6000 Postes
particuliers
Les sections suivantes visent à montrer comment certaines notions
comptables se rapportent à un fonds renouvelable.
6010 Avances à
justifier, fonds de caisse et avances permanentes
Les définitions suivantes donnent un aperçu du contexte dans lequel ces
expressions sont employées :
- « avance à justifier » désigne une somme versée à titre d'avance
à une personne, qui doit en rendre compte, et comprend les fonds de caisse à montant
fixe et les avances de fonds de roulement;
- « fonds de caisse » désigne un montant en espèces destiné au
règlement des menues dépenses;
- « avance permanente » désigne une avance à justifier consentie sous
forme d'un montant fixe et pour une période indéterminée, qui est remboursée de
façon à reconstituer ce montant fixe chaque fois qu'une comptabilisation des
dépenses est effectuée (p. ex., pour les déplacements).
À l'heure actuelle, les unités de fonds renouvelable contrôlent leurs propres
avances, qui figurent à titre d'élément d'actif dans l'état de
l'actif et du passif.
Les fonds de caisse et les avances permanentes sont des avances à justifier et ne sont
utilisés que lorsqu'un règlement immédiat est nécessaire ou lorsqu'il
s'agit de la méthode de paiement la plus rentable.
Voici l'écriture comptable à passer pour créer ces avances dans le fonds
renouvelable et le compte du ministère :
|
Fonds renouvelable
|
Ministère
responsable
|
Receveur
général
|
Description
|
État des
résultats
|
Bilan
|
Comptes centraux
|
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Avance à justifier
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1 000 $
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INASAF
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(1 000 $)
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Avance de fonds de roulement à justifier
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1 000 $
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Trésor
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(1 000 $)
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Pour comptabiliser la création d'une
avance à justifier dans un fonds renouvelable.
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Dépenses, telles que repas, transport
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250 $
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Avance à justifier
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(250 $)
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Dépenses du fonds renouvelable
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|
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250 $
|
|
Avance de fonds de roulement à justifier
|
|
|
|
(250 $)
|
Pour comptabiliser les dépenses dont le
remboursement a été demandé par voie de pièces justificatives.
|
Une avance à justifier fournit à la personne qui la demande de l'argent pour une
fin particulière telle qu'un déplacement ou permet d'accélérer le paiement
d'un montant minime. Lorsqu'une avance est consentie, aucune dépense n'est
comptabilisée. Les dépenses du fonds renouvelable ne sont comptabilisées qu'une
fois que des pièces justificatives ont été présentées et que les montants en question
ont été imputés au compte central.
6020 Débiteurs
Les débiteurs représentent les créances sur un particulier, une
entreprise ou un organisme gouvernemental. Les intérêts courus sur les débiteurs en
souffrance sont également considérés comme faisant partie des débiteurs. Tous les
autres débiteurs sont considérés comme des créances diverses (p. ex., les acomptes
remboursables).
Des frais d'intérêts ne sont pas imposés sur les débiteurs en souffrance
d'autres ministères. Le Règlement sur les intérêts et les frais administratifs
du Conseil du Trésor aborde la question des frais d'intérêts sur les comptes
en souffrance.
Il convient de facturer et de comptabiliser les débiteurs à titre de créances
clients lorsque seulement le titre des marchandises est transféré au client, lorsque les
services sont rendus ou lorsque les modalités contractuelles sont en
vigueur. Il convient
également de répartir ces postes entre l'actif à court terme et l'actif à
long terme.
Le recouvrement des créances doit être effectué selon les modalités de la vente ou
du service rendu. L'unité doit tenter de régler directement avec le débiteur les
problèmes relatifs à des comptes en souffrance.
Le redressement ou la suppression des créances doit être effectué selon de saines
pratiques de gestion. Les critères d'évaluation utilisés pour le redressement des
créances en vue de leur recouvrement doivent être conformes aux PCGR. Lorsqu'il est
justifié de le faire, les créances doivent être supprimées des comptes au moyen
d'une imputation dans l'état des résultats, conformément au Règlement sur
la radiation des créances.
Il convient d'établir un rapprochement entre les débiteurs à la fin de
l'exercice (DAFE) et les créditeurs à la fin de l'exercice (CAFE)
d'autres ministères et les ministères débiteurs et payeurs. Ce rapprochement
devrait être effectué de façon continue, de manière à ce qu'on puisse contrôler
le recouvrement des créances internes. La créance peut soit être justifiée et devoir
être remboursée, soit ne pas pouvoir être justifiée et donc être
annulée.
Les débiteurs d'autres ministères ne sont pas assujettis à une provision pour
créances douteuses. Des corrections sont toutefois permises en cas d'erreur de
facturation, c'est-à-dire lorsque le montant indiqué est fautif ou en cas de
paiement en double. (Voir également la section 6021, Provision pour créances
douteuses.)
Un compte de contrôle doit être établi pour le rapprochement des écritures dans
le grand livre auxiliaire des débiteurs, de sorte à s'assurer que tout rapport
concernant les débiteurs fasse état de toutes les créances. Il incombe aux
gestionnaires de veiller à ce que les opérations internes soient réglées
rapidement.
Tout au long de l'année, l'unité devrait le plus rapidement possible recouvrer
les montants qui lui sont dus et payer ceux qu'elle doit dans le cadre
d'opérations gouvernementales internes et assurer un contrôle adéquat en tout
temps.
Il convient d'établir un rapport distinct pour les débiteurs d'autres
ministères et pour ceux de tiers.
|
Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
|
Description
|
État des résultats
|
Bilan
|
Comptes centraux
|
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Débiteurs
|
|
2 000 $
|
|
|
Recettes
|
(2 000 $)
|
|
|
|
Pour comptabiliser les créances sur la vente
de marchandises ou la prestation de services à un organisme exonéré d'impôt.
