Table
des matières
Annexes
:
Annexe A :
Résultats détaillés par critères
Annexe B :
Liste des personnes interviewées et des participants au groupe
d’entretien en profondeur
L’initiative
de la Fonction de contrôleur moderne fut lancée en 1997 lors de la publication
du Rapport du groupe de travail
indépendant sur la modernisation de la fonction de contrôleur dans
l'administration fédérale du Canada contenant les recommandations d’un
groupe de travail composé de membres des secteurs privé et public. Entre avril
1998 et le 31 mars 2001 la fonction de contrôleur moderne fut introduite dans
13 ministères et 2 organismes dans le cadre de la phase pilote. À l’été de
2001, le Secrétariat du Conseil du Trésor annonçait que la fonction de
contrôleur moderne ferait l’objet d’une initiative à l’échelle du gouvernement
devant être adoptée par tous les ministères et organismes fédéraux.
En termes
simples, la fonction de contrôleur moderne vise une saine gestion de
l’organisation par un partenariat efficace des spécialistes fonctionnels et des
gestionnaires de l’exploitation. L’un des messages clés du rapport du Groupe de
travail indépendant porte sur le fait que la tâche de mettre en place une
fonction de contrôleur moderne ne relève plus des spécialistes financiers et
des gestionnaires et doit être la responsabilité de toute l’organisation.
Les
éléments essentiels de la fonction de contrôleur moderne, tels que définit par
le Secrétariat du Conseil du Trésor sont :
·
Leadership stratégique – consiste en un
engagement à créer et à soutenir un climat de changement qui encourage
l’intégration des notions de la fonction de contrôleur moderne dans les prises
de décision de tous les jours;
·
Gens motivés - fait référence à l’environnement dans le
secteur public qui favorise l’apprentissage permanent, veille à ce que les gens
aient les compétences et les habiletés requises pour bien faire leur travail et
s’acquitter de leurs responsabilités et fournit les encouragements pertinents
pour obtenir les résultats recherchés;
·
Valeurs et éthique communes – fait référence à la promotion et
à l’adoption de comportement, d’attitudes et de décisions éthiques;
·
Information intégrée sur le rendement – met l’accent sur l’intégration des
données financières et non financières à l’appui des prises de décision et de
concert avec la gestion et la présentation de rapport des résultats;
·
Gestion du risque évoluée - consiste en un cadre de gestion du risque (méthodologie, outils,
etc.) qui fait partie intrinsèque du processus de prise de décision et qui est
appliqué de façon constante pour gérer le risque;
·
Gérance
rigoureuse – fait référence aux responsabilités rattachées à
une garde et gestion efficaces des ressources publiques;
·
Responsabilisation distincte/améliorée – consiste en une transparence
accrue, une responsabilisation interne distincte liée à la gestion du
rendement, une présentation de rapports plus complets et concis au Parlement et
une plus grande confiance du public envers la fonction publique.
Le TCDP
fait montre de solides atouts dans les domaines du Leadership stratégique et
des Gens motivés. Il commence également à démontrer de bonnes pratiques de
gestion dans certains des critères sous Gestion intégrée du risque,
Responsabilisation distincte, Information intégrée sur le rendement et Gérance
rigoureuse. Cependant, ses capacités
dans ces domaines sont généralement aux stades de la formation et il reste
beaucoup de travail à faire pour faire avancer l’état des choses. Les capacités
les moins développées sont dans le domaine des Valeurs et éthique communes à
cause du manque de mécanismes officiels pour promouvoir un ensemble de valeurs
et pratiques d’éthique communes et pour assurer la cohérence dans
l’application.
Le tableau
ci-dessous résume les observations et recommandations clés pour chaque élément
de la Fonction de contrôleur moderne. Les
recommandations en italiques sont considérées comme ayant la plus haute
priorité. Il est important de noter que
si les recommandations ont été présentées par élément de fonction de
contrôleur, on doit les aborder de façon intégrée en tenant compte des
relations entre les divers éléments.
Élément de la Fonction de contrôleur moderne |
Observations clés |
Recommandations clés (les
recommandations en italiques ont priorité) |
Leadership stratégique |
·
Le président du Tribunal a une bonne compréhension de la FCM et est
engagé à en faire la mise en œuvre afin d’améliorer davantage la gestion du
Tribunal et les services rendus aux clients/parties intéressées. ·
La conscience de la fonction de contrôleur moderne parmi les
gestionnaires commence à se développer surtout à cause des discussions et des
présentations au sujet de l’évaluation de base. Bien que les gestionnaires ne
comprennent pas nécessairement les aspects théoriques de la FCM, ils
appliquent déjà, dans la pratique, plusieurs des notions sous-jacentes à
l’initiative. ·
Les pouvoirs fonctionnels sont clairs dans le domaine des Finances, de
la TI et des Services centraux. Les
chefs de ces domaines fonctionnels sont membres de l’équipe de la haute
direction des opérations de la Greffe. Les rôles des autorités fonctionnelles
sont bien compris et très valorisés au sein de l’organisme. ·
La planification des activités vise surtout à satisfaire aux exigences
de l’organisme central. Les plans d’activités ne sont pas préparés sous le
niveau de l’entreprise centrale. ·
Il existe un processus de budgétisation clair
et officiel. Chaque gestionnaire doit préparer un budget pour sa sphère de
responsabilité. Les niveaux de ressources sont rajustés d’année en année en
se fondant principalement sur le volume attendu et les genres de cas. ·
Le Tribunal est très sensible aux besoins de ses clients primaires et
met constamment à jour ou change constamment ses procédés et procédures pour
mieux satisfaire aux besoins des clients. |
·
Communiquer activement les avantages prévus de la FCM, comment le
Tribunal fera la mise en œuvre de la FCM et comment la FCM aura une incidence
sur les rôles et les responsabilités des gestionnaires. ·
Préparer
des plans d’activités pour les opérations de la Greffe, les services, réseaux
et systèmes centraux et les finances, qui se rattachent au Rapport sur les
plans et priorité (RPP) et aux budgets et élaborer des mécanismes pour faire
le suivi et le rapport des résultats en fonction de ces plans. ·
Raffermir les liens entre les priorités, les résultats escomptés et
l’affectation des budgets. |
Valeurs et éthique communes |
·
Il n’existe pas d’énoncés formels des valeurs et de l’éthique visant à
assurer des comportements cohérents. Les valeurs et l’éthique sont comprises
implicitement. Le président prêche par l’exemple en démontrant équité et
justice dans le processus d’audience et de décision. |
·
Élaborer et adapter les énoncés de valeurs et
d’éthique pour le TCDP en s’inspirant des principes de la fonction publique
du Canada. |
Gestion du risque évoluée |
·
Les risques sont bien compris dans le
contexte du TCDP. Les gestionnaires
sont conscients des répercussions juridiques, politiques et autres des
risques auxquels l’organisation fait face. ·
Le cadre de contrôle de gestion se compose de
contrôles manuels et de système. Les contrôles sont perçus comme efficaces et
suffisants. ·
Étant donné la taille du Tribunal et le nombre d’employés,
l’intégration des systèmes n’est pas présentement critiques. |
·
Fournir une formation concertée en gestion du
risque aux nouveaux gestionnaires et employés dans le cadre de leur cours
d’orientation au TCDP. ·
Documenter les contrôles, procédés et
politiques clés. Réviser ou vérifier périodiquement les contrôles afin
d’identifier les faiblesses ou les problèmes qui ne sont pas immédiatement
apparents. |
Gens motivés |
·
Les
exigences de la gestion moderne en termes de compétences n’ont pas encore été
élaborées pour les gestionnaires et les spécialistes fonctionnels. ·
Le TCDP suit le même cycle que la fonction
publique pour faire des sondages des employés. De plus, les gestionnaires surveillent constamment la
satisfaction des employés. Certains gestionnaires suivent aussi les autres
indicateurs de satisfaction des employés que sont les présences et les
absences. ·
L’information circule bien dans tout le Tribunal. Des réunions du personnel ont lieu
régulièrement et un dossier chronologique est distribué afin de tenir tout le
monde au courant des nouveaux développements. ·
Le Tribunal a identifié de sérieux problèmes de planification de la
relève et a entrepris un dialogue dans le but de résoudre ces problèmes. ·
On encourage l’équilibre entre le travail et la vie privée. Des dispositions souples sont en place, y
compris la semaine de travail comprimée, les horaires variables et le télétravail. ·
Bien qu’il n’existe aucune mesure officielle de la productivité ou de
la charge de travail, l’assignation des cas est basée sur la capacité et sur
le principe d’une distribution équitable du travail. |
·
Déléguer proactivement les activités/tâches présentement effectuées
par le greffier aux autres gestionnaires au sein des opérations de la Greffe
afin d’élargir leurs rôles et responsabilités, de développer leurs
compétences en prise de décision et de développer de nouvelles capacités. ·
Créer un document complet de planification de la relève (par ex.,
identifier les postes clés, les qualités requises, les candidats possibles,
les exigences de formation, etc.) visant à résoudre les problèmes actuels de
planification de la relève. ·
Définir les compétences pertinentes de gestion moderne pour les postes
de gestion au sein du TCDP. ·
Élaborer des plans de formation pour tous les employés et
gestionnaires du Tribunal. |
Responsabilisation distincte |
·
Les rôles et responsabilités sont clairement
définis jusqu’aux postes les plus subalternes de l’organisation. ·
Les accords de rendement ne sont pas en place
pour tous les employés de la Greffe.
Le greffier a un tel accord
avec le président à l’égard des objectifs de l’entreprise. -
Les évaluations du rendement se font
oralement et, dans certains cas, par écrit.
·
Le rôle des spécialistes consiste principalement à traiter les
transactions et à fournir des renseignements. ·
Les rapports pour l’extérieur sont de bonne qualité et sont remis à
temps. |
·
Articuler officiellement les résultats
attendus de tous les gestionnaires à la lumière des résultats stratégiques du
TCDP. ·
Établir des accords de rendement pour les
gestionnaires ayant droit à une rémunération au rendement et assujettir les
accords au RPP. ·
Élaborer une approche plus disciplinée envers
les évaluations du rendement et veiller à ce que tous les employés reçoivent
une évaluation écrite au moins une fois par année. |
Information intégrée sur le rendement |
·
Le Tribunal fait rapport de son rendement en s’appuyant sur les
résultats planifiés et les résultats stratégiques identifiés dans son RPP.
Cependant, le Tribunal n’a pas élaboré un cadre de mesure du rendement à
l’échelle de l’organisation pouvant préciser les extrants et résultats par
domaines d’activités clés et articulant clairement les mesures de rendement
afférentes. ·
Le Tribunal suit de près les informations
opérationnelles relatives aux cas. On utilise des tableurs pour suivre le
cheminement de chaque cas, identifier les retards et prendre les mesures
correctrices qui s’imposent. ·
Il n’existe pas de mécanismes officiels pour
mesurer la satisfaction des clients. Une rétroaction informelle est obtenue
par voie d’interaction entre les agents de la Greffe et les clients. ·
Le TCDP a établi deux buts mesurables concernant la qualité des
services qu’il fournit à ses clients (c.-à-d., rendre la décision du Tribunal
dans les quatre mois suivant la conclusion de l’audience dans 90% des cas;
entreprendre les audiences dans les cinq mois suivant l’arrivée du cas dans
80% des cas). ·
Le TCDP a adopté un système de gestion financière interne
(Freebalance) le 1er avril 2002.
Le système est considéré convivial et exact. ·
Des renseignements détaillés des coûts sont maintenus au sujet des
salaires et des dépenses F et E dans tous les domaines du Tribunal. Des renseignements F et E détaillés sont
aussi maintenus pour chaque cas. Ces renseignements sont analysés en termes
de tendances et sont utilisés aux fins de planification et de prévisions. |
·
Élaborer un cadre complet de mesure du rendement qui s’applique à
toutes les activités du Tribunal et qui établit un ensemble de mesures et de
cibles de rendement pertinents. ·
Fournir à des employés choisis une formation
en évaluation du rendement. ·
Élaborer un rapport facile à utiliser qui
fournit des renseignements sur l’atteinte des buts des clients/parties
intéressées de façon périodique (par ex., trimestriellement). |
Gérance rigoureuse |
·
Les procédés de prestation des services sont
biens compris et documentés. Des améliorations à la prestation des services
sont apportées constamment. Les
changements aux procédures sont effectués, soit en réponse aux modifications
apportées à la Loi canadienne sur les
droits de la personne, soit en réponse aux suggestions des employés/clients.
·
Les gestionnaires disposent de quelques outils, notamment des gabarits
de budget et des outils de suivi des cas. ·
La haute direction reconnaît l’importance de
partager efficacement le savoir au sein du Tribunal. Divers mécanismes ont été établis pour
partager efficacement le savoir et les leçons apprises tant à l’interne
qu’avec les clients/parties intéressés de l’extérieur. ·
Le Tribunal a mis en œuvre la Stratégie
d’information financière (SIF) et se conforme aux principes comptables
généralement reconnus (PCGR) ·
La dernière vérification du Tribunal par le
Vérificateur général remonte à 1998.
Aucune lacune majeure n’avait alors été identifiée. |
·
Identifier
les outils et techniques qui seraient les plus utiles aux gestionnaires dans
leur travail de tous les jours et mettre ces outils et techniques à la portée
de tous. |
En
conformité de l’engagement du gouvernement du Canada à moderniser ses pratiques
de gestion, le TCDP s’est engagé à s’orienter vers un environnement de fonction
de contrôleur moderne. Afin
d’entreprendre cette réorientation, PwC Consulting a effectué une évaluation de
base de la Fonction de contrôleur moderne (FCM) au sein du TCDP.
La portée
de cette évaluation s’appuie sur le Modèle d’évaluation des capacités, méthode
approuvée par le Secrétariat du Conseil du Trésor et utilisée lors des
évaluations de base des ministères et agences du gouvernement fédéral dans le
cadre du projet pilote. Pour assurer la comparabilité des résultats entre les
organismes du gouvernement fédéral, le modèle constitue la norme pour tous les
autres ministères et organismes.
Cette
évaluation avait pour objectif d’aider le TCDP à mesurer l’état actuel de la
fonction de contrôleur moderne au sein de l’organisme et d’identifier les
domaines exigeant une intervention afin de faire progresser l’initiative de la
fonction de contrôleur moderne. Les
résultats fourniront les assises dans l’élaboration d’un plan d’action de la
fonction de contrôleur moderne pour le TCDP.
Le Modèle
d’évaluation des capacités
Notre
démarche s’est appuyée sur une évaluation des capacités de la fonction de
contrôleur moderne du TCDP par rapport aux critères établis dans le Modèle
d’évaluation des capacités. Le Modèle
précise trente-trois critères dans les sept domaines clés suivants :
·
Leadership
stratégique
·
Valeurs
et éthique communes
·
Gestion
du risque évoluée
·
Gens
motivés
·
Responsabilisation
distincte
·
Information
intégrée sur le rendement
·
Gérance
rigoureuse
Les critères
d’évaluation clés dans chaque domaine sont présentés dans le tableau
ci-dessous.
Élément de la
fonction de contrôle |
Critères
d’évaluation |
Leadership stratégique |
·
Conscience et engagement de la haute
direction envers la nécessité d’établir et de mettre en place le contexte des
pratiques modernes de gestion ·
Les gestionnaires sont conscients de leurs
responsabilités liées aux pratiques modernes de gestion et s’engagent à les
assumer ·
Mesure dans laquelle l’autorité supérieure
fonctionnelle du Ministère est utilisée pour obtenir des commentaires
objectifs et des conseils indépendants ·
Planification de la stratégie, des activités
et des opérations et liens entre cette planification et l'affectation des
ressources ·
Robustesse
des mécanismes de classement des options de programmes, de détermination des
besoins de financement et d'affectation des ressources, et de budgétisation
et de prévision ·
Mesure
dans laquelle on utilise les partenariats pour appuyer la prestation des
services ·
Engagement à renforcer sciemment les rapports
avec les organisations clientes et à intégrer et coordonner l'élaboration et
la prestation des services |
Valeurs et éthique communes |
·
Visibilité
de politiques et d'activités qui soutiennent la fonction de gardien éthique
des ressources publiques et donnent priorité aux pratiques modernes de
gestion. |
Gestion du risque évoluée |
·
Des mesures ont été instaurées pour cerner,
évaluer, comprendre, régler et communiquer systématiquement et uniformément
les risques ·
Pertinence des contrôles de la gestion
instaurés et liens entre les contrôles grâce à un cadre intégré |
Gens motivés |
·
Mesure
où les compétences exigées pour l'application des pratiques modernes de
gestion sont définies et où les gestionnaires ont accès à la formation ·
Mécanismes
en place pour surveiller le moral des employés et les relations de travail ·
Pratiques
de communication, de bien-être, de sécurité et de soutien qui permettent au
personnel de fournir des services et programmes axés sur les clients tout en
réalisant leur plein potentiel ·
Mesure
où la culture organisationnelle favorise la participation des employés,
l'esprit d'équipe, le partage des idées, la prise de risques, l'innovation et
l'apprentissage continu et où elle récompense ces comportements ou fournit
des incitatifs à leur égard |
Responsabilisation distincte |
·
Clarté
des responsabilités assignées et de la reddition de comptes dans l'ensemble
de l'organisation ·
Mesure
où l'atteinte des résultats financiers et opérationnels fait partie des
objectifs de rendement ·
Excellent
conseiller à la disposition des gestionnaires pour les aider à prendre des
décisions quant aux questions relatives aux pratiques modernes de gestion et
aux opérations ·
Mesure
où les rapports sont conformes aux exigences du Parlement, des organismes
centraux et des intervenants clés en matière de diffusion de l'information |
Information intégrée sur le rendement |
·
Existence de mesures clés de surveillance
générale du rendement de l'ensemble de l'organisation, de la qualité des
services et de l’efficacité de la prestation du programme ·
Utilisation
de l'information autre que financière liée à l'efficacité des programmes et
aux résultats ·
De l'information financière fiable est
disponible et utilisée ·
Mécanismes
de saisie des coûts des activités, des produits et des résultats |
Gérance rigoureuse |
·
Mesure où les processus sont bien compris,
utilisés de manière uniforme et améliorés continuellement en conformité avec
les pratiques exemplaires ·
Gamme
des techniques analytiques à la disposition des gestionnaires ·
Disponibilité
des informations sur le rendement et la gestion ·
Des
relevés des transactions financières sont conservés de manière uniforme et
utile aux fins de vérification et de préparation de rapports, conformément
aux principes comptables généralement reconnus et à la Stratégie
d'information financière (SIF). ·
Un solide programme de vérification interne
est instauré et les résultats de la vérification sont des intrants essentiels
de la prise de décisions par les gestionnaires |
L’évaluation des capacités n’est pas une revue ou une
vérification. Elle s’appuie sur des
interviews avec un échantillon représentatif des gestionnaires de l’organisme
et sur un examen des documents.
