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Le 1er novembre 2005

Notes pour l’allocution de l’honorable Ralph Goodale, c.p., député ministre des Finances devant les Manufacturiers et Exportateurs du Canada

Toronto (Ontario)

Le texte prononcé fait foi.


Bonjour à tous. Je vous transmets les salutations et les bons vœux du gouvernement du Canada. Je suis heureux de me trouver parmi vous aujourd’hui.

J’aimerais tout d’abord rendre hommage aux manufacturiers et aux exportateurs canadiens. En cette ère de mondialisation inexorable et souvent turbulente, les entreprises que vous représentez ont été confrontées, au cours des dernières années, à des défis et à des changements exceptionnels. Vos membres y ont répondu avec doigté, souplesse et adaptabilité, et ils ont obtenu des résultats remarquables.

Son économie étant relativement petite et ouverte, le Canada ne peut se permettre de dicter les lois. Nous ne pouvons pas non plus jeter l’éponge et tout abandonner.

Nous devons être plus rapides et plus forts, plus agiles et créatifs, plus intelligents et astucieux que la concurrence. Parce que vos membres ont fait preuve de ces capacités, le bilan commercial du Canada demeure fort reluisant :

  • un excédent du compte courant de près de 29 milliards de dollars l’an dernier;
  • une amélioration de 10 milliards de dollars par rapport à 2003;
  • encore cette année, les résultats du deuxième trimestre révèlent que notre performance s’est encore améliorée.

Même s’il y a eu des rajustements difficiles à faire et des pertes d’emplois dans certains secteurs, les niveaux de l’emploi au Canada atteignent dans l’ensemble des sommets historiques, et notre taux de chômage à l’échelle nationale s’approche de son plancher des 30 dernières années.

Au moment où les Canadiennes et les Canadiens envisagent et planifient leur avenir – comme vous le faites dans le cadre de cette réunion – notre pays occupe une position de force plutôt enviable.

Pour commencer, nous allons tirer profit de plus de 12 années consécutives de croissance économique ininterrompue au Canada depuis le début des années 1990 – ce qui représente l’une des plus remarquables périodes de croissance économique continue de notre histoire.

Nous avons aussi l’avantage d’afficher le rendement financier le plus robuste des pays les plus développés qui forment le G7. Nous possédons en outre la meilleure feuille de route financière de tous les gouvernements canadiens qui se sont succédés depuis 1867.

Les Canadiens peuvent ainsi avoir confiance. Mais il ne nous viendrait pas à l’idée de tenir quoi que ce soit pour acquis. Nous avons certes réalisé quelques prouesses économiques et budgétaires, mais le monde qui nous entoure a connu des changements spectaculaires.

Le premier de ces changements concerne le prix de l’énergie. Je me rappelle que, de 1997 à 2002 (à l’époque où j’étais ministre des Ressources naturelles), le cours mondial du pétrole a oscillé entre 11 $ et 37 $ le baril. Il était récemment presque deux fois plus élevé. En qualité d’important producteur et d’exportateur net d’énergie, le Canada tire un énorme avantage de cette conjoncture du marché mondial. Mais à titre de grands consommateurs d'énergie, les Canadiens ressentent les effets de cette flambée des prix et s'inquiètent de son impact plus général sur l'inflation.

Un autre changement touche le dollar canadien, qui s'est apprécié du tiers environ dans les deux dernières années seulement. Cette valeur accrue témoigne certes de la vigueur économique et financière du Canada, mais elle complique l'accès aux marchés d'exportation et contraint certains secteurs de l'économie à de profonds rajustements.

La situation a aussi changé aux États-Unis. Leur profonde angoisse ressentie dans la foulée des événements du 11 septembre 2001 est maintenant aggravée par la dévastation causée par les ouragans Katrina, Rita et Wilma. L’heure est au protectionnisme. Les taux d’intérêt augmentent. Les déficits commercial et budgétaire sont énormes. Pendant combien de temps encore ces déficits peuvent-ils continuer à se creuser? Quand et comment seront-ils comblés? Les répercussions pour le Canada pourraient être très significatives.

