Normalisation des sites InternetSection de l'accessibilitéAperçuLes technologies d'Internet ont apporté à beaucoup de Canadiens et Canadiennes un sentiment accru de liberté économique et intellectuelle, mais pour bien des gens, l'accès au contenu Web s'avère plus compliqué que de cliquer sur une souris et d'utiliser un modem. Certains Canadiens et Canadiennes comptent sur des appareils et accessoires d'aide, comme le lecteur sonore d'écran et le système commandé par la voix, pour surmonter les obstacles posés par les technologies courantes. D'autres peuvent être limités par leur propre technologie. Cependant, les vieux navigateurs, les systèmes d'exploitation non-standard, les connexions lentes, les petits écrans ou les écrans strictement textuels ne devraient pas les empêcher d'obtenir l'information accessible aux autres. Grâce surtout aux efforts du World Wide Web Consortium (W3C), (Cet hyperlien donne accès à un site d'un organisme qui n'est pas assujetti à la Loi sur les langues officielles. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site.) l'accessibilité à Internet est devenue un enjeu global méritant l'attention des concepteurs à l'étape de la mise au point des systèmes et des logiciels. Les normes de la NSI s'alignent sur les Directives pour l'accessibilité aux contenus Web (DACW), élaborées par le W3C. World Wide Web Consortium (W3C) Conformément à l'approche axée sur le citoyen de l'initiative de NSI, les normes d'accessibilité universelle visent à garantir un accès équitable à tout contenu sur les sites Web du gouvernement du Canada (GdC). La conception du site étant un élément important des médias électroniques, on a élaboré les principes d'accessibilité universelle pour s'assurer que toute personne puisse accéder au contenu, indépendamment des technologies utilisées. La clé de la mise en oeuvre efficace des principes d'accessibilité universelle repose sur la conception de sites accessibles au plus vaste auditoire possible et compatibles avec la gamme la plus vaste possible de plates-formes logicielles et matérielles, des appareils et accessoires d'aide jusqu'aux technologies naissantes. Les groupes de travail de la WAI du W3C testent constamment les Guides d'accès aux contenus Web sur une gamme complète de navigateurs et d'appareils et accessoires d'aide avant d'en recommander la mise en oeuvre générale. Maintes technologies anciennes, actuelles ou naissantes de contrôle et d'affichage, ne permettent pas de rendre pleinement le contenu multimédia qui devient courant sur le Web. Les navigateurs graphiques, textuels ou spécialisés, antérieurs aux versions actuelles et les connexions à bande passante à faible débit posent des obstacles à l'accès, tout comme les affichages monochromes ou à niveaux de gris, les moniteurs agrandis et les écrans miniatures (comme les affichages de téléavertisseurs, de téléphones cellulaires numériques, d'assistants numériques personnels, etc.). Le développeur de sites Web ne doit pas présumer que tout utilisateur final est en mesure d'employer toutes les aptitudes humaines physiques et sensorielles, de même que la gamme habituelle de technologies informatiques, pour utiliser Internet. Ainsi, il doit prendre en compte les technologies de communication mobile comme les systèmes mains libres ou yeux libres, les technologies de synthèse vocale et de reconnaissance vocale, les fonctions de numérisation et de contrôle à un seul bouton et les émulateurs de souris, de même que les systèmes substituts d'entrée (écran tactile, système à commande oculaire, souris ou boule de commande). Les transformations continues, le contexte, l'orientation et la facilité d'utilisation sont tous des facteurs clés dans la conception de sites Web accessibles à tous et interprétables par les technologies qu'ils utilisent. Les Directives pour l'accessibilité aux contenus Web de la WAI, un ensemble complet de recommandations publié en 1999, ont déjà été reconnu par la communauté des normes internationales. D'une part, ces directives visent à répondre aux besoins des gens atteints de déficiences qui comptent sur des moyens électroniques pour maximiser l'utilisation de leurs systèmes informatiques. D'autre part, les directives aideront aussi les personnes qui utilisent des technologies avancées : technologies mobiles et vocales de visualisation de pages Web, agents électroniques comme les robots d'indexation, etc. Comme toutes les normes, les directives de la WAI vont évoluer avec le temps, à mesure que les développeurs et les utilisateurs apprendront à mieux appliquer les technologies nouvelles à l'utilisation d'Internet. L'accessibilité universelle ne résulte pas d'une conception minimale mais d'une conception soignée de la page Web. Avec les directives de la WAI, les normes de la NSI servent à guider les concepteurs de pages Web, en particulier ceux qui utilisent un contenu multimédia, afin que les fonctions et le contenu des sites soient entièrement accessibles à tous les utilisateurs. Les concepteurs ne devraient pas être dissuadés d'utiliser le multimédia; ils devraient plutôt l'utiliser de manière à ce que le matériel qu'ils publient atteigne le plus vaste auditoire possible. Le GdC a adopté les Directives pour l'accessibilité aux contenus Web (DACW) du W3C pour s'assurer que la majorité des Canadiens et Canadiennes puisse utiliser facilement l'information et les services en direct.
