Service de mise à l'essai de l'accessibilité du Web (WATS) pour les concepteurs de pages Web du gouvernement du Canada![,](/web/20061202102903im_/http://www.tbs-sct.gc.ca/cioscripts/images/line450x1.gif)
FAQ du soutien technique WATS
pour août 2002
Vous trouverez ci-dessous la liste des questions les plus fréquemment posées par
les clients du service WATS, lorsqu'ils utilisent le soutien technique auquel ils
ont droit dans la demi-heure suivant leur séance WATS et lorsqu'ils reçoivent leur
rapport.
1. Nous préférons mener nos propres tests à l'interne; quelle technologie
devons-nous utiliser?
Vous pourriez être en mesure de tester certaines questions d'accessibilité à
l'aide de Jaws, IBM HomePage Reader, Dragon Dictate ou Dragon Naturally Speaking.
Toutefois, plusieurs de ces technologies d'aide nécessitent un minimum de formation.
Il est important de noter qu'une personne handicapée pourrait utiliser la technologie
différemment d'une personne non handicapée. Vous pouvez également télécharger
certains des logiciels et plugiciels suggérés dans le rapport pour faciliter vos
tests. Ils pourraient vous aider à repérer des problèmes d'accessibilité.
2. Est-il possible d'utiliser un attribut de police pour modifier les titres
de mes pages de manière à ce qu'ils se démarquent du texte sur la page?
Au lieu d'utiliser la balise à éviter <font> pour les titres de vos
pages, utilisez <h1> <h2>, <h3>, etc. Ensuite, utilisez les
feuilles de style en cascade (CSS) pour stipuler l'apparence de la police spécifiée
dans l'élément <hx>. Par exemple :
<head>
<style type="text/css">
<!--
H1 {font-size: 150%; font-family: Arial, Helvetica, san-serif;
font-weight: bold; color: #000000; background-color: #ffffff}
-->
</style>
</head>
<body>
<h1>Page title</h1>
</body>
S'il n'est pas possible de modifier la section <head> de vos pages (p. ex.,
parce qu'elle est produite automatiquement), vous pouvez incorporer les balises de
feuilles de style de la manière suivante :
<H1 style="font-size: 150%; font-family: Arial, Helvetica, san-serif;
font-weight: bold; color: #000000; background-color: #ffffff;>Title</h1>
Bien entendu, vous pouvez expérimenter avec les attributs de police CSS afin de
trouver une combinaison qui convient à votre style de page, mais les exemples
ci-dessus décrivent la structure de base à employer. Ce type de balisage convient
très bien à tous les navigateurs graphiques modernes. L'utilisation de l'élément
<hx> pour les titres présente un autre avantage en comparaison de <font> :
il ajoute une structure sémantique à la page et permet aux utilisateurs de certains
plugiciels de navigateur et de certaines applications de lecture d'écran de
repérer et de sauter les sections balisées par des éléments <hx>.
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3. Ma page comporte du texte épelant un acronyme. Est-il nécessaire de
convertir ce texte en image pour pouvoir utiliser l'élément ALT=text?
Il n'est pas nécessaire de convertir ce texte en image pour utiliser une
expansion. Vous pouvez employer l'élément <acronym>. Par exemple :
Bienvenue sur le site du <acronym title="ministère de la Défense
nationale ">MDN</acronym>
Certains navigateurs spécialisés exposent la l'expansion de l'acronyme, et cette
dernière est également affichée dans MS IE v. 5 et sup. lorsque le curseur est placé
au-dessus du texte balisé.
4. Est-il possible d'insérer un attribut <alt> dans un lien texte?
Pour ajouter de l'information à vos liens texte, vous pouvez employer l'attribut
<title>, qui a sur le texte le même effet qu'une balise <alt> a sur une
image.
<a href="English_e.html" title="La page en anglais">English Page</a>
Vous obtenez ainsi une petite « info-bulle » lorsque l'utilisateur place le
curseur au-dessus du texte ou utilise la touche de tabulation pour sélectionner le
lien (similaire à l'info-bulle créée par l'attribut <alt>).
