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Ottawa, le 26 juin 2003

Déclaration de l’honorable John Manley, vice-premier ministre et ministre des Finances du Canada, à l’occasion d’un déjeuner organisé par le Groupe TSX et Standard & Poor’s

New York, NY

Le texte prononcé fait foi


Merci, Pamela (Pamela Wallin, consule générale du Canada à New York), pour vos bons mots; merci aussi à Barbara (Barbara Stymiest, présidente-directrice générale du Groupe TSX) et à David (David Blitzer, directeur principal et président du S&P Index Committee), pour ces présentations.

J’aime toujours venir à New York. C’est une expérience formidable pour moi, et je suis particulièrement heureux d’avoir l’occasion de rencontrer des Canadiennes et des Canadiens qui ont choisi de s’établir dans cette ville extraordinaire. Évidemment, je me réjouis également d’entendre le point de vue de nos amis Américains, surtout aujourd’hui.

Comme certains d’entre vous le savent, j’ai présenté ma mise à jour printanière de l’économie canadienne hier à Toronto. J’ai brossé un tableau général de la performance économique du Canada, et j’ai passé en revue quelques-uns des défis que nous sommes en train de relever et, surtout, les choix stratégiques que nous faisons pour renforcer notre position concurrentielle sur les marchés nord-américain et mondial. J’aimerais vous résumer certains éléments clés de cette mise à jour pour ensuite recevoir vos commentaires.

Somme toute, mon bilan a été très positif. Le Canada a devancé tous les autres pays du Groupe des Sept (G-7) pour la croissance l’an dernier. Même si celle-ci est plus ténue cette année en raison d’une économie mondiale affaiblie et de certains événements imprévus qui sont survenus chez nous, le Canada devrait continuer d’être un chef de file du G-7 pour la croissance cette année. D’après les chiffres définitifs de l’exercice 2002-2003 qui paraîtront cet automne, nous prévoyons afficher un sixième excédent consécutif et avoir remboursé une tranche de plus de 50 milliards de dollars de la dette. Le Canada a été le seul pays du G-7 à enregistrer un excédent budgétaire l’an dernier et, d’après l’Organisation de coopération et de développement économiques, il sera encore le seul à y parvenir cette année.

Notre dette extérieure a aussi été réduite, s’établissant à 16 % du produit intérieur brut, son plus bas niveau en 50 ans, et nous maintenons la cote AAA de Standard & Poor’s et d’autres importantes agences de cotation. Ce qui importe le plus pour nos citoyens, c’est que nous avons annoncé que le niveau de vie réel des Canadiens, mesuré d’après le produit intérieur brut par habitant, a augmenté de 20 % depuis 1997 - la plus forte expansion parmi les pays du G-7. En outre, l’économie canadienne a engendré la création de 550 000 emplois en 2002, un résultat spectaculaire. Bref, la situation économique du Canada est source de bonnes nouvelles pour ses citoyens, et pour ses partenaires.

Or, nous savons tous que l’économie mondiale d’aujourd’hui est loin d’être simple. Cette année, l’évolution de l’économie du Canada a ressemblé au jeu d’un film d’Indiana Jones, dans lequel des défis imprévisibles se présentent de toutes parts alors même que la récompense est presque à portée de la main.

L’épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère, le SRAS, a prélevé un lourd tribut humain et économique à Toronto. Même si la maladie n’a essentiellement touché que certains centres hospitaliers, et si sa menace commence à s’estomper, elle a eu dans la plus grande ville canadienne un effet considérable sur le tourisme. À cela s’ajoutent les répercussions - absolument sans fondement, je tiens à le préciser - pour l’industrie touristique ailleurs au Canada. J’invite chacun d’entre vous à trouver une raison de venir cet été à Toronto et ailleurs au Canada pour affaires ou pour des vacances. Tenez, venez au concert « Toronto Rocks » que les Rolling Stones donneront en juillet et qui vient d’être annoncé cette semaine!

Entre-temps, la découverte d’un cas unique de maladie de la vache folle dans un cheptel du nord de l’Alberta a fermé temporairement les marchés d’exportation du bœuf canadien et engendré l’incertitude dans un important secteur de notre économie. Je sais que le premier ministre de l’Alberta, M. Klein, est également à New York à l’heure actuelle, et je suis certain que, tout comme moi, il assurera les gens d’ici que nous mettons tout en œuvre pour trouver l’origine de ce cas unique et fournir toutes les preuves que les approvisionnements alimentaires du Canada demeurent parmi les plus sûrs au monde. Nous espérons tous que le moratoire sur les importations américaines de bœuf sera levé sous peu.