Les 33 critères sous-jacents aux sept grands éléments
de la Fonction de contrôleur moderne sont évalués selon une échelle de 1 à 5.
Chaque critère est assorti d’un ensemble de descriptions de capacité dérivées
du Rapport du groupe de travail
indépendant sur la modernisation de la fonction de contrôleur dans
l'administration fédérale du Canada et sur les
pratiques exemplaires dans les secteurs public et privé. L’évaluation est
effectuée en comparant les capacités de l’organisation à la capacité générique
décrite dans l’évaluation des capacités.
Le TCDP peut choisir tout niveau, entre 1 et 5, pour
guider le développement des capacités de sa fonction de contrôleur moderne. Le
Modèle d’évaluation des capacités n’impose pas une approche « unitaille » et
reconnaît que le niveau convenable de capacité dépendra de la nature, de la
complexité et des priorités de chaque organisme évalué. Les descriptions des cotes prévues par le
Modèle sont données ci-dessous.
Nous avons
suivi les étapes clés suivantes dans l’exécution de cette évaluation :
·
Planification
de projet – durant la phase de
planification du projet, nous avons travaillé avec l’équipe de projet du TCDP à
dresser la liste définitive des personnes à interviewer, nous avons élaboré des
guides d’entrevue adaptés et nous avons assisté à une séance d’information au
cours de laquelle le personnel du TCDP a informé l’équipe de PwC Consulting au
sujet de la structure organisationnelle, des processus clés et des enjeux
actuels du Tribunal.
·
Interviews
– nous avons effectué un total de six interviews au cours de mai 2002. La liste des personnes interviewées est
fournie à l’annexe B.
·
Revue
des documents – nous avons étudié les documents choisis afin d’identifier les
lignes d’enquête et de compléter les informations obtenues par entrevue. Ces
documents comprennent notamment :
-
Rapport
des plans et priorités (RPP) 2001-2002 et 2002-2003
-
Rapport
de rendement du ministère (RRM) 2001-2002)
-
Rapport
annuel 2001
-
Évaluation
du ministère
-
Sondage
des employés 1999
-
Diagramme
des pouvoirs financiers de signer
-
Rapport
du Vérificateur général du Canada (Septembre 1998, chapitre 10)
·
Consolidation
et analyse – nous avons intégré, analysé et résumé les renseignements obtenus
par interview et revue des documents pour chacun des 33 critères.
·
Validation
– nous avons tenu une réunion d’une journée du groupe d’entretien en profondeur
constitué de gestionnaires du TCDP afin d’étudier et de valider les résultats
de l’évaluation, de s’entendre sur la cote donnée à chaque critère de
l’évaluation des capacités et d’établir les priorités quant aux domaines à
améliorer. Les cotes d’évaluation dans le présent rapport reflètent le
consensus auquel sont parvenus les participants au groupe d’entretien en
profondeur. La liste des participants
au groupe d’entretien en profondeur est donnée à l’annexe B.
·
Rapport
– nous avons préparé une ébauche et un rapport final donnant des détails sur
les résultats de l’évaluation et nous avons présenté les résultats au président
et aux membres.
Le tableau ci-dessous présente
un aperçu des résultats de l’évaluation des sept élément de la fonction de
contrôleur moderne basés sur les critères sous-jacents. Les cotes données aux
critères fournissent une indication du degré de maturité des capacités de la
fonction de contrôleur moderne.
·
Le
président du Tribunal a une bonne compréhension de la fonction de contrôle
moderne (FCM) et est engagé à en faire la mise en œuvre. Le président perçoit
la FCM comme une occasion d’évaluer les pratiques de gestion courantes et
d’identifier les occasions de renforcer l’organisation.
·
La
conscience de la fonction de contrôleur moderne parmi les gestionnaires
commence à se développer surtout à cause des discussions et des présentations
au sujet de l’évaluation de base. Bien que les gestionnaires ne comprennent pas
nécessairement les aspects théoriques de la FCM, ils appliquent déjà, dans la
pratique, plusieurs des notions sous-jacentes à l’initiative.
·
Les
pouvoirs fonctionnels sont clairs dans le domaine des Finances, de la TI et des
Services centraux. Les chefs de ces
domaines fonctionnels sont membres de l’équipe de la haute direction des
opérations de la Greffe. Les rôles des autorités fonctionnelles sont bien
compris et très valorisés au sein de l’organisme. Les autorités fonctionnelles
ont une bonne compréhension des affaires du TCDP, la plupart des titulaires
ayant exercé les fonctions d’agents de la Greffe.
·
Les
documents de planification du TCDP consistent dans le Rapport des plans et des
priorités et dans la mise à jour annuelle des niveaux de référence
(MJANR). La planification des activités
vise surtout à satisfaire aux exigences de l’organisme central; les plans
d’activités ne sont pas préparés sous le niveau de l’entreprise centrale..
·
Il existe
un processus de budgétisation clair et officiel. Les niveaux de ressources sont
rajustés d’année en année en se fondant principalement sur le volume attendu et
les genres de cas. Les budgets sont suivis de près en continu par le Greffier
afin d’identifier les manques causés par les fluctuations dans le volume des
cas ou par des événements imprévus et afin d’alerter le Secrétariat du Conseil
du Trésor de la possibilité de fonds inutilisés.
·
Étant
donné le mandat du Tribunal, il n’y a pas de services ou d’activités que le
Tribunal livre en partenariat avec d’autres organismes ou parties.
Le Tribunal est très sensible aux besoins de ses clients primaires et met constamment à jour ou change constamment ses procédés et procédures pour mieux satisfaire aux besoins des clients. Par exemple :
le Tribunal a introduit des questionnaires avant audience afin de tenir compte des besoins d’une partie malentendante qui ne pouvait participer aux conférences téléphoniques. De la même manière, on a installé un système de téléimprimeur pour desservir les personnes ayant des difficultés auditives
le président a rencontré les conseils qui comparaissent régulièrement devant le Tribunal afin d’obtenir leur rétroaction au sujet des règles de procédure intérimaires introduites en 1999.
on a développé
un site Web muni d’un puissant moteur de recherche permettant d’accéder rapidement aux décisions et interprétations de la procédure du Tribunal et fournissant des renseignements généraux sur les services et le mandat du Tribunal
·
Il
n’existe pas d’énoncés formels des valeurs et de l’éthique visant à assurer des
comportements cohérents. Les valeurs et l’éthique sont comprises implicitement.
Cependant, il existe certaines mesures d’atténuation visant à promouvoir les
valeurs et l’éthique au sein du TCDP. Ces mesures comprennent :
-
un
personnel chevronné et très expérimenté, au service du TCDP depuis de
nombreuses années, pouvant puiser à même sa vaste expérience pour traiter des
questions d’éthique
-
un
président qui prêche par l’exemple en démontrant équité et justice dans le
processus d’audience et de décision
-
un
code de conduite détaillé pour les membres du Tribunal et les agents de la
Greffe
-
des
moyens de résoudre les questions d’éthique tels les discussions avec le
président et/ou le Greffier
·
Les
risques sont bien compris dans le contexte du TCDP. Les gestionnaires sont conscients des répercussions juridiques,
politiques et autres des risques auxquels l’organisation fait face.
·
Bien
que le TCDP ne dispose pas d’un cadre de gestion du risque et de politiques
pertinentes en matière de gestion du risque, divers mécanismes sont en place
pour gérer le risque, notamment :
-
des
procédures sont en place pour régir les actions/comportements des agents de la
greffe afin de minimiser/éviter les risques juridiques
-
des
analyses de cas sont préparées en fonction des risques importants tels
l’incidence sur les changements législatifs possibles des opérations du Tribunal
-
la
charge de travail est surveillée constamment afin de faire en sorte que les
ressources humaines et financières soient suffisantes pour assurer un
traitement opportun des cas
·
Le
cadre de contrôle de gestion se compose de contrôles manuels et de système. Les
contrôles sont perçus comme efficaces et suffisants. Les contrôles sont révisés
dans le cadre des opérations de tous les jours et/ou lorsque des problèmes
surviennent.
Gens
motivés
·
Les
exigences de la gestion moderne en termes de compétences n’ont pas encore été
élaborées pour les gestionnaires et les spécialistes fonctionnels. Les
gestionnaires ont reçu une formation officielle limitée axée sur l’amélioration
de leurs pratiques de gestion.
·
Les
mécanismes de surveillance de la satisfaction des employés comprennent les
sondages officiels ainsi que le suivi en continu par les gestionnaires.
Certains gestionnaires suivent aussi les autres indicateurs de satisfaction des
employés que sont les présences et les absences.
·
Le
personnel est reconnu comme un atout clé de l’organisation.
-
L’information
circule bien dans tout le Tribunal. Des
réunions du personnel ont lieu régulièrement et un dossier chronologique est
distribué afin de tenir tout le monde au courant des nouveaux développements.
-
Le personnel
est consulté au sujet des changements aux opérations et procédures, surtout
lorsque ces changements auront une incidence directe sur une personne ou plus.
-
On
encourage l’équilibre entre le travail et la vie privée. Par exemple, l’assignation des cas aux
agents de la greffe tient compte des déplacements occasionnés pour chaque
agent.
·
Bien
qu’il n’existe aucune mesure officielle de la productivité ou de la charge de
travail, l’assignation des cas est basée sur la capacité et sur le principe
d’une distribution équitable du travail.
·
Le
Tribunal a identifié de sérieux problèmes de planification de la relève et a
entrepris un dialogue dans le but de résoudre ces problèmes.
·
Des
dispositions souples sont en place, y compris la semaine de travail comprimée,
les horaires variables et le télétravail.
·
Le
Tribunal a un programme de prix et reconnaissance qui reconnaît le personnel
qui fait plus que son devoir.
Responsabilisation
distincte
·
Les
rôles et responsabilités sont clairement définis jusqu’aux postes les plus
subalternes de l’organisation. Bien que la responsabilisation dans le contrôle
des ressources soit clairement définie, la responsabilisation dans l’atteinte
des résultats n’est pas clairement articulée et reliée aux objectifs et
résultats de l’ensemble de l’organisation.
·
Les
accords de rendement ne sont pas en place pour tous les employés de la Greffe.
Le greffier a un tel accord avec le
président à l’égard des objectifs de l’entreprise.
-
Les
évaluations du rendement se font oralement et, dans certains cas, par
écrit.
·
Le
rôle des spécialistes consiste principalement à traiter les transactions et à
fournir des renseignements.
·
Les
exigences externes du Tribunal sont imposées tant par les organismes centraux
que par la Loi canadienne sur les droits
de la personne. Les rapports tels
le RPP et le RRM sont considérés de bonne qualité.
Information
intégrée sur le rendement
·
Le
Tribunal fait rapport de son rendement en s’appuyant sur les résultats
planifiés et les résultats stratégiques identifiés dans son RPP. Cependant, le
Tribunal n’a pas élaboré un cadre de mesure du rendement à l’échelle de
l’organisation pouvant préciser les extrants et résultats par domaines
d’activités clés et articulant clairement les mesures de rendement pour chaque
domaine d’activités et résultat.
-
Les
mesures de rendement sont axées principalement sur le processus d’arbitrage et
les opérations de la greffe. Il n’existe pas de mesures spécifiques dans les
domaines tels les services centraux, la TI et les finances.
·
Il
existe des mesures et cibles de rendement d’exploitation. Le Tribunal suit de
près les informations opérationnelles relatives aux cas. On utilise des
tableurs pour suivre le cheminement de chaque cas, identifier les retards et
prendre les mesures correctrices qui s’imposent.
·
Il
n’existe pas de mécanismes officiels pour mesurer la satisfaction des clients.
Une rétroaction informelle est obtenue par voie d’interaction entre les agents
de la Greffe et les clients. Le TCDP s’est engagé à entreprendre une étude sur
la satisfaction des clients au cours de l’été de 2002.
·
Le
TCDP a établi deux buts mesurables concernant la qualité des services qu’il
fournit à ses clients :
rendre
la décision du Tribunal dans les quatre mois suivant la conclusion de l’audience
dans 90% des cas
entreprendre
les audiences dans les cinq mois suivant l’arrivée du cas dans 80% des cas
·
Le
Tribunal n’a pas de cadre d’évaluation officiel et les évaluations ne sont pas
effectuées. Néanmoins, les résultats des programmes sont suivis de façon
continue.
·
Le
TCDP a adopté un système de gestion financière interne (Freebalance) le 1er
avril 2002. Le système a été adapté
afin de tenir compte des exigences du TCDP et a été perfectionné grâce à
l’apport des utilisateurs. Les gestionnaires ont ainsi accès aux rapports sur
papier et en version électronique en ligne.
·
Des
renseignements détaillés des coûts sont maintenus au sujet des salaires et des
dépenses F et E dans tous les domaines du Tribunal. Des renseignements F et E détaillés sont aussi maintenus pour
chaque cas. Ces renseignements sont analysés en termes de tendances et sont
utilisés aux fins de planification et de prévisions.
Gérance
rigoureuse
·
Des
améliorations à la prestation des services sont apportées constamment. Les
changements aux procédures sont effectués, soit en réponse aux modifications
apportées à la Loi canadienne sur les
droits de la personne, soit en réponse aux suggestions des employés et des
clients. Les récents changements apportés au processus de prestation des services
comprennent :
Envoyer
des questionnaires aux parties afin de coordonner les audiences, plutôt que de
tenter d’organiser une conférence téléphonique à cette fin. Cette mesure a
réduit le temps nécessaire à la coordination des audiences de un à trois mois
Envoyer
les décisions par courrier électronique et par messager afin que toutes les
parties reçoivent la décision en même temps
Fournir
les règles de procédure intérimaires aux parties devant participer à une
audience. Ces règles ont réduit les problèmes
logistiques et facilité le traitement des motions juridiques et de forme
Installation
d’un système de téléimprimeur (TTY) pour desservir les personnes ayant des
difficultés auditives
Imposition
de mesures plus strictes dans la planification, l’établissement du calendrier
et l’octroi d’ajournements et de remises à plus tard
·
Les
gestionnaires disposent de quelques outils, notamment des gabarits de budget et
des outils de suivi des cas.
·
La
haute direction reconnaît l’importance de partager efficacement le savoir au
sein du Tribunal et à l’extérieur.
Divers mécanismes ont été établis pour partager le savoir, notamment :
-
Réunions
à la quinzaine des membres à temps plein afin de discuter des cas, des
pratiques exemplaires et des leçons apprises
-
Discussions
informelles
-
Réunions
hebdomadaires du personnel
-
Le
site Web du TCDP (affiche toutes les décisions rendues par le Tribunal depuis
1998)
-
Système
de gestion des dossiers (dossiers de cas, rapports de cas, etc.)
·
Le
Tribunal a mis en œuvre la Stratégie d’information financière (SIF) et se
conforme aux principes comptables généralement reconnus (PCGR). La connaissance des principes comptables se
trouve surtout aux Finances; les autres gestionnaires ont quelques connaissance
de ces principes.
·
Le
Tribunal tient à jour un répertoire des biens de TI. On utilise une approche basée sur le cycle de vie pour remplacer
les biens de TI, mais il n’existe pas de plan d’immobilisations à long terme.
·
Il
n’existe pas de capacité de vérification interne à cause de la taille du
Tribunal et des ressources disponibles.
·
La
dernière vérification du Tribunal par le Vérificateur général remonte à
1998. Aucune lacune majeure n’avait
alors été identifiée. Le TCDP a donné
suite aux observations du Vérificateur général au sujet de l’amélioration de
ses rapports de rendement.
Des
renseignements détaillés sur l’évaluation par critère sont présentés à l’annexe
A du présent rapport.