Les développeurs doivent utiliser à la fois l'attribut <alt> ET l'attribut
<title>. De plus, n'oubliez pas que l'attribut <alt> peut être uniquement
employé pour baliser une image; son utilisation n'est pas permise avec l'élément
<object> et l'élément <applet> est à éviter (depuis 1999) en faveur de
l'élément <object>. Consultez à ce sujet :
http://www.w3.org/TR/html401/struct/objects.html
5. Est-il possible d'ajouter un attribut <alt> ou <title> à du
texte non formaté?
Il est impossible d'ajouter un attribut <alt> ou <title> à du
texte non formaté. Par contre, dans le cas d'un acronyme ou d'une abréviation,
l'utilisation de l'élément <abbr> ou <acronym> permettra d'améliorer
l'apparence du texte. Avec ces éléments, une info-bulle est affichée lorsque le
curseur est placé au-dessus du texte balisé. Consultez l'exemple à la question 3.
6. Existe-t-il un moyen d'insérer du texte optionnel dans une chaîne de
caractères simple?
Un lecteur d'écran (tel que JAWS) peut lire le texte non formaté et la plupart
des textes en HTML sans aucun problème. Le texte optionnel est UNIQUEMENT requis pour
les éléments qui ne sont pas déjà en texte non formaté, p. ex. IMG ou AREA. Il peut
aussi être nécessaire d'utiliser un contenu optionnel (textuel) avec des éléments
tels que OBJECT, FRAMESET (utiliser NOFRAME), SCRIPT (utiliser NOSCRIPT) ou EMBED
(utiliser NOEMBED). En d'autres termes, si un utilisateur affiche une page dans un
navigateur qui ne gère pas les images ou les scripts, alors il faut décrire à
l'utilisateur (à l'aide d'une alternative textuelle) le contenu et la signification
de ces éléments.
Le texte non formaté n'accepte pas l'attribut ALT et n'a pas besoin de l'attribut
TITLE. Vous pouvez utiliser l'attribut TITLE="" pour les éléments tels que ACRONYM et
ABBR afin de gérer les acronymes et les abréviations et utiliser l'élément FRAME
afin de décrire la raison d'être d'un cadre. En règle générale, il n'est pas
nécessaire d'employer un titre pour l'élément <A>.
7. Les personnes qui ont un handicap visuel peuvent-elles éprouver des
difficultés à lire du texte pâle sur un fond blanc?
Pour certaines personnes, un fond blanc peut rendre n'importe quel élément
d'avant-plan très difficile à lire. Les capacités visuelles varient d'une personne
à l'autre, et il est important d'obtenir un contraste élevé entre le fond et les
éléments en avant-plan.
Néanmoins, les sites du gouvernement du Canada sont (ou devraient être) conçus de
manière à favoriser la souplesse d'utilisation, et permettre au visiteur de
personnaliser l'apparence des pages en fonction de ses besoins individuels.
Parmi les principaux navigateurs graphiques, Internet Explorer, Netscape Navigator
(probablement toutes les versions) et Opera permettent tous à l'utilisateur de
remplacer les couleurs choisies par le concepteur de la page par ses propres
couleurs d'arrière-plan et d'avant-plan. Cette option n'a toutefois aucun effet sur
les couleurs des images en mode point.
Par exemple, dans Internet Explorer (version 5.5), vous pouvez spécifier vos
propres couleurs de texte et d'arrière-plan (du moins pour les objets non graphiques)
en choisissant « Options Internet » dans le menu « Outils »; sous l'onglet
« Paramètres généraux », choisissez d'abord « Couleurs » : si l'option « Utiliser les
couleurs Windows » est cochée, décochez-la puis utilisez les boutons « Texte » et
« Arrière-plan » pour choisir les couleurs appropriées. Ensuite, sous l'onglet
« Paramètres généraux », cliquez sur le bouton « Accessibilité » et cochez
l'option « Ignorer les couleurs spécifiées sur les pages Web » à la section « Mise en
forme ». Par la suite, les couleurs spécifiées par l'utilisateur sont employées par
défaut sur toutes les pages Web.
