Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Gouvernement du Canada
Éviter tous les menus Éviter le premier menu
,  English Contactez-nous  Aide  Recherche  Site du Canada
     Quoi de neuf?  À notre sujet  Politiques  Documents  Site du SCT
   Calendrier  Liens  FAQ  Présentations  Accueil
,
Direction du dirigeant principal de l'information
Architecture intégrée et normes
Programme d'architecture fédérée
Table des matières
Accessibilité
Introduction
Incapacité et accessibilité
Vision des exigences communes
Architecture conceptuelle
Architecture visée
Annexe
Bâtir l'architecture du domaine de l'accessibilité
Grille incapacité / personnalité
Le ciblage des personnes handicapées crée de la qualité
Résumé des recommandations
Notes

Trouver l'information :
par sujet [ A à Z ] par sous-site
Versions :  
Version imprimable Version imprimable
Version RTF Version RTF
Sujets apparentés :
Accessibilité
Architecture
Infrastructure
Technologie
Commentaires sur le site Web
,
,

Architecture du domaine de l'accesibilité,

Page précédente Table des matières Page suivante

Annexe

Bâtir l'architecture du domaine de l'accessibilité

« Utilisez la méthodologie pour guider vos efforts de modélisation, respectez‑la le plus possible dans la mesure du raisonnable. Si vous constatez que vous vous empêtrez à force de vouloir respecter une restriction relativement mineure de la méthodologie, n'ayez pas peur de recourir à votre matière grise pour adapter la méthodologie à votre problème. Et si vous décelez une technique susceptible de vous être utile, tentez de votre mieux de plier la méthodologie pour qu'elle s'y adapte. » [TRADUCTION]

Doug Rosenberg et Kendall Scott
Use Case Driven Object Modeling with UML

Procédés de l'architecture fédérée

Le procédé de l'architecture fédérée, tiré en partie d'une analyse du cadre de Zachman, met l'accent sur une approche itérative en matière d'élaboration de l'infrastructure. Après avoir jeté les assises adéquates à l'étape de l'établissement, le premier de deux cycles itératifs (celui qui présente le plus d'intérêt pour ce document) est conçu de manière à assurer l'évolution de l'architecture visée en faisant grandir la vision des exigences communes, l'architecture conceptuelle et les architectures de domaines.

  • La vision des exigences communes est élaborée pour fournir un énoncé d'orientation universel de la gestion de l'information et de la technologie de l'information pour le gouvernement fédéral.
  • L'architecture conceptuelle définit une série logiquement uniforme de principes qui guident les efforts d'ingénierie du gouvernement dans le domaine de la gestion de l'information et de la technologie de l'information à l'échelle des différents domaines.
  • L'architecture du domaine définit les composantes de base réutilisables de l'infrastructure, des configurations standard et des normes à l'appui de la gestion de l'information et de la technologie de l'information.

Le second cycle itératif comprend une analyse des écarts qui détermine la différence entre l'architecture visée qui a été élaborée au cycle précédent et l'architecture existante, le plan de migration, fondé sur les résultats de l'analyse des écarts, pour aider à établir la stratégie de conversion de l'architecture existante en l'architecture visée et le plan de mise en œuvre qui se compose de plans de projets de haut niveau pour commencer la mise en œuvre de l'architecture visée. Après chaque itération, la nouvelle infrastructure de base est étayée de manière à servir de fondement au prochain cycle.

Le diagramme suivant illustre ce procédé.

Le procédé de l'architecture fédérée

Conséquences des tendances - Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Haut de la page

Le cadre de Zachman

Le cadre de Zachman, une assise importante du procédé de l'architecture fédérée, fournit une taxonomie qui permet aux concepteurs et aux intervenants de voir, d'organiser et de communiquer l'information sur les différentes composantes de systèmes complexes comme des aéronefs, des immeubles, des produits et des entreprises. Les abstractions et les perspectives des intervenants définissent les deux dimensions formant les colonnes et les rangs du cadre, qui est essentiellement un tableau bidimensionnel. La cellule dans le coin supérieur gauche contient l'objet visé faisant l'objet de l'architecture - en l'occurrence, le programme de l'architecture fédérée universelle du gouvernement du Canada. Dans toutes les entreprises, l'architecture existe - qu'un effort conscient ou non ait été déployé en vue de la concevoir, de la bâtir et de la documenter. Le cadre peut aider à combler l'écart entre les plans stratégiques et la mise en œuvre, en d'autres termes à transformer les objectifs opérationnels en réalité.

