaine. Évidemment, le succès de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et la croissance de ces deux collectivités ont toutefois créé des pressions notables sur notre infrastructure et sur notre capacité de gestion frontalière.

La vie quotidienne à ce passage frontalier ne se limite toutefois pas à des statistiques et à des vérifications frontalières. Cet endroit est un exemple probant pour nous Canadiens du dynamisme de l’identité canadienne qui est non seulement incontestée, mais également fortifiée par la proximité des États-Unis. De fait, je me demande parfois comment la ville de Detroit parvient à vivre à l’ombre d’un voisin aussi impressionnant - et j’entends par là, bien sûr, le père de Susan, l’inimitable Eugene Whelan - un homme qui compte de nombreuses autres réalisations et qui a récemment été décrit par le magazine Saturday Night comme un hôte qui a si remarquablement bien accueilli quelqu’un nommé Mikhaïl Gorbatchev en 1983 qu’il devrait être honoré pour avoir contribué à la chute de l’empire soviétique! Voilà un voisin puissant!

Il existe véritablement une relation spéciale entre Windsor et Detroit - sans parler de Lansing, où siège votre gouverneur né au Canada. Cet endroit décrit bien la réalité des relations canado-américaines, particulièrement à un moment où nos deux gouvernements font face à beaucoup d’enjeux difficiles, tant sur le plan bilatéral que mondial.

Nous vivons des moments difficiles et l’incidence des événements mondiaux et les décisions que nous devons prendre les concernant comme gouvernements sont ressenties comme jamais par nos citoyens, apportant parfois de nouvelles possibilités et très souvent de nouveaux défis. L’atteinte d’une souveraineté mature exige que nous abordions ces questions de face et que nous prenions des décisions difficiles lorsque c’est nécessaire, conformément aux valeurs de notre pays.

En adoptant des positions différentes sur la question de l’Irak, nous avons inévitablement subi certaines tensions dans les relations Canada-États-Unis et je sais que les gens d’ici les ont ressenties. Ce fut une situation déplorable, mais nous pouvons chacun accepter que nous devions tous deux agir selon nos propres principes. Et surtout, nous allons maintenant de l’avant en travaillant ensemble sur les besoins humanitaires et la reconstruction de l’Irak.

Il reste que le Canada et les États-Unis ont une longue, longue histoire. Nous avons passé au travers de beaucoup de choses et nous le ferons toujours. L’actualité politique et les grands titres des journaux sont fugaces et éphémères (j’aimerais parfois qu’ils changent plus rapidement, mais ils finissent tout de même toujours par le faire); la force et la constance réelles de ces relations se trouvent toutefois ici, dans des collectivités qui vivent et travaillent main dans la main - qui collaborent et relèvent ensemble des défis, et contribuent à leur prospérité mutuelle - partout à l’échelle de nos deux grands pays.

Qu’il s’agisse de la gestion du passage frontalier, ou de l’ensemble des relations canado-américaines, deux éléments sont à retenir : la confiance et l’efficacité. Ces deux principes sont à la base de notre prospérité et de notre sécurité - et de notre conception de ce que doit être une frontière au vingt-et-unième siècle. Le Programme de la frontière intelligente que Tom Ridge et moi-même dirigeons depuis 2001 est orienté sur ces deux principes.

Quand nous avons signé, le 12 décembre 2001, la Déclaration sur la frontière intelligente et le plan d’action en 30 points qui l’accompagnait, le secrétaire Ridge et moi-même avons reconnu que les objectifs de sécurité publique et économique ne devaient pas se faire concurrence. Au contraire, ils peuvent - et doivent - être complémentaires. Le premier ministre Chrétien et le président Bush l’ont encore une fois montré lors de leur rencontre sur le pont Ambassador en septembre dernier. Les intervenants des collectivités frontalières comme vous-mêmes ont fortement appuyé ces objectifs et ont aidé activement et résolument Tom Ridge et moi-même à les réaliser, et ce, dès le départ.

Une grande partie des travaux que nous avons menés jusqu’ici dans le cadre du plan d’action en 30 points ont déjà des effets tangibles et positifs sur le corridor Windsor-Detroit, le passage frontalier le plus important au monde à l’heure actuelle.