Directives pour l'accessibilité aux contenus Web (version 1.0) Norme 1.1Tous les sites Web du GdC doivent être conformes aux critères de la Priorité 1 et de la Priorité 2 du W3C afin de garantir un accès facile au plus vaste auditoire possible. JustificationLa présente norme énonce la principale exigence concernant l'accessibilité au sein du GdC. Elle renvoie à une norme internationale existante, la recommandation 1.0 des Directives pour l'accessibilité aux contenus Web (Cet hyperlien donne accès à un site d'un organisme qui n'est pas assujetti à la Loi sur les langues officielles. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site du World Wide Web Consortium (W3C).) Les critères du GdC mentionnés dans la norme de la NSI sont énoncés et définis dans la Recommandation du W3C. Ce document explique la justification de chacune des quatorze directives fondamentales concernant l'accessibilité universelle des sites Web. Chaque directive est suivie d'une ou plusieurs mesures que doit prendre un concepteur de page pour satisfaire aux exigences de ces directives. Ces mesures s'appellent des « critères ». Cette norme de la NSI exige des sites Web du GdC qu'ils se conforment aux critères de la Priorité 1 et de la Priorité 2. Interprétation[Priorité 1] Un développeur de contenu Web doit satisfaire à ce critère. À défaut, un ou plusieurs groupes seront dans l'impossibilité d'accéder aux informations contenues dans le document. La satisfaction de ce critère est une condition préalable fondamentale pour que certains groupes puissent utiliser des documents Web. [Priorité 2] Un développeur de contenu Web doit satisfaire à ce critère. À défaut, un ou plusieurs groupes auront des difficultés à accéder aux informations contenues dans le document. La satisfaction de ce critère lèvera des barrières significatives à l'accès aux documents Web. Critères du W3C 1.1 Pratiques exemplairesNombre précis de pixels (février 2003) Nombre précis de pixels (février 2003)On sait qu'il existe des anomalies entre les points 6.1 et 6.2 des normes de la NSI et les points de contrôle 3.4 et 5.3 de l'Initiative d'accessibilité au Web du Consortium W3. La NSI impose l'utilisation d'un nombre précis de pixels pour la présentation des tableaux alors que les points de contrôle 3.4 et 5.3 de l'Initiative d'accessibilité au Web du Consortium W3 ne recommandent pas l'utilisation de nombres précis de pixels ou de tableaux pour la mise en page. Le motif d'origine, qui est toujours valable, pour exiger que les sites Web du gouvernement du Canada soient conçus avec un nombre précis de pixels pour les cellules des tableaux des barres de menu communes et institutionnels était de garantir une présentation uniforme et un emplacement identique des principaux outils d'aide à la navigation sur tous les sites Web du gouvernement du Canada. Cette présentation structurée de la NSI demeure suffisamment flexible pour permettre l'expansion des éléments textuels qui forment ces principaux outils d'aide à la navigation, atteignant ainsi les objectifs d'accessibilité des points de contrôle de l'Initiative d'accessibilité au Web du Consortium W3 et, dans la mesure du possible, les objectifs de la Normalisation des sites Internet. Les principaux documents de référence utilisés pour la conception de sites Web accessiblesUn ensemble de documents et d'outils de soutien sont associés et intégrés aux Directives pour l'accessibilité aux contenus Web. Voici les principaux documents de référence utilisés pour la conception de sites Web accessibles (Ces hyperliens donnent accès à des sites d'un organisme qui n'est pas assujetti à la Loi sur les langues officielles. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site.) :
Compte tenu de la portée et du niveau de détail des ressources ci-dessus, nous n'avons pas tenté de reproduire ou de réinventer dans la Boîte à outils de la NSI tous les exemples que l'on peut y trouver. Certains aspects de la conception de la NSI peuvent toutefois tirer avantage de l'application des techniques particulières présentées dans les pages suivantes. L'application des normes et l'utilisation cohérente de techniques de conception accessibles permettront au GdC d'atteindre son objectif de brancher tous les Canadiens. Pratique pour l'accessibilité aux formulaires HTMLLes formulaires HTML en eux-mêmes ne sont pas inaccessibles. L'utilisation qu'en fait l'auteur du programme et/ou de la page détermine l'accessibilité du produit final. Éléments d'un formulaire inaccessible :
Éléments d'un formulaire accessible :