Perspectives : les rangs

Les perspectives de ceux qui participent à l'élaboration, à savoir le propriétaire, le concepteur, le bâtisseur et l'entrepreneur, se situent entre le contexte des planificateurs et le produit final ultime (immeuble, aéronef, entreprise, accessibilité, etc.). Chaque perspective est fondée sur ses propres modèles et sur d'autres outils qui l'aident à apporter sa contribution dans l'élaboration de la cible. À titre d'exemple, le concepteur recourt aux dessins pour communiquer avec les propriétaires et aux bleus pour communiquer avec le bâtisseur. Lors de l'élaboration de l'environnement de la gestion de l'information et de la technologie de l'information, les propriétaires traitent des modèles opérationnels, les concepteurs traitent des modèles de systèmes, les bâtisseurs traitent de la technologie et les entrepreneurs traitent de la mise en œuvre précise ou de composantes précises de la technologie.

En ce qui a trait à l'accessibilité et au programme de l'architecture fédérée, les modèles opérationnels de l'architecture du domaine de l'accessibilité découlent à la fois des exigences des personnes handicapées et des éléments opérationnels du programme de l'architecture fédérée, dont le plus pertinent est le premier, à savoir le gouvernement accessible.

Bien que l'équipe responsable de l'architecture du domaine de l'accessibilité s'intéresse à l'architecture d'accessibilité dans son ensemble, il lui incombe, en sa qualité d'architecte, d'aider à faire le pont entre les éléments opérationnels et sa mise en œuvre grâce à ses travaux de création de modèles d'accessibilité systémiques et logiques pour l'ensemble de l'entreprise et sa transformation en structures d'information et de technologie. L'expertise d'autres domaines du programme de l'architecture fédérée ainsi que les enseignements tirés des projets visés (notamment les projets exploratoires) permettent de mettre à l'essai les principes architecturaux, d'alimenter l'élaboration d'une architecture plus efficace et de favoriser l'élaboration de composantes d'accessibilité horizontales réutilisables.

Au bout du compte, les ministères représentent les bâtisseurs qui, en intégrant les composantes d'accessibilité fournies, en menant des travaux d'élaboration à l'interne ou en appliquant le procédé de passation de marchés mettront en œuvre l'accessibilité dans leurs organisations à titre de système efficace, complet et systématique.

Les perspectives suivantes forment les rangs du tableau : Portée, Activité, Système, Technologie et Composante.

Abstractions : les colonnes

Pour favoriser l'interopérabilité, la souplesse et l'exhaustivité, chaque colonne du cadre répartit la perspective de chacun des acteurs en composantes modulaires. Elles sont représentées par l'application des optiques « Quoi », « Comment », « Où », « Qui », « Quand » et « Pourquoi » à chacune de leurs perspectives pour délimiter clairement les choses / données, les fonctions / services, les emplacements / technologies, les personnes, le temps / la durée / les séquences de même que les aspects motivateurs de chaque rang. L'abstraction de ces composantes permet non seulement de se concentrer sur ces secteurs précis, de les préciser et de communiquer les travaux y afférents, mais aussi de contribuer à l'élaboration de normes dans leur relation les unes aux autres, ce qui procure nombre d'avantages au système dans son ensemble. L'exemple de l'élaboration des systèmes de manière à ce que le traitement ne dépende ni des données ni de l'emplacement, ce qui accroît la facilité de maintenance et l'extensibilité, illustre bien cette situation. Comme de fait, l'accessibilité élégante tout comme la technologie élégante est facilitée par cette approche modulaire normalisée.

Haut de la page

Tenir compte des besoins des personnes handicapées

Bien que chaque abstraction (colonne) ait la même importance dans l'architecture globale, la première abstraction prise semble être optimisée, ce qui entraîne une légère sous‑optimisation des autres colonnes. Selon la nature de l'architecture visée et son contexte, cette situation peut avoir des retombées positives ou négatives sur le résultat. Dans nombre d'architectures d'entreprises modernes, par exemple, les actifs (donnée, information, choses - colonne 1) sont optimisés. La plupart du temps, cela représente une amélioration par rapport à l'attention qui est traditionnellement accordée à la fonction (colonne 2), qui s'est souvent traduite par une grande redondance de l'information (et, partant, une diminution de sa qualité).

Comme en faisait état la première itération de l'architecture fédérée (juin 2000), le procédé de l'architecture fédérée découle directement des éléments opérationnels pour former les exigences en matière d'information opérationnelle. Donc, si nous reprenons notre modèle de Zachman, la colonne 1 est optimisée, ce qui donne lieu à une approche centrée sur l'information en matière d'élaboration de l'architecture fédérée globale. Ce résultat a du sens dans le contexte du gouvernement du Canada, où l'on accorde une grande importance à l'information, tout autant que dans le contexte de la plupart des systèmes de gestion de l'information et de technologie de l'information (qui, après tout, désigne les systèmes de gestion de l'information et de technologie de l'information). Cette manière de procéder garantit, par exemple, au citoyen qui veut mettre à jour les données de son adresse qu'il n'aura à le faire qu'une seule fois pour que tous les programmes du gouvernement qui dépendent de cette information continuent de lui fournir un service efficace.

