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Intégration de la communication d'information concernant le rendement
: Projet de la fonction de contrôleur moderne
Rapport final
Préparé pour :
Bureau de la sécurité des transports et Agence
canadienne d'évaluation environnementale
Préparé par :
Goss Gilroy Inc.
Conseillers en gestion
150, rue Metcalfe, bureau 900
Ottawa (Ontario) K2P 1P1
Tél. : (613) 230-5577
Téléc. : (613) 235-9592
Courriel : ggi@ggi.ca
31 mai 2003
1.0 Résumé
Au cours des dernières années, plusieurs des 60 petits
organismes au sein du gouvernement fédéral ont exprimé
des préoccupations concernant le nombre croissant de demandes de
préparation et de présentation de rapports pour des parties
externes (y compris les organismes centraux, diverses commissions, le
Parlement, le public et d'autres). Bien que les petits organismes conviennent
de l'importance et de la nécessité de présenter des
rapports aux parties externes dans le but de démontrer des résultats,
de rendre des comptes et de faire preuve de transparence, la collectivité
des petits organismes est préoccupée par la quantité
déjà limitée de ressources internes nécessaires
pour produire les rapports demandés, ainsi que la quantité
d'information et le type et la pertinence des renseignements demandés.
Objectif de l'étude
Cette étude fait partie des projets d'innovation pour la fonction
de contrôleur moderne du Conseil du Trésor et est dirigée
par un comité directeur formé des représentants de
cinq petits organismes : le Bureau de la sécurité des transports
(coprésident), l'Agence canadienne d'évaluation environnementale
(coprésident), l'Office des transports du Canada (OTC), la Commission
des relations de travail dans la fonction publique (CRTFP) et le Tribunal
de la concurrence.
L'objectif de la présente étude consiste à définir
des avenues visant la simplification des exigences internes et externes
en matière de présentation de rapports pour les petits organismes,
permettant ainsi de diminuer la charge administrative tout en continuant
à répondre aux demandes d'information des cadres dirigeants,
du Parlement, des organismes centraux et du public.
Ce rapport présente les conclusions de la première étape
de l'étude. L'objectif de cette première étape était
de dresser un inventaire des exigences externes en matière de présentation
de rapports, de consulter l'ensemble des petits organismes et d'élaborer
un modèle, ainsi que des méthodes recommandées pour
simplifier, consolider et intégrer la production de rapports internes
et externes. La deuxième étape de ce projet consistera à
procéder à l'essai pilote des recommandations.
La première étape de cette étude comporte cinq méthodes
de cueillette des données :
La publication de l'information à l'externe et la collectivité
des petits organismes des entrevues auprès de représentants
de petits organismes et d'organismes centraux sélectionnés,
un sondage auprès de l'ensemble des petits organismes par l'entremise
d'Internet, un examen des meilleures pratiques, des groupes de consultation
et une étude de cas avec des représentants de petits organismes.
Conclusions
D'après les résultats du sondage, les petits organismes
doivent préparer et soumettre environ 43 rapports externes différents
(24 rapports de nature financière, 10 rapports concernant les ressources
humaines et 9 rapports concernant la planification et le rendement), sans
compter les présentations devant le Conseil du Trésor, les
analyses de rentabilité et les autres demandes ad hoc pour le Conseil
du Trésor et d'autres organismes centraux. Si l'on tient compte
du fait qu'il faut soumettre les rapports tous les trimestres ou tous
les mois, le nombre total de rapports externes devant être préparés
et soumis à l'intérieur d'un exercice financier est de 107.
La présentation de 10 rapports externes ou plus nécessite
cinq mois sur dix. Les mois d'avril et de septembre sont ceux au cours
desquels on soumet le plus grand nombre de rapports à l'externe;
12 en avril et 13 en septembre, sans compter la Confirmation journalière
et le Rapprochement des dépôts.