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INASAF
|
|
2 000 $
|
|
|
Débiteurs
|
|
(2 000 $)
|
|
|
|
|
|
|
|
Trésor
|
|
|
|
2 000 $
|
Dépenses du fonds renouvelable
|
|
|
(2 000 $)
|
|
Pour comptabiliser le recouvrement des
créances.
|
À la fin de l'exercice, le fonds renouvelable fait état des créances au
receveur général conformément au MPCP.
6021 Provision pour créances douteuses
La provision pour créances douteuses constitue une estimation, établie en
fonction de faits et d'opinions, des pertes qui pourraient être subies dans le
recouvrement des créances impayées. Le fait qu'il soit impossible d'établir
des prévisions exactes ne dégage pas les gestionnaires de leur responsabilité de faire
des estimations prudentes du montant de la provision.
Le montant de la provision pour créances douteuses doit être calculé en fonction des
comptes en souffrance à la fin de l'exercice, et ce, après qu'on ait pris en
compte toutes les circonstances connues à la date de l'examen.
Si, après avoir radié tous les comptes irrécouvrables connus à titre de créances
douteuses, on s'attend à ce que des pertes supplémentaires soient subies lors du
recouvrement des créances sur des tiers, une provision pour créances douteuses doit
être établie.
Une fois qu'une créance a été comptabilisée dans les comptes du ministère,
elle ne peut être supprimée des comptes à moins qu'il y ait paiement ou remise
autorisée, qu'on ait renoncé à la créance ou qu'elle ait été radiée ou
annulée.
Les créances sur des particuliers ou des organismes de l'extérieur de
l'entité comptable du gouvernement doivent être supprimées des comptes du fonds
conformément au Règlement sur la radiation des créances.
On présume que le montant de la provision pour créances douteuses est suffisant
s'il n'y aucune indication du contraire.
La provision pour créances douteuses est comptabilisée au moyen d'une imputation
sur les créances douteuses au cours de l'exercice dont il est fait rapport. La
provision est incluse dans les créances nettes à titre de réduction de la valeur des
créances en souffrance.
Voici l'écriture comptable à passer pour déterminer le montant de la provision
pour créances douteuses.
|
Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
|
Description
|
État des résultats
|
Bilan
|
Comptes centraux
|
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Créances douteuses
|
500 $
|
|
|
|
Provision pour créances douteuses
|
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(500 $)
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Pour comptabiliser la provision pour créances
douteuses au 31 mars 19xx.
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Provision pour créances douteuses
|
|
500 $
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Créances douteuses
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300 $
|
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Créances
|
|
(800 $)
|
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Pour comptabiliser la radiation d'une
liste autorisée de créances en vertu du Règlement sur la radiation des créances.
L'écart entre la perte réelle et le montant de la provision est imputé aux
créances douteuses.
|
De la documentation et une piste de vérification adéquates doivent être disponibles
pour justifier les écritures passées pour rendre compte de la provision ou de la
radiation.
6022 Débiteurs à la fin de l'exercice
Les débiteurs au 31 mars représentent les montants en souffrance à la fin
de l'exercice en question. Il importe de signaler que l'exercice ne peut être
prolongé aux fins du recouvrement des débiteurs, dont ceux d'autres ministères.
Les montants recouvrés après le 31 mars sont considérés comme des opérations du
nouvel exercice aux fins des fonds renouvelables.
Par conséquent, les dépenses du fonds renouvelable sont corrigées de ces
recouvrements, mais INASAF ne l'est pas. Les débiteurs et les créditeurs figurant
à l'état de l'actif et du passif indiquent les soldes au 31 mars. Lors du
rapprochement, on inclut le recouvrement pendant la période prolongée dans les montants
à valoir sur les crédits budgétaires après le 31 mars. L'état des
résultats demeure inchangé.
À la fin de l'exercice, les ministères appliquent une politique différente pour
le traitement des espèces recouvrées en avril. Les unités de fonds renouvelables
doivent tenir compte de cette différence lors du rapprochement des autorisations
utilisées. (Voir la section 7100, Rapprochement en fin d'exercice.)
6030 Stocks
Les stocks représentent les articles destinés à la vente au cours de
l'exploitation d'une entreprise ou les articles qui servent à la fabrication de
biens destinés à la vente.
Bien que les stocks ne soient pas encore comptabilisés comme un actif dans
l'état de l'actif et du passif de l'administration fédérale, les unités
de fonds renouvelables doivent constater l'existence des stocks dans leurs états
financiers conformément aux PCGR.
Lorsqu'ils comptabilisent les stocks, les unités de fonds renouvelables
doivent :
- identifier et quantifier les articles devant être inclus dans les stocks;
- déterminer la valeur comptable des biens matériels.
La méthode de contrôle des stocks varie en fonction de la nature de
l'entreprise. Il se peut que les commerces de détail n'aient besoin que
d'un type de compte et qu'une entreprise de fabrication, elle, ait besoin de
trois comptes de stocks ou plus pour les matières premières, les produits en cours et
les produits finis, par exemple. La comptabilité des stocks peut être tenue selon la
méthode de l'inventaire permanent ou celle de l'inventaire périodique, ou une
combinaison des deux. La méthode de l'inventaire permanent consiste à enregistrer
dans le compte de stocks les mouvements d'entrée et de sortie des articles au fur et
à mesure qu'ils se présentent. La méthode de l'inventaire périodique
consiste à déterminer à la fin de chaque exercice la quantité et la valeur des
articles stockés en procédant à un dénombrement de ces derniers.
Établissement du coût des stocks
Quelle que soit la méthode adoptée, les éléments qui composent le coût
d'un article en stock dépendent des circonstances. Le coût d'un article peut
comprendre les frais d'acquisition tels que les frais de transport. Pour les produits
en cours et les produits finis, le coût peut comprendre le coût installé du matériel,
ainsi que le coût de la main-d'oeuvre directe associée au produit. Est
habituellement incluse dans le coût également la part des frais généraux pouvant être
imputée à la production. Lorsque l'entreposage d'articles pendant une période
importante fait partie intégrante du processus de fabrication, le coût peut également
comprendre la part applicable des frais d'entreposage et, dans certains cas, les
frais de possession. Il existe plusieurs méthodes de calcul de la valeur des stocks.