Toutes les plus anciennes des technologies fonctionnelles sont en mesure de prendre en charge des formulaires HTML bien conçus. L'astuce consiste à obtenir des concepteurs qu'ils réalisent des pages simples du côté serveur. Utilisation des feuilles de style en cascade CSSLa plupart des entreprises codent le texte de leurs pages Web au moyen des balises de police <FONT> à éviter, et pire encore, fixent la taille du texte (en pixels ou en points) dans le balisage ou dans les feuilles de style associées. Cette méthode empêche l'utilisateur de modifier la taille du texte, ce qui brime les personnes ayant des problèmes de vision ou qui préfèrent utiliser une résolution d'écran différente des standards 640x480 ou 800x600. Solution : Utiliser les feuilles de style en cascade CSS
Pour plus d'information à propos des feuilles de style. Plus d'information sur la mise en œuvre des feuilles de style CSS. Mise en œuvre des feuilles de style CSS Les logiciels de navigation les plus répandus ne prennent pas en charge les feuilles de style CSS de façon uniforme. Toutefois, la dernière génération de logiciels de navigation d'un certain nombre de fournisseurs démontre une solide mise en œuvre de la plupart des technologies CSS1 et d'un grand nombre des technologies CSS2, et cette tendance va en s'améliorant. Un aspect de la conception de documents accessibles au moyen des feuilles de style CSS consiste à veiller à ce que les documents demeurent accessibles lorsque les feuilles de style sont désactivées ou non prises en charge. En attendant que la plupart des logiciels de navigation prennent en charge les feuilles de style de façon uniforme, les concepteurs Web peuvent quand même créer des documents accessibles en combinant les caractéristiques prises en charge des feuilles de style CSS à certaines fonctions de présentation du HTML. Les documents qui utilisent le HTML plutôt que les feuilles de style CSS pour la présentation doivent pouvoir être convertis de façon harmonieuse. Par exemple, si des tables sont utilisées pour la mise en page, elles doivent continuer à avoir du sens lorsqu'elles sont intégrées en série. Utilisation de fonctions qui permettent l'activation d'éléments de page par divers dispositifs d'entréehttp://www.w3.org/WAI/wcag-curric/chk10-0.htm L'accès non tributaire du type d'unité permet à l'utilisateur d'interagir avec un agent ou un document au moyen de l'unité d'entrée (ou de sortie) voulue - souris, clavier, voix, licorne ou autre. Si, par exemple, le contrôle d'un formulaire ne peut s'activer qu'au moyen d'une souris ou d'un autre dispositif de pointage, une personne qui accède à la page sans la voir et effectue l'entrée par la voix, le clavier ou tout autre dispositif qui n'est pas un outil de pointage ne pourra utiliser le formulaire. Remarque. Le fait de fournir des texte l'équivalents aux graphiques aux des images servant de liens permet d'utiliser ceux-ci sans dispositif de pointage. En général, dans les pages permettant l'interaction au moyen du clavier, il est aussi possible d'utiliser l'entrée vocale ou une interface de ligne de commande. Conception pour la non-subordination à un type d'unité particulier Critère 9.3 du W3C - Pour les scripts, définir des programmes de traitement (ou gestionnaires) d'événements logiques plutôt que des programmes de traitement d'événements tributaires du type d'unité. Un programme de traitement d'événements appelle un script lorsqu'un certain événement se produit (p. ex., déplacement de la souris, pression d'une touche, chargement du document, etc.). Dans le langage HTML 4.0, les gestionnaires d'événements sont couplés aux éléments par des attributs (commençant par « on », comme dans « onkeyup »). Ce qui survient après l'événement dépend du script qu'a créé l'auteur de la page. Il peut s'agir simplement d'effets décoratifs comme la mise en évidence d'une image ou le changement de couleur du texte d'un élément. Il peut y avoir aussi des effets plus importants, comme l'exécution d'un calcul, l'affichage d'un renseignement important pour l'utilisateur ou la transmission d'un formulaire. En ce qui concerne les scripts qui ne font pas que modifier la présentation d'un élément, les développeurs de contenus devraient procéder comme suit : Utiliser des déclencheurs d'événements associés à l'application plutôt qu'à l'interaction de l'utilisateur. Dans le langage HTML 4.0, les attributs d'événements associés à l'application sont « onfocus », « onblur » (le contraire de « onfocus ») et « onselect ». Prendre note que ces attributs sont conçus pour ne pas être tributaires du type d'unité, mais qu'ils sont intégrés en tant qu'événements liés à l'utilisation du clavier dans les navigateurs courants. Autrement, si vous devez utiliser des attributs tributaires du type d'unité, fournissez des mécanismes d'entrée redondante (c'est-à-dire, définir deux gestionnaires pour le même élément) :