Les rapports externes les plus fastidieux sont le Rapport annuel, suivi
du RMR et du RPP. Une étude plus approfondie des résultats
du sondage, portant sur le nombre d'heures nécessaires pour préparer
les rapports externes, démontre ce qui suit :
- les organismes où les systèmes de TI ne sont pas intégrés
ont tendance à exiger plus de temps pour préparer la plupart
des rapports;
- les organismes qui présentent de l'information financière
à l'interne moins de quatre fois par année, ou de façon
ponctuelle, ont besoin de 33 % plus de temps pour préparer les
rapports financiers demandés à l'externe comparativement
aux organismes qui présentent des rapports à l'interne
plus fréquemment; cette tendance est plus courante en ce qui
concerne les rapports relatifs au rapprochement;
- les organismes qui disposent de bureaux régionaux ont tendance
à exiger plus de temps pour préparer le RMR et le RPP;
- les organismes qui présentent à l'interne des rapports
sur le rendement moins de quatre fois par année, ou de façon
ponctuelle, ont besoin de plus de temps pour préparer le RMR;
- les organismes qui terminent leur planification d'activités
avant le mois de février ont besoin de moins de temps pour préparer
le RPP.
Six des dix principaux rapports externes, pour ce qui est de leur utilité
en matière de gestion des organismes, sont des rapports de nature
financière. Les rapports externes, que l'on a définis comme
étant les moins utiles, regroupent trois types de rapports (financiers,
RH et planification/rendement). Bien que plus de 20 rapports externes
différents aient été définis comme étant
l'un des trois plus gros fardeaux pour les petits organismes, le Rapport
ministériel sur le rendement (RMR), le Rapport sur les plans et
les priorités (RPP), et le Rapport annuel au Parlement sont considérés
par les petits organismes comme étant le plus gros fardeau. On
a obtenu un large éventail de réponses lorsque l'on a demandé
quels rapports représentaient le moins lourd fardeau. Toutefois,
la plupart des rapports considérés comme tels étaient
les rapports de nature financière.
Aller de l'avant
Pendant l'étude, plusieurs thèmes sont ressortis des types
de préoccupations et de problèmes présentés
par les petits organismes concernant « le fardeau lié à
la production de rapports à l'externe ». Un modèle
très clair que l'on a observé est que l'étendue réelle
ou perçue de tout « fardeau relatif à la présentation
de rapports à l'externe » dépend :
- des « facteurs internes », qui comprennent des questions
liées aux opérations internes et aux pratiques de présentation
de rapports de l'organisme;
- des « facteurs externes », qui comprennent des questions
liées à la précision et à la plausibilité
des besoins de l'utilisateur en matière d'information, le nombre
de demandes de communication d'information et la nature de ces demandes
(format, fréquence, moyens, etc.).
Facteurs externes
- Précision et plausibilité des besoins des utilisateurs
en matière d'information
- Nombre de demandes de production de rapports à l'externe
- Nature des demandes de production de rapports à l'externe
(format, fréquence, moyens, etc.)
Plus
Facteurs internes
- Conception et capacité des systèmes d'information
de l'organisme
- Quantité, compétence et disponibilité des
ressources humaines
- Processus de production de rapports à l'interne de l'organisme
- Processus de production de rapports à l'externe de l'organisme
- Cycle d'activités de l'organisme et méthodes de gestion
du rendement
Crée
Étendue du fardeau lié à
la production de rapports à l'externe des petits organismes
La publication de l'information à l'externe et la collectivité
des petits organismes
Par conséquent, toute méthode ou tout modèle permettant
de faire face au fardeau réel ou perçu doit tenir compte
de ces deux facteurs. Le modèle global est le suivant :
- un modèle permettant de faire face au fardeau lié à
la production de rapports à l'externe, qui démontre à
un très haut niveau le lien entre les facteurs internes et externes
et l'étendue du fardeau lié à la production de
rapports à l'externe, de même que les méthodes suggérées
pour aborder les facteurs externes et internes.
Les « facteurs externes »
- Définir les possibilités visant le changement des
exigences en matière de production de rapports à l'externe,
c'est-à-dire proposer une méthode permettant de définir
quels rapports externes peuvent constituer une occasion de demander
ou de négocier des modifications aux exigences en matière
de production de rapports, en collaboration avec la partie requérante.
- Outil permettant de définir les besoins de l'utilisateur
et les exigences en matière de production de rapports (et permettant
d'étudier des changements possibles aux exigences en matière
de production de rapports), c'est-à-dire présenter
en détail les types de questions dont chaque utilisateur devrait
tenir compte au moment de définir ses besoins en matière
d'information et les exigences relatives à la production de rapports
(y compris par exemple le format, la fréquence, le contenu, etc.).
