![Budget de 2004](/web/20061130031137im_/http://www.fin.gc.ca/budget04/images/budicon.jpg) |
![](/web/20061130031137im_/http://www.fin.gc.ca/budget04/images/clear.gif) |
Menu
principal - Aide
Bâtir une économie innovatrice pour le XXIe siècle
« …le Canada est en train de créer un environnement où
des idées provenant de découvertes scientifiques se développent
à un rythme inégalé. Nous devons maintenant insister pour
faire valoir le potentiel commercial de ces idées. C’est ce qui
fera progresser notre économie et accroîtra les investissements et
l’emploi. »
Le ministre des Finances, Ralph Goodale
Le discours du budget de 2004
|
Introduction
Grâce à une économie vigoureuse et à une solide assise financière,
le Canada occupe une place de choix pour tirer profit de la reprise de l’économie
mondiale.
Le Canada doit continuer de prendre des mesures visant à accroître la
compétitivité des entreprises et à rehausser le niveau de vie des
Canadiennes et des Canadiens.
Le budget de 2004 cherche à stimuler la productivité en fournissant
aux entreprises et aux travailleurs canadiens les outils dont ils ont
besoin pour bâtir l’économie du XXIe siècle, notamment :
- un soutien accru pour commercialiser les résultats des travaux de
recherche effectués dans les universités, les hôpitaux et les
centres de recherche du pays;
- l’injection de fonds pour appuyer le financement par capital de
risque, ce qui mobilisera des investissements supplémentaires de la
part du secteur privé;
- l’amélioration du régime fiscal canadien et l’adoption de
mesures visant à le rendre plus concurrentiel, en relevant notamment
les taux de la déduction pour amortissement à l’égard des actifs
liés aux technologies de l’information et des communications.
Recherche et innovation
Depuis qu’il a réussi à équilibrer le budget en 1997-1998, le
gouvernement poursuit ses efforts de financement de la recherche et de l’innovation.
Les fonds injectés à cet égard ont en effet augmenté chaque année,
pour atteindre 13 milliards de dollars en 2004-2005.
Le budget de 2004 mise sur ces réalisations en intensifiant l’engagement
du gouvernement à l’égard de ces secteurs fondamentaux :
- il majore de 90 millions de dollars par année le budget des
trois conseils subventionnaires fédéraux (Instituts de recherche en
santé du Canada, Conseil de recherches en sciences naturelles et en
génie du Canada et Conseil de recherches en sciences humaines du
Canada);
- il injecte 20 millions de plus par année pour aider les
universités et les hôpitaux de recherche du Canada à financer les
frais indirects de la recherche;
- il accorde, à même le produit de la vente d’actions de Petro-Canada,
200 millions de dollars à Technologies du développement durable
du Canada, une fondation indépendante qui appuie la mise au point et
la démonstration de technologies environnementales, et une somme
supplémentaire de 800 millions au cours des sept prochaines
années pour appuyer les nouvelles technologies environnementales;
- il consacre 60 millions de dollars de plus à Génome Canada
pour renforcer la recherche en génomique, c’est-à-dire l’étude
du code génétique des êtres humains et d’autres organismes
vivants.
Commercialisation de la recherche
Le budget de 2004 fait fond sur les efforts déployés jusqu’à maintenant
pour mettre en marché les découvertes issues des travaux de recherche.
La commercialisation contribue à l’ouverture de marchés, à la
création d’emplois et à l’amélioration du bien-être des Canadiens,
grâce à des produits et services améliorés. À cette fin, le budget
prévoit :
- 50 millions de dollars sur cinq ans pour accroître la
capacité de commercialisation des universités, des hôpitaux et d’autres
installations de recherche;
- 25 millions sur cinq ans pour appuyer des propositions
formulées par les ministères et organismes fédéraux à vocation
scientifique qui cherchent à améliorer leurs activités de
commercialisation de la recherche;
- 5 millions par année au Programme d’aide à la recherche
industrielle pour renforcer son soutien des initiatives régionales d’innovation
qui sont parrainées par le Conseil national de recherches du Canada.
Financement par capital de risque
Le budget de 2004 énonce des mesures visant à faciliter l’accès au
financement par capital de risque, l’outil essentiel des nouvelles
entreprises qui transforment des idées prometteuses en produits et
services.
Ainsi, la somme de 270 millions de dollars est réservée aux fins
de nouveaux investissements de capital de risque par la Banque de
développement du Canada (BDC) et Financement agricole Canada (FAC). Plus
précisément, le budget prévoit les sommes suivantes :
- 100 millions de dollars aux fins d’investissement direct dans
les nouvelles technologies pour les faire passer à l’étape
suivante du financement par capital de risque;
- 100 millions pour appuyer la création de fonds spécialisés
qui mobiliseront des investissements de capital de risque privés
supplémentaires dans les technologies de pointe;
- 50 millions pour investir directement dans des entreprises
innovatrices en démarrage ou aux premières étapes de leur
développement afin d’appuyer davantage la commercialisation de
technologies habilitantes;
- 20 millions de dollars sur deux ans pour fournir des fonds de
capital de risque aux sociétés prometteuses dans les secteurs de l’agriculture
et de l’agroalimentaire.
Jumelées aux investissements du secteur privé, les initiatives de
financement par capital de risque de la BDC ou de FAC devraient susciter
de nouveaux investissements de capital de risque atteignant au total
1 milliard de dollars.