Voici les méthodes les plus courantes :
- méthode du coût distinct —le coût de chaque article en stock est déterminé;
- méthode du coût moyen—le coût d'un article est déterminé en fonction
du coût moyen pondéré de tous les articles semblables achetés à différents
intervalles donnés;
- méthode de l'épuisement successif (en anglais First In, First Out -
FIFO)—on attribue aux premiers articles vendus le coût des plus anciens articles en
stock;
- méthode de l'épuisement à rebours (en anglais Last In, First Out -
LIFO)—on attribue aux articles vendus le coût des plus nouveaux articles en stock
(cette méthode n'est pas utilisée couramment au Canada);
- méthode du coût de revient standard—cette méthode est utilisée par les
entreprises de fabrication et consiste à déterminer les coûts qui devraient être
engagés pour un produit ou un service dans des conditions d'exploitation normales.
Ces coûts standard sont ensuite comparés aux coûts réels pour que l'on puisse
déterminer les écarts, les analyser et prendre les mesures correctives qui
s'imposent;
- valeur de réalisation nette—cette valeur reflète le montant net que l'on
pourrait obtenir de la vente d'un bien dans le cours normal des affaires.
Le coût des stocks doit être établi suivant la méthode qui permet le meilleur
appariement des dépenses et des recettes, que cette méthode se fonde ou non sur la
chronologie du mouvement des marchandises. Les stocks doivent être évalués selon le
moins élevés des deux montant suivants à la date du bilan, soit le coût actuel ou la
valeur de réalisation nette.
Dans les états financiers, il convient d'indiquer clairement :
la base d'évaluation des stocks et des grandes catégories de stocks, tout
changement par rapport à la base d'évaluation utilisée au cours de l'exercice
précédent et l'effet d'un tel changement sur le bénéfice net pour la
période. Doit également figurer aux états financiers le montant des grandes catégories
de stocks telles les produits finis, les produits en cours et les matières premières.
Si la méthode de détermination du coût produit un chiffre qui ne diffère pas
sensiblement du coût le plus récent, l'expression « au coût » suffit
à désigner la base d'évaluation. Autrement, la méthode d'évaluation doit
être précisée.
Les stocks en consignation doivent faire l'objet d'un poste distinct au bilan
et être portés en déduction d'un créditeur compensatoire. Si ces stocks sont
nombreux, l'écriture doit être accompagnée d'une note. Le besoin de contrôle
et de sécurité internes est encore plus important dans le cas des stocks de cette
nature.
Rapports intermédiaires
Il est préférable que la base d'évaluation des stocks provisoires soit la
même que pour les stocks annuels.
6031 Provision — Désuétude des stocks
Lorsque la désuétude des stocks est importante, les gestionnaires doivent
faire preuve de jugement pour évaluer les opérations et assumer la responsabilité de
leurs décisions dans le rapport de gestion.
Au moment de l'évaluation des stocks, il ne faut pas déduire les réserves pour
diminution future de la valeur des stocks ou d'autres réserves semblables.
Il convient de supprimer les stocks désuets du compte des stocks et de l'imputer
à un compte de dépenses. Lorsque les imputations sont importantes, il faut présenter
des détails précis sur les stocks désuets.
6032 Travaux en cours
À la fin d'un exercice, les crédits sont passés en charge avec
toutes les créances en souffrance découlant des travaux exécutés, des marchandises
reçues et des services rendus au plus tard le 31 mars. Lorsque le contrat précise
qu'un paiement doit être versé dès l'achèvement des travaux ou à une étape
déterminée, l'unité du fonds renouvelable doit évaluer l'état
d'avancement des travaux dans le cas de projets qui ne peuvent être facturés au
client avant le 31 mars. Il convient de documenter la meilleure estimation des
travaux en cours, étant donné que le vérificateurs utiliseront cette estimation pour
vérifier le montant consigné aux états financiers. La valeur des travaux exécutés et
des services rendus est établie en fonction du rendement jusqu'au 31 mars
inclusivement ainsi que des factures ou des estimations des créances en souffrance pour
ce rendement.
La valeur des biens reçus est plus difficile à déterminer, car elle porte sur la
propriété des biens, qui peut être interprétée comme le contrôle matériel ou la
possession (de fait ou de droit) des biens, ce qui entraîne l'obligation légale de
payer le fournisseur. Si la propriété est acquise avant le 31 mars et qu'il a
été établi après inspection que les biens ont été fournis avant la date de
comptabilisation, la valeur de ces biens est inscrite à titre de créance.
Si le contrôle matériel et la propriété des biens n'ont pas été transférés
à l'unité du fonds renouvelable, seuls les paiements en souffrance pour les travaux
en cours au 31 mars peuvent être comptabilisés comme une charge à payer, et ce,
seulement si le contrat d'achat prévoit le paiement.
6040 Frais payés
d'avance
Les frais payés d'avance désignent les frais qu'une entité paie
pour des services ou des fournitures qui n'ont pas encore été utilisés à la fin
de l'exercice. Ces services ou fournitures peuvent comprendre, par exemple, un
abonnement, la participation à une conférence ou des services de sécurité.
Selon les conventions et méthodes comptables du gouvernement, les dépenses sont
comptabilisées dès qu'elles sont payées ou imputées à l'exercice. Par
conséquent, les frais payés d'avance ne sont pas inscrits aux états financiers du
gouvernement.
Au niveau des fonds renouvelables, des frais payés d'avance peuvent être
constatés lors d'opérations conclues avec des tiers. Les paiements anticipés
doivent être effectués conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques.
Les frais payés d'avance sont inscrits et présentés aux états financiers selon
leur classification à titre d'actif à court terme ou d'actif à long terme.
