Au Canada,
- Le français et l’anglais sont les deux langues officielles.
- Les membres des minorités visibles sont des personnes, autres que les
Autochtones,
qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche.
- Un allophone est une personne dont la langue maternelle n’est ni le
français, ni l’anglais.
- Certains membres des minorités visibles sont des allophones; d’autres
ont pour langue maternelle le français ou l’anglais.
Les membres des minorités visibles
- Au 31 mars 2005, près de 8,1 % des employés de la fonction publique se
sont identifiéscomme étant membre d’une minorité visible.
Les membres des minorités visibles et la première langue officielle
Au 31 mars 2005 :
- 85 % des membres des minorités visibles avaient identifié l’anglais
comme première langue officielle comparativement à 68 % des employés
fédéraux;
- 15 % des membres des minorités visibles avaient identifié le français
comme première langue officielle comparativement à 32 % des employés
fédéraux.
Les membres des minorités visibles et l’accès à la formation
linguistique
Lors du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux en 2005,
certains employés ont indiqué que le manque d’accès à la formation
linguistique avait eu beaucoup de répercussions sur leur carrière au cours des
trois dernières années :
- 16 % des membres des minorités visibles comparativement à 12 % de l’ensemble
des fonctionnaires;
- 17 % des membres anglophones des membres des minorités visibles
comparativement à 14 % de l’ensemble des fonctionnaires anglophones;
- 10 % des membres francophones des membres des minorités visibles
comparativement à 7 % de l’ensemble des fonctionnaires francophones.
Les membres des minorités visibles et
l’accès aux programmes de perfectionnement
Les programmes de perfectionnement, tels que le Programme Cours et
affectations de perfectionnement (CAP), le Programme de perfectionnement
accéléré des cadres supérieurs (PPACS) et le Programme de stagiaires en
gestion (PSG), offrent aux participants de la formation linguistique à temps
plein ou à temps partiel. L’employeur assume les coûts de la formation
linguistique.
Le programme CAP comprend un volet d’équité en emploi (ÉE) afin que les
postes dotés au niveau de la direction reflètent mieux la diversité de la
population canadienne. En mars 2005, 31 % des participants au programme
étaient des membres des minorités visibles.
En janvier 2001, le PPACS a lancé un programme d’ÉE visant à faire
passer à 20 % la représentation des membres des minorités visibles. En mars
2005, 25 % des participants au programme étaient des membres des minorités
visibles.
Le PSG appuie les objectifs du programme d’équité en emploi et vise à
recruter un groupe de futurs gestionnaires qui sont représentatifs du marché
du travail canadien. L’équité en emploi fait partie intégrante des
activités de recrutement, de marketing et de promotion. Une attention
particulière est accordée aux membres des groupes d’équité en emploi
afin d’améliorer leur représentation au sein de la gestion. Depuis les cinq
dernières années, 22 % des participants au PSG appartenaient à des groupes de
minorités visibles.
Les membres des minorités visibles et
l’accès aux postes au sein de la fonction publique
En 2005, 40 % des postes au sein de la fonction publique étaient désignés
bilingues et la plupart d’entre eux se situaient dans la région de la
capitale nationale, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Dans l’Ouest
et le Nord du Canada, seuls les postes fournissant des services au public dans
les deux langues officielles et où il existe une demande importante pour ce
genre de services sont désignés en général comme étant bilingues. Dans les
régions désignées bilingues aux fins de la langue de travail (la région de
la capitale nationale, le Nouveau-Brunswick et certaines parties de l’Ontario
et du Québec), plusieurs postes sont bilingues afin de fournir des services de
supervision et autres services aux employés dans la langue de leur choix.
Aucune région de l’Ouest canadien n’est désignée comme étant bilingue
aux fins de la langue de travail.
Les nouvelles politiques sur les langues officielles, qui sont entrées en
vigueur en avril 2004, n’ont pas pour effet d’augmenter le nombre de postes
bilingues; elles assurent simplement le recours progressif à la dotation impérative
pour les postes bilingues, c’est-à-dire que les candidats doivent satisfaire
aux exigences linguistiques de leur poste au moment de la nomination. Pour
résoudre les problèmes qu’entraînent l’accès et l’avancement,
surtout pour les membres des minorités visibles, la dotation non-impérative
des postes de cadres au niveau d’entrée (EX-01) et le recrutement à l’extérieur
de la fonction publique pour tous les niveaux demeurent possibles.
De plus, les nouvelles politiques favorisent une approche proactive à la
formation linguistique afin de faciliter l’accès aux postes bilingues. En
faisant de l’apprentissage linguistique une partie intégrante de la
planification de carrière, les employés désirant apprendre une deuxième
langue officielle, y compris les membres des minorités visibles, peuvent
acquérir de façon proactive les capacités linguistiques nécessaires pour
assumer un rôle de leadership au sein de la fonction publique.
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