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Architecture fédérée du gouvernement du Canada, Première itération![,](/web/20061203025812im_/http://www.tbs-sct.gc.ca/cioscripts/images/line450x1.gif)
Architecture conceptuelle
La vision des exigences communes pour l'architecture fédérée définit ce
que doit faire l'infrastructure de GI/TI du gouvernement du Canada ou, en d'autres
termes, ses « fonctionnalités ». L'architecture conceptuelle
définit comment l'infrastructure de GI/TI s'y prendra. Bref, elle
décrit les « capacités » détaillées de l'infrastructure.
L'architecture conceptuelle sert en quelque sorte de plan pour la
conception et le déploiement des composantes communes et partagées de l'architecture
fédérée. Elle offre également un mécanisme qui permet aux ministères de
répondre à leurs besoins opérationnels particuliers, tout en utilisant des
composantes communes.
L'objectif de l'architecture conceptuelle est d'assurer un juste
équilibre dans l'infrastructure de GI/TI entre, d'une part, les mandats des
ministères et organismes et, d'autre part, les intérêts de l'ensemble du
gouvernement. Cet équilibre est requis, pour faire en sorte que les mandats des
ministères et organismes ne soient pas compromis par les infrastructures
communes, tout en leur permettant de réaliser des progrès appréciables dans
la gestion et le partage de l'information et des services afin de mieux
répondre à l'évolution des besoins et des conditions des citoyens et des
clients.
L'architecture conceptuelle consiste en un ensemble de principes et de
meilleures pratiques permettant d'ériger l'infrastructure stratégique de
GI/TI et de gérer les actifs informationnels du gouvernement du Canada qui
découlent de la vision des exigences communes. Cette architecture conceptuelle
est donc un plan directeur de haut niveau, qui tient compte des éléments
opérationnels et des « domaines » technologiques
correspondants - c'est-à-dire les grands ensembles de capacités
technologiques - permettant de répondre aux exigences de l'architecture.
Principes d'architecture
Les principes d'architecture jouent un rôle fondamental pour l'architecture
fédérée. Ils sont en quelque sorte « intemporels », car ils
définissent un système de valeur (alors que les méthodologies changent
fréquemment, les valeurs, elles, ne changent pas). Les principes d'architecture
sont stables. Une fois établis, ils n'ont besoin que de légers ajustements
pour tenir compte de l'évolution des stratégies et des priorités
opérationnelles. Si des modifications importantes sont requises, on évalue
minutieusement leur impact dans le cadre d'un processus formel de gestion du
changement.
Chaque principe est constitué de quatre parties : un court nom, une
brève description, la justification du principe (habituellement formulé en
terme opérationnel pour ce qui est des principes techniques) et les
conséquences (positives et négatives) de l'adoption du principe.
Les principes d'architecture suivants ont été élaborés d'après les
exigences particulières énoncées dans la vision des exigences communes. Ils
visent essentiellement à orienter le développement des systèmes d'information
et de l'infrastructure technologique, à l'appui de l'initiative du
Gouvernement en direct, palier 1.
L'architecture fédérée doit favoriser la réduction de la complexité et
permettre une intégration aussi généralisée que possible. Nous devons
restructurer les systèmes d'applications afin qu'ils soient
« hautement modulaires » et « faiblement couplés » si
on veut en utiliser les composantes.
Justification :
- les applications complexes qui comportent de nombreuses fonctions pour les
données et les transactions sont difficiles à gérer, et.les modifications
présentent un risque;
- les applications comportant des modules très couplés ou liés peuvent
créer des problèmes de défaillance par dépendance;
- pour s'adapter aux exigences géographiques multiples des utilisateurs
(utilisateurs répartis dans divers emplacements) et tirer profit de la
puissance de traitement répartie, les applications doivent être
déployées sur de nombreux serveurs;
- les composantes réutilisables doivent être déployées indépendamment
de l'environnement servant au déploiement;
- on trouve sur le marché (ou on trouvera d'ici peu) des composantes
permettant de réaliser de nombreuses fonctions opérationnelles.