Cette région a également constitué le point de mire de nos nouveaux investissements dans l’infrastructure frontalière. Ensemble, le gouvernement du Canada et la province de l’Ontario ont engagé en septembre dernier 300 millions de dollars dans l’amélioration de l’infrastructure frontalière, et plus récemment, ma collègue Susan Whelan, avec d’autres ministres fédéraux et provinciaux, a annoncé un plan en neuf points en vue de la mise en oeuvre du Plan d’action sur le passage frontalier de Windsor.

Des projets comme l’élargissement de la voie rapide E.C. Row et les améliorations apportées à l’autoroute 3 et au chemin Huron Church sont des initiatives essentielles. De plus, ces mesures renforcent l’engagement du Canada dans les objectifs à long terme du processus d’étude binationale de planification pour Windsor-Detroit, et à plus court terme, elles appuient directement la réalisation de nos objectifs liés à la Frontière intelligente le plus rapidement qui soit.

Comme un grand nombre d’entre vous le savez déjà, le secrétaire Ridge et moi-même nous parlons fréquemment, et nous nous réunissons régulièrement, avec nos équipes respectives de la Frontière intelligente et de la Homeland Security. À notre plus récente réunion, tenue à Washington le 7 avril, nous avons fait le bilan de nos progrès et avons tous deux déclaré notre grande satisfaction à l’égard des réalisations accomplies jusqu’ici. Permettez-moi de vous donner quelques exemples, à commencer par les fers de lance du Programme de la frontière intelligente - le programme EXPRES concernant les envois commerciaux, et le programme NEXUS concernant les voyageurs.

D’abord, examinons ce que le programme EXPRES fait pour le camion qui quitte l’usine General Motors de Detroit avec son chargement d’enjoliveurs pour une usine située à Windsor et qui ne présente une menace pour personne, si ce n’est pour les concurrents de GM. Le programme EXPRES permet aux agences des douanes de préautoriser des chauffeurs, des transporteurs et des importateurs et de faciliter leur déplacement par des voies qui leur sont réservées. Les agents des douanes peuvent ainsi se concentrer sur les camions à haut risque. Tout le monde y gagne, le gouvernement aussi bien que les entreprises. Le programme EXPRES est maintenant en vigueur aux six passages frontaliers les plus achalandés sur le plan du commerce entre le Canada et les États-Unis et s’étendra à six autres points achalandés d’ici décembre 2003, soit bien avant l’échéancier prévu.

Le programme NEXUS, pour sa part, s’adresse aux personnes qui doivent fréquemment traverser la frontière comme les gens d’affaires qui habitent à Windsor mais qui travaillent à Detroit. À titre de participants approuvés du programme NEXUS, ils auront accès à une voie réservée pour se rendre au travail et pour revenir à la maison. Le programme NEXUS est déjà en place dans sept postes frontaliers et l’on prévoit le mettre en œuvre dans six autres postes d’ici l’automne 2003. Le programme a même été étendu au transport aérien, puisque NEXUS-Aérien fera l’objet d’un essai pilote à Montréal et à Ottawa au début de 2004.

Les programmes NEXUS et EXPRES ne sont que deux des 30 points auxquels s’attaqueront nos deux pays, conformément aux engagements qu’ils ont pris dans le plan d’action sur la frontière intelligente.

Nous avons également mis en vigueur l’accord de précontrôle de transport aérien qui offre un cadre en vertu duquel les États-Unis fournissent des services de précontrôle dans les aéroports canadiens. Nous mettons en œuvre une « entente sur les tiers pays sûrs » pour permettre au Canada et aux États-Unis de mieux gérer le flux des demandeurs d’asile. Nous intensifions de plus la collaboration entre les organismes d’exécution de la loi, de sécurité et de renseignements, notamment par la mise sur pied d’équipes intégrées de la police des frontières (EIPF) qui sont actuellement opérationnelles dans 12 des 14 régions frontalières. Nous avons aussi tout récemment complété le deuxième exercice mixte de contre-terrorisme - TOPOFF 2 - qui a permis au Canada et aux États-Unis de renforcer leur capacité collective à contrer une attaque éventuelle sur le continent.