Exemple : http://www.w3.org/WAI/wcag-curric/sam71-0.htm Comment rendre vos fenêtres en incrustation plus accessiblesPour rendre les fenêtres en incrustation (à ouverture automatique) accessibles aux personnes qui n'utilisent pas une souris pour naviguer, ajoutez les déclencheurs « onFocus » et « onBlur » pour rendre l'effet accessible aux utilisateurs d'un clavier. Veuillez noter que les fenêtres en incrustation codés du coté client peuvent être partiellement ou totalement inaccessibles pour certains utilisateurs. Il est possible que les utilisateurs de lecteurs d'écran ne sachent pas que de nouvelles fenêtres ont été ouvertes, ou qu'ils soient désorientés par leur apparition soudaine. De plus, les utilisateurs qui ont désactivé les scripts ou qui utilisent un navigateur ne supportant pas les scripts ne recevront pas le message. Lorsque pratique, utiliser des techniques coté serveur pour transmettre des messages importants. Comment rendre vos menus plus accessibles Les scripts qui mettent en surbrillance les boutons de la barre de navigation sont codés pour fonctionner uniquement avec les utilisateurs d'une souris (« onMouseOver » et « onMouseOut »), mais cette situation peut être rétablie facilement. Ajoutez les déclencheurs d'événement « onFocus » et « onBlur » pour que l'effet soit disponible également pour les utilisateurs d'un clavier. Voici comment modifier les menus déroulants : Ajout d'un bloc <NOSCRIPT> : Dans l'exemple ci-dessous tiré de la page d'accueil en français, le code est extrait du bouton Salle des nouvelles. Les déclencheurs d'événement supplémentaires ne sont pas inclus; l'exemple utilisé montre uniquement l'utilisation du bloc <NOSCRIPT>. Le solution : Les URL et le texte des liens sont simplement copiés du script figurant plus haut dans la page, puis collés en HTML ordinaire (liste <UL>) dans un bloc <NOSCRIPT> dans la cellule de la table qui contient le bouton : <TD> <A onmouseover="movepic('buttonNewsroom','/images.nsf/vLUImages/ <IMG alt=Nouvelles src="nouvelles.gif" <noscript> </TD>
Assurer l'accessibilité, quelle que soit la plate-forme utiliséePour assurer l'accessibilité entre les plates-formes :
Raison : Les gens qui utilisent un logiciel de navigation graphique prenant en charge les scripts risquent de ne pas voir le menu déroulant parce que la technologie d'aide qu'ils utilisent ne le reconnaît pas et de ne pas voir la solution de rechange du bloc <NOSCRIPT> parce que cette solution n'est pas activée lorsque l'utilisateur emploie un logiciel de navigation qui prend en charge les scripts. Norme 1.2 (Mise à jour)Le langage HTML ou un langage similaire qui fait l'objet d'une recommendation du W3C (p. ex., XHTML) doit être le format principal de tous les documents sur les sites Web du gouvernement du Canada. Si le document ne peut être présenté en HTML, il faut renseigner les utilisateurs sur la manière de procéder pour obtenir des versions en médias substitus, p. ex., imprimée, braille et audio. Historique des versions
JustificationLe W3C est un consortium international de l'industrie qui élabore plusieurs des langages standards utilisés par les concepteurs de page Web et les programmeurs d'application Web. Tel qu'indiqué dans le paragraphe ci-dessous, le W3C s'engage à adhérer au concept d'« accès universel » :
Source : W3C... en 7 points Les groupes de travail de la Web Accessibility Initiative du W3C étudient (au plan de l'« accessibilité ») toutes les spécifications de langage du W3C en cours d'élaboration pour s'assurer qu'elles sont conformes aux objectifs en matière d'interopérabilité et d'accessibilité. À notre connaissance, au moment de la rédaction du présent document, aucun autre organisme de normalisation du domaine ne prétend effectuer un travail similaire. Nous avons inclus cette norme à la NSI pour promouvoir l'utilisation de normes reconnues offrant des outils et des produits qui permettent de réaliser l'accessibilité. InterprétationLe format principal de tous les documentsLe langage HTML ou les autres langages du W3C recommandés doivent être le format principal de tous les documents des sites Web du GdC. À noter que la simple utilisation des langages du W3C à des fins de balisage ou de conception d'applications ne garantit pas que vos produits seront automatiquement accessibles. Toutefois, ces langages vous permettront d'utiliser des méthodes normalisées pour assurer l'accessibilité de vos produits. Voici les langages actuellement recommandés par le W3C :