Cette liste de questions peut également être utilisée
en tant qu'outil par les organismes au moment de demander ou de négocier
des changements concernant une exigence en matière de production
de rapports.
Les « facteurs internes »
- Deux outils peuvent être utilisés, soit un genre d'auto-évaluation
permettant d'améliorer la production de rapports à l'interne
et l'intégration entre les rapports internes et externes.
- Un survol de l'état des petits organismes dans la transition
vers une gestion axée sur les résultats, certains des
problèmes rencontrés et un profil détaillé
des principales étapes à suivre.
Quant aux possibilités de simplification, de consolidation et
d'intégration des rapports externes, les rapports relatifs aux
RH sont considérés comme étant ceux exigeant le plus
d'améliorations; on pense notamment à se limiter à
une préparation biannuelle plutôt qu'annuelle afin de permettre
suffisamment de temps pour mettre en oeuvre des changements importants.
Les rapports de nature financière sont perçus comme ceux
ayant connu le plus d'améliorations au cours des dernières
années grâce aux efforts visant l'automatisation et la normalisation.
On convient toutefois que d'autres améliorations sont nécessaires,
particulièrement en ce qui concerne le nombre de rapports sur les
transactions/rapprochements qui sont toujours en demande et les Comptes
publics du Canada. Le RMR et le RPP ne sont pas considérés
comme étant particulièrement utiles au public et aux parlementaires,
par conséquent la préparation est vue dans l'ensemble comme
un fardeau administratif plutôt qu'un rapport utile pour les utilisateurs
externes ou la gestion interne. La nécessité d'un rapport
autonome sur la planification ou le rendement est considérée
comme étant inutile; on croit plutôt que les renseignements
nécessaires devraient être consolidés dans le RMR
ou le RPP, soit dans la partie principale du document ou en annexe.
L'objectif ultime des efforts visant à consolider, intégrer
et simplifier la communication d'information à l'externe devrait,
à long terme, viser l'exigence de produire un ensemble très
limité de rapports annuels, par exemple, un rapport sur la gestion
des ressources humaines, un rapport annuel traitant de la planification
et de toutes les questions liées au rendement et aux résultats,
ainsi que des états financiers.
Recommandations
Les « facteurs externes »
Recommandation n o 1 : On recommande que les petits organismes,
grâce à un comité existant adéquat comme le
Réseau des administrateurs de petits organismes, soumettent au
Conseil du Trésor et aux autres organismes centraux une proposition
visant à négocier des changements spécifiques aux
rapports ou thématiques (c.-à-d., financiers, RH, planification/rendement)
concernant les exigences en matière de communication d'information
à l'externe, tel que présenté en détail à
l'annexe E.
Recommandation n o 2 : On recommande que les petits organismes,
grâce à un comité existant adéquat comme le
Réseau des administrateurs de petits organismes, soumettent au
Conseil du Trésor et aux autres organismes centraux une proposition
visant l'élaboration à long terme d'un « organe d'archivage
de données et de rapports Internet sur un site unique » qui
ferait l'unanimité. (Voir la section 3.5 )
Les « facteurs internes »
Recommandation n o 3 : On recommande que les petits organismes
songent à procéder à une auto-évaluation de
leurs pratiques de communication d'information à l'interne (y compris
la mesure dans laquelle les rapports internes et externes sont
intégrés) en utilisant les deux outils présentés
à la section 4.3 , « Amélioration de la communication
d'information à l'interne », afin de définir les possibilités
d'amélioration.
Recommandation n o 4 : Si cela n'est déjà fait,
on recommande que les petits organismes poursuivent leurs efforts visant
à aligner les cycles de planification d'activités internes
des agences au cycle parlementaire de façon à ce que le
RPP et le RMR soient élaborés selon des rapports de résultats
et des plans internes déjà préparés.
Recommandation n o 5 : Si cela n'est déjà fait,
on recommande que les petits organismes poursuivent leurs efforts visant
la transition vers une gestion axée sur les résultats. (Voir
la section 4.4 ).
3.3 Modèle permettant de faire face au fardeau lié à
la communication d'information à l'externe
Cette section présente le « Modèle permettant de
faire face au fardeau lié à la communication d'information
à l'externe » proposé. Ce modèle s'appuie principalement
sur le fait que l'étendue du fardeau, réel ou perçu,
lié à la communication d'information à l'externe
est tributaire de facteurs externes et internes. Par conséquent,
toute méthode permettant d'aborder le fardeau réel ou perçu
nécessite que l'on tienne compte des deux facteurs.