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Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
|
Description
|
État des résultats
|
Bilan
|
Comptes centraux
|
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dépenses
|
1 200 $
|
|
|
|
INASAF
|
|
(1 200 $)
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépenses du fonds renouvelable
|
|
|
1 200 $
|
|
Trésor
|
|
|
|
(1 200 $)
|
Pour comptabiliser le paiement versé pour un
abonnement de 12 mois.
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Frais payés d'avance
|
|
900 $
|
|
|
Dépenses
|
(900 $)
|
|
|
|
Pour constater la partie payée d'avance
de l'abonnement non utilisé à une société d'édition (en supposant
qu'un paiement anticipé de 75 p. 100 a été versé sur une dépense de
1 200 $).
|
6050 Immobilisations
Les immobilisations sont comptabilisées selon la méthode utilisée par de
nombreux organismes du secteur privé, c'est-à-dire en respectant les PCGR et en les
constatant au coût historique. (Voir la Section 3060 du Manuel de l'ICCA.)
Ce coût comprend la contrepartie versée pour l'acquisition, la construction, le
développement ou la mise en valeur d'une immobilisation, y compris tous les coûts
directement attribuable à l'acquisition, à la construction, au développement ou à
la mise en valeur de l'immobilisation.
Les unités de fonds renouvelables doivent présenter les informations concernant les
immobilisations conformément aux PCGR. Ainsi, l'unité du fonds renouvelable doit
présenter les informations suivantes :
- le coût de l'immobilisation;
- l'amortissement cumulé;
- la méthode d'amortissement, la période d'amortissement et, s'il y a
lieu, le taux d'amortissement.
Remarque : Au moment de la publication du présent guide, un projet de politique
du Conseil du Trésor sur la comptabilisation des immobilisations était en voie
d'élaboration, laquelle politique pourrait modifier ce qui précède.
6051 Grands projets d'immobilisations
Les unités de fonds renouvelables peuvent constituer une provision pour
amortissement afin de couvrir les coûts en capital, mais elles ont peu de marge de
manoeuvre en ce qui a trait à la conservation des fonds nécessaires pour couvrir les
grandes dépenses en immobilisations. Les gains du fonds renouvelable doivent couvrir les
dettes à long terme. Lorsqu'une unité de fonds renouvelable a besoin de fonds pour
faire l'achat d'immobilisations importantes, elle peut négocier cas par cas des
dispositions avec le ministère responsable ou le Conseil du Trésor.
L'unité du fonds renouvelable a intérêt à collaborer avec le ministère
responsable à la planification et au développement de grands projets lorsque les besoins
des deux parties sont les mêmes et que le moment est opportun.
L'unité du fonds renouvelable peut peut-être négocier une entente avec le
Conseil du Trésor, en vertu de laquelle ce dernier joue le rôle du banquier disposé à
fournir directement des fonds en contrepartie d'une hausse éventuelle des recettes
du Trésor ou d'une diminution des niveaux d'autorisation à accorder au cours
des années à venir.
6100 Créditeurs et
charges à payer
Les créditeurs et les charges à payer constituent des éléments de passif
à court terme et de passif à long terme distincts figurant au bilan. Les créditeurs,
qui incluent habituellement les comptes fournisseurs, représentent les dettes
contractées par une organisation et qui doivent être remboursées immédiatement ou à
une date ultérieure. Les charges à payer représentent les obligations qui ont été
contractées et qui devront être réglées à une date ultérieure.
Le compte budgétaire du fonds renouvelable, l'un des comptes du Canada, est
assujetti aux procédures comptables applicables aux débiteurs à la fin de
l'exercice (DAFE) de la même manière que les crédits budgétaires annuels, selon
la Loi sur la gestion des finances publiques. La directive du receveur général
sur les DAFE énonce les procédures détaillées qui ont été établies conformément à
la politique du Conseil du Trésor.
L'unité du fonds renouvelable doit comptabiliser les débiteurs de la manière
décrite dans les deux prochaines sections du présent guide.
6101 Créditeurs et charges à payer d'autres
ministères
Les autres ministères comprennent toutes les entités énumérées aux
annexes I et II de la LGFP. Dans le cas des autres ministères, les créditeurs
comprennent les dettes à court terme découlant de la réception de biens ou de services
de ces ministères. Ces dettes doivent être considérées comme des charges passées aux
créditeurs.
Les frais d'intérêts sur prélèvements constituent un exemple courant
d'une charge à payer. (Voir la section 6270, Frais d'intérêts sur
prélèvements.)
|
Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
|
Description
|
État des résultats
|
Bilan
|
Comptes centraux
|
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Frais d'intérêts
|
1 000 $
|
|
|
|
Charges à payer¾
autres ministères
|
|
(1 000 $)
|
|
|
Pour comptabiliser les frais d'intérêt
à la fin de l'exercice.
|
Charges à payer¾
autres ministères
|
|
1 000 $
|
|
|
INASAF
|
|
(1 000 $)
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépenses du fonds renouvelable (opérations internes)
|
|
|
1 000 $
|
|
Rendement du capital investi (opérations internes)
|
|
|
|
1 000 $)
|
Pour comptabiliser le paiement des intérêts
courus du ministère des Finances à l'aide d'un règlement interministériel.
|
6102 Créditeurs, rémunérations dues et autres
charges à payer (organismes non gouvernementaux)
Ce compte renferme tous les créditeurs ou toutes les charges à payer
découlant d'opérations conclues avec des organismes non gouvernementaux. Lorsque
l'unité du fonds renouvelable reçoit des biens ou des services d'un organisme
non gouvernemental, elle doit passer les écritures comptables suivantes pour constater le
passif et régler le compte :
|
Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
|
Description
|
État des résultats
|
Bilan
|
Comptes centraux
|
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Fournitures de bureau
|
500 $
|
|
|
|
Créditeurs
|
|
(500 $)
|
|
|
Pour comptabiliser l'achat de fournitures
de bureau.
|
Créditeurs
|
|
500 $
|
|
|
INASAF
|
|
(500 $)
|
|
|
|
|
|
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|
Dépenses du fonds renouvelable
|
|
|
500 $
|
|
Trésor
|
|
|
|
(500 $)
|
Pour comptabiliser le règlement des
créditeurs en faveur d'un fournisseur de l'extérieur.
|
Certains autres éléments de passif, tels les congés annuels, la rémunération
rétroactive, les honoraires professionnels à payer, peuvent être combinés avec les
comptes à payer. Les congés annuels et la rémunération rétroactive sont
comptabilisés par les organismes centraux à l'échelle de l'administration
centrale. Toutefois, l'unité doit également comptabiliser ses propres dettes en
passant une écriture dans son système comptable. Comme ce type d'écriture propre
aux fonds renouvelables n'influe pas sur les comptes centraux, il n'existe aucun
élément de passif en double dans les comptes centraux.