Les membres de l'équipe responsable de l'architecture du domaine de l'accessibilité se sont toutefois retrouvés dans la situation décrite par Doug Rosenberg dans la citation reproduite au début de l'annexe en ce sens qu'ils étaient « empêtr(és) à force de vouloir respecter une restriction relativement mineure de la méthodologie ». Plus précisément, ils essayaient de faire entrer de force l'élaboration de l'architecture de l'accessibilité dans le modèle centré sur l'information, créant ainsi un écart qui ne cesserait de s'élargir avec le temps.

Cependant, les personnes œuvrant dans le domaine de l'accessibilité ont reconnu depuis longtemps que la perspective centrale la plus efficace pour aborder l'accessibilité et l'habilitation des personnes handicapées consiste à placer la personne (colonne 4 : qui) au centre et à élaborer à partir de cette personne vers l'extérieur, autrement dit, d'adopter une approche centrée sur la personne en matière de conception et d'élaboration des systèmes. Il en résulte des systèmes qui sont plus accessibles et utilisables par les personnes, surtout les personnes handicapées. Au fond, voilà ce que l'on entend vraiment par la prestation des services axée sur les citoyens.

« ...n'ayez pas peur de recourir à votre matière grise pour adapter la méthodologie à votre problème. »

Le cadre donne le moyen d'identifier clairement la question et propose une approche efficace, à savoir optimiser la colonne « Personne / Qui ». Cela signifie, à tout le moins en ce qui concerne l'élaboration de l'architecture de l'accessibilité, que la prochaine étape architecturale ne sera pas forcément de dériver les exigences en information opérationnelle directement de l'élément opérationnel, mais bien les « exigences en matière d'accessibilité de la personne ». La prochaine colonne la plus « optimisée » découlant de cette prémisse serait alors la deuxième colonne, à savoir Axé sur la fonction / le service / la tâche... puis les autres (information, emplacement, etc.).

Haut de la page

Modélisation de l'architecture de l'accessibilité

En utilisant les deux premier rangs du cadre de Zachman et en partant de la quatrième colonne :

Une personne (colonne 4 : qui) englobe tous les citoyens canadiens indépendamment de la gravité ou de la complexité de leur incapacité.

...puis en passant à la deuxième colonne :

peut exécuter les mêmes tâches ou recevoir les mêmes services (colonne 2 : fonctionnalité) s'applique tant du point de vue de la personne au système que du système à la personne. Autrement dit, toute tâche qu'une personne non handicapée peut accomplir, comme faire un changement d'adresse, peut également être exécutée par une personne handicapée. Et tout service qu'une personne handicapée reçoit est également mis à la disposition d'une personne non handicapée.

...et ainsi de suite :

...renseignements, quel que soit le support ou le mode (colonne 1) suppose que, par exemple, toute information mise à la disposition d'une personne qui peut voir est également offerte à une personne aveugle - autrement dit, le texte à l'écran est également fourni en braille ou en version sonore.

en se servant de la technologie personnelle en tout lieu (colonne 3) suppose des communications sans fil à partir d'un fauteuil roulant électrique vers un kiosque public ou à partir du téléphone d'une personne vers un site Web ou à partir du téléscripteur (ATS) d'une personne directement vers un employé du gouvernement du Canada.

à tout moment (colonne 4) suppose non seulement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais aussi les considérations liées à la durée et à la vitesse. Par exemple, une personne atteinte de sclérose en plaques qui se fatigue rapidement devrait pouvoir arrêter de remplir un formulaire et reprendre quelques jours plus tard là où elle s'était arrêtée.

...ce qui donne l'énoncé de la vision :

Une personne handicapée peut, en tout lieu et à tout moment, exécuter les mêmes tâches ou recevoir les mêmes services ou renseignements qu'une personne qui n'est pas handicapée, quel que soit le support ou le mode, en se servant de la technologie personnelle.

Cinq des six colonnes sont abordées dans l'énoncé. Les études de cas solides de nature législative, sociale et opérationnelle peuvent facilement être utilisées pour la sixième colonne (pourquoi : motivation).

La méthode adaptée pointe maintenant vers une approche solide et plus convenable pour la construction d'une architecture de l'accessibilité tout en proposant des outils utiles comme le recours aux personnalités (colonne 1 : qui) et aux cas d'utilisation (colonne 2 : comment)


Page précédente Table des matières Page suivante
  ,
 Retourner au
Haut de la page
Avis importants