Conséquences :
La réduction de la complexité de l'intégration présente les
caractéristiques suivantes :
- développement d'applications compatibles et en composantes;
- il faut réduire au minimum le nombre de fournisseurs, de produits et de
configurations, pour une souplesse maximale dans la mise en œuvre des
modifications;
- on doit réduire au minimum les configurations des composantes
architecturales et dissuader les adaptations ou
« personnalisations » du matériel et des logiciels, que ce soit
pour des raisons de conditions locales ou transitoires ou autres;
- maintien d'une « discipline de configuration », ce qui
signifie sacrifier la performance et les fonctionnalités dans certains cas;
- dépendance accrue à l'égard des « sous-ensembles d'infrastructures »
vendus par les fournisseurs;
- composantes ou modules d'infrastructure ou d'application plus petits
et plus nombreux;
- moins de modifications;
- concept essentiel pour la conception en composantes des applications et de
l'infrastructure;
- moins de redondance entre les applications et les composantes de l'infrastructure;
- établissement d'une « culture de la réutilisation »,
grâce à l'emploi d'incitatifs;
- la construction et l'intégration de composantes réutilisables doivent
devenir une méthode courante de développement;
- la gestion des composantes doit devenir une compétence essentielle;
- on doit faire de la conception et de l'analyse de la logique
opérationnelle une composante systémique de l'environnement des
applications. En d'autres mots, les applications doivent être conçues de
telle sorte que les composantes employées pour définir la logique
opérationnelle puissent être réutilisées lorsqu'elles sont
disponibles, et on ne devrait créer une composante de la logique
opérationnelle que si elle n'existe pas;
- partage des systèmes et des composantes de systèmes;
- établissement de normes pour la configuration physique.
L'information est un actif pour le gouvernement. Sa valeur est bonifiée
lorsque l'on peut y accéder et l'utiliser pour accélérer le processus
décisionnel. On peut accroître davantage cette valeur par la collaboration
interministérielle, compte tenu des limites imposées par la loi et le respect
des renseignements personnels. L'infrastructure doit favoriser une approche
dite du « gouvernement holistique », tout en respectant les rôles
et les mandats propres au gouvernement fédéral.
Justification :
- l'information n'est pas exploitée à sa pleine valeur lorsqu'elle
demeure dans des poches isolées;
- l'information doit être partagée, afin de maximiser l'efficacité
des décisions opérationnelles dans l'ensemble du gouvernement et chez
les partenaires externes;
- le processus décisionnel doit se faire plus rapidement, compte tenu de la
réduction du cycle des processus opérationnels;
- pour que le processus décisionnel soit plus efficace, il faut accroître
l'intégrité et la pertinence des données;
- l'approche pangouvernementale à l'égard de l'infrastructure est la
meilleure façon d'utiliser au maximum les investissements en TI, en
éliminant les infrastructures et les services de soutien en double, et en
réalisant des économies d'échelle lorsque cela est approprié;
- à mesure que les processus opérationnels gouvernementaux évoluent, on
pourra plus facilement et plus rapidement adapter l'infrastructure des TI
pour faciliter cette évolution, si elle est conçue dans le cadre d'une
approche de « gouvernement holistique ».
Conséquences :
L'approche holistique présente les caractéristiques suivantes:
- détermination et exploitation de la « chaîne de valeurs »
informationnelle;
- unification de la gestion des données et de l'information;
- restructuration des données afin d'en faciliter l'accès et la
gestion;
- identification et spécification des sources autorisées;
- promotion de la compréhension de l'« infostructure » dans
le gouvernement;
- établissement de dépôts de données afin de faciliter la disponibilité
de l'information pour les processus décisionnels;
- accélération de la « cadence » de l'information et
établissement d'une politique sur le partage de l'information;
- programmes et services offrant l'accès des ministères et organismes à
des données/informations précises;
- élaboration d'un mécanisme normalisé pour évaluer les autres
possibilités techniques;
- établissement de règles et de critères de décision pour déterminer
quand les exigences propres à un ministère, à l'égard de l'infrastructure
commune, ont préséance sur l'approche pangouvernementale;
- mise de l'avant de solutions pouvant s'appliquer dans l'ensemble du
gouvernement;
- organisation des systèmes opérationnels et des bases de données par
sujet, et non par ministère, division ou unité;
- acceptation du fait que les décisions peuvent prendre plus de temps, tout
comme la mise en œuvre des solutions;
- abandon occasionnel, par les ministères et organismes, de leurs propres
préférences au profit de l'intérêt supérieur de l'ensemble du
gouvernement fédéral.