Il est encore trop tôt pour chiffrer l’incidence que le SRAS et la maladie de la vache folle auront sur l’économie canadienne, mais il est évident que nos résultats pour le deuxième trimestre de cette année en souffriront. Il s’agit toutefois de questions à court terme qui sont déjà largement réglées. Elles ne sont pas de nature structurelle, et elles ne devraient pas freiner la croissance au cours de la seconde moitié de 2003.

Toutefois, ce ne sont pas là les seuls problèmes auxquels nous faisons face. De toute évidence, la faiblesse persistante de l’économie aux États-Unis, et dans tous les grands pays industrialisés, nous préoccupe tous au premier chef. Heureusement, nous constatons que le conflit avec l’Irak n’a freiné que brièvement l’expansion de l’économie mondiale. D’autres facteurs, comme la croissance négative en Allemagne, la faible demande intérieure partout en Europe et la fragilité persistante de la situation du Japon, ont assombri les perspectives de reprise de l’économie mondiale. À cet égard, le Canada partage la position des États-Unis : ce dernier pays ne peut être la seule locomotive de la croissance mondiale; d’autres nations doivent, elles aussi, mettre de l’ordre dans leurs affaires.

Cela dit, tous les yeux sont, à l’heure actuelle, inévitablement tournés vers les États-Unis. Comme vous le savez, les données économiques récentes y sont mitigées. Les consommateurs reprennent confiance, l’activité dans le secteur résidentiel demeure vigoureuse et les indicateurs de l’activité industrielle montrent des signes d’amélioration. Par contre, alors que les prix du pétrole diminuent, les problèmes d’approvisionnement et d’autres facteurs ont fait grimper les prix du gaz naturel. De nouvelles sources d’approvisionnement, comme le projet de gazoduc de la vallée du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest canadiens, aideront à stabiliser les prix à long terme. À ce propos, je suis heureux de constater qu’une entente est intervenue la semaine dernière entre les chefs autochtones du Canada et des sociétés du secteur de l’énergie. Grâce à cet accord, le projet pourra passer à l’étape de l’approbation réglementaire. C’est là une bonne nouvelle pour nos deux marchés.

Or, la plupart des observateurs conviennent qu’une reprise soutenue de l’économie américaine exigera un accroissement des investissements, qui restent faibles dans le contexte actuel d’aversion pour le risque. J’y reviendrai dans un instant.

L’une des conséquences évidentes de la reprise plus lente que prévu de l’économie américaine est le récent rajustement des devises à l’échelle mondiale, à commencer par le repli du dollar américain. Ce changement a fortement influé sur le dollar canadien, notamment en raison de notre saine performance économique et de la stabilité de nos données fondamentales.

Je resterai fidèle à la tradition en évitant de commenter l’évolution du dollar; c’est aux marchés, et non aux ministres, d’en décider. Cependant, il ne fait aucun doute qu’une forte hausse du dollar canadien face à la devise américaine peut avoir un effet néfaste à court terme sur les marges bénéficiaires et les exportations du Canada, et ce, jusqu’à ce que les exportateurs s’adaptent.

Lors de mes entretiens cette semaine avec mon ami le secrétaire au Trésor, John Snow, j’ai été rassuré par sa confiance dans un regain de croissance de l’économie américaine au cours de la seconde moitié de l’année, ce qu’il a d’ailleurs dit ici à New York la semaine dernière aux participants du « Sommet de la monnaie ». Lorsque nous en serons là, ce sera une bonne nouvelle pour le Canada et l’ensemble de l’économie mondiale.

À mi-parcours de cette année 2003, les perspectives du Canada pour la fin de l’année demeurent solides, mais en raison du SRAS, de la maladie de la vache folle et des rajustements monétaires, les économistes du secteur privé au Canada prévoient maintenant que la croissance atteindra 2,2 % pour l’ensemble de l’année, soit moins que les 3,2 % qu’ils anticipaient au début de 2003.

Il faut toutefois mettre ces chiffres en perspective. Tous nos partenaires du G-7 sont aussi en train de revoir à la baisse leurs projections de croissance. Au Canada et aux États-Unis, les économistes du secteur privé s’attendent à une croissance économique plus faible que prévu cette année, mais tout de même meilleure que dans les autres pays du G-7. Selon eux, le Canada devrait, cette année encore, être en tête du G-7, ou tout près. Qui plus est, en dépit des chocs des derniers mois, nous prévoyons équilibrer notre budget cette année encore et l’an prochain.

L’avenir ne sera pas de tout repos; il l’est rarement. Sur la voie que nous empruntons, cependant, nous ne devons pas nous contenter d’esquiver les défis et les problèmes qui émergent brusquement. Nous devons plutôt les affronter résolument. Notre monde moderne évolue trop vite, en plus d’être trop concurrentiel et trop imprévisible, pour que le Canada, les États-Unis ou qui que ce soit d’autre puisse aborder ces défis avec complaisance ou des solutions faciles.