Le modèle est le suivant :
- Annexe 3.3 : Modèle permettant de faire face
au fardeau lié à la communication d'information à
l'externe, qui illustre à un très haut niveau :
- le lien entre les facteurs internes et externes et l'étendue
du fardeau lié à la communication d'information à
l'externe;
- les méthodes suggérées pour aborder les
facteurs internes et externes.
Les « facteurs externes »
- Annexe 3.4 : Définir les possibilités
visant le changement des exigences en matière de production de
rapports à l'externe, c'est-à-dire proposer une méthode
permettant de définir quels rapports externes peuvent constituer
une occasion de demander ou de négocier des modifications aux
exigences en matière de production de rapports, en collaboration
avec la partie requérante.
- Annexe 3.5 : Outil permettant de définir
les besoins de l'utilisateur et les exigences en matière de production
de rapports (et permettant d'étudier des changements possibles
aux exigences en matière de production de rapports), c'est-à-dire
présenter en détail les types de questions dont chaque
utilisateur devrait considérer au moment de définir ses
besoins en matière d'information et les exigences relatives à
la production de rapports (y compris par exemple le format, la fréquence,
le contenu, etc.). Cette liste de questions peut également être
utilisée en tant qu'outil par les organismes au moment de demander
ou de négocier des changements concernant une exigence en matière
de production de rapports.
Les « facteurs internes » (Voir la section 4.0)
- Annexes 4.3.1 et 4.3.2 : Deux outils peuvent être
utilisés, soit un genre d'auto-évaluation permettant d'améliorer
la production de rapports à l'interne et l'intégration
entre les rapports internes et externes.
- Section 4.4 : Un survol de l'état des petits
organismes dans la transition vers une gestion axée sur les résultats,
certains des problèmes rencontrés et un profil détaillé
des principales étapes à suivre.
Annexe 3.3
Modèle permettant de faire face au fardeau lié à
la communication 'information à l'externe : Facteurs internes et
externes
Facteurs externes
- Précision et plausibilité des besoins des utilisateurs
en matière d'information
- Nombre de demandes de production de rapports à l'externe
- Nature des demandes de production de rapports à l'externe
(format, fréquence, moyens, etc.)
Plus
Facteurs internes
- Conception et capacité des systèmes d'information
de l'organisme
- Quantité, compétence et disponibilité des
ressources humaines
- Processus de production de rapports à l'interne de l'organisme
- Processus de production de rapports à l'externe de l'organisme
- Cycle d'activités de l'organisme et méthodes de gestion
du rendement
Crée
Étendue du fardeau lié à
la production de rapports à l'externe des petits organismes
Méthode permettant de faire face au fardeau lié à
la communication d'information à l'externe
Facteurs externes
- Définir les possibilités de changement des exigences
en matière de communication d'information à l'externe
(voir l'annexe 3.4)
- Étudier, de concert avec les parties externes requérantes,
la possibilité de changer les exigences en matière de
production de rapports afin de trouver un meilleur équilibre
entre les besoins de l'utilisateur en matière d'information
et de production de rapports et l'importance, la pertinence et les
réalités opérationnelles des petits organismes
(voir l'annexe 3.5)
- Étudier, de concert avec les parties externes requérantes,
la possibilité de changements davantage essentiels et à
long terme à la production de rapports à l'externe
Plus
Facteurs internes
- Améliorer l'intégration des processus de production
de rapports à l'interne et de gestion de l'information aux
rapports externes (voir les annexes 4.3.1 et 4.3.2)
- Améliorer les processus de communication d'information à
l'interne (voir l'annexe 4.3.2).
