Même s'il existe depuis peu, le CRG, comme instrument de surveillance, est
utilisé de plus en plus, tant du point de vue de l'agence centrale que de celui
du ministère. Par exemple, le Budget 2005 précise que, " le CRG établit
un régime de responsabilisation complet et cohérent au sein du gouvernement et
permet aux ministères et organismes de renforcer leur capacité de gestion
".
En 2003-2004, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a initialement
utilisé le CRG comme cadre de discussion entre les administrateurs généraux.
En 2004-2005, son utilisation a été élargie de sorte que, par suite des
discussions bilatérales entre les administrateurs généraux, des priorités
d'amélioration en matière de gestion ont été établies pour 35 ministères
et organismes, lesquelles ont été intégrées aux accords de gestion du
rendement conclus entre les administrateurs généraux et le greffier du Conseil
privé. À l'automne 2005, le CRG a été harmonisé avec le cycle de
planification et de rapport du gouvernement. Cette harmonisation fait en sorte
que l'évaluation et l'amélioration du rendement peuvent être prises en
considération dans le cycle de la planification des programmes et de rapport.
Avec l'évolution du CRG, la vision de la gestion et le cadre d'analyse que
celui-ci fournit revêt de plus en plus d'importance pour la planification et
l'évaluation des progrès réalisés par les ministères et organismes en ce
qui a trait à l'amélioration de leur gestion. Les ministères et organismes se sont engagés
formellement pour l'évaluation relative au CRG 2005-2006 à travailler de
concert avec les organismes centraux à déterminer les points forts et les
points faibles de la gestion à l'aide des indicateurs du CRG.
Le CRG continuera d'évoluer en tant qu'instrument de responsabilisation et
outil d'analyse et assurera un soutien continu du programme d'amélioration de
la gestion du gouvernement.
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