À mon avis, si le Canada a pu résister à la tourmente économique, c’est notamment parce qu’il a appris cette leçon à la dure au cours des 10 dernières années.

Le Canada a opéré une remarquable transformation depuis le milieu des années 1990, et nous entendons qu’il en reste ainsi. Plus que jamais, dans ce contexte mondial incertain et des plus concurrentiels, notre gouvernement continue d’appliquer un programme conçu pour accroître l’avantage distinctif du Canada sur le marché mondial et, surtout, sur le marché nord-américain.

Pour y parvenir, nous exerçons une saine gestion budgétaire. Nous évitons les déficits. Nous continuons de réduire notre dette. Nos dépenses publiques sont prudentes, transparentes et respectueuses de nos moyens.

Nous bâtissons l’avantage concurrentiel du Canada en créant un contexte économique propice à la croissance et à l’innovation.

Cela signifie des réductions d’impôt concrètes et durables. Citons la mise en œuvre intégrale du plan de réduction des impôts de 100 milliards de dollars lancé en 2000 ainsi que la diminution substantielle de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de l’impôt sur le capital. Dans le budget cette année, nous nous sommes engagés à éliminer l’impôt fédéral général sur le capital au Canada, et nous avons enchâssé cet engagement dans une loi.

Nous maintenons aussi notre engagement à promouvoir des échanges commerciaux plus ouverts et plus équitables, à libéraliser ces échanges par le biais de l’Organisation mondiale du commerce et d’autres mécanismes, et à réagir de façon dynamique aux manquements aux pratiques commerciales équitables, notamment face à notre plus important partenaire commercial lorsque nous n’avons pas d’autre choix.

L’avantage concurrentiel du Canada requiert aussi une frontière sûre et efficace, sur laquelle nous pouvons compter grâce au Programme de la frontière intelligente que je gère conjointement avec votre secrétaire à la Sécurité intérieure, Tom Ridge.

Nous renforçons également la position concurrentielle du Canada en effectuant des investissements ciblés et substantiels dans l’apprentissage et l’innovation, c’est-à-dire dans nos citoyens et leur capacité de bâtir un avenir encore meilleur pour eux-mêmes et leur pays.

Par-dessus tout, nous maintenons l’engagement à bâtir une société canadienne forte qui offre les possibilités, la sécurité et la qualité de vie dont nos citoyens ont besoin, sur laquelle nos partenaires comptent et que nos investisseurs recherchent.

L’examen des leçons apprises au cours des 10 dernières années et la revue des défis que nous relevons aujourd’hui démontrent essentiellement la même notion : la responsabilité d’exercer une saine gouvernance. Nous ne pouvons profiter des avantages de la compétitivité et d’une bonne qualité de vie, et certainement pas les conserver, sans les bases solides que sont la reddition de comptes et la confiance des gens qui investissent leurs espoirs et leurs précieuses économies dans les initiatives que nous leur proposons. J’ai pris cet engagement en qualité de ministre des Finances du Canada. Les chefs d’entreprises sont maintenant invités à m’emboîter le pas. En ce XXIe  siècle, une saine gouvernance est l’un de nos principaux avantages concurrentiels, que nous fassions partie du gouvernement ou du milieu des affaires. Je félicite Barbara Stymiest pour avoir répandu ce message dans le cadre de ses voyages pour le compte du Groupe TSX.

Les marchés de capitaux canadiens sont très efficients et concurrentiels en raison de leur tradition de longue date pour ce qui est de favoriser une saine gouvernance. Ainsi, à l’incitation de la Bourse de Toronto, nous avons été l’un des premiers pays à mettre en place des lignes directrices détaillées sur la gouvernance.

Le caractère énergique de nos régimes de gouvernance d’entreprise et de divulgation ont positionné les marchés canadiens sur de solides bases. Nous ne pouvons toutefois faire preuve de complaisance, et nous devons toujours être prêts à réagir aux événements, qu’ils surviennent au Canada ou à l’étranger. Plus particulièrement, en raison des répercussions des scandales financiers qui ont notamment touché Enron et WorldCom et de l’effet des nouvelles règles instaurées ici pour y réagir, dont la Sarbanes-Oxley Act, il est devenu évident, pour le gouvernement et les milieux d’affaires, que le Canada devait prendre d’autres mesures.

Parallèlement, le gouvernement et les milieux d’affaires ont compris que notre réponse à cette situation devait être une solution « à la canadienne », qui tient compte de la nature unique de notre marché des valeurs mobilières et reflète les besoins des entreprises canadiennes, tout en mettant à profit les meilleurs éléments des régimes de gouvernance d’entreprise et de divulgation en place aux États-Unis et ailleurs.