Vous voyez donc pourquoi il faut éviter d'employer du texte sous forme d'images en
mode point. L'autre raison, bien entendu, est que la taille du texte représenté sous
forme d'images (c.-à-d. tous vos boutons et liens de navigation graphique) ne
peut pas être modifiée par l'utilisateur. Cette situation est problématique pour les
personnes qui doivent élargir le texte en raison d'un handicap visuel ou pour les
personnes qui utilisent des appareils à écran de petite taille et à résolution
élevée.
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8. Est-il possible d'employer des cadres sur un site du gouvernement du
Canada?
Selon la norme 6.6 de la Normalisation des sites Internet, les cadres doivent
uniquement être employés sur les sites du GC en tant que format de rechange.
9. Est-il possible d'utiliser des applications telles que Beyond 20/20 afin de
fournir des fonctionnalités spécifiques sur le site?
** N'importe quelle application peut être utilisée, du moment qu'elle est
accessible ou qu'il existe une autre façon d'offrir l'information. **
10. Si j'insère du texte dans Windows Media Player en utilisant la fonction
texte (fenêtre ouverte au bas de l'écran de Media Player), sera-t-il accessible?
Si le texte est une transcription de la piste sonore verbale du clip et s'il
est intégré au sous-titrage visible à l'aide du protocole SMIL (langage d'intégration
multimédia synchronisé), alors le texte sera accessible pour les personnes sourdes,
sourdes post-linguistiques ou malentendantes et pour les utilisateurs dont le système
ne possède pas de capacités audio. Le texte ne sera pas accessible pour les personnes
non voyantes; toutefois, à moins qu'elles n'aient également un handicap auditif, ces
personnes pourront entendre la piste sonore. Comme le fichier SMIL utilisé pour
ajouter la piste de sous-titrage est essentiellement un fichier texte (comportant des
commandes SMIL), il est techniquement accessible en tant que transcription
autonome et pourrait être rendu disponible pour les personnes sourdes-muettes.
L'utilisation de pistes de sous-titrage synchronisées dans les éléments
multimédias sur les pages Web est une exigence de première priorité de la ligne
directrice du W3C sur l'accessibilité du contenu sur le Web (et donc une exigence de
la politique sur la Normalisation des sites Internet). Pour de plus amples
informations sur les outils et techniques à utiliser, consultez le site du National
Center for Accessible Media (NCAM) :
http://ncam.wgbh.org/webaccess/arm/index.html.
Le NCAM offre un outil nommé MAGpie, qui peut vous aider à développer des pistes
de sous-titrage accessibles (ainsi que des pistes vidéo avec description pour les
personnes non voyantes ou malvoyantes). Toutefois, si vous ne pouvez pas employer le
protocole SMIL, la seule alternative consiste à inclure une transcription textuelle
accessible (sur la même page ou dans un fichier conservé au même emplacement que le
clip).
À ce sujet, certaines technologies plus anciennes telles que les ordinateurs munis
d'une carte audio monophonique peuvent éprouver des difficultés à faire jouer
simultanément deux sources audio. Puisque Jaws et les autres lecteurs d'écran
utilisent la carte audio pour générer la sortie audio, il peut y avoir des
situations où l'une des sources audio, c.-à-d. le signal de sortie du lecteur d'écran
ou le fichier multimédias, ne pourra pas être entendue.
11. Sur notre page d'accueil bilingue, la balise <alt> du mot-symbole
Canada doit être bilingue. Toutefois, il n'est pas possible de placer un élément
<lang> dans la balise. Il n'est pas non plus possible de diviser l'image en
deux sections. Comment pouvons-nous nous assurer qu'un logiciel de lecture d'écran
pourra utiliser le dictionnaire de prononciation approprié?