6110 Congés annuels
inutilisés
Les employés syndiqués accumulent des congés annuels conformément à
leur convention collective, tandis que les gestionnaires les accumulent conformément aux
politiques du Conseil du Trésor régissant les conditions d'emploi. Les employés
peuvent accumuler des congés annuels lorsqu'ils sont incapables de les utiliser
pendant une année ou lorsqu'ils ont demandé un report pour des raisons
particulières. En règle générale, les congés annuels ne peuvent être reportés que
sur deux ans.
En cas de mutation, l'employé conserve ses congés annuels inutilisés. Ses
congés peuvent lui être monnayés :
- à sa demande;
- conformément aux conditions d'emploi prévues dans la convention collective;
- suivant une directive du Conseil du Trésor.
Lorsqu'un employé demande que ses congés lui soient monnayés, c'est
l'organisation au sein de laquelle l'employé travaille actuellement qui lui
verse habituellement le paiement, même si le congé accumulé s'applique à une
période d'emploi dans un autre organisme. Toutefois, la situation peut être plus
complexe dans le cas des fonds renouvelables. Les sections suivantes portent sur le
traitement des congés annuels accumulés inutilisés dans différentes circonstances.
6111 Congés annuels accumulés inutilisés avant que
l'employé ne joigne l'unité du fonds renouvelable
À la création du fonds renouvelable
L'unité du fonds renouvelable et le ministère d'accueil préparent une
entente écrite dans laquelle ils précisent qui doit payer les congés annuels accumulés
pour l'ensemble des employés ministériels mutés à l'unité du fonds
renouvelable. Si un employé décide de faire monnayer ses congés avant de commencer à
travailler à l'unité du fonds renouvelable, c'est au ministère d'accueil
qu'il incombe de s'acquitter de ces frais. Lorsque les congés annuels
inutilisés accumulés suivent l'employé, le ministère d'accueil en couvre les
frais, s'ils sont acquittés dans les deux ans qui suivent le moment où
l'employé a joint l'unité du fonds renouvelable. Au cours de cette période,
l'employé doit soit utiliser ses congés accumulés, soit se les faire monnayer.
Pour prendre en compte cet élément, une note est ajoutée aux états financiers du
fonds renouvelable selon laquelle le compte de passif de la provision pour congés annuels
inutilisés ne comprend pas X $ au titre des congés annuels inutilisés accumulés
des employés du ministère d'accueil qui ont été mutés à l'unité du fonds
renouvelable. Il s'agit d'un élément de passif du ministère d'accueil.
Si une entente entre le ministère et l'unité du fonds renouvelable prévoit que
tous les congés annuels inutilisés seront monnayés à la création du fonds,
l'écriture comptable suivante est passée :
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Fonds renouvelable
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Ministère responsable
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Receveur général
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Description
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État des résultats
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Bilan
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Comptes centraux
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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INASAF
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200 000 $
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Congés annuels inutilisés accumulés
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(200 000 $)
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Crédit de dépenses ministérielles
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200 000 $
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Dépenses du fonds renouvelable
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(200 000 $)
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Pour comptabiliser la valeur des congés
annuels inutilisés payés au fonds renouvelable par le ministère d'accueil.
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Après la création du fonds renouvelable
Au cours des deux premières années de fonctionnement de l'unité du fonds
renouvelable, le ministère d'accueil monnaie l'ensemble des congés annuels
inutilisés que les employés ont accumulés avant d'arriver à l'unité du
fonds renouvelable s'ils demandent de se faire monnayer leurs congés plutôt que de
les utiliser. L'écriture comptable peut prendre de nombreuses formes différentes
selon que les congés annuels inutilisés aient déjà été signalés dans une note aux
états financiers ou que le fonds renouvelable ait été défrayé directement du plein
montant. Quelques situations différentes sont présentées ci-après.
Exemple 1 :
Au cours de la période initiale de deux ans, l'employé choisit de se
faire monnayer certains de ses congés annuels accumulés. Le ministère d'accueil
n'a pas défrayé l'unité du fonds renouvelable des congés à la création du
fonds.
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Fonds renouvelable
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Ministère responsable
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Receveur général
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Description
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État des résultats
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Bilan
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Comptes centraux
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Débiteurs — Autres ministères
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1 000 $
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Congés annuels inutilisés accumulés
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(1 000 $)
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Pour enregistrer le choix exercé par
l'employé de se faire monnayer par le ministère d'accueil certains congés
accumulés.
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Congés annuels inutilisés accumulés
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1 000 $
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INASAF
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(1 000 $)
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Dépenses du fonds renouvelable
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1 000 $
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Trésor
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(1 000 $)
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Pour comptabiliser le paiement à
l'employé des congés accumulés.
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Exemple 2 :
Au cours de la période initiale de deux ans, l'employé choisit de se
faire monnayer certains de ses congés annuels accumulés. Le ministère d'accueil a
déjà défrayé l'unité du fonds renouvelable des congés.
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Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
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Description
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État des résultats
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Bilan
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Comptes centraux
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Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Congés annuels inutilisés accumulés
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|
1 000 $
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INASAF
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(1 000 $)
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Dépenses du fonds renouvelable
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1 000 $
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Trésor
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(1 000 $)
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Pour payer à l'employé des congés
annuels accumulés avant la date de création du fonds renouvelable.