Un autre changement important est l’émergence de nouvelles puissances sur la scène internationale, comme la Chine, l’Inde et le Brésil, qui représentent ensemble près de 40 % de l’humanité. Avec une population de plus en plus instruite et déterminée ayant aisément accès aux technologies les plus innovatrices, ces pays sont des consommateurs de masse et des producteurs économiques qui exerceront un impact puissant sur l’offre et la demande mondiale.

La Chine et l’Inde sont aussi le reflet d’un monde nouveau, de plus en plus petit et homogène – un monde dans lequel les chaînes d’approvisionnement ne sont plus uniquement locales ou régionales, ni même nationales, mais véritablement mondiales de par leur étendue et leur spécialisation.

Comment s'assurer que le Canada soit assez innovateur et assez bien positionné dans le segment à forte valeur ajoutée de ces chaînes d'approvisionnement mondiales? Faut-il exécuter les processus les plus complexes, créer les emplois les plus exigeants (et les plus valorisants) ici?

Enfin, je ne saurais passer sous silence l’un des plus importants changements à venir – la « bombe à retardement » démographique imminente que constitue le départ à la retraite, au cours des cinq à 10 prochaines années, de notre grande génération du baby boom. On peut d’ores et déjà prévoir au moins deux conséquences.

Il y aura une demande grandissante de services de santé, de pensions, de maisons de retraite et d’autres programmes sociaux liés à l’âge. Et la génération qui suit sera beaucoup moins importante en nombre, ce qui signifie qu’il y aura moins de travailleurs qu’auparavant pour payer la note et maintenir le taux de succès économique du Canada.

C’est pourquoi il était si important de bien profiter des progrès accomplis dans les dernières années pour réduire la dette, refinancer notre régime d’assurance-maladie, et assainir sur le plan actuariel le Régime de pensions du Canada pour au moins les 75 prochaines années.

Je suis d'avis que notre but et notre plan devraient viser une économie de plus en plus intelligente et sophistiquée. Elle devrait être équipée pour concurrencer dans la plus haute gamme des marchés (c'est-à-dire, se lancer vers le sommet et non vers le bas de la montagne) et avoir les moyens pour continuer à assurer la croissance, en dépit d'une main-d’œuvre relativement réduite.

Il faut créer non seulement plus d’emplois, mais aussi de meilleurs emplois, des emplois bien rémunérés. Des emplois pour l'avenir – des emplois qui ont de l'avenir.

Notre économie devrait assurer des revenus plus élevés et généralisés, augmenter le pouvoir d'achat, resserrer la sécurité économique, hausser le niveau de vie, et garantir une meilleure qualité de vie.

Nous partageons, j’en suis persuadé, ces objectifs avec votre organisation. Nous partageons aussi de nombreuses idées semblables sur la façon de les atteindre.

En premier lieu, tout programme national ayant pour but de jeter les bases d'une croissance et d'une prospérité soutenues doit se fonder sur un ensemble de politiques cadres visant à créer un climat propice à l'épanouissement des entreprises, et au vôtre par le fait même.

Cela exige notamment une rigueur financière soutenue, des budgets équilibrés, des excédents, ainsi que la réduction de la dette.

Au risque de me répéter, je tiens à dire très clairement que le gouvernement et les Canadiens ont déployé trop d’énergie et parcouru trop de chemin au cours des 10 dernières années, dans leur lutte visant à instaurer la responsabilité budgétaire, pour prendre le risque de voir ce succès s’effriter. Il n’en est pas question!

Une autre question cadre primordiale est la fiscalité, une fiscalité concurrentielle.

Depuis le rétablissement de l’équilibre budgétaire en 1997, nous avons en fait réduit le fardeau fiscal des Canadiens (tant les particuliers que les entreprises) année après année. Le total cumulé dépasse largement les 100 milliards de dollars en mesures d’allégement fiscal déjà en œuvre.