* Le W3C utilise présentement le terme Recommandation au lieu du terme Standard D'autres versionsSi le document ne peut être présenté en HTML, il faudrait renseigner les utilisateurs sur la manière de procéder pour obtenir d'autres versions, p. ex., imprimée, braille et audio. D'abord et avant tout, sachez qu'il s'agit d'une mesure de dernier recours. Cette ligne directrice n'a pas été incluse dans les normes de la NSI comme moyen facile de vous éviter de faire l'effort (souvent minime) nécessaire pour faciliter l'accès à votre page ou application Web. Vous pouvez rendre accessible la majorité du contenu de votre site Web, plus particulièrement si vous utilisez les langages recommandés du W3C- voir la liste. (Cet hyperlien donne accès à un site d'un organisme qui n'est pas assujetti à la Loi sur les langues officielles. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site.) Toutefois, après avoir fait le maximum, si vous n'êtes pas en mesure de rendre l'application ou le contenu accessible, vous pouvez vous référer aux Pratiques exemplaires de 1 à 6. 1.2 Pratiques exemplairesTechnique 1 : Texte explicatif Technique 1Texte explicatif Le texte suivant est un exemple de texte explicatif que vous pouvez utiliser pour satisfaire à la Norme 1.2. 2 si en dépit de tous vos efforts vous ne pouvez rendre vos documents accessibles. Cette technique devrait être utilisée seulement en dernier recours car elle est contraire à l'esprit de la politique, dont le but est de rendre tous les contenus Web accessibles au plus vaste auditoire possible. Insérez, sur la même page et devant l'élément inaccessible, un énoncé à cet effet (un langage optionnel est inclus entre parenthèses carrées);
Technique 2Balisage accessible Pour transmettre de l'information similaire dans une page Web, vous pouvez l'inclure comme contenu des éléments <OBJECT>, <APPLET> (déconseillé), <NOSCRIPT> ou <NOEMBED>. Le texte suivant est un exemple de balisage accessible que vous pouvez utiliser pour satisfaire à la Norme 1.2. <OBJECT> data="http://mysite.com/finance_calculator.class"> "http://mysite.com/finance_calculator.class" type="application/java" Nota : Si votre système n'est pas en mesure d'exécuter ce
programme de calcul financier (application Java), veuillez communiquer avec le
bureau responsable du programme financier au (613) 555-5555 pour obtenir de
l'aide. Remarquez que les éléments <EMBED> et <NOEMBED> ne font pas partie du HTML standard et que l'utilisation de l'élément <APPLET> n'est plus conseillée depuis l'entrée en vigueur de la version 4.0 du HTML. L'information insérée entre les étiquettes de début et de fin de l'élément <OBJECT> sera affichée dans les navigateurs qui ne prennent pas en charge le langage Java ou qui ne traitent pas l'élément <OBJECT>. Technique 3Avis d'accessibilité Enfin, si vous décidez d'utiliser ces techniques, vous devez également placer une note dans les pages «Aide» de votre site. Par exemple, vous pourriez indiquer ce qui suit : Accessibilité : Nous avons fait le maximum pour assurer l'accessibilité de ce site. Toutefois, certains contenus ou services peuvent être inaccessibles à certains visiteurs. Pour ces cas particuliers, nous vous donnons les coordonnées d'une personne qui pourra vous aider. Toutefois, plutôt que de recourir aux formules de dégagement de responsabilité mentionnées précédemment, vous devez d'abord toujours faire votre possible pour offrir un mécanisme de remplacement accessible (en utilisant un langage de balisage accessible) et l'inclure soit comme contenu de l'élément, soit, au pis aller, sur une page distincte. Technique 4Conversion de documents antérieurs et de documents PDF Ceux que préoccupent des documents PDFcomplexes ou de grands volumes de documents antérieurs en mode point peuvent consulter la page Autres versions (voir la Norme 1.2) de la Boîte à outils pour obtenir une solution possible. Conversion de documents antérieurs en format PDF Les nouveaux fichiers créés en PDF doivent être fournis dans un format accessible. Documents antérieurs déja en format PDF Les ministères devraient commercer à repérer les documents PDF qui sont le plus fréquemment consultés et élaborer une stratégie pour les convertir dans des formats W3C accessibles. Technique 5Guide à l'intention des gestionnaires pour la production des documents en formats alternatifs et/ou substituts Ce document a été produit par le Bureau de l'industrie des appareils et accessoires fonctionnels d'Industrie Canada à l'intention du gouvernement du Canada, avec le soutien financier du Fonds d'intervention du Programme des mesures positives d'équité en emploi, un programme du Conseil du Trésor. http://www.collectionscanada.ca/accessinfo/s36-202.001-f.html Technique 6Instructions générales et spécifications afin de fournir les informations dans les médias substituts Développement des ressources humaines Canada / Human Resources Development Canada CA-406-12-99F Ce document est disponible dans les formats suivants : en gros caractères, en cassette audio, en braille, et sur disquette d'ordinateur, en français ou en anglais, en composant le 1 800 788-8282. Table des matières