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Exemple 3 :
L'employé a décidé d'utiliser ses congés plutôt que de se les
faire monnayer. Cet événement peut être passé aux écritures une seule fois à la fin
d'exercice; l'écriture enregistre alors tous les congés utilisés de cette
façon pendant l'année. On présume que le ministère d'accueil a défrayé le
fonds renouvelable de cet élément de passif à la création du fonds.
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Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
|
Receveur général
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Description
|
État des résultats
|
Bilan
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Comptes centraux
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|
Dt (Ct)
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Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
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Remboursement des dépenses de l'exercice précédent
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1 000 $
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Dépenses du fonds renouvelable
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(1 000 $)
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Congés annuels inutilisés accumulés
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1 000 $
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INASAF
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1 000 $
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Pour comptabiliser la régularisation des
comptes du ministère lorsque l'employé choisit de prendre des congés au lieu de se
les faire monnayer et que le ministère responsable a déjà enregistré l'élément
de passif.
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Si le ministère d'accueil n'a pas élaboré son propre processus de
révision, le fonds renouvelable devrait l'informer des congés utilisés.
Congés annuels inutilisés accumulés pendant que l'employé travaille à
l'unité du fonds renouvelable
Le 31 mars de chaque année, l'unité du fonds renouvelable calcule les
congés annuels inutilisés pour l'ensemble des employés et rajuste en conséquence
ses comptes de passif et de dépenses. Elle doit avoir établi une politique de gestion de
l'accumulation des crédits de congés annuels et du paiement de ces congés aux
employés. Le calcul est uniquement fondé sur les reports de congés annuels visant des
périodes de service des employés auprès de l'unité du fonds renouvelable. Comme
il a été indiqué à la section précédente, le ministère d'accueil est
responsable de la totalité des congés annuels inutilisés que l'employé accumule
au cours de son service auprès de l'organisation. Il convient d'ajouter une
note aux états financiers qui indique le montant de passif du ou des ministères
d'accueil dont il n'est pas tenu compte. Le tableau suivant montre comment
comptabiliser cette opération.
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Fonds renouvelable
|
Ministère responsable
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Receveur général
|
Description
|
État des résultats
|
Bilan
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Comptes centraux
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Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
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Provision pour congés annuels inutilisés
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25 000 $
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Congés annuels inutilisés accumulés
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(25 000 $)
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Pour comptabiliser la régularisation annuelle
des comptes de passif et de dépenses du fonds renouvelable en fonction des congés
annuels inutilisés accumulés.
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Lorsque les employés sont mutés de l'unité du fonds renouvelable, cette
dernière sera responsable des congés annuels inutilisés comme l'a été le
ministère d'accueil lorsque ses employés ont été mutés à l'unité et devra
tenir des comptes de passif jusqu'à ce que les congés soient monnayés ou
utilisés.
Les états financiers du gouvernement du Canada comprennent un élément de passif
centralement comptabilisé qui est calculé pour l'ensemble des ministères et
organismes du gouvernement, y compris les organisations administrant des fonds
renouvelables. Comme les états de l'unité du fonds renouvelable ne sont pas
consolidés à ceux du gouvernement du Canada, il n'existe pas de double inscription
(dans les états financiers de l'unité du fonds renouvelable et dans les Comptes du
Canada).
6115 Créditeurs au titre des travaux en cours
La valeur des travaux exécutés et des services rendus est établie en
fonction du rendement jusqu'au 31 mars inclusivement ainsi que des factures ou
des estimations des créances en souffrance pour ce rendement.
La valeur des biens reçus est parfois difficile à établir, car elle porte sur la
propriété des biens qui, elle, est interprétée selon les modalités du contrat. Très
souvent, elle désigne le fait d'avoir le contrôle matériel ou la possession
(réelle ou virtuelle) des biens, ce qui entraîne l'obligation légale de payer le
fournisseur. Si la propriété est acquise avant le 31 mars et qu'il a été
établi après inspection que les biens ont été fournis avant la date de
comptabilisation, la valeur de ces biens est inscrite à titre de créance.
Si vous ne possédez pas le contrôle matériel et le titre de propriété des biens,
seuls les paiements en souffrance au titre des travaux en cours terminés le 31 mars
peuvent être inscrits comme créance, et ce, seulement si le contrat d'achat
prévoit de tels paiements.
À la fin de l'exercice, inscrivez les dépenses pour toutes les créances en
souffrance découlant des travaux exécutés, des biens reçus et des services rendus au
plus tard le 31 mars.
Lorsque le contrat prévoit le paiement à l'achèvement ou à une date repère
précise, vous devriez évaluer les travaux exécutés dans le cadre des projets que vous
ne pouvez facturer au client le 31 mars.
6120 Retenues de
garantie à payer
Le compte des retenues de garantie à payer, qui constitue un pourcentage de
la valeur d'un contrat, n'est utilisé que si le contrat le stipule. Le paiement
définitif est effectué sur réception des biens ou sur fourniture des services
conformément aux modalités contractuelles.
Le code attribué aux retenues de garantie se rapportant au fonds renouvelable indique
la retenue de garantie à payer à la fois au niveau du fonds renouvelable et au niveau du
ministère. À la fin de l'exercice, l'entité gouvernementale, par
l'entremise du ministère d'accueil, déclare toutes les charges à payer, y
compris les retenues de garantie du fonds renouvelable.
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Fonds renouvelable
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Ministère responsable
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Receveur général
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Description
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État des résultats
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Bilan
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Comptes centraux
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
|
Dt (Ct)
|
Dépenses du fonds renouvelable
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100 000 $
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Trésor
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(85 000 $)
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Retenue de garantie à payer
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(15 000 $)
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(15 000 $)
|
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INASAF
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|
(85 000 $)
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Immobilisations
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|
100 000 $
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Pour comptabiliser le paiement relatif à un
projet d'immobilisations et une retenue de garantie de 15 p. 100 prévue au
contrat.