Les recommandations suivantes pour faire progresser la fonction de
contrôleur moderne au sein du TCDP ont été identifiées par le groupe de
validation comme ayant la priorité dans la mise en œuvre. Leadership
stratégique ·
Communiquer
activement les avantages prévus de la FCM, comment le Tribunal fera la mise en
œuvre de la FCM et comment la FCM aura une incidence sur les rôles et les
responsabilités des gestionnaires. Information intégrée sur le rendement ·
Élaborer
un cadre complet de mesure du rendement qui s’applique à toutes les activités
du Tribunal et qui établit un ensemble de mesures et de cibles de rendement
pertinents. Gens motivés ·
Déléguer
proactivement les activités/tâches présentement effectuées par le greffier
aux autres gestionnaires au sein des opérations de la Greffe afin d’élargir
leurs rôles et responsabilités, de développer leurs compétences en prise de
décision et de développer de nouvelles capacités. ·
Créer
un document complet de planification de la relève (par ex., identifier les
postes clés, les qualités requises, les candidats possibles, les exigences de
formation, etc.) visant à résoudre les problèmes actuels de planification de
la relève. ·
Définir
les compétences pertinentes de gestion moderne pour les postes de gestion au
sein du TCDP. ·
Élaborer
des plans de formation pour tous les employés et gestionnaires du Tribunal. |
|
||
Recommandations clés
Leadership
stratégique ·
Préparer des plans d’activités pour les
opérations de la Greffe, les services, réseaux et systèmes centraux et les
finances, qui se rattachent au Rapport sur les plans et priorité (RPP) et aux
budgets et élaborer des mécanismes pour faire le suivi et le rapport des
résultats en fonction de ces plans. ·
Raffermir les liens entre les priorités, les résultats escomptés et
l’affectation des budgets. ·
Fournir
une formation en cours d’emploi au gestionnaire des Finances et lui déléguer
éventuellement la fonction d’analyse et de surveillance des budgets. Valeurs et
éthique communes ·
Élaborer
et adapter les énoncés de valeurs et d’éthique pour le TCDP en s’inspirant
des principes de la fonction publique du Canada. Gestion du
risque évoluée ·
Fournir une formation concertée en gestion du
risque aux nouveaux gestionnaires et employés dans le cadre de leur cours
d’orientation au TCDP. ·
Documenter les contrôles, procédés et politiques
clés. Réviser ou vérifier périodiquement les contrôles afin d’identifier les
faiblesses ou les problèmes qui ne sont pas immédiatement apparents. |
|
Responsabilisation
distincte ·
Articuler officiellement les résultats
attendus de tous les gestionnaires à la lumière des résultats stratégiques du
TCDP. ·
Établir des accords de rendement pour les
gestionnaires ayant droit à une rémunération au rendement et assujettir les
accords au RPP. ·
Élaborer une approche plus disciplinée envers
les évaluations du rendement et veiller à ce que tous les employés reçoivent
une évaluation écrite au moins une fois par année. Information
intégrée sur le rendement ·
Fournir à des employés choisis une formation
en évaluation du rendement. ·
Explore r les options d’automatisation des
renseignements d’exploitation par l’utilisation d’un logiciel tel MS
Project. ·
Élaborer un rapport facile à utiliser qui
fournit des renseignements sur l’atteinte des buts des clients/parties
intéressées de façon périodique (par ex., trimestriellement). ·
Établir des normes de service pour Finances,
TI et services centraux. Gérance
rigoureuse ·
Identifier
les outils et techniques qui seraient les plus utiles aux gestionnaires dans
leur travail de tous les jours et mettre ces outils et techniques à la portée
de tous. ·
Élaborer
un plan de gestion à long terme des immobilisations à l’échelle de
l’organisation. |
|
Critère |
|
Forces |
|
|
·
Le
Président et le Greffier du Tribunal sont engagés à mettre en œuvre la
fonction de contrôleur moderne afin d’améliorer davantage la gestion du
Tribunal et les services fournis aux clients/parties intéressées. ·
Il
existe un processus clair de gestion des ressources et les budgets sont
surveillés étroitement afin de répondre aux circonstances changeantes. ·
Les
relations avec les clients sont gérées efficacement. Le Tribunal change/met à jour constamment
ses procédés et procédures afin de mieux répondre aux besoins des
clients. |
Information clé |
|
Enjeux/occasions |
·
Le président du Tribunal a une bonne
compréhension de la FCM et est engagé à en faire la mise en œuvre afin
d’améliorer davantage la gestion du Tribunal et les services rendus aux
clients/parties intéressées. -
Le président perçoit la FCM comme une
occasion d’évaluer les pratiques de gestion courantes et d’identifier les
occasions de renforcer l’organisation. ·
Un projet a été entrepris afin de promouvoir
et de mettre en œuvre la fonction de contrôleur moderne. |
|
·
Le président a l’occasion de communiquer plus
activement les avantages prévus de la FCM et la démarche de mise en œuvre de
la FCM que le Tribunal adoptera. |
SUJET |
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Engagement du leadership L'administrateur
général et la haute direction sont conscients de la nécessité d'établir et de
mettre en place le contexte des pratiques modernes de gestion et s'engagent à
le faire. |
L’administrateur
général et la haute direction n'ont qu'une connaissance partielle de la place
importante des pratiques modernes de gestion.
|
L’administrateur
général et la haute direction ont une idée générale du concept des pratiques
modernes de gestion et admettent la nécessité de changement. L'administrateur
général a pris des mesures pour que les données sur le rendement soient
groupées et intégrées dans un rapport incluant le rendement financier et
autre que financier. Il a élaboré un plan d'amélioration des pratiques
modernes de gestion à court et à long terme et a mis en place une
organisation qui préconise de telles pratiques. L’information sur le
rendement, la reddition de comptes et la gérance constituent des priorités
pour la haute direction. |
L’administrateur
général et la haute direction accordent beaucoup d’importance et de soutien
aux pratiques modernes de gestion et affectent les ressources nécessaires à
la mise en application de pratiques exemplaires de la gestion moderne. La
haute direction a établi des méthodes de préparation des rapports permettant
de grouper et d’intégrer les données sur le rendement. L’administrateur général
est capable de mesurer le degré de conformité aux normes gouvernementales
relatives aux pratiques modernes de gestion dans l’organisation et de
présenter des observations périodiques au ministre et aux organismes
centraux. |
Un style de pratiques modernes de gestion
imprègne le processus décisionnel et le Ministère. L’administrateur général
et la haute direction ont créé un climat favorisant la créativité et la prise
de risques calculés, l’élimination des barrières entre les fonctions et la
remise en question des décisions opérationnelles. La haute direction discute
ouvertement des risques. Elle examine activement les mécanismes de prestation
des services. L’administrateur général est en mesure de présenter avec
assurance, au ministre et au Parlement, les résultats atteints en matière de
rendement. |
Le
Ministère est reconnu parmi ses pairs comme un chef de file de la mise en
œuvre de pratiques modernes de gestion. L’administrateur général a su gagner
la confiance des organismes centraux et des membres du Parlement qui croient
fermement à l’efficacité et à l’intégrité des systèmes utilisés pour
administrer les programmes, à l’exactitude et à l'intégralité de
l’information sur cette administration. L’administrateur général et la haute
direction ont élaboré une méthode tournée vers l’avenir à l'égard des
pratiques modernes de gestion pour évaluer la capacité du Ministère à
maintenir à l'avenir les niveaux de rendement souhaités. |
Information clé |
|
Enjeux/occasions |
·
La conscience de la fonction de contrôleur
moderne parmi les gestionnaires commence à se développer surtout à cause des
discussions et des présentations au sujet de l’évaluation de base. Bien que
les gestionnaires ne comprennent pas nécessairement les aspects théoriques de
la FCM, ils appliquent déjà, dans la pratique, plusieurs des notions
sous-jacentes à l’initiative. ·
En général, les gestionnaires comprennent
leurs pouvoirs et leurs responsabilités en ce qui concerne la probité et la
prudence ainsi que l’ensemble de leurs pouvoirs de gestion. ·
Les plans et les initiatives sont analysés en
profondeur mais des études de cas ne sont généralement pas effectuées – la
majorité des décisions prises par TCDP ne justifient pas la tenue d’une étude
de cas. Les conseils d’experts sont demandés au besoin. ·
Étant donné la petite taille du Tribunal, les
gestionnaires connaissent les spécialistes fonctionnels (par ex., Finances,
TI, services centraux). |
|
·
Les gestionnaires ont quelques inquiétudes au
sujet de la pertinence de l’initiative à cause de la taille du Tribunal. ·
L’occasion existe d’engager les gestionnaires
dans un dialogue au sujet de leur rôle dans la mise en œuvre des pratiques
modernes de gestion au Tribunal. |
SUJET |
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Participation des
gestionnaires Les
gestionnaires sont conscients de leurs responsabilités liées aux pratiques
modernes de gestion et s'engagent à les assumer. |
Les
gestionnaires opérationnels et financiers associent toujours le contrôle à la
« conformité » et croient encore qu’il constitue l’élément principal de la
fonction de contrôleur. Les gestionnaires opérationnels se concentrent sur
les opérations et comptent sur l’ensemble du personnel pour que les exigences
en matière de règles, de règlements et de préparation des rapports soient respectées.
Ils ne connaissent pas bien les pratiques exemplaires de la gestion moderne.
Les préoccupations financières portent surtout sur la disponibilité du
financement pour l’exécution des initiatives. |
Les gestionnaires comprennent leurs pouvoirs
(financiers, passation de marchés, etc.) et ceux de leur personnel. Ils sont
au courant de leurs responsabilités en ce qui concerne la probité, la
prudence et la protection des biens qui leur sont confiés. L'analyse de
rentabilisation relative aux plans et aux initiatives porte uniquement sur le
financement. Les initiatives de programmes sont élaborées sans l'apport
d'experts. Les gestionnaires ne sont pas toujours informés sur les
spécialités fonctionnelles, et l’inverse est vrai. |
Les gestionnaires estiment que l'amélioration
continue des pratiques de gestion est au nombre de leurs fonctions et
demandent l'appui des spécialistes fonctionnels. Ils connaissent leurs
responsabilités en matière de gestion moderne et acceptent de rendre compte
des ressources qui leur sont confiées. Les incidences sur la gestion (soit
financière, RH, technologie de l'information, gestion des actifs) sont
évaluées dans les plans opérationnels et les nouvelles initiatives de
programmes. |
Les gestionnaires accordent un très grand
soutien aux pratiques modernes de gestion et sont très engagés à leur égard;
ils affectent les ressources nécessaires à l’utilisation de meilleures
pratiques de gestion. Ils élaborent et intègrent les pratiques modernes de
gestion à l'appui (soit financière, RH, TI, approvisionnement, gestion des
actifs) lorsqu'ils instaurent de nouvelles initiatives d'exécution de
programmes ou de prestation de services. |
Les gestionnaires perçoivent les contrôles
comme une méthode visant à détecter les risques et les possibilités et à
réagir aux imprévus. Ils appliquent les principes de gestion moderne dans
leurs opérations quotidiennes. Ils tiennent aussi compte de l’information
financière et autre que financière dans leur processus décisionnel. Ils sont
toujours à la recherche de pratiques de gestion nouvelles et novatrices et
partagent les pratiques exemplaires à l'échelle de l'organisation. |
Information clé |
|
Enjeux/occasions |
·
Le TCDP n’a établi que récemment une capacité
interne des Finances. Auparavant, le Bureau du Commissaire à la magistrature
fédérale (CMF) fournissait ces services au Tribunal par accord contractuel. ·
Les services des RH sont fournis par TPSGC.
Le Tribunal est en train de doter un poste interne aux RH. ·
Les autorités fonctionnelles sont claires
pour Finances, TI et services centraux.
Les chefs de domaines fonctionnels sont membres de la haute direction. ·
Les rôles des autorités fonctionnelles sont
bien compris et valorisés au sein de l’organisation. ·
Les autorités fonctionnelles comprennent bien
les opérations du TCDP. Les chefs des
TI et des services centraux ont tous deux travaillé comme agents de la
greffe. ·
On demande aux autorités fonctionnelles de
contribuer aux décisions à l’extérieur de leur domaine d’expertise dans le
cadre du processus de consultation de prise de décision et à des fins de
perfectionnement. |
|
·
À la lumière des retraites qui se préparent,
une occasion existe de déléguer davantage de responsabilités aux chefs des
domaines fonctionnels et d’élargir leurs rôles de manière à inclure des
décisions stratégiques. |
SUJET |
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Autorités fonctionnelles
supérieures du Ministère Mesure
où l'autorité fonctionnelle supérieure du Ministère et de l'organisation de
soutien est utilisée pour obtenir des commentaires objectifs et des conseils
indépendants. |
Aucune autorité fonctionnelle délimitée (par
exemple AFP, RH, DPI) dans l'organisation. Le rôle des autorités
fonctionnelles est perçu comme étant principalement axé sur les transactions
ou les processus (par exemple tenue des registres et des contrôles,
traitement). Les conseils portent surtout sur les processus. |
Les autorités fonctionnelles supérieures du
Ministère et les employés appuient l'équipe de direction dans l'évaluation de
l'incidence sur la gestion des grandes décisions (par exemple relatives aux
finances, aux RH). Les autorités fonctionnelles supérieures sont souvent
appelées à fournir des conseils stratégiques alors que l'organisation d'appui
est principalement tournée vers les transactions ou les processus. |
Les autorités fonctionnelles supérieures du
Ministère et les employés sont des membres principaux de l'équipe de
direction et sont souvent appelés à fournir des conseils stratégiques et du
soutien relatifs aux initiatives de programmes nouvelles ou modifiées. La
portée du travail comprend non seulement les questions fonctionnelles mais
aussi l'efficacité et l'efficience de la prestation des services ainsi que
des contrôles et pratiques de gestion nécessaires. |
Les autorités fonctionnelles principales et
l'organisation assurent le leadership de l'intégration des processus et des
systèmes pour veiller à ce que le Ministère prenne de bonnes décisions
d'affaires, assure le contrôle, gère le risque à long terme et atteigne des
normes de rendement élevées. Le rôle de l'autorité fonctionnelle est bien
compris et très valorisé. |
Les autorités fonctionnelles principales et
leurs organisations sont reconnues parmi leurs pairs comme des chefs et
perçues dans le Ministère comme ayant de solides capacités d'expert sur le
plan technique et stratégique. |
Information clé |
|
Enjeux/occasions |
·
Les documents de planification du TCDP
consistent dans le Rapport des plans et des priorités et dans la mise à jour
annuelle des niveaux de référence (MJANR).
-
La planification des activités vise surtout à
satisfaire aux exigences de l’organisme central -
les plans d’activités ne sont pas préparés
sous le niveau de l’entreprise centrale ·
Le RPP articule les résultats stratégiques du
Tribunal et les moyens d’atteindre ces résultats. Il identifie aussi les risques et les défis ainsi qu’une
planification des dépenses pour l’exercice financier. |
|
·
L’occasion existe de préparer des plans
d’activités pour les opérations de la greffe, des services centraux, des
réseaux et systèmes et des finances qui sont rattachés au RPP et aux budgets
et d’élaborer des mécanismes de suivi et de rapport des résultats en fonction
de ces plans. |
SUJET |
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Planification
Planification
de la stratégie, des activités et des opérations et liens entre cette
planification et l'affectation des ressources. |
Les plans opérationnels sont préparés
indépendamment du plan stratégique. Peu ou pas d’efforts sont déployés pour
harmoniser les deux. La planification n'est pas uniforme à l'échelle de
l'organisation. Les plans d'activité du Ministère sont conformes aux
exigences en matière de rapport des organismes centraux, mais ils mettent
principalement l'accent sur l'information financière. Aucun effort n'est déployé
pour lier ou rapprocher les plans d'activité des directions. Les plans, après
avoir été préparés, sont rarement utilisés pour appuyer l'exécution des
programmes. |
Les plans stratégiques et opérationnels sont
préparés de manière indépendante. Les directions préparent leurs propres
plans d'activité. Les plans d'activité visent principalement l'atteinte des
exigences en matière de rapport des organismes centraux. Les questions liées
au RH, à la GI et d'autres questions horizontales sont réglées au cas par
cas, et les plans d'activité n'en tiennent que partiellement compte. On
s'efforce dans une certaine mesure d'assurer l'uniformité entre les plans
d'activité et le plan stratégique ou de rapprocher les plans d'activité des
directions. |
Les plans d'activité indiquent clairement les
résultats escomptés, les priorités stratégiques et les ressources. Des liens
étroits existent entre les objectifs et priorités stratégiques, les plans
d'activité et les plans opérationnels, d'une part, et les budgets, d'autre part.
Les plans d'activité sont complets et tiennent compte de toutes les
ressources provenant de tous les secteurs fonctionnels. Les ressources sont
rajustées annuellement en fonction des priorités. Les plans d'activité des
directions sont étroitement liés. Les résultats atteints dans le plan
d'activité sont comparés aux priorités stratégiques. |
Le plan stratégique et les plans d'activité
contiennent les questions visant l'ensemble de l'organisation, les risques
principaux et les incidences sur les ressources. Les hypothèses sont remises
en question périodiquement pour en assurer la pertinence. Les plans reflètent
les besoins des clients et des intervenants, qui sont consultés dans le cadre
du processus. Les ressources et les objectifs de rendement du plan d'activité
tiennent compte des priorités stratégiques. Les résultats atteints sont
analysés en fonction des tendances et comparés aux priorités stratégiques.
Les plans et les ressources sont rajustés en fonction du rendement obtenu. |
Les clients participent au processus de
planification des activités. Les plans font partie intégrante de la gestion
des programmes. Les résultats des programmes sont périodiquement comparés au
plan stratégique et au plan d'activité en fonction des tendances. Les plans
et les processus sont étroitement intégrés. Les plans sont transmis à
l'échelle de l'organisation et peuvent facilement être consultés grâce au
système d'information panorganisationnel. Les plans et les ressources sont
révisés périodiquement en fonction du rendement obtenu. |
Information clé |
|
Enjeux/occasions |
·
Il existe un processus de budgétisation clair
et officiel. Chaque gestionnaire doit préparer un budget pour a sphère de
gestion. Des gabarits et des lignes directrices verbales sont fournis afin de
faciliter le processus de budgétisation.
·
Les niveaux de ressources sont rajustés
d’année en année en se fondant principalement sur le volume attendu et les
genres de cas. ·
Les budgets sont révisés et contestés par le
Greffier et les besoins de fonds supplémentaires sont examinés en termes
d’options, de coûts, etc. Le Greffier
approuve les budgets. ·
Les dépenses importantes peuvent exiger un
rapport justifiant le besoin, décrivant les options et les coûts afférents et
identifiant les risques ou conséquences de ne pas procéder. ·
Les gestionnaires ont la responsabilité de
surveiller et de gérer leurs budgets et de préparer des prévisions. ·
Les budgets sont suivis de près en continu
par le Greffier afin d’identifier les manques causés par les fluctuations
dans le volume des cas ou par des événements imprévus et afin d’alerter le
Secrétariat du Conseil du Trésor de la possibilité de fonds inutilisés. |
|
·
Les occasions existent de : -
renforcer les liens entre les priorités, les
résultats désirés et l’allocation des budgets -
fournir une formation en cours d’emploi au
gestionnaire des Finances et de lui déléguer éventuellement l’analyse et la
surveillance du budget. |
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Gestion des ressources
Mécanismes
de classement des options de programmes, de détermination des besoins de
financement et d'affectation des ressources, et de budgétisation et de
prévision. |
Il n'existe pas de méthode ou de processus
systématique ou officiel d'affectation des ressources, de budgétisation ou de
prévision. Les niveaux de ressources sont rajustés progressivement d'année en
année. Les budgets s'intéressent principalement à l'attribution d'objectifs
de dépense ou en espèces. Les employés opérationnels sont peu consultés ou
participent peu à la budgétisation et aux prévisions. Le budget ou les
prévisions ne sont pas commentés et les hypothèses ne sont pas étayées.
L'information et l'analyse financières ne sont pas intégrées à l'évaluation
des options et priorités des programmes. |
Les niveaux de ressources sont revus
périodiquement lors d'examens des programmes et d'autres examens du
financement. Ils sont rajustés en fonction des nouvelles activités et
priorités et gérés de manière indépendante par chacune des unités
organisationnelles (direction, région). Un processus clair et officiel de
budgétisation existe. Les budgets et les prévisions sont préparés par le
Service des finances et fondés sur une vaste connaissance des plans à long
terme et des hypothèses fondamentales fournies par les employés opérationnels.