Dans le budget de février dernier, j’ai proposé des allégements fiscaux supplémentaires de 13 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Certaines de ces mesures ont été adoptées au printemps. D’autres suivront et nous avons quelques autres propositions en banque. Nous avons l’intention de procéder progressivement à l’application d’un plan sensé de réduction des impôts dans les cinq prochaines années.

Dans l’ensemble, nous allons accroître le revenu disponible et rayer près d’un million de contribuables à faible revenu du rôle d’imposition. Nous visons également à conserver, pour les entreprises canadiennes, l’avantage d'une importance stratégique que nous avons sur les États-Unis au chapitre du taux d'imposition, de manière à maintenir et à attirer les investissements ainsi qu'à créer des emplois au Canada et à donner un coup de pouce supplémentaire. Tout se résume à des emplois, des emplois, et encore des emplois!

En outre, en ce qui concerne l’établissement du cadre de base qui favorisera la croissance et la prospérité, le gouvernement du Canada doit redoubler d’efforts pour instaurer des régimes de réglementation pertinents et plus efficaces. Nous avons besoin de frontières efficientes, qui, d’une part, sont fermées aux terroristes et aux criminels, mais qui d’autre part sont ouvertes au commerce, aux investissements et à l’immigration. Nous avons aussi besoin d'échanges intérieurs qui se font sans difficulté. À ce chapitre, rien ne doit entraver la mobilité des personnes, des capitaux, des biens et des services – y compris un système cohérent et de calibre mondial de réglementation des valeurs mobilières.

Au-delà des questions d’encadrement, tout programme visant à favoriser la croissance et la prospérité du Canada doit aussi inclure des investissements dans les domaines clés qui propulsent une économie moderne dans l’avenir. En voici trois : l’infrastructure publique, notre propre matière grise et l’innovation (c’est-à-dire, la création d’idées nouvelles et leur mise en marché sous forme de nouveaux produits et services).

Permettez-moi de dire quelques mots sur chacune de ces questions :

L'essor économique du Canada et l'amélioration de la qualité de vie au pays reposent sur une infrastructure matérielle de premier plan. Cette infrastructure facilite le commerce et le tourisme, et elle contribue à faire diminuer le coût des activités commerciales. Elle sert à attirer les investissements et les gens. Elle fait de nos collectivités des lieux attrayants où il fait bon vivre et travailler.

Au cours de la dernière décennie, le gouvernement du Canada a investi plus de 12 milliards de dollars dans une douzaine d’initiatives de travaux d’infrastructure au Canada pour la construction de routes, de ponts, de réseaux d’aqueduc et d’égout, d’installations d’élimination de déchets, la réalisation de projets énergétiques et environnementaux, l’amélioration des réseaux de transport en commun et la création de parcs, de centres culturels et de loisirs, de logements abordables et plus encore. Le financement global de toutes ces activités dépasse les 30 milliards de dollars à l’échelle nationale.

En plus des trois programmes d'infrastructure nationale actuels (un pour les projets municipaux et ruraux courants, un autre pour les projets stratégiques de plus grande envergure et le dernier pour l'infrastructure frontalière) que nous allons poursuivre, il existe désormais deux sources supplémentaires de financement fédéral d’infrastructure pour les administrations locales :

  • Le remboursement intégral de la TPS sur tous les achats des municipalités, qui représente près de 700 millions de dollars à l’échelle du pays.
  • La moitié de la taxe d'accise fédérale sur l'essence, ce qui représente 5 milliards de dollars dans les cinq prochaines années pour les villes et les collectivités, puis 2 milliards par année par la suite.

En outre, les portails qui permettent au Canada d’avoir accès au reste du monde constituent un autre domaine de première importance au chapitre de l’investissement dans l’infrastructure – en particulier notre portail de Windsor, qui donne accès aux États-Unis, et celui de la côte ouest, qui donne accès aux pays de la région Asie-Pacifique. Les deux doivent constituer des priorités nationales.