Les systèmes doivent être conçus pour être dirigés par les événements
opérationnels. Ce principe s'applique aux différents systèmes, qu'ils
soient de type manuel, processus ou application. De plus, les systèmes d'applications
doivent conserver les données opérationnelles nécessaires afin de permettre
au gouvernement de recréer tout événement opérationnel.
Justification :
- permet à l'infrastructure de s'adapter davantage aux nouveaux
processus opérationnels gouvernementaux, car les changements apportés à
ceux-ci se traduisent par l'ajout, la suppression ou la modification d'événements
opérationnels;
- renforce le lien entre l'infrastructure et les processus opérationnels;
- les systèmes sont conçus pour se conformer aux événements réels, au
lieu de dicter les interfaces utilisateur requises;
- il est plus facile de réorienter les processus opérationnels lorsqu'il
y a des modifications;
- permet de conserver les données les plus importantes, du point de vue
juridique et sous l'angle de la responsabilité.
Conséquences :
Les systèmes dirigés par les événements opérationnels présentent les
caractéristiques suivantes :
- remplacement de la logique par lot (ou logique du différé) par la
logique dirigée par les événements;
- remplacement du traitement par lot par le traitement asynchrone;
- réflexion davantage systémique, car le traitement dirigé par les
événements transgresse habituellement les limites classiques des
systèmes;
- passage à un modèle « dynamique » de prestation d'information;
- rétention des données pendant de longues périodes et accès à ces
données pour les systèmes opérationnels;
- on doit s'assurer que la planification des plans antisinistres et de
reprise des activités tient compte des données et des systèmes critiques.
Toute l'information doit provenir de « sources autorisées »
définies. Ces sources joueront le rôle de « gardiens » de l'information.
Les données autorisées doivent être accessibles et disponibles pour être
réutilisées par tous les systèmes et/ou processus opérationnels y ayant
droit.
Justification :
- les données doivent être disponibles rapidement et elles doivent être
exactes; par conséquent, elles doivent être saisies et validées une seule
fois, à la source;
- l'information doit être utile, utilisable et fiable pour qu'elle ait
une quelconque valeur pour le gouvernement et les citoyens;
- l'utilisation de systèmes dirigés par les événements signifie que l'information
doit être validée à la source.
Conséquences :
L'utilisation de sources autorisées définies présente les
caractéristiques suivantes :
- les ministères ont la responsabilité des données qu'ils ont saisies
à l'aide de leurs systèmes d'applications;
- les propriétaires des données sont responsables de leur définition et
de leur qualité;
- on doit établir des procédures pangouvernementales pour gérer l'accès
des données et en assurer la sécurité et l'intégrité;
- des règles entièrement définies de vérification des données doivent s'appliquer
aux transactions en temps réel.
Les systèmes de TI doivent être mis en place conformément aux politiques
et lois gouvernementales touchant la sécurité, la confidentialité et le
respect des renseignements personnels. L'information doit être protégée
contre tout accès non autorisé, déni de service et modification, que ce soit
intentionnel ou accidentel.
Justification :
- contribue à protéger l'information sur les clients;
- accroît la confiance du public;
- protège les biens du gouvernement;
- assure le respect des exigences en matière de financement public;
- réduit au minimum l'utilisation inadéquate des données, laquelle peut
avoir de graves conséquences opérationnelles et juridiques;
- réduit au minimum les atteintes à la sécurité, lesquelles peuvent
entraver l'intégrité du gouvernement et menacer sa viabilité.
Conséquences :
Le principe de sécurité, de confidentialité, de protection de l'information
et de protection des renseignements personnels présente les caractéristiques
suivantes :
- identification, publication et mise à jour des politiques applicables
pour la gestion de l'information;
- contrôle du respect des règles et lois applicables;
- on doit s'assurer que les concepteurs, développeurs, etc., comprennent
bien les exigences de sécurité, de confidentialité et de protection des
renseignements personnels;
- mise en œuvre d'approches/politiques afin de réduire au minimum l'utilisation
inadéquate des données;
- mise en œuvre d'approches/politiques afin de réduire au minimum les
atteintes à la sécurité;
- politique clairement articulée en ce qui touche l'utilisation de l'information.