Nous continuons évidemment à faire face à de nouveaux défis et nous examinons ensemble l’adoption d’autres mesures, au-delà de notre plan d’action initial en 30 points, que nous pourrions devoir intégrer au Programme de la frontière intelligente.

Notre réunion du 7 avril a été tenue dans le contexte du conflit en Irak, ce qui nous a permis d’évaluer l’état de notre collaboration frontalière à la lumière de l’accroissement des tensions sur le plan de la sécurité. Lorsque le niveau d’alerte nationale à la menace terroriste aux États-Unis est passé de jaune à orange et que de nouvelles mesures de sécurité ont été instaurées dans le cadre de l’opération « Bouclier de la liberté », nous avons assisté à des ralentissements à la frontière - et vous avez probablement été les premiers à les ressentir. Mais nous avons également été en mesure de faire d’importants progrès car les temps d’attente n’étaient en rien comparables à ceux subis après le 11 septembre.

Les programmes EXPRES et NEXUS sont tous deux demeurés en fonction. L’Agence des douanes et du revenu du Canada a de plus déployé des efforts pour inspecter les véhicules en direction des États-Unis, en concevant des systèmes visant à permettre aux camions inscrits au programme EXPRES de contourner les files d’attente. Par le biais de contacts réguliers entre les agences des douanes, nous avons ensemble veillé à ce que les principales voies d’inspection aux États-Unis demeurent ouvertes malgré la congestion. À cet égard, nous avons également noté que les États-Unis ont ouvert une autre voie d’inspection sur le pont Ambassador au début de juin, ce qui a eu une incidence immédiate sur les temps d’attente à la frontière.

Au nombre de nos défis, nous sommes également confrontés au plan établi par le Congrès américain pour mettre en oeuvre d’ici la fin de 2005 le suivi des entrées et des sorties à tous les points d’entrée aux États-Unis et nous nous attaquons également à une nouvelle prolifération des exigences de préavis par différents organismes américains qui aura une incidence sur les exportateurs canadiens. Le secrétaire Ridge et moi-même avons discuté de ces deux questions à plusieurs occasions, et nous nous entendons pour affirmer que les nouvelles mesures ou les nouveaux programmes frontaliers ne doivent pas annuler les progrès remarquables qui ont été accomplis pour accélérer le flux des voyageurs et des échanges commerciaux légitimes le long de la frontière canado-américaine. Nous poursuivons notre travail sur ces deux questions.

L’efficacité du processus frontalier constitue un enjeu de premier ordre, de même que la protection de nos citoyens et de nos collectivités et notre sécurité économique mutuelle. Pour moi, la Frontière intelligente incarne surtout en Amérique du Nord l’expression de valeurs communes et d’une prospérité étendue - un partenariat de pays souverains qui collaborent et se font concurrence dans un monde où les défis sont croissants. L’efficacité et la confiance que nous instaurons à la frontière sont essentielles à la position concurrentielle de nos deux pays.

L’économie mondiale - celle des États-Unis en particulier - traverse une période difficile. Comme l’ont reconnu les dirigeants du G-8, le Canada se trouve désormais dans une position de force relative en comparaison de son partenaire le plus important et des autres grandes économies.

Nous avons beaucoup travaillé pour nous trouver dans la position concurrentielle que nous occupons à l’heure actuelle, y compris en procédant à des réductions importantes des dépenses afin d’éliminer le déficit fédéral et de faire baisser notre ratio de la dette au PIB (produit intérieur brut). En outre, dans les 10 dernières années, le Canada a remarquablement transformé sa situation économique et financière. Le plus fort taux de croissance et de création d’emplois enregistré l’an dernier parmi les pays du G-7. L’équilibre budgétaire pendant six exercices consécutifs. La réduction de 47 milliards de dollars de la dette publique dans les six dernières années. Et une dette extérieure qui a été ramenée de 45 % du PIB en 1993 à tout juste 18 % aujourd’hui - son niveau le plus bas depuis un demi-siècle. Le plus important pour nos citoyens, c’est que le niveau de vie réel des Canadiens, exprimé par le PIB réel par habitant, a pu être haussé de quelque 20 % depuis 1997 - le taux de croissance le plus rapide du G-7.

Au sein de cet environnement incertain et hautement concurrentiel, notre gouvernement continue de se concentrer sur un programme visant à consolider l’avantage distinct du Canada sur le marché mondial.