Nous avons collaboré étroitement avec les organismes provinciaux de réglementation des valeurs mobilières, nos dirigeants d’entreprises et d’autres intervenants clés pour renforcer la confiance des investisseurs dans cinq domaines vitaux :

  • l’amélioration des rapports financiers et de leur divulgation;

  • une crédibilité accrue des méthodes de vérification;

  • une meilleure gouvernance d’entreprise;

  • la reddition de comptes des dirigeants;

  • une conformité plus rigoureuse, élément que nous avons d’ailleurs appuyé dans le dernier budget en accordant de nouvelles ressources à la Gendarmerie royale du Canada pour des enquêtes portant sur la fraude en entreprise ou axée sur les valeurs mobilières.

Des mesures sont en train d’être prises dans différents domaines. Plus tard cette semaine, les organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières rendront publiques trois nouvelles règles régissant les comités de vérification, l’attestation de la divulgation de renseignements financiers par les chefs de direction et les chefs des finances, et l’adhésion obligatoire des vérificateurs de sociétés publiques au Conseil canadien sur la reddition de comptes, le nouvel organe canadien de supervision des vérificateurs.

Lors d’une importante annonce plus tôt ce mois-ci, le solliciteur général du Canada, notre ministre de la Justice et moi-même avons présenté de nouvelles mesures pour lutter contre les cas graves de fraude en entreprise au Canada. Ces réformes établissent de nouvelles infractions criminelles, fournissent de nouveaux outils pour la collecte d’éléments de preuve et rendent les sentences plus sévères en ajoutant aux peines prévues et en fournissant des consignes sur la détermination de la sentence. Notre nouvelle approche en matière d’application de la loi prévoit aussi la mise sur pied d’équipes de spécialistes pour déceler les activités frauduleuses et enquêter sur ces dernières. Ces équipes comprendront des spécialistes de l’application de la loi, de juricomptables et d’autres experts des marchés des valeurs mobilières; elles travailleront en étroite collaboration avec les forces policières locales et nationales du Canada, et d’autres pays au besoin.

Parallèlement, le gouvernement du Canada doit permettre à son régime de réglementation des valeurs mobilières de soutenir le plus possible la concurrence internationale. À la lumière de nos discussions avec nos participants du marché des valeurs mobilières et de notre examen des systèmes en place à l’étranger, nous sommes d’avis que le système canadien de réglementation doit être rationalisé pour alléger le fardeau réglementaire des sociétés qui veulent avoir accès aux marchés de capitaux du Canada.

En mars dernier, j’ai annoncé la mise sur pied d’un comité de sept éminents spécialistes chargés d’évaluer le système actuel de réglementation des valeurs mobilières au Canada et de recommander la structure réglementaire qui répondra le mieux aux besoins du pays. En consultation avec un groupe semblable établi par les provinces, ce comité cherche des moyens de rationaliser la réglementation des valeurs mobilières au Canada et de rendre le système des marchés de capitaux encore plus efficient, productif et fiable pour les investisseurs canadiens et étrangers.

Conclusion

L’instauration de la confiance, le maintien d’un avantage concurrentiel et la protection de notre société sont autant d’exemples d’œuvres jamais achevées.

Nous ne pouvons pas toujours prévoir les difficultés qui se présenteront. Il y a un an à peine, qui avait déjà entendu parlé du SRAS? Ou de la variole du singe? Qui aurait deviné que Martha Stewart allait faire l’objet de poursuites criminelles?

Nous ne pouvons prédire les défis que nous réserve l’avenir, mais nous pouvons nous y préparer. Au Canada, cela se traduit par tout un train de mesures, depuis la discipline budgétaire que nous nous imposons jusqu’aux investissements réfléchis que nous effectuons dans notre développement social et notre compétitivité économique, en passant par l’architecture que nous bâtissons pour garantir la sécurité de nos citoyens et par le système de gouvernance transparente et responsable qui les lie.

Notre monde moderne ne nous laisse aucun répit. Nous sommes sans cesse confrontés à de nouveaux défis. La confiance doit constamment être méritée, et cet avantage concurrentiel ne doit jamais s’émousser.

Pour le Canada, la voie à suivre est claire. Je suis fier de dire qu’ensemble, le gouvernement, les gens d’affaires et les citoyens ont adopté une position de force et pris un élan vers demain.

Nos données économiques et financières fondamentales sont saines. Alors qu’une bonne partie du monde cherche à s’adapter aux nouvelles réalités, l’économie canadienne affiche une nouvelle vigueur et se prépare à récolter les fruits d’une amélioration des perspectives mondiales au cours des prochains mois.

Je vous remercie.


Dernière mise à jour :  2004-03-17 Haut

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