Format(s) de rechange
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Canadiens unilingues
Il y a des gens qui croient que les politiques sur les langues officielles
posent un obstacle à l’entrée et à l’avancement des Canadiens unilingues
dans la fonction publique.
- Au 31 mars 2005, 39,7 % des postes dans la fonction publique au Canada
étaient bilingues, la plupart (95,5 %) étant en Ontario, dans la région
de la capitale nationale, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Dans l’Ouest
et le Nord du Canada, en général, seuls les postes où la demande de
prestation de services au public dans les deux langues officielles est
importante sont bilingues. Certains postes peuvent aussi être bilingues
pour la supervision des employés ou la prestation d’autres services dans
la langue officielle de leur choix dans les régions désignées bilingues
aux fins de la langue de travail (région de la capitale nationale,
Nouveau-Brunswick et certaines parties de l’Ontario et du Québec). Il n’y
a pas de régions désignées bilingues aux fins de la langue de travail en
Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador
ou dans l’Ouest et le Nord du Canada.
- Il y a amplement de possibilités d’emploi dans la fonction publique
pour les Canadiens unilingues. On peut y faire une carrière intéressante
sans apprendre l’autre langue officielle et sans quitter l’Ouest ou les
provinces de l’Atlantique, et cela est valide jusqu’au niveau de
directeur général (DG) : par exemple, dans les quatre provinces de l’Ouest
79,4 % des postes du groupe de la direction (EX) exigent la connaissance de
l’anglais seulement.
- Voici la ventilation des postes bilingues (31 mars 2005) :
Emplacement |
Total
des postes de la FP |
Postes
bilingues |
% des postes bilingues par
région |
Ouest
canadien et Nord du Canada |
35 553 |
1 564 |
4 ,4% |
Ontario* |
20 583 |
2 099 |
10,2 % |
Région
de la capitale nationale |
70 613 |
45 703 |
64,7 % |
Québec* |
19 603 |
12 063 |
61,5 % |
Nouveau-Brunswick |
5 464 |
2 693 |
49,3 % |
Autres
provinces de l’Atlantique |
13 097 |
1 391 |
10,6 % |
* Sauf la région de la capitale nationale
- Selon les politiques sur les langues officielles entrées en vigueur en
avril 2004, les postes bilingues de tous les niveaux ouverts au public
peuvent être dotés de manière non impérative. En pareil cas, les
personnes unilingues peuvent être nommées et recevoir une formation
linguistique aux frais du gouvernement. Cette approche a été adoptée pour
fournir aux Canadiens unilingues des possibilités égales d’emploi et d’avancement.
De plus, en ce qui concerne la dotation à l’intérieur de la fonction
publique, les postes du niveau d’entrée au groupe de la direction (EX) et
les autres postes sous ce niveau peuvent continuer à être dotés de façon
non impérative lorsqu’il n’est pas indispensable qu’ils soient
occupés immédiatement par un candidat bilingue.
- Le nombre d’heures de formation linguistique a été augmenté jusqu’à
410 heures de plus pour fournir du temps aux gens qui ne sont pas familiers
avec leur deuxième langue officielle. En outre, la formation linguistique
devient un outil de perfectionnement pour les employés voulant progresser
de manière à occuper plus tard un poste bilingue. On a demandé aux
institutions de promouvoir la formation linguistique et de l’intégrer aux
plans de perfectionnement professionnel.
- Pour occuper un poste de sous-ministre adjoint, une personne devra
probablement s’installer dans la région de la capitale nationale parce
que c’est là que se trouvent la plupart des postes de ce niveau. Depuis
1998, tous les postes de sous-ministre adjoint sont désignés bilingues au
niveau C/B/C, c’est-à-dire au niveau supérieur (C) pour la
compréhension de l’écrit et de l’interaction orale, et le niveau
intermédiaire (B) pour l’écrit. La majorité des postes du groupe de la
direction sont dotés à partir des rangs mêmes de la fonction publique,
par des fonctionnaires de carrière qui ont eu des années pour acquérir l’expertise
nécessaire et recevoir la formation requise afin de satisfaire à toutes
les habiletés requises, y compris les exigences linguistiques.
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