Pour y parvenir, nous misons sur la compétitivité croissante du régime fiscal canadien, y compris au moyen des réductions d’impôt de 100 milliards de dollars annoncées en 2000. Aujourd’hui, l’impôt des sociétés au Canada est déjà inférieur à celui qui est appliqué aux États-Unis, et l’élimination de l’impôt fédéral sur le capital que j’ai annoncée en février vient encore renforcer l’avantage fiscal canadien.

Nous établissons également l’avantage canadien au moyen d’investissements stratégiques dans la recherche et le développement, ainsi que dans l’apprentissage et l’innovation. La Fondation canadienne pour l’innovation, nos initiatives Un Canada branché et le Rescol, la création de 2 000 chaires de recherche du Canada et, cette année, la création de 4 000 nouvelles bourses d’études supérieures du Canada, figurent parmi les fers de lance de notre programme.

Nous renforçons la position concurrentielle du Canada en appuyant les petites et les moyennes entreprises, en investissant dans les technologies propres dans le cadre de notre stratégie nationale sur les changements climatiques, et en continuant de prôner une plus grande ouverture et une équité accrue du commerce international par l’entremise de l’Organisation mondiale du commerce, de l’ALENA et d’autres mécanismes, pour ne nommer que ces quelques exemples.

Nous demeurons engagés à bâtir une société canadienne forte qui offre les possibilités, la sécurité et la qualité de vie dont nos citoyens ont besoin et que nos investisseurs souhaitent.

Une fois tous ces éléments en place, nous devons également considérer la Frontière intelligente comme une composante vitale de l’avantage concurrentiel canadien - et cela inclut la nouvelle mesure de confiance et d’efficacité qu’elle offre à nos citoyens et à nos partenaires.

Le monde d’aujourd’hui va trop vite, il est trop compétitif, trop imprévisible et, à bien des égards, il est trop dangereux pour que le Canada et les États-Unis tiennent leur sécurité et leur prospérité pour acquises.

Le Canada s’est retrouvé confronté cette année à une épidémie sans précédent du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui a causé la perte de vies humaines et qui représente également des coûts économiques, particulièrement dans le secteur du tourisme. Il est encore trop tôt pour dire avec certitude ce que sera la pleine incidence économique du SRAS, mais nous nous attendons à ce qu’il ait des répercussions sur la performance du Canada au second trimestre.

Parallèlement, la récente découverte d’une seule vache aux prises avec la maladie de la vache folle sur une ferme en Alberta a eu un effet certain sur l’industrie du bœuf au Canada. La décision prise par les États-Unis et d’autres pays d’imposer un moratoire sur les importations de bœuf canadiennes aura aussi sans doute une incidence sur notre croissance économique cette année et sur la vie de nombreux agriculteurs et exportateurs canadiens.

Le SRAS et la maladie de la vache folle devraient avoir tous deux un effet négatif à court terme sur la croissance du Canada et l’ensemble de nos perspectives économiques demeurent solides - mais tout ceci a lieu bien entendu en même temps qu’une lente reprise économique aux États-Unis. Je suis heureux de constater que les prévisions pour le second trimestre aux États-Unis s’avèrent plus prometteuses et cette situation devrait présenter des avantages pour nos deux pays.

Nous ne pouvons pas toujours prédire les défis qui se présenteront. Mais nous pouvons nous préparer. Autant par les disciplines fiscales que nous nous imposons, que par les investissements réfléchis que nous faisons pour veiller à notre croissance sociale et à notre compétitivité économique ou par l’architecture que nous bâtissons pour mieux assurer la sécurité de nos citoyens et de nos pays.

Le passage frontalier de Windsor est certainement le point central de notre partenariat nord-américain. Nous devons en faire le prototype de la Frontière intelligente - une frontière sécuritaire et efficace - en faisant appel à la meilleure technologie et en démontrant l’instinct d’innovation qui caractérise l’Amérique du Nord du vingt-et-unième siècle. Ici à Windsor et partout ailleurs, nous ferons preuve d’intelligence, d’innovation, d’inclusion et d’internationalisme.

Merci.


Dernière mise à jour :  2004-03-17 Haut

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