J’en viens maintenant à la question de l’innovation, c’est-à-dire la conception d’idées brillantes, puis la transformation de ces idées en produits et services commercialisables et l’adoption ainsi que l’adaptation au Canada des meilleures technologies de pointe que l’on puisse trouver à l’échelle internationale.

Depuis que le Canada a commencé à présenter des budgets équilibrés, le gouvernement a accordé plus de 11 milliards de dollars supplémentaires aux universités, aux hôpitaux universitaires et aux centres de recherche du Canada pour la recherche-développement.

Les investissements fédéraux dans le domaine des sciences ont permis au Canada de se hisser du sixième au premier rang des pays du G7 pour ce qui touche la recherche-développement financée par les fonds publics. Nous sommes bien déterminés à conserver cette première place, que nous avons méritée au prix de grands efforts. Nous conserverons notre leadership. Mais la recherche financée par les fonds publics ne suffit pas en soi.

L’acquisition d’une renommée internationale en matière de recherche-développement nécessite aussi l’indispensable contrepartie de l’investissement privé. Dans certains secteurs clés, le Canada accuse du retard par rapport à son voisin américain. Nous avons de l’avance pour ce qui est des activités financées par l’État, mais nous tirons de l’arrière en ce qui a trait à celles financées par le secteur privé.

Des entreprises canadiennes n’investissent pas autant dans la recherche-développement. D’autres tardent à mettre leurs idées sur le marché. D'autres encore n'adoptent pas les meilleures options technologiques accessibles à l'échelle mondiale. Règle générale, en proportion du PIB, les entreprises canadiennes investissement moins dans le matériel et l'outillage que leurs homologues des autres pays du G7.

Comment expliquer cette situation alors que nous possédons l’un des régimes fiscaux les plus avantageux en matière de recherche-développement et que les sociétés dégagent d’importantes marges de bénéfices depuis quelques années. Nous devons collaborer avec les dirigeants d’entreprise pour déterminer quels sont les obstacles et trouver les solutions. Et je sais que vous avez quelques suggestions particulières.

En dernier lieu, je veux mentionner l’éducation, les compétences et l’apprentissage permanent, qui représentent peut-être les éléments les plus importants de tout programme visant à favoriser la croissance économique et la prospérité.

Nous ne devrions avoir de cesse que chaque Canadienne et Canadien en arrive à connaître le sentiment de satisfaction, de liberté, d'habilitation que procurent un plus grand savoir et la compréhension.

Ce n’est pas juste une question de succès et de satisfaction personnelle. Dans notre monde hautement spécialisé et intensément compétitif, basé sur le savoir et mû par la technologie, le succès de tout le pays est tributaire de la qualité de son capital intellectuel.

D’ailleurs, parmi les grandes économies, rares sont celles dont les résultats se comparent aux nôtres. Ainsi, de tous les pays du G7, c’est au Canada que l’on retrouve la plus forte proportion de personnes ayant fait des études postsecondaires. Les étudiants canadiens de niveau secondaire se classent, en moyenne, au premier rang en lecture et au deuxième rang en mathématiques et en sciences.

Tout cela est fort bien, mais il n’en reste pas moins que ces compétences demeurent l’apanage d’une minorité de Canadiens. Nous devons faire mieux. L’avenir du Canada en dépend.

Dans cette optique, même si l’éducation est une prérogative provinciale jalousement gardée, le gouvernement du Canada investit plus de 10 milliards de dollars par année pour soutenir le réseau national d’apprentissage, que ce soit de manière indirecte au moyen de paiements de transfert versés aux provinces et aux territoires, ou de façon directe par l’entremise de bourses d’études, de subventions, de bourses de recherche et de prêts, du financement des chaires de recherche universitaires, des études supérieures, des coûts indirects, et d’autres initiatives de R-D, et de mesures d’allégement fiscal pour les étudiants, l’apprentissage et l’innovation.