L'attribut <lang> ne peut pas être inséré dans une chaîne <alt>
(en fait, aucune autre balise HTML ne peut être placée dans une chaîne alt=text,
celle-ci accepte uniquement les caractères ASCII et les caractères de substitution
(p. ex. é). C'est en partie pour cette raison qu'il est avantageux de créer
des pages en français et en anglais distinctes sur les sites du GC, du point de vue
de l'accessibilité. Toutefois, comme la NSI exige la présence d'une page d'accueil
bilingue, ce problème spécifique touche la grande majorité des sites. L'opinion
dominante au sein du groupe de travail sur la NSI veut que la page d'accueil
contienne en général si peu d'information textuelle que la vue ou l'écoute de
petites sections de texte dans l'autre langue officielle serait un désagrément
acceptable. Une solution possible consiste à utiliser une image transparente de 1 sur
1 pixel contenant le texte optionnel pour l'autre langue, p. ex. :
<img src="canada_wordmark.gif" lang="en" alt="Government of Canada"
height width><img src="transparent.gif" lang="fr" alt="Gouvernement
du Canada" height="1" width="1">
Bien entendu, l'ordre d'affichage des descripteurs <alt> doit respecter les
politiques en matière de langues officielles qui s'appliquent à votre site.
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12. Pouvons-ous également faire tester des applications Web par l'équipe
WATS?
L'équipe WATS peut tester les applications Web et tout plugiciel ou
application spécifique dont vous avez besoin pour votre site.
13. Pouvons-nous placer un menu de navigation sur le côté droit de la page? Et
dans ce cas, un lecteur d'écran pourra-t-il lire le menu avant le contenu principal
de la page?
Le code source doit incorporer toutes les règles qui s'appliquent à la
création de sites Web accessibles. Ces règles comprennent (sans toutefois y être
limitées) les polices à taille modifiable, des balises <alt> appropriées pour
toutes les images, un contenu clair et concis ainsi que des balises HTML valides. Le
seul problème potentiel touche les lecteurs d'écran. Ces derniers lisent les tableaux
d'une manière linéaire. Donc, un tableau servant à la navigation qui est affiché du
côté droit de l'écran sera lu après le contenu principal. Lorsque les attributs
de positionnement des feuilles de style en cascade seront plus communément employés,
il sera possible d'afficher le menu de navigation à la droite de l'écran tout en
s'assurant qu'il est interprété par les lecteurs d'écran avant le corps de la page.
Malheureusement, comme les feuilles de style ne sont pas à ce jour prises en charge
par tous les navigateurs, cette solution n'est probablement pas acceptable pour les
clients, puisqu'il est impossible de s'assurer que tous les visiteurs « verront » la
même page.
En ce qui concerne les personnes ayant un trouble cognitif, l'emplacement des
blocs d'information persistants (tels que le menu de navigation) n'est pas en
lui-même un problème; toutefois, il est important que si un « modèle de page » est
établi, les développeurs l'utilise sur toutes les pages du site. En d'autres termes,
la présence d'un menu de navigation du côté droit de l'écran n'est pas un problème,
du moment qu'il est affiché de ce côté sur toutes les pages. La variabilité du
positionnement peut porter à confusion, plus particulièrement chez les personnes qui
présentent des limitations cognitives (les personnes handicapées par un retard de
développement, celles dont le français ou l'anglais n'est pas la langue maternelle,
etc.).
Enfin, en raison de la Normalisation des sites Internet, les pages Web des sites
du GC doivent avoir une largeur maximale de 600 pixels afin d'assurer leur affichage
uniforme indépendamment de la taille et de la résolution de l'écran. Il faut en tenir
compte au moment de choisir la position des éléments d'écran tels que les menus de
navigation.
14. Est-il possible de décrire des équations mathématiques complexes?
Pour les équations complexes, il faut utiliser le langage de balisage MathML
([MATHML]
http://www.w3.org/TR/WCAG10-HTML-TECHS/#ref-MATHML) ou le langage TeX. Le langage
MathML permet de créer des documents extrêmement accessibles, mais il n'est pas
encore aussi utilisé ou pris en charge que TeX.