I Rendre accessible les informations de Développement des ressources humaines Canada à tous les canadien(ne)sDéveloppement des ressources humaines Canada, ayant la responsabilité principale du dossier des personnes ayant un handicap, fait reconnaître le droit de tout canadien et canadienne d'avoir un accès égal à notre information, nos programmes et nos services. L'accès à l'information est un défi important pour Développement des ressources humaines Canada. L'intégration des personnes ayant un handicap dans la vie sociale serait un élément qui permettrait au Canada de conserver sa position de leader mondial dans les secteurs des droits de la personne, des personnes ayant un handicap, des communications et de la technologie. L'information est mise à la disposition des canadiens à travers des textes conventionnels, par l'entremise des médias (radio / télévision) ou par l'Internet. Toutefois une proportion croissante et significative de la population ne peut accéder à l'information par ces méthodes. Fournir aux canadiens l'information essentielle et les services à travers diverses méthodes de communications, telles que les textes imprimés en gros caractères, le braille, les cassettes audio ou disquettes d'ordinateur ou encore grâce aux nouvelles technologies informatiques misent à leur disposition, leurs permettraient d'être plus aptes à gérer leur vie. Les exigences d'accessibilité pour les types de médias comme l'Internet et le cinéma / vidéo sont présentement en développement. Donc, ce document se conforme uniquement à la production de textes imprimés à gros caractères, du braille, des cassettes audio et des disquettes d'ordinateur. II Préparer les informations pour les médias substitutsIl devient possible de synchroniser la date de distribution d'un document en format conventionnel avec ses formats substituts si, au stage initial de la planification d'un document, Développement des ressources humaines Canada travaille en consultation avec le producteur des formats substituts. De cette façon, tous les formats du document deviennent accessibles à tous les canadien(ne)s au même instant. Les stratégies de marketing, de promotion et de distribution doivent assurer qu'une fois publiés, les canadien(ne)s sont informés de la disponibilité des formats substituts. À cet effet, le document conventionnel devrait renfermer cette information. Un grand nombre de documents préparés en format textes conventionnels imprimés contient des éléments qui sont incompréhensibles sous forme d'enregistrement sonore (ex: les notes en bas de page, les traitements graphiques...). Pour ces raisons, la première étape dans l'élaboration de la production des médias substituts nécessite une version originale du texte électronique qui assure la compréhension auditive. Ce script de narration devient alors une Source maîtresse à laquelle les médias substituts vont se conformer. Ceci garantit une uniformité entre tous les formats. Exigences pour développer une Source maîtresse
III Instructions générales et spécifications afin de produire de l'information dans les médias substitutsTextes imprimés en gros caractères Un bon nombre de personnes ayant de la difficulté à lire peuvent lire les textes imprimés en des caractères plus gros que ceux utilisés dans les documents conventionnels. Pour d'autres, des documents imprimés sont accessibles à travers des textes en gros caractères et un dispositif d'agrandissement tel que le circuit fermé de télévision (CCTV). Les professionnels de la conception graphique garantissent que la disposition et la typographie permettent d'optimiser la lisibilité. Les qualités du papier tels que la couleur, la texture, le poids et la finition, sont extrêmement importants. La méthode de reliure à spirale permet de mettre les pages à plat quand le document est ouvert afin de faciliter l'utilisation d'un dispositif d'agrandissement. Copie maîtresse :
Pour les aveugles, les personnes ayant une déficience visuelle et les analphabètes ainsi que plusieurs nouveaux canadiens, l'audition pourrait être le seul accès aux textes imprimés. L'information qui est présentée sous forme de points ou de liste est éditée pour une compréhension auditive. Les instructions d'écoutes et les timbres sonores indexés sont incorporés pour permettre aux auditeurs de localiser les différentes sections du texte. Les copies maîtresses sont enregistrées par des narrateurs professionnels. Toutefois, des fichiers contenant des voix synthétiques générées par ordinateur pourraient être utilisés pour une production sujette à de fréquentes mises à jour telles que les communiqués de presse, les catalogues et les bibliographies. Copie maîtresse :
Les étiquettes :