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En raison de ces écritures, le ministère a porté une charge de 100 000 $
au compte des dépenses du fonds renouvelable. L'unité du fonds renouvelable
n'a inscrit que 85 000 $ au compte de l'INASAF; le solde de
15 000 $ constitue donc un élément de rapprochement et est imputé à
l'autorisation du fonds.
Les codes utilisés pour enregistrer l'opération de retenue de garantie
précisent que le ministère doit payer la retenue de garantie au moyen de son compte des
retenues de garantie. Le sous-code attribué à l'opération indique la partie qui
est affectée à l'unité du fonds renouvelable.
Puisque la date d'arrêt des comptes de l'unité du fonds renouvelable
diffère de celle du gouvernement, ces opérations pourraient faire partie du
rapprochement entre l'INASAF et l'autorisation employée.
6130 Régimes
d'avantages sociaux des employés (RASE)
Les taux des RASE, établis par le Secrétariat du Conseil du Trésor,
constituent les coûts prévus de la prestation, par le gouvernement, des divers régimes
d'avantages sociaux des employés et régimes d'assurance. Ces taux, exprimés
en pourcentage des coûts totaux relatifs au personnel, sont groupés puis subdivisés en
une composante prévue par la loi et une composante fondée sur des crédits annuels. Les
frais prévus par la loi et les crédits votés au titre des RASE qui sont attribués à
un ministère ou à un autre organisme sont des évaluations, s'assimilant à une
évaluation des impôts fonciers.
Les frais relatifs au personnel de l'unité du fonds renouvelable se distinguent
des autres frais relatifs au personnel du ministère. Par conséquent, l'unité du
fonds renouvelable doit prendre en compte la part des frais relatifs aux avantages sociaux
des employés qui lui revient.
Le Secteur de la gestion des dépenses du Secrétariat du Conseil du Trésor confirme
chaque année les taux qu'un fonds renouvelable doit appliquer à ses employés à
temps plein et à ceux nommés pour une période déterminée. Au début de mars, le
Secrétariat envoie une lettre aux agents financiers supérieurs à temps plein des
ministères et organismes dans laquelle il les informe des coûts des avantages sociaux
des employés et des montants qu'ils doivent lui verser au cours du prochain
exercice.
Ces taux constituent des estimations des coûts éventuels que subira le gouvernement
au cours du prochain exercice. En mars de l'année suivante, le Secrétariat calcule
les coûts réels (estimation à jour) et les communique aux ministères et organismes, y
compris aux unités du fonds renouvelable, à qui il incombe par la suite d'effectuer
les redressements définitifs aux registres comptables avant la fin de l'exercice.
Les unités du fonds renouvelable se servent des facteurs de pourcentage des salaires
et traitements qui suivent pour calculer les montants attribuables aux RASE en 1997-1998.
Deux séries de taux s'appliquent au calcul des frais relatifs au personnel des fonds
renouvelables, à savoir 22,8 p. 100 et 5,78 p. 100. Chaque année, le
Conseil du Trésor indique quel taux doit être utilisé.
Le taux de 22,8 p. 100 s'applique à l'ensemble des frais relatifs
au personnel visant les employés à temps plein, ce qui comprend les employés nommés
pour une période déterminée de plus de six mois. Ce taux comprend les composantes qui
suivent :
- un montant visant la cotisation d'employeur que le gouvernement verse au Compte
de la pension de retraite de la fonction publique (CPRFP), au Régime de pensions du
Canada (RPC), au Régime de rentes du Québec (RRQ), au Compte des prestations de décès
supplémentaires (CPDS) et au Compte de l'assurance-emploi (A-E);
- un montant visant les cotisations aux régimes d'assurance des employés tels
que le Régime de soins de santé de la fonction publique, le Régime de soins dentaires,
d'autres régimes d'assurance et les charges sociales provinciales.
Le taux de 5,78 p. 100 s'applique aux employés saisonniers et à ceux
nommés pour une période déterminée de moins de six mois qui ne contribuent pas au
CPRFP et au CPRS et, par conséquent, ne sont pas couverts par les régimes
d'assurance.
Dans sa lettre de directives, le Secrétariat du Conseil du Trésor précise que des
règlements interministériels mensuels doivent être effectués. Ces règlements
interministériels constituent le mécanisme grâce auquel peut être passée
l'écriture pour la constatation des charges attribuables aux avantages sociaux des
employés et le versement du montant au Secrétariat. Dans certains cas, les fonds
renouvelables précisent des modalités de versement (par exemple, bimensuel, trimestriel
ou semestriel) au Secrétariat, quoique ces frais doivent être inscrits mensuellement.
L'unité du fonds renouvelable lance l'opération des RASE, ce qui donne lieu à
l'inscription dans son système financier et produit l'opération des
règlements interministériels.
L'exemple qui suit montre comment les frais relatifs aux avantages sociaux des
employés sont comptabilisés dans le cadre de comptabilisation financière du fonds
renouvelable et du gouvernement.
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Fonds renouvelable
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Ministère responsable
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Receveur général
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Description
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État des résultats
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Bilan
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Comptes centraux
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dt (Ct)
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Dépenses relatives aux avantages sociaux des employés
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6 000 $
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Avantages sociaux des employés accumulés à payer
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(6 000 $)
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Pour comptabiliser les charges mensuelles au
titre des frais relatifs aux avantages sociaux des employés.
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Avantages sociaux des employés accumulés à payer
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|
6 000 $
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INASAF
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(6 000 $)
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Dépenses du fonds renouvelable
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|
6 000 $
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Compte de contrôle du Conseil du Trésor
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|
(6 000 $)
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Pour comptabiliser le versement des frais
relatifs aux avantages sociaux des employés au Secrétariat du Conseil du Trésor.
|
Contact au Secrétariat du Conseil du Trésor pour les opérations relatives aux
avantages sociaux des employés :
Division des services financiers Services ministériels Secrétariat du Conseil du Trésor et ministère des Finances 5e étage, tour est 140, rue O'Connor Ottawa (Ontario) K1A OR5 Téléphone : (613) 995-5231
6131 Avantages sociaux des employés et détachements
Afin d'offrir des occasions de développement personnel à leurs
employés et de profiter temporairement des compétences d'employés spécialisés,
les unités du fonds renouvelable peuvent conclure des ententes de détachement avec des
ministères, des sociétés d'État et des organismes du secteur privé.