Il faut en outre parler des fonds fédéraux supplémentaires, prévus dans le budget du printemps, pour les personnes handicapées, l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, l'alphabétisation de base, la formation en milieu de travail, l'établissement des immigrants, la reconnaissance des titres de compétence étrangers et l'éducation des Autochtones.

Ce sont autant de question auxquelles le Canada devra constamment accorder beaucoup d’attention.

Il en reste aussi une autre qu’il ne faut pas négliger.

Je parle de l’impératif d’honnêteté et d’intégrité qui doit présider à l’administration de l’appareil gouvernemental.

Quand j’ai mentionné la semaine dernière à un journaliste d’Ottawa que je serais à Toronto aujourd’hui pour prononcer cette allocution, il m’a répondu que je pourrais probablement me présenter nu devant vous et que personne ne le remarquerait – parce que c’est aujourd’hui vers 10 h que le juge John Gomery rend public son rapport attendu depuis longtemps.

Tout le pays voudra savoir, à juste titre, ce que renferme le rapport Gomery au sujet de l’éthique et de l’honnêteté.

Vous vous souviendrez que pendant environ 18 mois (avant de devenir ministre des Finances) j’avais pour mandat de travailler en étroite collaboration avec le vérificateur général, la GRC et divers hauts fonctionnaires afin de commencer l’aération et le nettoyage des ministères et des programmes sur lesquels le juge Gomery s’est penché par la suite.

J’observais alors quelques règles de base qui m’ont bien servi pendant cette période difficile :

  • Ne jamais défendre l’indéfendable!
  • Ne jamais essayer de déformer la vérité – les Canadiens ne veulent pas se faire raconter d’histoires!
  • Les Canadiens sont en droit de s’attendre à la transparence, à la reddition de comptes et à l’optimisation des ressources dans la gestion des affaires publiques.
  • Par-dessus tout, la confiance du public est l’atout le plus précieux au sein d’une société libre et démocratique – il ne faut jamais la tenir pour acquise! Il faut la mériter jour après jour!

C’est précisément pour faire observer ces principes que le juge Gomery a été chargé de produire ce rapport au terme d’un processus entièrement public.

Dans la même optique, le gouvernement a déjà commencé :

  • à exiger l’ouverture et la transparence des concours relatifs à tous ses marchés;
  • à rétablir le Bureau du contrôleur général du Canada et à nommer des contrôleurs compétents dans tous les ministères;
  • à renforcer les fonctions de vérification interne dans l’ensemble de l’administration fédérale;
  • à exiger la communication au public des marchés, subventions, contributions et comptes de dépenses dans tous les ministères;

Nous attendons l’analyse et les avis du juge Gomery, auxquels le gouvernement accordera la plus grande importance.


L'accès aux études supérieures. L’instauration d’une culture propice à l’innovation. La mise en place d’une infrastructure publique solide. Des principes cadres clairement établis, y compris un régime fiscal compétitif, la prudence financière et la plus haute intégrité dans nos relations de confiance avec le public. À quoi tout cela rime-t-il? À perpétuer la prospérité canadienne!

Le Canada – un pays qui a confiance en ses moyens, un bastion de la tolérance et de la cohésion dans la diversité – quel accomplissement remarquable en un monde aussi âpre que le nôtre.

Une société inclusive et compatissante dans laquelle l’équité et l’égalité des chances sont les mesures de notre progrès.

Un pays soucieux de l’environnement qui protège son riche héritage naturel.

Un peuple respecté, conscient de ses responsabilités à l’échelle internationale. Qu’il suffise de mentionner la diplomatie et le maintien de la paix, la défense et la sécurité, l’aide extérieure et la promotion des droits et libertés de la personne.

Et pour soutenir tout cela, pour nous habiliter à agir, pour nous donner les moyens d'atteindre ces objectifs, une économie nationale qui excelle en tous points, et des normes d’éthique de premier ordre.

Voilà un programme digne du XXIe siècle!


Dernière mise à jour :  2005-11-09 Haut

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