Plusieurs aveugles et déficients visuels accèdent aux textes imprimés à travers le braille, qui est un mode de lecture tactile composé de points embossés sur du papier épais. Le système comprend trois niveaux: le niveau I (intégral) et le niveau II (abrégé) qui sont utilisés dans la publication des documents en braille en conformité avec les normes prescrites par la Braille Authority of North America (BANA) : http://braille.brl.org/formats/ Le niveau III (sténographie) qui n'est pas utilisé couramment. Les transcripteurs professionnels et les réviseurs de braille garantissent l'exactitude de la transcription. Copie maîtresse :
Reliure :
Certains aveugles et déficients visuels utilisent des ordinateurs comme support de base pour accéder à l'information imprimée disponible aussi électroniquement. L'information doit être formatée comme texte seulement et en fichier électronique braille pour garantir la compatibilité avec les technologies adaptées telles que les logiciels qui affichent en gros caractères, en voix synthétisées et imprimantes pour le braille. Copie maîtresse :
Les étiquettes :
Considérations pour la production de médias substituts
IV AnnexeSecrétariat du Conseil du Trésor du Canada Comment produire de l'information en médias substituts Braille Authority of North America (BANA) Service de bibliothèque national pour personnes aveugles et handicapées Université de la Colombie-Britannique, Centre de ressources pour personnes
handicapées (bibliothèque Crane) Guide d'accès au Web Closed Captioning Web (sous-titrage) Norme 1.3Pour garantir l'accessibilité universelle, les pages Web du GdC qui offrent de l'information dans des formats de rechange doivent inclure une indication textuelle du genre de fichier qui fournit un hyperlien à un site où l'utilisateur peut obtenir le logiciel nécessaire. JustificationAucune des normes de la NSI ou des Directives pour l'accessibilité aux contenus Web ne propose qu'un fournisseur du contenu ne puisse offrir de l'information en utilisant d'autres formats électroniques. Ces normes mentionnent plutôt que le premier format rencontré par un navigateur doit être la version la plus accessible (habituellement du HTML accessible) et, si d'autres formats sont disponibles, que le fournisseur de contenu les identifie clairement et, si possible, inclut un lien vers un site d'où le visiteur pourra télécharger un « plugiciel » ou une application de visualisation appropriée. Dans le cas où l'on sait qu'il existe une version accessible d'un plugiciel, il faut inclure une note et un lien appropriés. 1.3 Pratiques exemplairesLe texte suivant est un exemple de texte explicatif que vous pouvez utiliser pour satisfaire à la Norme 1.3. Exemple de liens
Exemple de texte de désistement
Norme 1.4Tous les sites Web du GdC et les pages qui y figurent doivent incorporer les équivalents textuels des éléments non-textuels, par exemple: les graphiques, les images, les aides à la navigation et les bandes sonores, afin de garantir la réalisation des objectifs en matière d'accessibilité universelle. JustificationLes exigences de cette norme sont déjà clairement énoncées dans les critères de la Priorité 1 des Directives pour l'accessibilité aux contenus Web (Cet hyperlien donne accès à un site d'un organisme qui n'est pas assujetti à la Loi sur les langues officielles. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site.) ce qui, en apparence, pourrait laisser croire que cette norme ne fait que la répéter. Le groupe de travail sur la NSI croit fermement que l'importance de baliser les éléments non textuels avec des textes équivalents suffit pour justifier une norme spécifique à cet effet. L'ajout d'équivalents textuels appropriés est un facteur important au plan de l'indépendance des dispositifs (capacité d'acheminer du contenu vers n'importe quel dispositif Web) et de l'accessibilité pour les personnes atteintes de déficiences et qui utilisent une technologie d'assistance. Les normes d'accessibilités ont pour but de rendre les pages Web plus fonctionnelles pour les personnes ayant un handicap et les utilisateurs des nouvelles technologies d'affichage et des agents électroniques tels que les robots d'indexation. Les normes expliquent aux auteurs de pages Web les procédures à suivre pour s'assurer que le contenu et les fonctions sont accessibles de façon équitable à tous les utilisateurs. Les auteurs doivent particulièrement connaître les lignes directrices concernant l'utilisation d'éléments multimédia et l'application d'équivalents textuels. Programme de coordination de l'image de marque (PCIM)Web Accessibility Initiative (WAI)
Ligne directrice 1.1Il n'est pas obligatoire de se conformer aux lignes directrices élaborées aux fins de l'application de cette politique, mais elles sont destinées à aider les institutions à appliquer les politiques gouvernementales de manière efficace et efficiente.