Les modalités de l'entente de détachement doivent indiquer en toutes lettres la
manière dont le salaire et les avantages sociaux de l'employé seront traités. Les
mécanismes suivants servent à comptabiliser les opérations financières relatives à
une entente de détachement.
Pour bien comprendre les exemples, il convient de signaler que l'organisation dont
fait partie l'employé ou celle qui détache l'employé auprès d'une autre
organisation est appelée l'organisation d'attache, tandis que celle qui offre
les occasions de perfectionnement ou qui requiert les compétences spécialisées
constitue l'organisation d'accueil.
En général, l'organisation d'attache continue d'administrer les
registres de paie de l'employé et de payer le salaire de ce dernier pour chaque
période de paie. Par conséquent, elle facture à l'organisation d'accueil les
salaire et traitements.
La comptabilisation du recouvrement du salaire ou des charges à cet effet doit être
conforme au Manuel du plan comptable du Conseil du Trésor. Les unités du fonds
renouvelable suivent la politique établie par la Direction des programmes du Secrétariat
du Conseil du Trésor concernant la comptabilisation des ententes de détachement. Elles
indiquent les méthodes qui permettront de produire d'excellents renseignements de la
manière la plus rapide et la plus rentable possible.
Les exemples qui suivent présentent diverses situations de détachement.
Exemple 1 : L'unité du fonds renouvelable (organisation
d'attache) détache un employé auprès d'un ministère (organisation
d'accueil)
Les deux parties concluent une entente en vertu de laquelle un employé de
l'unité du fonds renouvelable est détaché auprès d'un ministère.
L'unité du fonds renouvelable continue d'administrer les salaire et avantages
sociaux de l'employé, car ce dernier est réputé encore faire partie de son
effectif. Comme l'unité du fonds renouvelable ne peut recouvrer que le salaire brut
versé à l'employé, elle paie ce dernier et recouvre le montant du ministère
d'accueil. Aucun recouvrement supplémentaire n'est effectué au titre des
avantages sociaux de l'employé. En recouvrant les coûts du ministère
d'accueil, l'unité du fonds renouvelable réduit ses dépenses salariales. Le
calcul des avantages sociaux prévus par la loi et des frais d'assurance pour
l'unité du fonds renouvelable étant fondé sur ses dépenses salariales nettes, le
ministère d'attache ne prend pas en compte les frais salariaux de l'employé en
détachement. Le ministère d'accueil tient compte de la part des RASE se rapportant
aux coûts salariaux de l'employé lorsqu'il calcule la part des frais relatifs
aux avantages sociaux de l'employé qui lui revient.
Exemple 2 : Un ministère (organisation d'attache) détache un employé
auprès d'une unité du fonds renouvelable (organisation d'accueil)
Les deux parties concluent une entente en vertu de laquelle un employé d'un
ministère est détaché auprès de l'unité du fonds renouvelable. La situation est
traitée exactement de la même façon que dans l'exemple 1, sauf que les rôles
du ministère et de l'unité du fonds renouvelable sont renversés.
Exemple 3 : Une unité du fonds renouvelable (organisation
d'attache) détache un employé auprès d'une société d'État ou
d'une organisation du secteur privé (organisation d'accueil)
Les deux parties concluent une entente en vertu de laquelle un employé de
l'unité du fonds renouvelable est détaché auprès d'une société
d'État ou d'une organisation du secteur privé. L'unité du fonds
renouvelable continue d'administrer les salaire et avantages sociaux de
l'employé et recouvre les coût totaux des salaire et avantages sociaux de
l'employé pour le gouvernement. Le montant à recouvrer est fondé sur les droits de
l'employé, le taux proportionnel des frais pour le gouvernement relatifs aux
avantages sociaux prévus par la loi et aux cotisations aux régimes d'assurance de
l'employé. Le montant recouvré au titre des droits de l'employé est appliqué
en réduction des frais salariaux de l'unité du fonds renouvelable. La partie des
RASE qui est imputée à la société d'État ou à l'organisation du secteur
privé et recouvrée d'elle est enregistrée à titre de recettes non fiscales dans
les comptes du ministère d'attache.
Exemple 4 : Une société d'État ou une organisation du secteur privé
(organisation d'attache) détache un employé auprès d'une unité du fonds
renouvelable (organisation d'accueil) (Échanges Canada)
Les deux parties concluent un contrat d'entreprise. L'unité du fonds
renouvelable reçoit une facture pour la valeur des services que l'employé détaché
lui fournira et le débit est imputé à ses dépenses salariales. Ce montant n'est
toutefois pas appliqué à la base salariale lors du calcul du montant à remettre au
Conseil du Trésor au titre des RASE. L'organisation d'attache continue de payer
le salaire et les frais relatifs aux avantages de l'employé.
Exemple 5 : Une unité du fonds renouvelable (organisation d'attache)
détache un employé auprès d'une autre unité du fonds renouvelable (organisation
d'accueil)
Les deux parties concluent une entente en vertu de laquelle un employé est détaché
d'une unité du fonds renouvelable à une autre. L'unité d'attache
continue d'administrer les salaire et avantages de l'employé, mais ne recouvre
de l'unité d'accueil que le salaire de l'employé. Comme l'indique
l'exemple 1, l'unité d'attache calcule les frais relatifs aux RASE en
fonction de ses frais salariaux nets (excluant le salaire de l'employé en
détachement). En revanche, l'unité d'accueil inclut dans sa base salariale le
salaire de l'employé en détachement lorsqu'elle calcule la part des frais
relatifs aux RASE qui lui revient.
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