Il faut fournir une description textuelle de l'équation et, dans la mesure du
possible, utiliser des entités caractères pour créer les symboles mathématiques. Il
faut de plus utiliser un équivalent textuel si l'équation est représentée par une ou
plusieurs images.
Le langage TeX est couramment employé pour créer des documents d'information
techniques qui seront ensuite convertis au format HTML pour publication sur Internet.
Toutefois, les logiciels de conversion ont tendance à créer des images, à utiliser
des balises à éviter et à utiliser des tables pour disposer les éléments sur les
pages. Pour ces raisons, les fournisseurs de contenu doivent :
a) Rendre le document original TeX (ou LaTeX) disponible sur Internet. Il existe
un système nommé « AsTeR » ([ASTER]
http://www.w3.org/TR/WCAG10-HTML-TECHS/#ref-ASTER) capable de créer une version
parlée d'un document TeX ou LaTeX. De plus, IBM offre un plugiciel pour Netscape et
Internet Explorer permettant de lire les documents TeX/LaTeX et certains documents
MathML (consultez à ce sujet le site [HYPERMEDIA]
http://www.w3.org/TR/WCAG10-HTML-TECHS/#ref-HYPERMEDIA).
Remarque : Ces outils sont principalement destinés à un environnement anglais et
ne sont pas nécessairement compatibles avec les synthétiseurs de parole dont la
langue principale n'est pas l'anglais. Cette situation peut poser des problèmes en ce
qui a trait à la NSI et aux langues officielles.
b) S'assurer que le code HTML créé par le processus de conversion est accessible.
Vous devez fournir une description unique de l'équation (plutôt qu'un texte
<alt> pour chaque image générée, puisque l'équation peut comporter un grand
nombre de petites images).
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Interprétation :
Bien que la méthode privilégiée consiste à utiliser un langage de balisage reconnu
(MathML), il faut reconnaître que ce langage n'est pas généralisé actuellement et
qu'il est préférable de rendre le fichier original TeX disponible pour téléchargement.
Il est sans doute plus important de se demander qui accédera à ces équations
mathématiques complexes. Pourquoi ces équations sont-elles publiées sur le site en
premier lieu?
Si ces informations sont destinées à un groupe restreint de spécialistes, il est
probable que ces derniers possèdent déjà le plugiciel offert par IBM (ou une
application MathML équivalente). Dans ce cas, la meilleure solution consiste
probablement à fournir l'information au format MathML, accompagnée d'un lien vers le
site de téléchargement du plugiciel, puisqu'elle assure le caractère universel de
votre page grâce à la « norme » actuelle (MathML) et satisfait aux autres exigences
de la NSI grâce au lien vers le plugiciel. Au contraire, si les informations sont
publiées sur le site à des fins d'illustration uniquement, une image comportant des
attributs ALT et LONGDESC appropriés pourrait être suffisante.
<img src="" ALT="Équation mathématique numéro 1"
LONGDESC="math_equation_one_explanation.html">
Bien qu'elle n'offre pas toutes les fonctionnalités recommandées, cette solution
est plus simple et plus rapide pour l'utilisateur moyen (grand public, étudiant de
niveau secondaire ou universitaire, etc.) puisqu'elle élimine les difficultés
associées au téléchargement et à l'installation du plugiciel. Toutefois, comme
l'information est présente uniquement sous forme d'image, elle ne peut pas être
aisément copiée (par la méthode copier-coller) ou manipulée par l'utilisateur final,
tandis que le texte généré par un plugiciel ou le contenu d'un téléchargement
pourrait l'être.
La plupart des pages Web sont créées à l'aide d'un jeu de caractères spécifique :
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=iso-8859-1">
Toutefois, le créateur n'est pas tenu d'utiliser obligatoirement le jeu
« iso-8859-1 », il s'agit simplement du jeu de caractères le plus communément
installé sur les serveurs Web et utilisé par les navigateurs en Amérique du Nord.