Les prévisions ne sont pas examinées pour déterminer le caractère réaliste
des hypothèses. Les résultats réels correspondent rarement aux prévisions. De
nouvelles prévisions sont rarement préparées et celles qui le sont présentent
peu de détails. Des commentaires restreints sont faits sur les hypothèses
financières. |
Les modèles de planification des ressources
servent à évaluer les besoins en ressources. Des mécanismes sont instaurés
pour faciliter la réaffectation des ressources entre les directions et les
régions. On se sert des analyses de rentabilisation pour attribuer les
ressources. Les employés opérationnels préparent les budgets en se fondant
sur les conseils et les données fournis par le Service des finances; les
budgets sont clairement liés aux plans stratégiques et d'activité. L'AFP et
son effectif élaborent le cadre de budgétisation et le communiquent aux
gestionnaires. Le budget indique clairement les objectifs et les hypothèses.
Les postes du budget sont établis en fonction de la consommation présumée.
L'établissement du coût du cycle de vie sert à cerner l'ensemble des
ressources requises. Les prévisions sont examinées pour déterminer le
caractère réaliste des hypothèses et des nouvelles prévisions trimestrielles
sont effectuées. Les gestionnaires analysent les écarts et les justifient.
L'AFP et son effectif offrent aux gestionnaires une fonction de remise en
question et de conseil. |
Des mécanismes ont été instaurés au niveau de
l'organisation pour faciliter les choix entre des priorités contradictoires
et pour tenir compte des changements apportés aux objectifs et hypothèses du
plan d'activité. Les gestionnaires de tous les niveaux participent aux
décisions d'attribution et de réaffectation des ressources. Les décisions de
réaffectation du budget sont entièrement transparentes. La culture
d'affectation des ressources appuie l'ouverture et la souplesse. Les budgets
sont étroitement liés à la méthode d'établissement des coûts et ils lient les
ressources aux activités et aux coûts des programmes et des produits. Les
processus de budgétisation et de prévision sont rationalisés. Les données
sont entrées directement dans un mode de planification financière (par
exemple analyse par simulation/anticipation). Les gestionnaires sont tenus
responsables des écarts budgétaires et récompensés ou pénalisés en
conséquence. |
Les ressources sont réattribuées entre les
programmes en fonction des priorités qui tiennent compte des résultats
atteints et de l'optimisation des ressources. Tous les niveaux de gestion
sont très engagés envers le processus d'attribution des ressources et y
participent activement. La méthode de budgétisation est étroitement centrée
sur les résultats. Les budgets sont liés de près aux priorités en matière
d'attribution des ressources et aux résultats atteints au chapitre du
rendement. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Étant donné le mandat du Tribunal, il n’y a
pas de services ou d’activités que le Tribunal livre en partenariat avec
d’autres organismes ou parties. |
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SUJET |
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Gestion des partenariats L'organisation
recourt dans une large mesure aux partenariats pour appuyer la prestation des
services en mettant à profit les capacités des intervenants externes, des
partenaires et d'autres organisations gouvernementales. |
Les rôles et les responsabilités liés à
l'identification et à la mise en œuvre des partenariats ne sont généralement
pas bien compris. Aucun mécanisme formel n'est appliqué dans l'organisation
pour gérer ses rapports avec les partenaires ou pour mesurer l'étendue des
avantages et des économies de coûts. L'information sur le succès des ententes
de partenariat est en large part sous forme de témoignages. |
Le Ministère examine de manière proactive ses
activités et services pour déterminer où les partenariats sont appropriés.
Les gestionnaires estiment que les partenariats représentent une manière de
mieux conduire les affaires mais ils n'ont qu'une connaissance générale des
avantages et des risques y afférents. Des lignes directrices ont été rédigées
pour aider les gestionnaires à conclure de nouveaux partenariats. Un
processus décisionnel clair est en place pour autoriser les grands
partenariats. Un processus officiel de consultation permet aux intervenants
de fournir des intrants aux stades critiques d'un projet. Toutes les
nouvelles ententes de partenariat sont étayées par une analyse de
rentabilisation et une évaluation du risque. |
Les gestionnaires examinent périodiquement
les options en fonction des modes de prestation des services, ce qui comprend
les occasions de partenariats. Les spécialistes fonctionnels jouent un rôle
proactif pour aider les gestionnaires à évaluer et à instaurer les ententes
de partenariat. La stratégie des RH visant les employés touchés est bien
élaborée et bien comprise. Des programmes de formation existent à l'intention
des gestionnaires et des spécialistes. Des trousses d'outils ont été
constituées pour aider les gestionnaires à chacune des étapes du processus.
Des systèmes ont été instaurés pour surveiller le rendement des partenaires
extérieurs et comportent des mesures incitatives et des sanctions. Des
analyses comparatives sont effectuées pour comparer les coûts avec ceux des
fournisseurs extérieurs. Des politiques de gestion du risque ont été
instaurées à l'égard des grands partenariats. Une méthode uniforme est
utilisée à l'échelle du Ministère pour suivre le rendement général des
ententes de gouvernance et de partenariat. |
Le Ministère a dressé un plan à long terme et
a engagé des ressources au niveau ministériel à l'appui des nouveaux modes de
prestation des services, dont les partenariats. Les principaux risques liés
aux partenariats sont indiqués dans les plans stratégiques et d'activité, et
l'évaluation des partenariats fait partie intégrante de la planification des
activités et du processus décisionnel permanent. L'organisation a fait
l'essai de nouveaux genres d'ententes de gouvernance et de financement. Les
occasions de partenariat dans l'ensemble des fonctions ont été cernées. Des
processus ont été instaurés au niveau des projets pour répartir les risques
entre les parties. Les risques liés aux partenariats sont suivis en
permanence. Les outils et techniques sont bien élaborés et utilisés
uniformément partout au Ministère. L'information sur le rendement des
ententes de gouvernance est facile à obtenir. |
Le Ministère est reconnu à l'échelle du
gouvernement pour son innovation, son efficience et son succès dans
l'instauration de nouveaux modes de prestation des services. Le Ministère
sert de repère et est souvent appelé à fournir des conseils à d'autres
ministères sur les avantages et les risques de la mise en œuvre des
partenariats. L'organisation s'est méritée un niveau élevé de confiance des
intervenants. Les risques et incidences significatifs sont communiqués
périodiquement aux intervenants. Les résultats du rendement des ententes de
gouvernance font partie intégrante des rapports généraux sur le rendement du
Ministère. Les outils et les modèles sont évalués en permanence et mis à jour
en fonction des nouvelles tendances et de la nouvelle technologie. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
Les clients primaires du TCDP sont les plaignants et les répondants ainsi que la Commission canadienne des droits de la personne. Les autres clients/parties intéressées comprennent la collectivité des droits de la personne, le gouvernement et les contribuables. Les décisions du Tribunal ont une incidence nationale et sont lues par un grand nombre d’employeurs fédéraux, les tribunaux provinciaux des droits de la personne et les groupes d’intérêts. Les opérations de la Greffe et le Greffier administrent officiellement les rapports avec la clientèle. Pour chaque cas référé au TCDP, une lettre est envoyée aux parties concernées qui leur indique la personne ressources. Les agents de la greffe et le Greffier sont les principales personnes ressources pour les parties concernées dans une affaire. Les agents de la greffe tiennent des dossiers détaillés de chaque cas qui leur est assigné. Le Tribunal est très sensible aux besoins de ses clients primaires et met constamment à jour ou change constamment ses procédés et procédures pour mieux satisfaire aux besoins des clients. Par exemple :
le Tribunal a introduit des questionnaires avant audience afin de tenir compte des besoins d’une partie malentendante qui ne pouvait participer aux conférences téléphoniques.
de la même manière, on a installé un système de téléimprimeur pour desservir les personnes ayant des difficultés auditives le président a rencontré les conseils qui comparaissent régulièrement devant le Tribunal afin d’obtenir leur rétroaction au sujet des règles de procédure intérimaires introduites en 1999
le Tribunal a développé un site Web muni d’un puissant moteur de recherche permettant d’accéder rapidement aux décisions et interprétations de la procédure du Tribunal et fournissant des renseignements généraux sur les services et le mandat du Tribunal
·
Historiquement, il y a eu très peu de
plaintes concernant les processus et procédures du TCDP. Le Tribunal consulte régulièrement les
avocats engagés dans les cas afin d’améliorer les processus et procédures. |
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Gestion des rapports avec
la clientèle Engagement
à renforcer sciemment les rapports avec les organisations clientes et à
intégrer et coordonner l'élaboration et la prestation des services. |
Il n'existe aucun rôle officiel de gestion de
la clientèle au Ministère. Les rapports avec les clients et les intervenants
se font surtout au niveau personnel. Le Ministère dispose de systèmes et
d'infrastructure limités à l'appui des opérations de la fonction de gestion
de la clientèle. |
Une fonction de gestion de la clientèle (par
exemple gestionnaires chargés des clients, équipes de relations avec la
clientèle) a été créée lorsque l'ampleur et la complexité des interactions
d'un client avec le Ministère le justifient. Les employés de groupes clés des
opérations, des programmes, des politiques à l'appui et des fonctions
concertent leurs efforts pour servir les principaux clients. De l'information
de base existe sur les principaux clients et intervenants. Les clients savent
à qui ils doivent s'adresser lorsqu'ils ont des questions et de nouvelles
exigences en matière de service. |
Le Ministère est en liaison avec des
organisations clientes principales pour répondre aux exigences nouvelles et
courantes en matière de service, promouvoir de nouveaux services et partager
de l'information sur les plans et priorités futurs des clients. Des plans de
services à la clientèle ont été élaborés à l'intention des principaux
clients. Une fonction de gestion de la clientèle accumule et coordonne les
ressources de tous les secteurs du Ministère pour veiller à la satisfaction
des engagements en matière de prestation de services et au règlement des
problèmes de prestation des services. |
Le Ministère établit d'étroits rapports avec
les clients pour bien comprendre leurs besoins. La fonction de gestion de la
clientèle fixe les objectifs du Ministère avec les principaux clients et
surveille le rendement de la prestation des services et la satisfaction de la
clientèle. Les organisations clientes participent directement aux séances de
planification. Les produits et les prix sont bien compris des clients.
L'infrastructure à l'appui est en place — des systèmes suivent les
renseignements des clients, consignent les activités des clients et les
niveaux de service. Le rendement du Ministère est suivi pour les comptes de
chacun des principaux clients. |
Le Ministère connaît en profondeur les
affaires du client. La fonction de gestion de la clientèle a une incidence
positive sur le volume des affaires des clients et sur la satisfaction de la
clientèle. Les clients estiment que les services du Ministère sont homogènes.
Les renseignements sur les clients et les enseignements tirés sont partagés à
l'échelle de l'organisation. Les employés chargés de l'exécution des
programmes et de la prestation des services travaillent en étroite
collaboration pour mieux servir le client, où qu'ils soient dans la structure
organisationnelle. |
Critère |
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Par
l’exemple des gestes qu’ils posent, le Président et le Greffier font la
promotion des valeurs et de l’éthique. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
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Il n’existe pas d’énoncés formels des valeurs
et de l’éthique visant à assurer des comportements cohérents. Les valeurs et
l’éthique sont comprises implicitement. -
La plupart des employés sont au TCDP depuis
plusieurs années et peuvent puiser à même leur solide expérience pour traiter
des questions d’éthique. ·
Le président prêche par l’exemple en
démontrant équité et justice dans le processus d’audience et de décision. ·
Il existe un code de conduite détaillé pour
les membres du Tribunal; un conseiller en éthique a également informé tous
les membres. Le Tribunal a aussi un code de conduite pour les agents de la
greffe qui décrit le comportement à adopter au cours des audiences. ·
Il existe un mécanisme bien compris pour résoudre
les questions d’éthique
par discussions avec le président et/ou le greffier.
Le président et le greffier sont considérés comme les champions de l’éthique
et des valeurs. ·
On discute au besoin des attentes en matière
d’éthique et de valeurs aux réunions du personnel. |
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Il existe une occasion de développer et d’adapter pour le TCDP les énoncés de valeurs et d’éthique basés sur les principes de la fonction publique du Canada. Cette occasion est d’autant plus importante étant donné la possibilité de retraite de personnes clés, notamment le Greffier. |
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Cadre de valeurs et
d’éthique Leadership de politiques et d'activités qui
soutiennent visiblement la fonction de gardien des ressources publiques et
donnent priorité aux « pratiques modernes de gestion ». |
Il n'existe pas de politique ou de ligne
directrice clairement énoncée en matière d’éthique. Les énoncés de politique
sont publiés sur une base ponctuelle. Peu d'attention est accordée aux
valeurs et à l'éthique. Aucune orientation claire n'a été fournie. Il
n'existe pas de dialogue sur le sujet. L'organisation suit des lignes
directrices minimales, comme un code de conduite. |
On reconnaît l'importance des valeurs et de
l'éthique. L'organisation a entamé un dialogue avec les employés sur ce
sujet. Elle a fait montre de son leadership dans la promotion des valeurs et
de l'éthique, par exemple en nommant un champion. Elle prend part à des
sondages à l'échelle du gouvernement qui portent notamment sur les valeurs et
l'éthique. Elle peut avoir adopté un énoncé des valeurs et de l'éthique. |
Le Ministère a adopté une structure de
promotion des valeurs et de l'éthique et l'a dotée de ressources (par exemple
champions, ombudsman, conseiller en éthique). Des politiques écrites ont été
communiquées à l'échelle de l'organisation et sont généralement comprises.
Les valeurs et l'éthique ont été intégrées aux programmes de formation du
Ministère. L'organisation commence à mieux comprendre comment régler les
dilemmes liés à l'éthique. |
Les employés comprennent bien les principes
et lignes directrices en matière de valeurs et d'éthique et ceux-ci sont pris
en compte dans les documents et publications diffusés dans l’ensemble de
l’organisation. Les gestionnaires supérieurs font montre d'un leadership constant
en matière d'éthique. Les processus sur les valeurs et l'éthique sont
appliqués de manière uniforme. Les comportements éthiques manifestés sont
évalués dans les évaluations du rendement. Un climat de confiance mutuelle
existe à tous les niveaux. Les tendances dans le domaine des valeurs et de
l'éthique sont surveillées, mesurées et évaluées en permanence. |
L’organisation est reconnue à l’extérieur
comme un chef de file dans l’élaboration d’un programme d’éthique et de
valeurs. L’éthique et les valeurs se reflètent constamment dans les pratiques
et les réalisations de l’organisation. Tous les niveaux de l’organisation
participent à l’élaboration des politiques et des programmes liés aux règles
d’éthique et à la conformité. Les valeurs et l'éthique sont intégrées aux
processus et dans l'ensemble du milieu de travail. Le comportement général
est uniforme. Des évaluations et des sondages relatifs à l'éthique et aux
valeurs sont menés périodiquement. |
Critère |
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Forces |
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Les
risques dans le contexte du TCDP sont bien compris. Les gestionnaires sont
conscients des répercussions juridiques, politiques et autres des risques
auxquels l’organisation fait face. ·
Des
mécanismes sont en place pour gérer et atténuer la plupart des risques
auxquels le TCDP fait face. ·
Un
cadre de contrôle de gestion par contrôles manuels et de système est en
place. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
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Les risques sont bien compris dans le
contexte du TCDP. Les gestionnaires
sont conscients des répercussions juridiques, politiques et autres des
risques auxquels l’organisation fait face. ·
Bien que le TCDP ne dispose pas d’un cadre de
gestion du risque et de politiques pertinentes en matière de gestion du
risque, divers mécanismes sont en place pour gérer le risque, par exemple : -
des procédures sont en place pour régir les
actions/comportements des agents de la greffe afin de minimiser/éviter les
risques juridiques -
des analyses de cas sont préparées en
fonction des risques importants tels l’incidence sur les changements
législatifs des opérations du Tribunal -
la charge de travail est surveillée
constamment afin de faire en sorte que les ressources humaines et financières
soient suffisantes pour assurer un traitement opportun des cas ·
Des fonds de réserve sont établis chaque
année en fonction de la différence entre la charge de travail prévue et les
crédits accordés au TCDP. ·
Les trois plus grands risques identifiés par
le TCDP sont : -
Incidence des modifications possibles à la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP). Le ministère de la Justice
étudie présentement les recommandations du Comité de révision de la LCDP,
recommandations qui comprennent notamment l’autorisation aux plaignants de
porter directement leur cas devant le Tribunal. Cette mesure signifierait que le Tribunal entreprendrait à la
fois la phase de tri initial et la phase d’enquête, phases qui sont
présentement effectuées par la Commission canadienne des droits de la
personne. Cette mesure porterait le nombre annuel de cas portés devant le
Tribunal d’environ 100 à plus de 500. Le TCDP a élaboré et évalué le coût de
divers scénarios afin de répondre à l’incidence des recommandations et a
transmis cette information au ministère de la Justice. -
Indépendance institutionnelle.
Le TCDP attend la décision de la Cour suprême du Canada concernant son
indépendance et impartialité institutionnelle. Cette décision aura une incidence majeure sur l’avenir du
Tribunal. -
Charge de travail. Le TCDP doit faire face à
des fluctuations dans sa charge de travail.