Soutien des petites entreprises
Le secteur des petites entreprises au Canada est une source importante
d’idées novatrices, qui se traduisent par des emplois. Le budget de
2004 prévoit des mesures de soutien supplémentaires, notamment :
- le devancement d’une année de la hausse prévue du plafond de la
déduction accordée aux petites entreprises, c’est-à-dire le
montant des bénéfices auquel s’applique le taux d’impôt réduit
de 12 %, pour le porter à 300 000 $ d’ici 2005;
- l’élimination d’un obstacle qui empêchait les petites
entreprises de bénéficier pleinement du crédit d’impôt
remboursable de 35 % pour la recherche scientifique et le
développement expérimental (RS&DE);
- la prolongation à dix ans de la période de report prospectif des
pertes autres qu’en capital. Cette mesure profitera aux petites
entreprises novatrices en démarrage, qui peuvent subir des pertes
financières pendant qu’elles mettent au point des technologies et
produits nouveaux;
- la mise en place d’un nouveau système électronique d’appels d’offres
du gouvernement pour accorder un accès juste, égal et moins coûteux
à toutes les entreprises qui font une demande de marché public;
- l’engagement du gouvernement à travailler avec des groupes de
petites entreprises pour alléger leur fardeau administratif,
notamment en précisant les exigences gouvernementales en matière de
renseignements et en éliminant les dédoublements inutiles.
Soutien des petites
entreprises
Les derniers budgets ont instauré des mesures fiscales visant à
promouvoir l’entrepreneuriat et à aider les petites entreprises,
notamment :
- le relèvement du plafond de la déduction accordée aux
petites entreprises, pour le faire passer de 200 000 $ à
300 000 $;
- la réduction du taux d’inclusion des gains en capital, qui
est passé des trois quarts à la moitié;
- l’élimination de l’impôt fédéral sur le capital pour
les entreprises de moindre envergure, à compter de 2004;
- l’instauration, et ensuite l’élargissement, du report
libre d’impôt à l’égard de certains placements dans les
petites entreprises;
- le relèvement du plafond des REER, pour le faire passer de 13 500 $ à 15 500 $ en 2004 et à 18 000 $ d’ici
2006.
|
Renforcement de l’avantage commercial du Canada
Selon l’édition 2004 du document Le choix concurrentiel
publié par KPMG, où l’on compare les coûts des entreprises dans 11
pays d’Amérique du Nord, d’Europe et de l’Asie-Pacifique, c’est
au Canada que ces coûts sont les plus bas.
Le budget de 2004 propose de nouvelles initiatives visant à renforcer
cet avantage concurrentiel pour placer le Canada parmi les meilleurs pays
où faire des affaires.
Déduction pour amortissement (DPA)
L’un des principaux éléments d’un régime fiscal concurrentiel
réside dans la façon de traiter les immobilisations, y compris le
matériel nécessaire pour produire des biens et des services. Le régime
de la DPA détermine la fraction des coûts d’immobilisation qu’une
entreprise peut déduire au cours d’une année donnée.
L’utilisation d’une meilleure technologie accroît la productivité
et la compétitivité, ce qui fait augmenter la demande de biens et de
services et stimule la création d’emplois.
Pour tenir compte de cette réalité, le budget de 2004 :
- relève le taux de DPA pour les ordinateurs et matériel connexe,
pour le faire passer de 30 % à 45 %;
- accroît le taux de DPA applicable au matériel de transmission à
large bande, au matériel Internet et au matériel d’infrastructure
pour réseaux de données, qui passe de 20 % à 30 %.
Ces modifications auront pour effet de mieux faire correspondre la vie
utile de ces biens et le rythme auquel les entreprises peuvent radier
leurs investissements.
Marchés financiers plus solides et efficients
Des politiques saines et souples pour la réglementation des marchés
financiers du Canada sont essentielles au renforcement de l’avantage
commercial du Canada. À cet égard, le budget de 2004 prévoit les
mesures suivantes :
- le gouvernement fédéral s’engage à collaborer avec les
provinces et territoires pour mettre sur pied un organisme de
réglementation des valeurs mobilières unique, afin d’accroître l’efficience
des marchés financiers du Canada;
- le gouvernement recueillera des points de vue sur la meilleure
façon de remédier à tout chevauchement pouvant survenir dans les
fonctions prudentielles, administratives et de services aux
entreprises du Bureau du surintendant des institutions financières et
de la Société d’assurance-dépôts du Canada.
L’avantage fiscal canadien
Grandes sociétés et moyennes entreprises : En 2004, le
taux fédéral-provincial combiné moyen de l’impôt des
sociétés, y compris l’impôt sur le capital, est inférieur de
2,3 points de pourcentage au taux fédéral-États combiné des
États-Unis. D’ici 2008, l’impôt fédéral sur le capital sera
éliminé au Canada.
Petites entreprises : Les taux d’impôt des sociétés
au Canada sont nettement inférieurs à ceux des États-Unis sur les
tranches de bénéfices au-delà du seuil de 50 000 $US
(environ 65 000 $ CAN).
Recherche-développement (R-D) : Le Canada accorde un
crédit d’impôt de 20 % pour toutes les dépenses de R-D;
les États-Unis n’accordent un crédit de 20 % qu’au titre
de la R-D supplémentaire. Le Canada accorde aussi aux petites
entreprises un crédit d’impôt remboursable de 35 % pour la
RSDE; cette mesure n’a pas d’équivalent aux États-Unis.
|
|