Les serveurs Web étrangers (particulièrement ceux de la région du Pacifique)
emploient d'autres jeux de caractères pour afficher les glyphes appropriés. Les
auteurs de pages Web peuvent employer au besoin le jeu de caractères ISO-10646
(Unicode), qui comporte entre autres des symboles latins et grecs étendus tels que
pi, oméga et epsilon. L'utilisation de la métabalise appropriée (voir ci-dessus) est
obligatoire afin de s'assurer que le serveur et le navigateur utilisent tous deux le
jeu de caractères nécessaire. On notera que pour que ces jeux de caractères soient
affichés correctement, ils doivent être chargés à la fois sur l'ordinateur de
l'utilisateur et sur le serveur Web, ce qui nécessite en général une intervention par
un spécialiste en systèmes du côté serveur. De même, le jeu de caractères Unicode
doit être installé sur l'ordinateur de l'utilisateur (ce qui n'est pas garanti). Il
est toutefois probable, si la clientèle utilisatrice du site est composée de
spécialistes qui ont l'habitude de ces caractères « spéciaux », que ce jeu de
caractères sera déjà installé sur leurs ordinateurs.
Ressources :
MIT:
http://web.mit.edu/wwmath (Disponible en Anglais seulement)
http://web.mit.edu/acs/webguide/technical-foreign.html (Disponible en Anglais seulement)
UNICODE :
http://www.unicode.org/charts/charindex.html (Disponible en Anglais seulement)
http://www.hclrss.demon.co.uk/unicode/ (Disponible en Anglais seulement)
Audio Math :
http://www.cs.cornell.edu/home/raman/ (Disponible en Anglais seulement)
http://www.amsci.org/amsci/issues/Comsci96/compsci96-03.html (Disponible en Anglais seulement)
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15. Peut-on utiliser des éléments Macromedia Flash sur les sites Web du
gouvernement du Canada?
Il semble que Macromedia a pris au sérieux la question de l'accessibilité des
sites Web et a considérablement amélioré ses produits en matière d'accessibilité. La
principale préoccupation à cet égard est qu'il est nécessaire d'utiliser un plugiciel
pour accéder au contenu. Comme certains appareils (p. ex. les téléphones cellulaires)
ne prennent pas en charge les plugiciels, les créateurs de sites doivent s'assurer
que tout contenu présenté dans un élément flash est également rendu disponible par
une autre méthode facile à utiliser pour l'utilisateur final. Bien que cette solution
soit faisable, elle nécessite des ressources supplémentaires et pourrait allonger les
délais de développement. Il faut en arriver à un juste équilibre entre l'effort
nécessaire et les résultats attendus.
La taille des fichiers est également une source de préoccupations. Bien que la
taille d'une animation Flash peut être réduite si elle a été créée avec soins, ces
animations nécessitent souvent des fichiers de grande taille qui se traduiront par
des délais de chargement prolongés pour les utilisateurs qui n'ont pas accès à une
connexion à haute vitesse. Encore une fois, il s'agit de soupeser le pour et le
contre : est-il raisonnable de devoir attendre 120 secondes ou plus simplement pour
voir une page d'accueil animée? (Le téléchargement d'un fichier de 100 ko nécessite
environ 30 secondes à un débit de 28,8 kbps, et on évalue actuellement à 30 secondes
le « délai de rupture » après lequel l'utilisateur devient frustré par le temps
d'attente.)
Enfin, au moment de rédiger le présent document, le seul lecteur d'écran qui prend
en charge Flash Player 6 est le logiciel Window-Eyes de GW Micro. Il semble que le
lecteur d'écran le plus communément employé, JAWS, sera en mesure de lire ce format à
partir de la version suivante, mais ce n'est pas garanti.
Tout élément Flash employé sur un site du gouvernement du Canada doit être réservé
à une application non essentielle et doit être utilisé avec une extrême retenue,
comme on le précise sur le site de la NSI :
Conception des sites Web (NSI - Section
sur navigation et présentation) :
« La sobriété est la règle d'or à observer dans la conception des documents Web.