Il n’a essentiellement aucun contrôle sur le nombre de cas et le
rapport de règlements. Il gère ce
risque par communications suivies et proactives avec la CCDP afin d’obtenir
les meilleurs renseignements en temps opportun. |
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·
Avec la retraite des gestionnaires et
employés chevronnés, une occasion se présentera de fournir une formation
officielle en gestion du risque aux nouveaux gestionnaires et employés dans
le cadre de l’orientation des nouveaux employés du TCDP. |
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Gestion du risque intégrée Des
mesures ont été instaurées pour cerner, évaluer, comprendre, régler et
communiquer systématiquement et uniformément les risques. |
Aucune
mesure officielle de gestion du risque n'existe. La notion de gestion du
risque est mal comprise. |
Des politiques et lignes directrices sont en
place dans quelques services fonctionnels seulement. Le risque est évalué en
profondeur au niveau opérationnel. La gestion du risque se fait
principalement dans le cas de grandes initiatives comportant des ressources
importantes. Des politiques ou lignes directrices n'existent pas pour
l'ensemble du Ministère. Les problèmes touchant l’ensemble du Ministère sont
réglés au fur à mesure qu’ils surviennent. Des fonds pour éventualités ou des
réserves sont en place pour traiter des imprévus. Les lacunes éventuelles ont
été identifiées et des stratégies ont été élaborées et mises en œuvre pour
les gérer. L'organisation commence à utiliser un vocabulaire commun de la gestion
du risque. |
Un cadre intégré de gestion du risque a été
adopté. Le Ministère tient un profil du risque ministériel. L'orientation de
la direction en matière de gestion du risque et de la tolérance de
l'organisation à l'égard du risque est communiquée, et les gestionnaires
principaux se font les champions de la gestion du risque. Les principaux
risques sont cernés et des plans sont élaborés pour gérer les risques. La
gestion du risque est intégrée au processus décisionnel. Les gestionnaires
reçoivent une formation à l'égard des principes, des techniques et des outils
de gestion du risque et les appliquent. Un processus commun de gestion du
risque est appliqué à tous les niveaux. Le même sens est donné à la gestion
du risque. Les consultations avec les intervenants sont permanentes. Des
mécanismes d'évaluation et de préparation de rapports sont en voie
d'élaboration pour signaler le rendement par rapport au risque. |
La gestion intégrée du risque fait partie
intégrante de la stratégie générale du Ministère et modèle sa culture du
risque. L'apprentissage continu en gestion du risque est encouragé. Les
résultats de la gestion du risque sont intégrés aux politiques, plans et
pratiques organisationnels. Les enseignements tirés de l'expérience sont
valorisés et les enseignements sont partagés. Divers outils et méthodes sont
utilisés pour gérer le risque (par exemple des cartes du risque, des outils
de modélisation). Le Ministère examine périodiquement sa tolérance face au
risque. Le partage des pratiques exemplaires et des expériences sert à
augmenter les connaissances des gestionnaires. Des conseillers aident à
intégrer une orientation ministérielle à la gestion du risque. |
La gestion du risque appuie le changement
culturel en faveur d'un effectif et d'un milieu avertis au risque.
L'intégration de la gestion du risque au processus décisionnel est appuyée
par une philosophie et une culture ministérielles selon lesquelles la gestion
du risque est l'affaire de tous. Le Ministère préconise l'innovation et la
prise de risques judicieux. Les résultats de la gestion du risque servent à
appuyer l'innovation, l'apprentissage et l'amélioration continue. Le
Ministère est considéré comme un chef de file de la gestion du risque. |
Cadre intégré de contrôle de la gestion
Information clé |
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Enjeux/occasions |
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Le cadre de contrôle de gestion se compose de
contrôles manuels et de système. Les contrôles sont perçus comme efficaces et
suffisants. ·
Les contrôles sont révisés dans le cadre des
opérations de tous les jours et/ou lorsque des problèmes surviennent. ·
Le rapport du Vérificateur général de 1998 a
constaté que les contrôles financiers étaient généralement satisfaisants. ·
Un mécanisme de mise à jour de l’instrument
de délégation est en place pour les pouvoirs financiers de signature. Les gestionnaires maintiennent leur
délégation de façon acceptable. Les
pouvoirs financiers sont bien compris et observés. ·
À cause du faible volume de transactions, la
vérification des comptes se fait à 100%. ·
Dans la plupart des cas, le Tribunal s’appuie
sur les politiques du Conseil du Trésor.
La seule politique propre au Tribunal concerne l’Internet. Des politiques internes pour les RH et les
Finances sont en voie de développement.
·
Les inventaires des biens sont maintenus pour
la TI et le matériel électronique. ·
Étant donné la taille du Tribunal et de son
effectif, l’intégration des systèmes n’est pas critique pour le moment. |
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·
À mesure que le Tribunal continue à se
développer et à établir des fonctions internes telles les finances, on
devrait envisager de : -
Documenter les contrôles, processus et
politiques clés -
Examiner ou vérifier périodiquement les
contrôles afin d’identifier les faiblesses ou les problèmes qui ne sont pas
immédiatement apparents. |
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Cadre intégré de contrôle de la gestion Pertinence
des contrôles de la gestion instaurés et liens entre les contrôles grâce à un
cadre intégré. |
Les contrôles des transactions sont
essentiellement sur support papier. Des niveaux multiples d'approbation
existent. Tous les comptes sont vérifiés, quels qu'en soient l'importance ou
le risque. Les contrôles des recettes sont faibles. Les dossiers des
immobilisations sont incomplets et ne sont pas vérifiés périodiquement. Des
dossiers de délégation ne sont pas tenus périodiquement. Les contrôles sont
perçus comme des obstacles à la prise de décisions et à la capacité des
gestionnaires de s'acquitter de leurs responsabilités. Les politiques et les
procédures ne sont pas à jour. |
Des systèmes ont été instaurés pour contrôler
les dépassements au titre des dépenses, gérer les comptes clients et l'actif.
Les systèmes sont légèrement intégrés et des contrôles redondants existent
dans les systèmes opérationnels. On recourt peu à l'échantillonnage
statistique fondé sur le risque. Les niveaux et les pouvoirs d'approbation
sont étayés et revus périodiquement. La structure des pouvoirs est perçue
comme un instrument de contrôle plutôt que comme un outil stratégique. Les
pouvoirs ne sont pas appliqués de manière uniforme à l'échelle du Ministère. |
Des systèmes efficaces sont en place et
intégrés ou liés au besoin. Un système satisfaisant de contrôle interne de
l'actif, du passif, des recettes, des dépenses, des marchés et des ententes
de contribution qui tient compte de l'importance, du caractère délicat et du
risque a été instauré. L'ensemble des lois, des règlements et des décrets
sont respectés, et les limites de dépense sont observées. Une structure des
pouvoirs complète est en place pour la plupart des fonctions de
l'organisation et est mise à jour périodiquement. La délégation des pouvoirs
est conforme aux responsabilités opérationnelles. |
Le cadre de contrôle est en place et
entièrement intégré. Les contrôles sont intégrés aux processus et ne viennent
pas s'y ajouter. Les contrôles fonctionnent comme prévu et sont intégrés de
manière fonctionnelle pour éviter le dédoublement inutile. Ils sont examinés
périodiquement quant aux risques (avantage éventuel ou degré d'exposition à
la perte). Des processus sont en place pour veiller à ce que des mesures
correctives soient prises. Des contrôles de rechange sont conçus au besoin.
La structure des pouvoirs concorde très bien avec les valeurs ministérielles
et la culture de l'organisation. Les pouvoirs appuient la prestation de
services répondant aux besoins des clients. |
Les gestionnaires effectuent des autoanalyses
des contrôles requis. Ils sont informés des éventuelles lacunes en matière de
contrôle. Le cadre de contrôle est utilisé de manière stratégique pour
appuyer des valeurs et une éthique à toute épreuve dans l'organisation. La
structure des pouvoirs est étroitement liée à la politique de gestion du
risque pour l'ensemble de l'organisation. Les pouvoirs sont utilisés à titre
d'agent stratégique facilitant la gestion de l'organisation. |
Critère |
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Forces |
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La
satisfaction des employés est surveillés tant par les moyens officiels que
les moyens non officiels. ·
Le
personnel est perçu comme l’actif clé de l’organisation. ·
La
charge de travail est suivie et gérée de façon proactive afin d’assurer une
répartition équitable. ·
La
planification de la relève a été reconnue comme un problème clé et on a
commencé de s’y attaquer. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
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Les exigences en matière de compétences de
gestion moderne n’ont pas été élaborées pour les gestionnaires ou les
spécialistes fonctionnels. ·
Les gestionnaires ont reçu une formation
officielle limitée axée sur l’amélioration de leurs pratiques de gestion. |
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·
Avec la retraite de certains gestionnaires,
une occasion se présentera de définir les compétences nécessaires à
l’application des pratiques modernes de gestion pour les poste de gestion au
TCDP. ·
Une occasion existe d’élaborer des plans de
formation pour tous les employés et gestionnaires du Tribunal. |
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Compétences nécessaires à
l’application des pratiques modernes de gestion Mesure
où les compétences exigées pour l'application des pratiques modernes de
gestion sont définies et où les gestionnaires ont accès à la formation. |
Peu ou pas d’information existe sur les
compétences en matière de pratiques modernes de gestion exigées des experts
ou des gestionnaires fonctionnels. |
Des compétences relatives aux pratiques
modernes de gestion ont été définies. D'autres exigences relatives à la
connaissance des pratiques modernes de gestion ont été identifiées. Les
lacunes au chapitre des compétences ont été cernées. On s'intéresse peu à
l'amélioration des compétences au chapitre des pratiques modernes de gestion
(par exemple formation, partage des pratiques exemplaires). |
On tente de combler les lacunes des
gestionnaires en matière de pratiques modernes de gestion. Des plans
d'apprentissage ont été dressés. Des ressources sont attribuées aux exigences
en formation sur les pratiques modernes de gestion. Les spécialistes
fonctionnels et les gestionnaires hiérarchiques échangent leurs idées. Des
mécanismes ont été instaurés pour le partage des pratiques exemplaires. |
Les gestionnaires appliquent les pratiques
modernes de gestion dans leurs activités quotidiennes. La formation et le
financement relatifs aux pratiques modernes de gestion sont très
prioritaires. Les spécialistes fonctionnels et les gestionnaires ont reçu une
formation. Les pratiques modernes de gestion font partie intégrante du
programme de formation du Ministère. |
Les compétences et la formation relatives aux
pratiques modernes de gestion font partie intégrante de l’établissement des
objectifs et de l’évaluation du rendement. Les gestionnaires connaissent bien
les pratiques modernes de gestion et sont informés sur les disciplines
fonctionnelles et la loi. Les spécialistes fonctionnels sont bien informés
sur les programmes et les opérations. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Un sondage interne des employés a été
effectué en 1999. Les résultats ont
été analysés et communiqués au personnel.
Le sondage n’a dégagé aucun problème majeur; les résultats furent
généralement positifs. ·
Le TCDP participera au sondage de la FP de
cette année. ·
Outre les sondages, les gestionnaires suivent
de façon informelle la satisfaction des employés. Certains gestionnaires
suivent aussi les autres indicateurs de satisfaction des employés que sont
les présences et les absences. ·
Le Tribunal n’a pas été dans une situation
exigeant l’intervention d’équipes d’amélioration; les problèmes sont abordés
en continu. |
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Satisfaction du personnel Mécanismes
en place pour surveiller le moral des employés et les relations de travail. |
La collecte d’information sur la satisfaction
du personnel est effectuée de manière non officielle et ponctuelle. |
Différents sondages sur la satisfaction du
personnel sont menés à l’échelle de l’organisation. Le contrôle des résultats
et l'analyse des tendances sont limités. |
Des mécanismes officiels sont en place pour
sonder régulièrement la satisfaction du personnel. Les résultats sont
contrôlés périodiquement et publiés à l’échelle de l’organisation. Des
équipes d’amélioration sont formées et chargées de préparer des plans servant
à traiter les problèmes très prioritaires. |
La satisfaction du personnel constitue un
élément important de la planification stratégique et opérationnelle et de
l’évaluation du rendement des gestionnaires. Des efforts continuels sont
faits pour résoudre les problèmes relatifs à la satisfaction du personnel.
Les résultats des sondages menés auprès des employés indiquent une hausse du
degré de satisfaction. |
Les outils d’évaluation de la satisfaction du
personnel sont révisés et améliorés régulièrement. De nouveaux programmes
sont mis en œuvre au besoin afin d’accroître la satisfaction du personnel.
Les liens entre la satisfaction du personnel et le rendement de
l'organisation sont quantifiés. L’organisation est reconnue à l'extérieur
comme un chef de file dans ce domaine. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
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Le personnel est reconnu comme un atout clé
de l’organisation. ·
L’information circule bien dans tout le
Tribunal. Des réunions du personnel
ont lieu régulièrement et un dossier chronologique est distribué afin de
tenir tout le monde au courant des nouveaux développements. ·
Le personnel est consulté au sujet des
changements aux opérations et procédures, surtout lorsque ces changements
auront une incidence directe sur une
personne ou plus. ·
On encourage l’équilibre entre le travail et
la vie privée. Par exemple,
l’assignation des cas aux agents de la greffe tient compte des déplacements
occasionnés pour chaque agent. |
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On se fie beaucoup sur les capacités du
Greffier dans les opérations de tous les jours du Tribunal. Une occasion existe de déléguer des tâches
choisies aux autres gestionnaires afin de parfaire leurs compétences en prise
de décision et autres compétences. |
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Milieu de travail propice Pratiques
de communication, de bien-être, de sécurité et de soutien qui permettent au
personnel de fournir des services et programmes axés sur les clients tout en
réalisant leur plein potentiel. |
La
culture dominante renforce la conformité et l'aversion au risque; on s'attend
à ce que les employés suivent des ordres et des procédures définies. Les
communications se font principalement vers la base en ce sens que la
direction contrôle et limite l'information transmise aux employés. La
direction décide des changements et les annonce au besoin aux employés. Les
employés participent peu au processus décisionnel. Les communications
interfonctionnelles sont limitées. Les employés exercent peu d'influence sur
leur travail et leur milieu de travail. |
En dépit du contrôle de la direction, les
employés sont encouragés à augmenter la productivité et à rechercher des
économies. Les employés fournissent des commentaires et peuvent faire des
suggestions lorsque des changements s'imposent. De l'information est
recueillie aux fins du suivi et est partagée entre les fonctions lorsque des
rapports existent. On recourt aux bulletins et lettres d'information pour
tenir les employés au courant des changements et des initiatives. On met
l'accent sur l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. |
On reconnaît les employés comme un atout
principal et on met en œuvre des programmes de croissance en milieu de
travail. On donne aux employés la chance de fournir des commentaires, de
modifier les procédures et de prendre des décisions concernant leur travail
immédiat. On consulte les employés avant de prendre des décisions
importantes. Les employés participent souvent à des groupes de travail
interfonctionnels chargés de recommander des solutions. L'information circule
librement dans les secteurs fonctionnels et est partagée entre eux. |
Le soutien donné par la direction fait
ressortir l'importance des employés. Des circuits ouverts et rapides de
communication et d'information sont présents. Les employés ont accès aux
données sur les processus et le service à la clientèle pour qu'ils puissent
prendre eux–mêmes des décisions en vue de l'amélioration continue. Les
communications avec les clients et les intervenants sont ouvertes et
constantes, l'information et les décisions étant partagées dans le cadre
d'ententes de partenariat. Les employés participent à toutes les décisions
concernant leur milieu de travail. |
Les employés sont considérés comme des
partenaires dans les rapports avec les gestionnaires. Les employés et les
gestionnaires partagent des idées et s'aident mutuellement à fournir les
services. L'apprentissage continu est valorisé. On se sert constamment de
systèmes d'information internes pour partager l'information, donner de la
rétroaction et célébrer les réalisations et les initiatives. Les intervenants
donnent une cote élevée aux communications externes et à l'utilisation des
médias. On met les particuliers et les équipes au défi de prendre des
décisions ou de formuler des recommandations sur les processus ou les
produits susceptibles d'améliorer le service à la clientèle. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Bien qu’il n’existe aucune mesure officielle
de la productivité ou de la charge de travail, l’assignation des cas est
basée sur la capacité et sur le principe d’une distribution équitable du
travail. ·
Les nombres de cas sont suivis et des
rajustements à la charge de travail des agents de la greffe sont effectués en
tenant compte du calendrier, de la complexité des cas (qui n’est pas toujours
évidente au début) et des exigences de voyage. ·
Le travail a tendance à être plutôt stable
aux services centraux, Finances et TI. Les gestionnaires responsables et le
Greffier surveillent la charge de travail dans ces domaines de façon
informelle. ·
On maintient et surveille aussi un calendrier
d’assignation des membres aux audiences. ·
Le Tribunal a identifié de sérieux problèmes
de planification de la relève. -
Le président et le vice-président ont
respectivement un an et 18 mois avant l’expiration de leur mandat -
Le greffier sera admissible à la retraite
d’ici deux ans -
Le gestionnaire des opérations de la greffe
sera admissible à la retraite d’ici cinq ans -
Un agent principal de la greffe sera
admissible à la retraite d’ici deux ou trois ans ·
Des dispositions souples sont en place, y
compris la semaine de travail comprimée, les horaires variables et le
télétravail. |
|
·
Bien que le TCDP ait identifié de façon
proactive les problèmes de planification de la relève et ait entrepris une réflexion
sur la meilleure façon d’y faire face, un plan officiel de relève n’a pas été
élaboré. ·
Une occasion existe de créer un document
complet de planification de la relève (par ex., identification des postes
clés, des qualités requises, identification des candidats possibles, besoins
de formation) afin de guider les efforts dans ce domaine. |
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Effectif durable Les
énergies du personnel sont gérées sagement, ce qui contribue à assurer la
viabilité de l'organisation. |
Aucune
mesure ne permet de déterminer la productivité ou les résultats escomptés.
Les tâches sont attribuées en fonction de l'arrivage sans que la capacité ou
les priorités soient vraiment prises en compte. |
Des méthodes de mesure du travail ont été
appliquées pour établir des délais approximatifs d'exécution de certaines
tâches, et le travail est assigné en fonction de ces délais. Les normes sont
rajustées pour tenir compte de la nouvelle technologie et de l'expérience
acquise. |
Les charges de travail et les délais sont
assignés en conformité de normes de rendement et de plans de travail. Les
employés ont leur mot à dire sur l'établissement des normes servant à mesurer
leur productivité et à évaluer leur rendement. On se sert de sondages sur le
climat de travail pour obtenir les impressions des employés sur le rythme et
le volume de travail. L'organisation offre une certaine marge de manœuvre
quant à la manière d'exécuter le travail (par exemple régime de travail
flexible). |
On recourt aux contrats de rendement pour
établir les normes de rendement et les résultats escomptés convenus. Les
employés participent au processus et peuvent demander des rajustements en cas
d'imprévus et d'autres priorités. Les gestionnaires sondent les employés pour
veiller au caractère raisonnable des attentes relatives à la charge de
travail et pour tenter de déceler des indices de stress et d'aider les
employés à composer avec le stress. |
On reconnaît les particularités des employés
et des clients et on rajuste en conséquence les charges de travail. Le
travail d'équipe est encouragé, et le travail est attribué en fonction des
compétences et des préférences particulières. On encourage l'équilibre entre
la vie professionnelle et la vie personnelle, et les gestionnaires incarnent
le genre de gestion de la charge de travail personnelle qu'ils s'attendent de
voir chez les employés. Les sondages auprès des employés montrent que les
exigences de la charge de travail sont considérées raisonnables et
contrôlables. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
La culture du TCDP favorise l’ouverture, le
partage d’information et la participation.