- Poursuivre la transition vers une gestion axée sur les résultats
(voir la section 4.4)
- Continuer de synchroniser les processus et cycles d'activités
internes de l'organisme au cycle parlementaire
Crée
Diminution de l'étendue du fardeau lié à
la communication d'information à l'externe pour les petits organismes
De plus, ces mesures vont promouvoir les avantages suivants :
- Des processus de communication d'information à l'interne
plus efficaces et plus rentables au sein des petits organismes
- De meilleurs renseignements visant à appuyer l'élaboration
des rapports externes et internes
- Une meilleure utilisation des ressources des organismes
- De meilleurs renseignements disponibles pour les gestionnaires
et dirigeants d'organismes afin d'appuyer la prise de décision
- Une meilleure communication et compréhension entre les petits
organismes et les demandeurs externes d'information
Annexe 3.4 : Définir les possibilités de changement des
exigences liées à la communication d'information à
l'externe
Exigences liées à la production de rapports prévues
par la loi
![regarder la grande version](/web/20061210153017im_/http://www.cso-cpo.gc.ca/mm-mm/images/flow1_sm_f.gif)
Non-exigences liées à la production de rapports prévues
par la loi
![regarder la grande version](/web/20061210153017im_/http://www.cso-cpo.gc.ca/mm-mm/images/flow2_sm_f.gif)
Annexe 3.5 Outil permettant de définir les besoins des utilisateurs
![Devrait arriver à un équilibre entre](/web/20061210153017im_/http://www.cso-cpo.gc.ca/mm-mm/images/balance_f.gif)
La détermination du type d'information et du type de rapport requis
par l'utilisateur doit tenir compte de chacune des questions suivantes
de façon à ce que le rapport réponde aux besoins
de l'utilisateur, tout en tenant également compte du rapport coût-avantage
lié à la préparation du rapport ainsi que l'importance,
la pertinence et la réalité opérationnelle des «
préparateurs » du rapport demandé.
Ces mêmes questions peuvent être utilisées par les
« préparateurs » pour définir les possibilités
de changement et pour ouvrirla porte aux discussions et négociations
avec les utilisateurs afin de modifier les exigences en matière
de production de rapports.
Pourqoi
- Pourquoi l'information est-elle nécessaire?
- Quelles décisions seront prises après avoir reçu
cette information? (Par exemple, la réaffectation du budget,
la DMPS ou àl'interne, la réaffectation de la charge de
travail, le changement ou la modification du plan stratégique
ou du plan d'activités, lesoutien à l'analyse des tendances
historiques, le suivi de l'état du rendement, le risque ou l'indicateur
financier permettant dedéterminer la nécessité
d'une action, la location par rapport à l'achat, l'évaluation
de l'efficacité d'une politique, d'un projet oud'un programme,
etc.)
- Si l'information n'est pas nécessaire pour la prise de décision
à un certain niveau, la raison pour laquelle l'information ou
lerapport est requis (Par exemple, pour répondre à une
demande d'un membre du Parlement, pour être utilisé comme
outil visantl'accroissement des capacités, etc.)
- Qu'arrivera-t-il si on n'obtient pas l'information?
Qui
- Qui devrait soumettre l'information?
- Est-ce que tous les répondants potentiels doivent fournir
de l'information ou est-ce que les besoins des utilisateurspourraient
être satisfaits par un échantillon de répondants?
- Est-ce possible que le « préparateur » potentiel
soit exempt de l'exigence en raison de l'importance ou de la non pertinencede
ses activités et de son mandat compte tenu du type d'information
demandé par l'utilisateur?
- Est-ce possible que le « préparateur » doive fournir
moins d'information ou de l'information moins courante en raison del'importance
ou de la non pertinence de ses activités et de son mandat compte
tenu du type d'information requis parl'utilisateur?
Quoi
- Quels types de renseignements doivent être demandés,
en ce qui concerne le type de données (c.-à-d., donnéesnumériques/statistiques
par rapport aux données qualitatives)?
- Quel type d'information doit être demandé, en ce qui
concerne le type d'information (c.-à-d. sommaire ou liste détaillée,activités
ou résultats, résultats par rapport aux prévisions,
tous les résultats ou certains seulement, tous les résultats
ou lesexceptions seulement, tous les résultats ou les changements
importants seulement, certification, etc.)?
- Quel type d'information doit être demandé, en ce qui
concerne la « tranche d'information » (c.-à-d.,
présenter au total, parrégion, par période, par
secteur d'activités, par activité, etc.)?
- Quel type de format est requis (c.-à-d., narratif, style libre,
à compléter, questions fermées, choix multiples,
etc.)?