Les fichiers graphiques doivent être les plus petits possible pour en faciliter la
livraison rapide par le biais de la technologie de l'utilisateur final, et ils
doivent contenir des équivalents textuels pour s'assurer que tous les utilisateurs
peuvent obtenir une description du contenu du graphique et en connaître l'objectif.
Il faut informer l'utilisateur de la taille des gros fichiers et des formats non
standards » (le format Flash est jugé non standard par le W3C en raison de sa nature
propriétaire). « Aucune norme ou ligne directrice précise ne peut couvrir
adéquatement l'utilisation des images. On recommande donc de limiter au minimum
l'information visuelle non essentielle sur les sites Web. Les images doivent être
accompagnées des balises ALT=text appropriées pour s'assurer que tous les
utilisateurs obtiennent de l'information sur le but de l'image et qu'ils peuvent
déterminer la destination des images qui servent de liens d'ancrage. »
« Les institutions du GC sont libres d'utiliser les technologies Web et
multimédias qu'elles désirent pour améliorer l'apparence de leurs sites, à la
condition que tous les éléments sur leur site principal puissent être accessibles
universellement. Les concepteurs de pages Web et les fournisseurs de contenu Web
peuvent conserver des versions de remplacement des sites offrant des démonstrations
de technologies de pointe, de formats de remplacement ou de composantes multimédias
interactives. Ces sites doivent toutefois être présentés comme sites secondaires et
comporter les hyperliens appropriés si on s'attend à ce que l'utilisateur télécharge
un logiciel ou des plugiciels pour exploiter les composantes multimédias. »
Les éléments interactifs Shockwave peuvent être accessibles s'ils sont conçus
correctement (en incorporant des équivalents clavier en remplacement des
manipulations par souris, en incorporant des transcriptions textuelles pour le
contenu audio, etc.). Le fournisseur du contenu est responsable d'assurer
l'accessibilité par de tels moyens.
Remarque : Il est fortement recommandé que vous visitiez le site de Macromedia et
que vous consultiez l'information relative aux fonctionnalités qui pourraient vous
aider à concevoir des sites Web davantage accessibles. L'adresse est
http://www.macromedia.com/macromedia/accessibilité/.
Les animations Flash ne peuvent pas être affichées sur les ordinateurs des
personnes qui :
a) n'ont pas ou ne veulent pas installer le plugiciel Flash, ou;
b) n'utilisent pas un navigateur graphique.
Si vous employez Flash pour des animations simples (p. ex. zones à liens
dynamiques), il vous suffit pour rendre votre page accessible de décrire l'animation
textuellement : si vous utilisez l'élément <applet>, la description doit être
insérée entre les deux balises :
<applet>Description de l'animation</applet>. Si vous utilisez plutôt
l'élément <object>, la description doit également être insérée entre les deux
balises. Si vous utilisez <embed>, il faut placer la description dans un
bloc <noembed></noembed>. (Remarque : les éléments <Embed> et
<Applet> sont maintenant à éviter au profit de l'élément <Object>.)
Si votre animation Flash est plus complexe (p. ex. navigation activée par le
curseur de la souris), vous devez :
a) fournir des équivalents clavier (consultez la documentation de Macromedia pour
plus de détails); et
b) fournir des liens ou fonctionnalités de rechange accompagnés de la description
appropriée, tel que décrit ci-dessus.
Enfin, l'article suivant pourrait vous fournir de l'information utile :
http://www.alistapart.com/stories/flash_mx_clarifying/
16. Nous avons tenté de copier les lignes directrices du SCT en nous basant
sur son site Web, mais ce site ne respecte pas les propres lignes directrices du
SCT.
Les créateurs du site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor procèdent
actuellement au remaniement du site afin de se conformer aux exigences de la NSI
comme les autres ministères. Le respect des normes, lignes directrices et pratiques
exemplaires de la NSI est la meilleure façon d'assurer la conformité de votre
site d'ici le 31 décembre 2002.
17. Est-il possible de rendre une application cartographique accessible? Ces
applications sont essentiellement fondées sur des images.
Les applications cartographiques sont permises sur les sites Web, mais elles
doivent être accessibles.
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