Il y a aussi un bon travail d’équipe. ·
Le personnel est traité avec respect et
encouragé. ·
Le Greffier a une politique de porte ouverte
et les gestionnaires et le personnel sont encouragés à porter leurs
préoccupations à son attention. ·
Le personnel est encouragé à suggérer des
améliorations possibles à la prestation de service, ce qui a souvent pour
effet d’alléger les procédures. ·
Les gestionnaires soutiennent que le
personnel reçoit une formation pertinente. ·
Le Tribunal a un programme de prix et
reconnaissance qui reconnaît le personnel qui fait plus que son devoir. |
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SUJET |
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Valoriser la participation
du personnel Mesure
où la culture organisationnelle favorise la participation des employés,
l'esprit d'équipe, le partage des idées, la prise de risques, l'innovation et
l'apprentissage continu et où elle récompense ces comportements ou fournit
des incitatifs à leur égard. |
L’attitude
traditionnelle de « rivalité » domine les relations entre la direction et le
personnel. La résistance au changement est grande. Le scepticisme au sein de
l’organisation est appréciable. Les messages communiqués aux employés sont
ambivalents. Les nouvelles initiatives sont retardées ou abandonnées. Peu ou
pas d’interaction existe entre les unités organisationnelles. Les programmes
de récompense, de reconnaissance et de primes ne sont pas perçus comme étant
liés aux contributions des gens. |
On consulte les employés et on leur offre la
possibilité de participer aux principaux projets de changement. La mise en
œuvre des changements est faite avec prudence. Le personnel est peu enclin à
prendre des risques. Les unités organisationnelles sont en général
indépendantes, mais on observe une certaine interaction. Les programmes
gouvernementaux de récompense, de reconnaissance et de primes sont appliqués. |
Les employés sont valorisés et respectés. Ils
peuvent s’exprimer et participer aux discussions sans crainte de réprimande.
L’information est partagée ouvertement dans l’organisation et avec les
clients et intervenants de l’extérieur. Un solide esprit d’équipe anime
l’ensemble de l’organisation. Un bon dosage de programmes nationaux et locaux
de récompense, de reconnaissance et de primes est appliqué. Un lien étroit
unit les primes, les récompenses et la reconnaissance aux contributions des
gens. |
Le personnel est autorisé à prendre des
risques et encouragé à innover. Les barrières culturelles qui nuisent à l’efficacité
de la prestation de services sont éliminées. L’organisation encourage la
formation continue et la participation. Dans l’ensemble de l’organisation, on
encourage le partage des nouvelles idées et méthodes. D’importants
investissements sont faits dans la formation du personnel. Des primes sont
instaurées pour récompenser les employés qui sont toujours très performants. |
Les employés croient fermement que leur
travail est essentiel au succès de l’organisation. Le degré de fierté dans
l’ensemble de l’organisation est élevé. Il existe une excellente
compatibilité entre les aspirations individuelles et organisationnelles. Le
comportement exemplaire des employés est souligné continuellement.
L'organisation renouvelle continuellement les compétences exigées. La valeur
du capital humain de l'organisation est évaluée et contrôlée périodiquement.
Les systèmes de primes, de récompense et de reconnaissance sont constamment
améliorés et adaptés aux besoins de l'organisation. |
Critère |
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Forces |
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·
Les
rôles et responsabilités sont clairement définis jusqu’aux postes les plus
subalternes de l’organisation. ·
Toutes
les exigences de rapports externes sont satisfaites. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Les rôles et responsabilités sont clairement
définis jusqu’aux postes les plus subalternes de l’organisation. |
|
·
Bien que la responsabilisation dans le
contrôle des ressources soit clairement définie, la responsabilisation dans
l’atteinte des résultats n’est pas clairement articulée et reliée aux
objectifs et résultats de l’ensemble de l’organisation. ·
Une occasion existe d’articuler
officiellement les attentes pour tous les gestionnaires à la lumière des
résultats stratégiques du TCDP. |
SUJET |
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Clarté des responsabilités
et de l’organisation Clarté
des responsabilités assignées et de la reddition de comptes dans l'ensemble
de l'organisation. |
Les
rôles et les responsabilités des gestionnaires et des spécialistes sont en
général compris à l’intérieur de l’organisation. Une certaine confusion
entoure les responsabilités liées à l'atteinte des résultats et à la
présentation de rapports à cet égard. |
Une certaine confusion entoure les
responsabilités des gestionnaires et des spécialistes. Les rôles et
responsabilités des gestionnaires et des spécialistes se chevauchent parfois.
Il n’est pas facile de déterminer qui détient le pouvoir définitif d’affecter
les ressources en cas de conflit. |
Le pouvoir, la responsabilité et la reddition
de comptes sont clairement définis en fonction des objectifs
organisationnels. La reddition de comptes est clairement décrite pour chaque
niveau de gestionnaire et de spécialiste et bien comprise dans l’ensemble de
l’organisation. On constate peu ou pas de chevauchement des responsabilités.
Les problèmes liés à la reddition de comptes sont résolus rapidement. Les
responsabilités quant aux ressources, à la présentation de rapports et à
l’atteinte de résultats sont clairement délimitées. |
Les responsabilités en matière de traitement
des problèmes financiers et autres problèmes nouveaux qui surviennent dans le
Ministère sont claires. Il existe un cadre des responsabilités clair qui
constitue un cadre de travail pour les pratiques modernes de gestion comme la
gestion des ressources et les rapports sur le rendement. |
Les responsabilités des gestionnaires et des
spécialistes sont constamment révisées en fonction des exigences des clients
et des intervenants externes ainsi que des organismes centraux. La structure
et les responsabilités sont modifiées de façon proactive. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Les objectifs de rendement ne sont pas en
place pour tout le personnel de la greffe. Le greffier a un tel accord avec le président à l’égard
des objectifs de l’entreprise. ·
Les évaluations du rendement se font
oralement et, dans certains cas, par écrit.
·
Il n’existe pas de lignes directrices et/ou
de politiques sur les objectifs et les évaluations de rendement. |
|
·
Des occasions existent : -
D’établir des objectifs de rendement avec les
gestionnaires ayant droit à une rémunération basée sur le rendement et de
rattacher les objectifs au RPP -
D’élaborer une approche plus disciplinée aux
évaluations de rendement et veiller à ce que tous les employés reçoivent une
évaluation écrite au moins une fois par année. |
SUJET |
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Objectifs de rendement et
évaluations Mesure
où l'atteinte des résultats financiers et opérationnels fait partie des
objectifs de rendement. |
Aucun
objectif de rendement n’est en place. |
Les objectifs de rendement des cadres
supérieurs définissent les responsabilités et établissent les priorités, et
évaluent le rendement en fonction de celles-ci. L'atteinte des objectifs de
rendement est un élément essentiel de l'évaluation du rendement des cadres
supérieurs de l'organisation. Les systèmes servant à grouper les données sur
le rendement et à les comparer aux objectifs financiers et opérationnels ne
sont pas encore fonctionnels. |
Des objectifs de rendement sont généralement
instaurés pour la plupart des gestionnaires. Ils tiennent compte des
objectifs organisationnels et sont étroitement liés aux plans d'activité, aux
plans de travail et aux budgets. Ils sont considérés comme un inducteur
principal de la planification des activités et des rapports sur le rendement
et constituent le fondement principal de l'évaluation du rendement des
gestionnaires. L’information sur le rendement sert à mesurer les résultats
opérationnels et financiers précisés dans les objectifs de rendement. |
Les objectifs de rendement des divers niveaux
de gestion sont étroitement liés. L'information contenue dans les objectifs
de rendement est partagée ouvertement entre les gestionnaires et les
employés. Les objectifs de rendement des gestionnaires sont rajustés au
besoin pour tenir compte des changements apportés aux priorités et aux plans
d'activité et de travail par suite de l'évolution de l'environnement.
L’information sur le rendement fondée sur les tendances sert à évaluer les
résultats financiers et opérationnels précisés dans les objectifs de
rendement. |
Les priorités et les objectifs de rendement
des ententes de responsabilité se reflètent sur les objectifs particuliers
des employés. Les objectifs de rendement sont révisés périodiquement afin de
refléter les nouvelles priorités organisationnelles et les changements dans
les plans stratégiques et d'activité. Les systèmes de rapport sur le
rendement sont étroitement liés aux ententes de responsabilité. L'exécution
des responsabilités en matière de pratiques modernes de gestion est évaluée
et les dérogations sont expliquées. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le rôle des spécialistes consiste
principalement à traiter les transactions et à fournir des renseignements. ·
Les services de spécialistes sont fournis par
4 ETP; la majorité de ces ETP (3 sur 4) exercent des fonctions de commis. ·
Les gestionnaires considèrent la présence de
personnel des Finances et de TI comme très positive. |
|
·
Les gestionnaires affirment que le personnel
n’est pas au courant de tous les services de RH que TPSGC doit leur fournir
par entente contractuelle. En conséquence, le TCDP explore la possibilité
d’avoir un représentant des RH sur place afin de coordonner la prestation des
services de TPSGC (par ex., les plans de formation) au personnel du Tribunal. |
SUJET |
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Appui d’experts Excellent
conseiller à la disposition des gestionnaires pour les aider à prendre des
décisions quant aux questions relatives aux pratiques modernes de gestion et
aux opérations. |
Le rôle des spécialistes consiste
principalement à traiter des transactions. Les spécialistes fonctionnels
effectuent des analyses de base de l'information requise par la direction
pour appuyer le processus décisionnel en réponse à des demandes précises et
dans le cadre de leur mandat de contrôle. |
La capacité du Ministère en matière de
techniques d'analyse a été mise à jour dans les organisations des
spécialistes. Ces derniers donnent suite aux demandes des gestionnaires
relatives à des conseils sur les processus et des conseils stratégiques. Les
spécialistes ne connaissent pas toujours bien les opérations. La qualité du
service varie d'un secteur fonctionnel à l'autre. |
Le service répond aux besoins. Les conseils
des spécialistes sont faciles à obtenir au besoin. Les spécialistes
fonctionnels sont compétents sur le plan technique et travaillent avec les
gestionnaires hiérarchiques pour fournir une analyse et des conseils
stratégiques ainsi qu'une analyse et des conseils relatifs aux processus. Ils
sont perçus comme des partenaires à valeur ajoutée pour l'analyse et la prise
de décisions et non comme un obstacle. Les spécialistes sont proactifs
lorsqu'ils proposent de nouveaux outils et techniques aux gestionnaires. |
Les spécialisent travaillent en étroite
collaboration avec les gestionnaires en leur fournissant de l'information à
valeur ajoutée, des conseils techniques et adaptés aux besoins des citoyens
aux fins de l'établissement des priorités, de la planification, de la prise
de décisions et de la conception des programmes. Les spécialistes connaissent
très bien les opérations et sont informés sur les techniques d'analyse pour
appuyer les gestionnaires hiérarchiques. Les spécialistes se tiennent au
courant des secteurs stratégiques connexes et sont conscients des tendances
dans leur discipline. |
Le rôle des spécialistes en ce qui concerne
la remise en question et la fourniture de conseils d'expert est valorisé par
tous les niveaux de la direction. Les spécialistes sont perçus comme des
moteurs principaux de l'amorce de changements et sont souvent appelés à jouer
le rôle de chef dans le cadre d'initiatives de changement. Les pairs des
spécialistes fonctionnels leur demandent souvent de fournir des conseils et du
soutien à d'autres organisations, ou de prendre la parole lors de conférences
sur les nouvelles tendances ou les pratiques exemplaires. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Les exigences externes du Tribunal sont
imposées tant par les organismes centraux que par la Loi canadienne sur les droits de la personne. ·
Le Rapport sur les plans et les priorités
(RPP) et le Rapport sur la performance du ministère (RPM) sont basés sur la
structure de responsabilisation de la planification et des rapports approuvée
par le Secrétariat du Conseil du Trésor. ·
Le Tribunal prépare aussi un rapport annuel
qui résume les décisions rendues et fournit des mises à jour sur les
activités courantes. ·
Les rapports tels le RPP et le RPM sont
préparés soigneusement et sont de bonne qualité. ·
Les demandes de financement sont très
complètes et contiennent des renseignements exacts et complets sur les coûts.
Le Tribunal demeure en contacts étroits avec le CT afin de résoudre les
exigences de financement qui se produisent. ·
Tous les rapports externes sont soumis à
temps. |
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Rapports externes Mesure
où les rapports sont conformes aux exigences du Parlement, des organismes
centraux et des intervenants clés en matière de diffusion de l'information. |
La
conformité aux exigences relatives à la préparation des rapports externes est
minimale. |
Le processus utilisé pour consolider
l’information financière et autre que financière aux fins des rapports
externes est révisé régulièrement. Des liens étroits sont maintenus avec les
organismes centraux, les parlementaires et les principaux intervenants afin
de veiller à ce que l’information soit conforme à leurs exigences. Les
rapports externes sont adaptés aux structures de responsabilisation et de
planification du Ministère. |
L’organisation est reconnue par les
organismes externes (par exemple le SCT), les parlementaires (par exemple le
Comité des comptes publics) et les principaux intervenants (par exemple les
organismes provinciaux) pour la production utile, cohérente et crédible
d’information financière et autre que financière dans un format convivial.
Les rapports externes sont faciles à comprendre et ont du sens pour les
utilisateurs. L’information contenue dans les rapports externes est fondée
sur les tendances afin que les changements soient contrôlés périodiquement. |
Les rapports externes sont étroitement liés
aux plans stratégiques et d'activité. L’information intégrée, fournie par les
experts et les gestionnaires fonctionnels dans les plans stratégiques et
d'activité, est utilisée dans la préparation des rapports externes. La haute
direction participe activement à la préparation et à la publication des
rapports externes. |
Le Ministère se démarque par la qualité des
documents de ses rapports externes, qui sont innovateurs. Le Ministère est
souvent sélectionné pour la réalisation de projets pilotes visant à modifier
les processus de rapport externe dans l’ensemble du gouvernement. |
Critère |
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Forces |
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·
Le
Tribunal fait rapport de son rendement en s’appuyant sur les résultats
planifiés et les résultats stratégiques identifiés dans son RPP. ·
Le
TCDP a établi des buts mesurables concernant la qualité des services qu’il
fournit à ses clients. ·
Le
TCDP s’est engagé à entreprendre une étude par sondage sur la satisfaction
des clients par rapport aux niveaux de service. Le Tribunal compte
entreprendre cette étude au cours de l’été de 2002. ·
Le
Tribunal a adopté récemment un système de gestion financière interne qui
satisfait aux exigences des utilisateurs. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le Tribunal fait rapport de son rendement en
s’appuyant sur les résultats planifiés et les résultats stratégiques
identifiés dans son RPP. ·
Le progrès vers la réalisation de certains
résultats (par ex., ponctualité des audiences et du processus de prise de
décision) est surveillé toute l’année et les rajustements/compensations
pertinents sont apportés. ·
Le rendement est présenté au moyen de
renseignements quantitatifs et qualitatifs. ·
Les tendances des renseignements sur le
rendement, tels le temps moyen pour compléter un cas et le temps moyen pour
rendre une décision après l’audience, sont comparées aux cibles. |
|
·
Le TCDP n’a pas élaboré un cadre de mesure du
rendement à l’échelle de l’organisation pouvant préciser les extrants et
résultats par domaines d’activités clés et articulant clairement les mesures
de rendement pour chaque domaine d’activités et résultat. -
Les mesures de rendement sont axées
principalement sur le processus d’arbitrage et les opérations de la greffe.
Il n’existe pas de mesures spécifiques dans les domaines tels les services
centraux, la TI et les finances. ·
Le personnel n’a pas reçu de formation en
mesure du rendement et ne peut compter que sur une expérience/expertise
limitée. ·
Une occasion existe d’élaborer un cadre de
mesure du rendement complet s’appliquant à toutes les activités du Tribunal
et établissant un ensemble pertinent de mesures, de cibles et de sources de
données du rendement. ·
Une occasion existe aussi de fournir au
personnel choisi une formation en mesure du rendement. |
SUJET |
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Rapport ministériel sur le
rendement intégré Existence
de mesures clés de surveillance générale du rendement de l'ensemble de
l'organisation et des résultats optimaux. |
Aucune
mesure du rendement ministériel n'existe. |
Chaque direction évalue son propre rendement
à l'échelle de l'organisation. Les priorités en matière d’évaluation de
rendement pour l’ensemble du Ministère ont été cernées. Les mesures du
rendement ministériel ont été intégrées à un cadre de rapport visant
l'ensemble de l'organisation (par exemple, les cartes de pointage
équilibrées). Les méthodes de collecte de l'information et les sources de cette
dernière ont été identifiées. |
Les mesures hautement stratégiques utilisées
pour le Ministère découlent de la vision stratégique et des priorités. Les
liens unissant les mesures sont évidents. Les mesures du rendement ont été
communiquées et tous en conviennent. Les employés ont reçu la formation
nécessaire. Les mesures visent des données financières et non financières et
fournissent un historique et des perspectives d'avenir. L'information sur les
résultats des mesures du rendement est en partie disponible. On se sert de
données quantitatives et de témoignages. |
Les résultats du rendement sont signalés
périodiquement pour l’ensemble de l’organisation. Les résultats sont comparés
aux cibles et aux objectifs stratégiques du Ministère. L’utilité de l’information
est validée par la haute direction et le ministre; on emploie souvent cette
information dans la prise de décisions et les rapports externes. Les
résultats servent à faire des arbitrages à l'égard des priorités à l'échelle
de l'organisation. Les mesures du Ministère sont perfectionnées en
permanence. |
Les résultats du rendement font état d'une
amélioration positive. Les plans stratégiques et d'activité sont modifiés en
conséquence en fonction des résultats obtenus. L'information est facile à
consulter par l'entremise des systèmes d'information de la direction. Les
besoins en information et les systèmes sont réévalués périodiquement en
fonction des besoins changeants et des lacunes signalées. L'information sur
le rendement est mise à la disposition du Ministère pour qu'il puisse faire
rapport du rendement aux intervenants selon les portefeuilles horizontaux,
par exemple le portefeuille de la santé. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le Tribunal suit de près les informations opérationnelles
relatives aux cas. On utilise des tableurs pour suivre le cheminement de
chaque cas, identifier les retards et prendre les mesures correctrices qui
s’imposent. ·
Des mesures et cibles de rendement des
opérations existent dans le processus d’arbitrage. Des mesures de rendement
des opérations n’existent pas pour les autres activités du Tribunal. ·
Des liens existent entre les résultats des
opérations et le RPP, qui sert de plan d’activités. |
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·
Explorer les options d’automatisation des
renseignements d’exploitation par l’utilisation d’un logiciel tel MS Project. |
SUJET |
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Information opérationnelle Mesures
et systèmes servant à évaluer la qualité des services et l'efficacité de
l'exécution des programmes. |
La collecte de données et les rapports sur
les résultats des opérations ne sont pas systématiques. Des systèmes de suivi
des résultats des opérations n'ont pas été instaurés et ceux qui existent ne
sont pas fiables ou compatibles. |
Les résultats des opérations sont plus ou
moins utilisés dans l’unité organisationnelle (par exemple la direction). Le
rendement des opérations est contrôlé de manière continue. Des systèmes
officiels permettent de suivre le rendement des opérations, mais ils ne
disposent pas toujours de toutes les fonctions nécessaires. Dans certains
cas, les gestionnaires tiennent des dossiers distincts aux fins de la
gestion, qui s'ajoutent aux systèmes officiels. Les liens entre les systèmes
et les flux de données ne sont pas bien compris. |
L’information de niveau supérieur est
habituellement accessible pour les principaux indicateurs opérationnels, mais
l’accès en mode descendant est limité. Des mesures et des cibles de rendement
sont établis pour presque toutes les unités organisationnelles. Les résultats
des opérations sont surveillés en permanence, et des mesures sont prises par
les gestionnaires de programmes pour améliorer les résultats. Les employés
ont reçu la formation relative aux systèmes de mesure du rendement. Les
systèmes officiels de suivi des résultats des opérations sont considérés
d'actualité, exacts et fiables. Les systèmes sont cloisonnés, mais les liens
entre les systèmes et les flux de données sont bien compris. |
Les résultats des opérations sont facilement
accessibles dans les systèmes d’information de l’ensemble de l’organisation.