- Quelles lignes directrices doivent être fournies au « préparateur »
pour éviter la confusion ou la mauvaise interprétationconcernant
ce qui est requis et ce qui ne l'est pas, production excessive de rapports,
etc.?
- Le préparateur doit-il inclure l'information type à
propos de son organisation? Si oui, pourquoi? Cette exigence ne pourrait-elle
pas être satisfaite en se référant au site Web de
l'organisme ou à tout autre texte déjà préparé?
- Dans quelle mesure l'information doit-elle être intégrée
(c.-à-d., de nature financière seulement, de nature non
financièreseulement, de nature financière et non financière)?
- Quelle information est essentielle plutôt qu'utile?
Quand
- . À quel moment et à quelle fréquence les rapports
doivent-ils être soumis (c.-à-d., fréquence de présentation
période écoulée,l'atteinte d'un certain plafond
en dollars ou en chiffres, atteinte d'un certain point de repère
dans un cycle ou un projet, etc.)
- Combien de temps est nécessaire pour qu'un changement important
ait lieu, de façon à ce que des décisions ou desmesures
soient requises? Est-ce conforme au point 1 ci-dessus?
Comment
- Comment cette information doit être soumise/fournie à
la partie requérante? (Par exemple, par voie électronique,
en copiepapier, sur Internet, par courriel, etc.)?
- Est-ce que l'information doit être soumise sous forme de rapport
autonome ou peut-elle être fournie à l'intérieur
d'un autrerapport du même genre?
4.3.1 Un modèle permettant d'intégrer la production d'information
à l'interne et à l'externe
L'annexe 4.3.1 démontre :
- les dix étapes concernant le processus de communication d'information
à l'interne;
- les dix étapes concernant le processus de communication d'information
à l'externe (l'organisme produisant le rapport n'a qu'un contrôle
limité, voire aucun, sur quatre de ces étapes, tel qu'indiqué
par les lignes pointillées et le texte en gris);
- les étapes à l'intérieur des deux processus
où il y a possibilité d'intégrer la préparation
de rapports internes et externes.
La complexité entourant les dix étapes pour chaque rapport
peut varier. Dans le cas d'un rapport simple, la réalisation des
dix étapes peut ne nécessiter que 30 minutes d'efforts,
alors que d'autres rapports plus complexes peuvent nécessiter beaucoup
plus de réflexion, de temps et d'attention.
En ce qui concerne l'intégration des processus de communication
d'information à l'interne et à l'externe, il existe, tel
qu'illustré sur la page suivante à l' annexe 4.3.1 , au
moins six points pendant le processus de production du rapport où
les processus de communication d'information à l'interne et à
l'externe peuvent être intégrés de façon à
ce que les ressources des organismes soient utilisées le plus efficacement
possible. Par exemple :
- l'étape 2 des processus de communication d'information à
l'externe et à l'interne est la suivante : « Révision
de la demande ». Pendant cette étape, la partie responsable
révise la demande de rapport interne ou externe afin d'évaluer
la plausibilité et le rapport coût-avantage de la demande,
de préciser les besoins de l'utilisateur en matière d'information
et de définir quels autres rapports déjà préparés
ou autres données sont disponibles afin d'appuyer la préparation
du rapport demandé. La prise en compte de toutes les exigences
de communication d'information à l'externe et à l'interne
à cette étape du processus contribuera à maximiser
l'intégration entre les deux processus;
- l'étape 3 du processus de communication d'information à
l'interne et à l'externe est la suivante : « Délégation
de la responsabilité pour répondre à la demande
». Pendant cette étape, des efforts doivent être
déployés afin de s'assurer que la ou les personnes responsables
de répondre à la demande particulière sont au courant
de rapports existants semblables, de tout système de collecte
de données pertinent existant et de toute autre information pertinente
qui contribueront à s'assurer que le niveau d'effort nécessaire
pour préparer le rapport est minimisé. Lorsque possible,
la ou les personnes chargées de produire le rapport doivent être
la ou les mêmes personnes responsables des rapports externes ou
internes semblables existants.
Annexe 4.3.1 : Modèle permettant d'intégrer la communication
d'information à l'interne et à l'externe
Possibilité d'intégrer et de consolider les processus de
production de rapports externes et internes
![regarder la grande version](/web/20061210153017im_/http://www.cso-cpo.gc.ca/mm-mm/images/flow3_sm_f.gif)
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