Si le langage HTML est utilisé, le langage
HTML 4.0 Strict ou les
langages du W3C nouvellement
adoptés doivent être adoptés en tant que norme pour les pages Web nouvelles et révisées.
Pratiques exemplairesEssai du navigateurEn suivant les six étapes suivantes, on évitera d'avoir à tester un grand nombre de combinaisons plate-forme / navigateur.
Ligne directrice 1.2Il n'est pas obligatoire de se conformer aux lignes directrices élaborées aux fins de l'application de cette politique, mais elles sont destinées à aider les institutions à appliquer les politiques gouvernementales de manière efficace et efficiente. Si une page ou un site vise explicitement à
fournir de l'information en technologies de remplacement, par exemple,
appareils de poche, dispositifs d'impression, générateurs de braille et
dispositifs audio, cela doit se faire avec l'élément « Medias »
dans les feuilles de style en cascade.
Pratiques exemplairesAttribut concernant le supportLa feuille de style CSS 2 vous permet de rédiger différentes feuilles de style pour divers instruments de visualisation de pages Web. Il s'agit de feuilles de style propres à un support. P. ex. @media screen { BODY { font-size: 16pt } H1 { font-size: 3em } Cela fonctionne pour les feuilles de style propres à un support. Si toute une feuille de style s'applique à un seul type de support, vous pouvez avoir recours à l'attribut « Media » de l'élément « LINK » de sorte que les explorateurs puissent reconnaître à quel type de support une feuille de style s'applique sans la télécharger. P. ex. l'attribut « Media » peut définir les options de support suivantes : (veuillez remarquer ici les dispositifs visuels, sonores et les unités de sortie tactile; voilà pourquoi la feuille de style CSS 2 est vraiment efficace pour assurer l'accès peu importe les dispositifs de communication utilisés par les Canadiens)
L'attribut « Media » peut indiquer plus d'une unité de sortie. Dans ce cas : MEDIA="SCREEN, PRINT", la feuille de style pourrait s'appliquer à l'écran et à l'imprimé. Les feuilles de style « Aural » s'adaptent bien aux synthétiseurs de la parole car elles offrent, entre autres options, une référence sonore. La référence sonore peut servir à signifier bon nombre de choses, comme les liens, les en-têtes, etc. Il faut présenter des directives relatives aux pages Web pour s'assurer que le client en ligne comprend les techniques d'accessibilité que le concepteur a fourni et la façon d'utiliser la page ou le site. Les bogues rattachés au fait de joindre un style à une page Bogues rattachés à l'attribut « Media » Bogue 1 : Lecture seulement à l'écran Alors, vous ne devriez pas indiquer media="all" si vous voulez que l'explorateur Netscape puisse lire la feuille de style. Bogue 2 : séparation par des virgules Renseignements importantsJ'aimerais vous informer des arrangements d'acquisition proposés à l'égard des essais d'accessibilité qui seront mis en application le 1er avril 2003. Comme vous le savez peut-être, le Secrétariat du Conseil du Trésor a conclu un marché avec le Service de mise à l'essai de l'accessibilité du Web (WATS) et les ministères et organismes ont pu se prévaloir de ce service au cours des trois dernières années. À compter du 1er avril 2003, les ministères et organismes pourront acquérir eux-mêmes leurs services de mise à l'essai de l'accessibilité par l'entremise du Marché de services professionnels en informatique (SPI) de TPSGC, ou utiliser leurs services réguliers de passation de marchés . Le Marché de services professionnels en informatique de TPSGC est un outil souple qui permet aux utilisateurs de choisir :
Pour utiliser l'outil d'acquisition de TPSGC, les ministères / organismes doivent s'inscrire eux-mêmes par l'entremise du site Web du SPI sous la rubrique Info pour les ministères fédéraux. Personne-ressource : Lucie Kealey (spécialiste en approvisionnement) |
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