Les équipes de prestation de services utilisent ces résultats régulièrement
pour améliorer les processus. Des liens solides existent entre les résultats
des opérations et les plans d'activité. L’information est un élément essentiel
des décisions relatives à l’affectation des ressources. Les systèmes
opérationnels sont liés et intégrés aux systèmes financiers et autres. Il est
rarement nécessaire d'entrer de nouveau les données ou de faire des
interventions manuelles. Des rapports personnalisés sont disponibles
moyennant un effort minime. |
Les résultats des opérations sont contrôlés
périodiquement. Les résultats des principales mesures des opérations font
état de tendances positives ou stables. Les mesures diffèrent selon les groupes
clients. On en ajoute ou en élimine à mesure que les priorités changent.
Elles sont distribuées dans l’ensemble de l’organisation et sont liées aux
objectifs et aux priorités stratégiques. Les employés peuvent obtenir
facilement l’information dont ils ont besoin en accédant en direct aux
installations d’accès en mode descendant ou aux guides de rédaction de
rapport conviviaux. L'information est exacte et d'actualité. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Il n’existe pas de mécanismes officiels pour
mesurer la satisfaction des clients. Une rétroaction informelle est obtenue
par voie d’interaction entre les agents de la Greffe et les clients. -
La rétroaction des clients fait partie du
processus de planification des activités ·
Le TCDP s’est engagé à entreprendre une étude
par voie de sondage sur la satisfaction des clients par rapport aux niveaux
de service. Ce sondage sera envoyé aux particuliers ayant participé à une
audience au cours de trois ou quatre dernières années. Le Tribunal compte
entreprendre cette étude au cours de l’été 2002. ·
Le TCDP a affiché un sondage sur son site Web
afin de savoir si ce site satisfait ou non aux besoins et aux attentes des
visiteurs. |
|
·
Une fois que le Tribunal aura recueilli
l’information du sondage, une occasion existera d’analyser les résultats et
d’examiner les processus/services courants à la lumière des points soulevés
par les clients. |
SUJET |
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Mesure de la satisfaction
de la clientèle Utilisation
des données provenant des enquêtes sur les niveaux de satisfaction de la
clientèle et sur l'importance des services. |
La
collecte des données sur la satisfaction de la clientèle est faite de manière
non officielle et ponctuelle. |
Les méthodes de collecte de données sur la
satisfaction de la clientèle varient dans le Ministère et d’une année à
l’autre, en fonction des priorités de gestion. Peu de contrôle et d’analyse
des résultats sont menés. L'information recueillie n'est pas toujours jugée
utile. |
Des systèmes formels existent dans l’ensemble
du Ministère pour évaluer le degré de satisfaction de la clientèle. Les
résultats sont contrôlés périodiquement et sont pris en compte dans la
planification stratégique et opérationnelle. L'analyse des résultats obtenus
à l’échelle du Ministère est limitée. Les plaintes sont groupées et
signalées. Il y a un processus de traitement des plaintes. |
Une vaste gamme de techniques servent à
colliger les données sur la satisfaction de la clientèle. L’information est
colligée de manière uniforme dans les secteurs de programmes. On regroupe les
résultats obtenus dans les différents secteurs du Ministère et on analyse les
tendances générales. Les résultats constituent un élément clé de la
planification stratégique et opérationnelle; ils servent également à évaluer
les normes de service et les améliorations. |
Les résultats de l'évaluation de la
satisfaction de la clientèle montrent des tendances positives. Ils sont
publiés à l’extérieur et sont bien connus de la clientèle. La satisfaction de
la clientèle est un élément clé de la planification stratégique et
opérationnelle. On en tient compte également dans l’évaluation du rendement
et les mesures incitatives. Les techniques utilisées pour la collecte des
données sur la satisfaction de la clientèle font l’objet d’améliorations
constantes. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le TCDP a établi les buts mesurables suivants
concernant la qualité des services qu’il fournit à ses clients :
rendre la décision du Tribunal dans les
quatre mois suivant la conclusion de l’audience dans 90% des cas
entreprendre les audiences dans les cinq mois
suivant l’arrivée du cas dans 80% des cas ·
Le Tribunal recueille des statistiques qui
lui permettent de faire rapport sur ces buts. ·
Le greffier et le président comparent les
résultats aux normes de service afin d’identifier les problèmes/raisons ayant
une incidence sur la capacité du TCDP à atteindre ces buts. ·
Il n’existe pas de normes de service
officielles pour les finances, la TI et les services centraux. |
|
·
Des facteurs externes, tels la complexité
d’un cas ou le degré de coopération des parties, peuvent avoir une incidence
sur la capacité du Tribunal à atteindre ses buts de qualité des services. ·
Une occasion existe de : -
Développer un rapport facile à utiliser qui
fournit des renseignements périodiques sur l’atteinte des buts (par ex.,
trimestriellement) -
Établir des normes de service pour les
finances, la TI et les services centraux.
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SUJET |
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Normes de service Comparaison avec les normes de service à la
clientèle et mise à jour des normes . |
Aucune
norme de service officielle n'est établie. La qualité du service est
contrôlée de manière non officielle. |
Les accords et les normes de service ne sont
pas uniformes dans l’ensemble de l’organisation. Les systèmes de collecte et
d’enregistrement des données sur les niveaux de service ne sont pas encore au
point. Les clients ont participé à l’élaboration des normes, à différents
degrés. |
Les accords et les normes de service formels
sont établis pour chaque secteur d’activités, et les résultats sont contrôlés
et analysés périodiquement. Les normes générales du Ministère sont bien
connues. Les clients participent à l’élaboration des normes. Les résultats
servent à observer les améliorations de service. |
Les normes de service sont révisées
périodiquement en collaboration avec les clients et intervenants et sont
améliorées pour tenir compte des nouvelles priorités. Les normes de service
sont réévaluées en fonction du coût de la prestation des services. Elles
traduisent les priorités des différents groupes de clients. Les résultats
constituent une source de pression continuelle pour de nouveaux services et
projets d’amélioration de la qualité. |
Les résultats de l'évaluation des normes de
service sont positifs ou stables. Les normes de service de l’organisation
sont publiées à l’extérieur et sont bien connues des clients. La conformité
aux normes de service est un des principaux éléments de la planification
stratégique et opérationnelle. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le Tribunal n’a pas de cadre d’évaluation
officiel et les évaluations ne sont pas effectuées. Néanmoins, les
résultats des programmes sont suivis de façon continue. |
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Information sur
l’évaluation Utilisation
de l'information autre que financière liée à l'efficacité des programmes et
aux résultats. |
Aucune méthode formelle d’évaluation de
programmes n'est établie. Les évaluations sont ponctuelles. L’information sur
les résultats des programmes est limitée. Des méthodes de collecte des
données doivent être instaurées. |
Des cadres d’évaluation existent pour
certains secteurs de programmes. Les évaluations ont lieu au fur et à mesure
que les problèmes surviennent. L’information sur les résultats est accessible
seulement dans certains secteurs de programmes. |
Les cadres d’évaluation et les méthodes de
collecte de données sont en place pour tous les principaux secteurs de
programmes. Les résultats de l'exécution des programmes sont clairement
établis et liés aux priorités stratégiques du Ministère. Les indicateurs de
rendement sont en place pour évaluer ces résultats, et l’information sur le rendement
est colligée à cette fin. L’information sur l’évaluation est incluse dans les
documents de rapport externe. |
Les méthodes d’évaluation des résultats sont
révisées périodiquement. Les gestionnaires utilisent les résultats
d’évaluation couramment dans la prise de décisions et la planification
stratégique et opérationnelle. L’évaluation est perçue comme une partie
intégrante de la gestion des programmes ou régionale. L’établissement des
priorités en matière d’évaluation est étroitement lié à la planification
opérationnelle et à l’évaluation des risques à l’échelle du Ministère. |
Le Ministère se démarque par les résultats de
son programme d’évaluation et ses méthodes de pointe. La planification
stratégique et opérationnelle tient compte des liens entre les résultats de
programmes et l’affectation des ressources. Les résultats d’évaluation jouent
un rôle important dans la réorientation du programme et dans la sélection du
type d’information dont l’organisation a besoin pour évaluer son succès. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le TCDP a adopté un système de gestion
financière interne (Freebalance) le 1er avril 2002. ·
Le système a été adapté afin de tenir compte
des exigences du TCDP et a été perfectionné grâce à l’apport des
utilisateurs. ·
Les gestionnaires ont ainsi accès aux
rapports sur papier et en version électronique en ligne. L’accès en ligne est limité parce que le
Tribunal n’a que cinq licences.
Cependant, Finances prépare, sur demande, des rapports pour les
gestionnaires qui n’ont pas accès en ligne. ·
Les rapports mensuels fournissent des
renseignements sur les dépenses (par CR et code de projet), les engagements
et les excédents/surplus prévus. Des détails à l’appui des informations
globales sont facilement accessibles. ·
Les rapports sont faciles à utiliser et à
comprendre. ·
Les données sont considérées exactes. |
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Information financière De
l'information financière fiable est disponible en temps opportun. |
La préparation des volumineux rapports sur
papier, dictée par les calendriers de présentation des états financiers
mensuels, trimestriels et annuels peut prendre jusqu'à six semaines. Les
commentaires sur les résultats sont rédigés par le Service des finances
seulement. L’exactitude des données constitue un problème persistant. Les
rapports préparés à l’aide du système de comptabilité sont uniformes, mais
les lacunes de ce système poussent les gestionnaires à produire leurs propres
fichiers et rapports, dont la cohérence avec les autres sources d’information
n’est pas vérifiée. |
La plupart des rapports financiers sont
produits sur papier selon le calendrier établi avec la possibilité d'un accès
en ligne limité à certaines données justificatives. L’information utilisée
provient de différentes sources, mais il n’y a pas de règle de coordination
et la fiabilité des données n’est pas assurée. Les données servant à
justifier l’information de haut niveau sont difficilement accessibles. Le
Service des finances prépare les commentaires sur les résultats avec la
participation limitée du personnel opérationnel. Les cycles de présentation
des rapports financiers ne correspondent pas toujours aux cycles de
présentation des rapports sur l’information opérationnelle. Il incombe au
Service des finances de satisfaire aux exigences générales de l'organisation
en matière d'information. |
La fréquence des rapports est suffisante. Les
données mensuelles sont disponibles d'un à cinq jours après la fin du mois.
Tous les rapports et données sont produits sur un support approprié à leur
utilisation. L’accès et l'exactitude des données constituent rarement un
problème. Une seule source d’information financière existe, mais les liens
avec l’information opérationnelle exigent une intervention manuelle. Le
Service des finances travaille en étroite collaboration avec les
gestionnaires opérationnels pour comprendre les résultats et, ensemble, ils
préparent les commentaires. Les gestionnaires ont un très fort sentiment
d'appartenance à l'égard des données financières. Les exigences relatives aux
rapports externes (par exemple au Parlement) sont toujours respectées. |
Des systèmes en temps réel, en ligne et
entièrement intégrés comportant des modes flexibles de préparation des
rapports sont instaurés. Toutes les transactions des systèmes financiers, de
l'actif, des ressources humaines et autres systèmes opérationnels (par
exemple résultats, durée des cycles, charges de travail) sont liées et
intégrées pour satisfaire aux exigences fonctionnelles. Il est rarement
nécessaire, à la collecte de données, d'entrer de nouveau des données ou de
faire d'autres interventions manuelles. L’information financière est
considérée comme une ressource ministérielle et est entièrement transparente
dans l'organisation. |
L’information provenant de différentes
sources est intégrée (par exemple dépôt de données) et son intégrité est
assurée. La haute direction est responsable de l’intégrité des données de
sortie. Les systèmes de traitement des rapports sont interconnectés pour
permettre l’accès en mode descendant aux données recherchées. Le traitement
des transactions est peu coûteux et procure de l'information exacte et
d'actualité. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Des renseignements détaillés des coûts sont
maintenus au sujet des salaires et des dépenses F et E dans tous les domaines
du Tribunal. ·
Des renseignements F et E détaillés sont
aussi maintenus pour chaque cas. Ces renseignements sont analysés en termes
de tendances et sont utilisés aux fins de planification et de prévisions. ·
Des informations sur les coûts sont également
produites au niveau de l’effort requis pour effectuer les tâches et fonctions
de planification et de tenue des audiences. Cependant, ces renseignements
sont produits manuellement et reposent sur l’expérience des agents de la
greffe. |
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Information sur la gestion
des coûts Mécanismes
de saisie des coûts des activités, des produits et des résultats. |
L’information sur les coûts est basée sur les
entrées du grand livre traditionnel (salaires, frais de déplacement, F et E,
etc.) pour chaque unité organisationnelle. |
L’information sur les coûts est accessible au
niveau de l’activité dans l’ensemble de l’organisation. Les coûts des
activités sont cumulés pour établir les coûts du programme. Des systèmes sont
en place pour enregistrer les données relatives à ces coûts. Une analyse
supplémentaire permet d’obtenir les données utiles à la prise de décisions. |
Des systèmes d’établissement des coûts sont
en place pour suivre de près l’évolution des coûts, depuis les ressources
(salaires, F et E) aux activités, et depuis les activités aux produits, aux
services et aux programmes précis. Les employés effectuent périodiquement la
mise à jour du temps consacré aux activités. Le coût des produits et services
sert à la planification. |
Des systèmes d’établissement des coûts sont
en place pour suivre de près l'évolution des coûts, depuis les activités aux
résultats. Ils groupent les données provenant de nombreuses sources. Les
employés font la mise à jour du temps utilisé grâce à une interface
automatisée. L’information sur les coûts est facilement accessible au moyen
d’un serveur. Elle sert à orienter les décisions de gestion. Les systèmes
d’établissement des coûts et la méthode de préparation des budgets sont
étroitement liés. |
L’information sur les coûts des activités,
des produits et des services est un élément essentiel de la prise de
décisions en matière de gestion. Cette information est facilement accessible
à tous les gestionnaires dans un format qui peut être adapté pour
l’amélioration des processus, les décisions relatives à l’impartition, le
recouvrement des coûts, la planification opérationnelle et l’évaluation du
rendement. |
Critère |
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Forces |
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·
Les
processus de prestation des services sont bien connus et documentés. Des
améliorations sont apportées constamment à la prestation des services. ·
La
haute direction reconnaît l’importance de partager efficacement le savoir au
sein du Tribunal. Divers mécanismes ont été établis pour partager le savoir. ·
Le
Tribunal a mis en œuvre la Stratégie d’information financière (SIF) et se
conforme aux principes comptables généralement reconnus (PCGR). |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Les processus de prestation des services sont
bien connus et documentés. ·
Un Manuel des procédures de la greffe
consolide toutes procédures relatives aux audiences – des mises à jour sont
apportées au manuel quand les procédures changent. Le gestionnaire des
opérations de la Greffe est en train de préparer une version à jour du
manuel. ·
On utilise des listes de contrôle pour
assurer que les agents de la greffe livrent des services de façon cohérente. ·
Les améliorations à la prestation des services
sont apportées constamment. Les changements aux procédures sont apportés,
soit en réponse aux modifications de la Loi
canadienne sur les droits de la personne soit en réponse aux suggestions
du personnel ou des clients. ·
Les procédures de gestion des cas du Tribunal
lui permettent de coordonner une audience dès qu’un cas est référé par la
Commission canadienne des droits de la personne. Le Tribunal peut tenir une
audience sur toutes questions dans les cinq jours, et parfois dans les 24
heures, suivant la réception d’une référence ou d’une motion. ·
Les changements récents au processus de
prestation des services comprennent :
Envoyer des questionnaires aux parties afin
de coordonner les audiences, plutôt que de tenter d’organiser une conférence
téléphonique à cette fin. Cette mesure a réduit le temps nécessaire à la
coordination des audiences de un à trois mois.
Envoyer les décisions par courrier
électronique et par messager afin que toutes les parties reçoivent la
décision en même temps.
Fournir les règles de procédure intérimaires
aux parties devant participer à une audience. Ces règles ont réduit les problèmes logistiques et facilité le
traitement des motions juridiques et de forme.
Installation d’un système de téléimprimeur
(TTY) pour desservir les personnes ayant des difficultés auditives.
Imposition de mesures plus strictes dans la
planification, l’établissement du calendrier et l’octroi d’ajournements et de
remises à plus tard. ·
Le TCDP est en train d’élaborer un guide sur
le fonctionnement du Tribunal à l’intention des non-initiés. Ce guide, ainsi
que d’autres documents expliquant les opérations du Tribunal en langage
simple, sera disponible en Braille. |
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Amélioration du processus
opérationnel Mesure
où les processus sont bien compris, utilisés de manière uniforme et améliorés
continuellement en conformité avec les pratiques exemplaires |
D'importantes
distinctions existent dans la façon dont les services sont offerts aux
différentes régions et aux différents programmes. Les processus ne sont pas
bien définis. Aucun système ou processus n'appuie l'analyse et l'évaluation
des options de prestation de services. |
Les processus sont définis à des degrés
variés en fonction du secteur de service. Des projets d'amélioration des
processus sont amorcés ponctuellement. Peu ou pas de mesures sont prises
concernant l'organisation la plus efficiente. Peu de changements ont été
apportés aux processus ces trois dernières années. |
Les principaux processus de prestation de
services sont bien documentés et bien compris dans chaque secteur de service
de l'organisation. Une certaine évaluation des pratiques exemplaires a été
menée, et des processus ont été mis à jour. D'importantes améliorations ont
été apportées, et des analyses de l'organisation la plus efficiente sont en
cours pour améliorer l'exécution des programmes. Les processus clés sont
surveillés pour assurer l'uniformité de l'exécution des programmes. |
Des systèmes et des processus permettent
d'identifier et d'évaluer les options de prestation de services. Les
processus sont continuellement améliorés. Une variété de techniques d'analyse
sont utilisées à l'appui de l'amélioration des processus, dont les examens
des pratiques exemplaires et les analyses comparatives. L'évaluation des processus
est interfonctionnelle et transorganisationnelle, et les clients et
intervenants y participent. Des éléments de l'organisation ont reçu
l'accréditation ISO 9000. |
Le Ministère est reconnu par ses pairs pour
son innovation et le succès de ses processus de prestation de services.
L'organisation sert souvent de repère et doit souvent fournir des conseils et
participer à des tribunes interministérielles pour expliquer ses processus
opérationnels. D'importants éléments de l'organisation ont reçu l'accréditation
ISO 9000. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Les gestionnaires disposent de quelques
outils, notamment des gabarits de budget et des outils de suivi des cas. ·
Les gestionnaires ont tendance à utiliser,
selon les exigences, leurs propres
démarches pour effectuer des analyses. |
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·
Une occasion existe d’identifier les outils
et les techniques qui seraient utiles aux gestionnaires dans leur travail de
tous les jours et qui pourraient être mis à la portée de tous. |
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Outils et techniques de
gestion Gamme
des techniques analytiques (coûts-avantages, sensibilité, cycle de vie,
analyse comparative) à la disposition des gestionnaires. |
Des outils et des techniques limités sont
disponibles à l'échelle ministérielle pour aider les gestionnaires à
effectuer des analyses de rentabilisation. Le plus souvent, les gestionnaires
utilisent leur propre méthode. |
Des techniques comme celle de l'établissement
du coût du cycle de vie, l'analyse des coûts et des avantages et l'analyse
comparative portent principalement sur le volet financier. La capacité du
Ministère au chapitre des techniques d'analyse est maintenue dans
l'organisation de l'autorité fonctionnelle. |
Les gestionnaires de tous les niveaux sont
informés des outils et des techniques. Ils ont accès à divers modèles et
techniques d'analyse (par exemple la gestion de projets) et à des outils de
soutien de la prise de décisions qui intègrent les données financières et non
financières. Ils se servent des outils en étroite collaboration avec les
spécialistes fonctionnels. |
Une vaste gamme d'outils et de techniques
d'appui des décisions bien développés sont disponibles et bien compris de
tous les employés et utilisés par eux. Les outils font partie intégrante de
la prise de décisions par les gestionnaires. L'analyse se fait au moyen de
données intégrées. Une série uniforme d'outils est utilisée à l'échelle du
Ministère. |
Les gestionnaires ont accès en direct à
l'information grâce à des outils et des modèles perfectionnés de soutien des
décisions. Les outils et les modèles sont évalués périodiquement et mis à
jour en fonction des plus récentes tendances et de la nouvelle technologie.
Une série uniforme d'outils est utilisée à l'échelle du gouvernement. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
La haute direction reconnaît l’importance de
partager efficacement le savoir au sein du Tribunal et à l’extérieur. Divers mécanismes ont été établis pour
partager le savoir, notamment : -
Réunions à la quinzaine des membres à temps
plein afin de discuter des cas, des pratiques exemplaires et des leçons
apprises -
Discussions informelles -
Réunions hebdomadaires du personnel -
Le site Web du TCDP (affiche toutes les
décisions rendues par le Tribunal depuis 1998) -
Système de gestion des dossiers (dossiers de
cas, rapports de cas, etc.) ·
Le Greffier engage ses subalternes immédiats
dans des processus et projets spécifiques afin de partager et de transférer
les connaissances. |
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·
Compte tenu de la possibilité de la retraite de plusieurs employés
clés de la Greffe et la possibilité que le président et le vice-président
soient remplacés à la fin de leur mandat, il est critique de poursuivre les
efforts afin de partager et de saisir efficacement les connaissances pour assurer
l’avenir de l’organisation. |
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Gestion des connaissances Les
utilisateurs internes et externes peuvent facilement consulter l'information
sur le rendement ou la gestion en se servant de la technologie et les
enseignements tirés sont partagés à l'échelle de l'organisation. |
La culture organisationnelle n'est pas
propice à un climat de partage des connaissances et peu de processus de
gestion de l'information ont été instaurés. Des mécanismes ou structures
visant à encourager l'apprentissage organisationnel ou l'acquisition et la
diffusion de connaissances liées aux pratiques modernes de gestion ne sont
pas évidents. |
On a commencé à appliquer le principe de
l'apprentissage organisationnel, et des processus existent à l'appui de
l'acquisition et de l'entreposage de données. L'accès au capital intellectuel
et le partage des connaissances dans les limites de l'organisation sont
restreints. |
Les initiatives d'apprentissage
organisationnel sont généralisées au niveau des unités organisationnelles. La
haute direction reconnaît l'importance du partage des connaissances et appuie
les mécanismes et les structures de collaboration qui facilitent le transfert
des connaissances et des enseignements tirés. |
Des technologies de partage de connaissances
à l'échelle de l'organisation (par exemple le logiciel de groupe) ont été
instaurées pour saisir, créer et diffuser des connaissances et des pratiques
exemplaires. On encourage et récompense le partage des connaissances et des
pratiques exemplaires à l'appui des pratiques modernes de gestion. |
Le principe de l'apprentissage
organisationnel est intégré aux valeurs de l'organisation et est appliqué
constamment pour améliorer tous les processus de gestion. Les processus
d'apprentissage organisationnel dans l'organisation sont constamment évalués
et améliorés en fonction des pratiques de catégorie mondiale. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le Tribunal a mis en œuvre la Stratégie
d’information financière (SIF) et se conforme aux principes comptables
généralement reconnus (PCGR). ·
Des états financiers PCGR seront produits
pour l’exercice financier 2001-2002 par la Magistrature fédérale. ·
Le plan comptable a été mis à jour récemment. ·
Les principaux actifs ont été capitalisés et seront
dépréciés mensuellement. Jusqu’à maintenant, ils étaient dépréciés
annuellement. ·
Les livres comptables sont considérés très
exacts. ·
La connaissance des pratiques comptables
réside surtout aux Finances; d’autres gestionnaires ont quelques connaissances
de ces pratiques. |
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Pratiques comptables Des
relevés des transactions financières sont conservés de manière uniforme et
utile aux fins de vérification et de préparation de rapports, conformément
aux principes comptables généralement reconnus et à la Stratégie
d'information financière (SIF). |
Des livres comptables de base sont tenus. La
structure du programme ne reflète pas l’organisation ni ses responsabilités.
Chaque année, il faut un effort considérable pour produire les rapports
exigés, notamment les comptes publics, en vertu des règles gouvernementales
élémentaires. L’information sur les prix de revient (si utilisée) est basée
sur les dépenses. Les livres sont tenus principalement pour les besoins du
Service des finances. Peu ou pas d’outils technologiques de consolidation
tels que les cartes de crédit sont utilisés. |
Les pratiques sont conformes aux exigences
des lois en matière de contrôle et de procédures, et les transactions sont
comptabilisées. La structure du programme reflète l’organisation et ses
responsabilités concernant l’application du programme. L’établissement des
prix de revient est fondé principalement sur les dépenses ou les ETP. Les
structures de codage sont élémentaires et ne satisfont pas aux besoins des gestionnaires
quant à l’information financière. Le Ministère a commencé à prendre les
dispositions nécessaires à l’application des PCGR et de la SIF. |
Le cadre d’établissement des prix de revient
est en grande partie aligné sur les activités de l’organisation. Le degré de
précision du livre des prix de revient est acceptable. La plupart des besoins
des gestionnaires sont satisfaits. La tenue de livres est cohérente et utile
aux fins de la vérification et de la préparation des rapports. Le plan
comptable reflète la structure organisationnelle et est révisé régulièrement.
La comptabilité est conforme aux PCGR et à la SIF. Les gestionnaires
hiérarchiques ont une bonne connaissance des pratiques comptables
fondamentales. |
Le traitement des transactions est peu coûteux
et permet des paiements rapides et exacts entièrement intégrés aux achats. Le
livre des prix de revient est très précis. Toutes les politiques, directives
et méthodes comptables et de rapport pertinentes du gouvernement sont
respectées. Les spécialistes et les gestionnaires hiérarchiques sont bien
informés sur les exigences et les incidences des PCGR et de la SIF. Les
gestionnaires se servent de l'information à l'appui de la prise de décisions
éclairées. Des états financiers vérifiables sont préparés conformément aux
PCGR. |
Les pratiques comptables sont à la fine
pointe de la technologie. L'information est disponible rapidement par rapport
aux normes gouvernementales. Les systèmes d'information ministériels sont
très intégrés. L'information est utilisée à l'appui de la planification, de
la budgétisation et de la mesure du rendement. On utilise au maximum les
applications et interfaces électroniques (par exemple EED, AAE et cartes
d’achat). |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le Tribunal tient à jour un répertoire des
biens de TI. ·
On remplace les biens de TI selon une
approche de cycle de vie. ·
Le Tribunal a trois biens d’immobilisation. ·
Les décisions de financement de l’actif sont
généralement prises de façon informelle et n’exigent pas une analyse de
rentabilité ou une évaluation du risque. ·
On a élaboré une politique de
comptabilisation des immobilisations par comptabilité d’exercice. |
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Une occasion existe de développer un plan de
gestion à long terme de l’ensemble de l’actif de l’organisation. |
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Gestion de l’actif L'actif
est géré et utilisé efficacement selon une méthode fondée sur le cycle de
vie, des registres de l'actif sont tenus et l'actif est comptabilisé selon la
méthode de la comptabilité d'exercice conformément aux PCGR et à la SIF. |
Des politiques sur la gestion de l'actif
existent mais ne sont pas comprises ou appliquées de façon uniforme. L'actif
est géré de façon fragmentée à l'échelle de l'organisation. Les
renseignements sur les stocks ne sont pas à jour. De nombreux éléments
d'actif dépassent leur durée utile cible, et la détérioration constitue une
préoccupation majeure. De nombreux éléments d'actif sont désuets et ne
satisfont pas aux exigences du programme. La sécurité, la fiabilité et
l'intégrité de l'approvisionnement constituent des préoccupations majeures. |
Les politiques sur la gestion de l'actif sont
claires et bien comprises. Des normes de service ont été établies, et les
cycles de remplacement ont été définis. Des renseignements à jour sont
disponibles sur les stocks et la valeur des éléments d'actif. Des inspections
périodiques sont faites pour vérifier l'état des éléments d'actif. L'actif
respecte des normes minimales de santé, de sécurité et de préservation de
l'environnement. |
L'actif respecte les exigences
opérationnelles du programme de façon fiable et opportune. Il est géré selon
une méthode fondée sur le cycle de vie. Un plan à long terme de gestion de
l'actif est en place et en étroite harmonie avec les plans stratégiques et
les plans d'activité des Ministères. Une méthode fondée sur le cycle de vie
est adoptée pour déterminer le financement nécessaire pour prolonger la vie
des éléments d'actif. L'actif est comptabilisé selon la méthode de la
comptabilité d'exercice, conformément à la SIF. Les décisions relatives au
financement de l'actif sont appuyées par une analyse de la rentabilisation et
une évaluation des risques. |
La gestion de l'actif fait partie intégrante
de la gestion de programmes et de la prise de décisions. La planification de
l'ensemble de l'actif (par exemple installations, matériel) est effectuée de
façon intégrée à l'échelle du Ministère. Les éléments d'actif sont remplacés
en temps opportun de façon à réduire les coûts liés au cycle de vie et à la
détérioration. Des efforts sont déployés pour améliorer les niveaux de
service et réaliser des économies (par exemple réduction de l'énergie et de
la consommation). La gestion des stocks, de l'approvisionnement et des
renseignements financiers et opérationnels est très intégrée. |
Les installations et le matériel favorisent
un milieu de travail efficace et productif. Les coûts liés au cycle de vie
des éléments d'actif diminuent, alors que la fiabilité et l'adaptation aux
besoins s'améliorent. Des pratiques exemplaires sont suivies afin d'atténuer
les incidences sur l'environnement et de favoriser la santé et le bien-être
des employés. Le Ministère est reconnu par ses pairs comme un chef de file. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
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Il n’existe pas de capacité de vérification
interne à cause de la taille du Tribunal et des ressources disponibles. |
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Le Secrétariat du Conseil du Trésor travaille
présentement avec les petits organismes à mettre sur pied un mécanisme
facilitant l’accès à des services de vérification interne (par ex., par offre permanente). On prévoit aussi
que le CT fournira des fonds pour appuyer les activités de vérification
interne des petits organismes. ·
Une occasion existe de se prévaloir du
mécanisme (une fois établi) et du financement du CT afin d’effectuer des
vérifications périodiques dans les domaines tels les systèmes de contrôle
internes et l’efficacité/rentabilité des processus de prestation des
services. |
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Vérification interne Un
solide programme de vérification interne est instauré et les résultats de la
vérification sont des intrants essentiels de la prise de décisions par les
gestionnaires. |
Aucune méthode formelle de vérification
interne n'existe. Les vérifications sont ponctuelles. La connaissance et l'utilisation
des techniques et des outils modernes de vérification sont limitées. Il n’y a
pas de comité de vérification ministériel pour discuter des résultats et
assurer un suivi si nécessaire. |
Un plan de vérification annuel est préparé,
en collaboration avec les gestionnaires de la direction. Les vérifications
sont axées principalement sur la conformité. Le chef de la vérification
interne ne peut s'acquitter de ses fonctions. La fonction de vérification
interne a un accès illimité à tous les documents ministériels. Les opérations
de cette dernière respectent l'esprit et l'intention de la Loi sur l'accès à l'information et de
la Loi sur la protection des
renseignements personnels. Les conclusions de la vérification sont
fondées sur une série de critères adéquats. Les rapports de vérification sont
publiés à temps, et le grand public peut y avoir accès dans les deux langues
officielles avec un minimum de formalités. Ils suivent les normes de rapports
de vérification interne du gouvernement fédéral et comprennent au besoin une
expression d'assurance du vérificateur interne. |
La vérification confirme la validité de
l’information sur le rendement financier et autre que financier utilisée par
la direction, ainsi que l’efficacité des mécanismes de contrôle. Les
gestionnaires utilisent régulièrement les résultats de vérification comme
partie intégrante de la gestion de programmes. Le plan de vérification traite
des questions et des risques visant l'ensemble du Ministère ainsi que des
questions particulières à la direction. Les vérifications sont complètes et
portent sur tous les volets de la prestation des services. Des méthodes de
vérification ont été instaurées et sont comprises des gestionnaires. Les
rapports sont revus par un comité de vérification présidé par un cadre de
direction supérieur du Ministère, et un processus officiel de suivi des
mesures et de surveillance continue est en place. La direction et le
vérificateur interne se respectent mutuellement. Des normes de vérification
de haut niveau sont respectées. |
Les vérifications sont axées sur les
résultats. Les résultats de vérification servent à déterminer les besoins
d’amélioration de l'exécution des programmes et le type de rapport qui
convient à l'organisation. La méthode de vérification interne est conforme au
cadre de gestion intégrée du risque. Les méthodes de vérification sont
constamment perfectionnées et mises à jour. Le plan de vérification interne
du Ministère précise le niveau d'assurance attendu. On demande à la fonction
de vérification interne d'aider les gestionnaires en leur fournissant des
services autres que d'assurance, ce qui comprend des études-conseils et des
missions d'aide à la gestion. |
On est constamment à la recherche d'approches
et de méthodes novatrices de vérification (par exemple les équipes
d'autoévaluation). L'organisation de vérification est considérée par ses
pairs comme un chef de file de la vérification interne. Le poste de
vérificateur est associé à l’avancement dans le plan de carrière d’un
gestionnaire opérationnel supérieur. |
Information clé |
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Enjeux/occasions |
·
Le TCDP n’a pas eu de vérification externe
récente. ·
La dernière vérification du Tribunal par le
Vérificateur général remonte à 1998.
Aucune lacune majeure n’avait alors été identifiée. Le TCDP a donné suite aux observations du
Vérificateur général au sujet de l’amélioration de ses rapports de rendement. |
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Vérification externe Processus
permettant d'accorder suffisamment d'attention aux résultats et recommandations
des vérifications externes des opérations ministérielles. |
Les résultats de vérifications externes sont
traités à la pièce. |
On coordonne les résultats de la vérification
externe pour en assurer la transmission aux gestionnaires et le suivi. |
Les résultats des vérifications externes sont
utilisés dans la préparation des plans stratégiques et d'activité. Les
constatations servent à élaborer des plans d’action, et des équipes de mise
en œuvre des projets sont formées au besoin. Des liens efficaces existent
entre la vérification interne et la vérification et l’examen externes. Les
relations de travail sont bonnes entre les vérificateurs internes et
externes. Un rôle de coordination officielle existe au Ministère pour
surveiller les activités de la vérification externe. |
Le suivi détaillé permet de vérifier
l’évolution à long terme de la mise en œuvre des décisions et des plans
découlant des vérifications externes; les résultats du suivi sont remis aux
vérificateurs externes. Le Ministère se montre prévoyant en déterminant les
secteurs qui seront soumis en priorité à la vérification ou à l’évaluation
externe. |
Les vérifications externes sont perçues comme
des sources d’information essentielles à la gestion et sont utilisées pour
amorcer les changements dans les processus d'exécution des programmes et des
systèmes d’évaluation du rendement. La direction et le vérificateur externe
se respectent mutuellement. |
Annexe
B : Liste des personnes interviewées et des participants au groupe de
consultation