Les solutions de TI doivent utiliser des technologies commerciales fiables,
basées sur les normes. On doit éviter autant que possible l'adaptation et la
personnalisation des logiciels achetés. On accordera la priorité aux produits
qui respectent les normes de l'industrie et les principes de l'architecture
ouverte. Lorsque plusieurs normes s'appliquent, l'ordre de priorité suivant
prévaudra :
i. Normes approuvées et provisoires du gouvernement du Canada; rapports
techniques (p. ex., Critères communs du Centre de la sécurité des
télécommunications)
ii. Normes nationales du Canada et normes de l'Association canadienne de
normalisation
iii. Normes internationales (c.-à-d. ISO) et recommandations de l'Union
internationale des télécommunications
iv. Autres normes élaborées par des organismes publics, y compris les
normes du Groupe IETF et les spécifications des consortiums industriels
v. Normes de facto
Justification :
- réduit la dépendance à l'égard de fournisseurs peu fiables et/ou peu
performants;
- réduit les risques;
- assure un soutien robuste des produits;
- permet l'utilisation accrue de composantes normalisées et partageables,
et de solutions disponibles dans le commerce;
- permet au gouvernement d'influer sur les normes et les tendances de l'industrie,
et de demeurer à jour dans ce domaine;
- les programmes et logiciels ajoutés peuvent être sélectionnés d'après
leurs « fonctionnalités », leur correspondance aux exigences
opérationnelles et la rapidité de leur livraison;
- procure plus de souplesse pour le remplacement des produits.
Conséquences :
L'utilisation de normes et technologies éprouvées présente les
caractéristiques suivantes :
- on doit établir des critères pour identifier d'une part les
fournisseurs peu fiables ou peu performants, et d'autre part les produits
standard;
- il faut délaisser les produits « faibles » actuellement
utilisés;
- on doit déterminer si un programme ou un logiciel s'insère bien dans l'architecture;
- il se peut que l'on doive modifier les pratiques de travail et le
déroulement des opérations, afin d'accroître la conformité avec les
normes;
- les fournisseurs apportent des modifications aux logiciels achetés et les
conservent dans leurs produits de base;
- il convient de procéder à un changement de culture, afin d'établir
des normes et d'en contrôler le respect.
L'établissement du coût total de possession pour les applications et les
technologies (matériels et logiciels) doit chercher un équilibre entre deux
ensembles de facteurs : d'une part, les coûts de développement, de
soutien, de reprise après sinistre et de retrait, et d'autre part, les coûts
associés à la souplesse, à l'évolutivité, à la facilité d'utilisation/de
soutien pendant le cycle de vie de la technologie ou de l'application.
Justification :
- permet d'implanter des solutions de qualité supérieure;
- réduit le coût total de possession;
- permet d'améliorer la prise de décisions pour la planification et les
budgets;
- le coût total de possession comprend la construction, l'exploitation et
la maintenance des systèmes intégrés pangouvernementaux.
Conséquences :
Le principe de coût total de possession présente les caractéristiques
suivantes :
- les concepteurs et les développeurs doivent adopter une vision
systémique;
- on doit rechercher une sous-optimisation sélective, en vue de l'optimisation
du système global;
- on doit élaborer des moyens pour établir le coût total de possession;
- un partage accru de l'information liée au coût total de possession des
projets.
Dans les plans pour les TI, on doit planifier, concevoir et prévoir la
croissance et l'expansion des services (exigences connues) dans tout le
gouvernement.
Justification :
- plus grande rentabilité;
- ce principe reconnaît le fait que le matériel coûte moins cher que la
main-d'œuvre;
- réduit les coûts de maintenance;
- permet de réagir plus rapidement à la croissance et au changement.
Conséquences :
Le principe de planification de la croissance présente les caractéristiques
suivantes :
- il faut changer la culture afin d'instaurer la réflexion adaptative;
- on doit élaborer des moyens de prévoir la croissance en fonction des
tendances historiques;
- on doit également planifier la capacité.
Le gouvernement doit employer des pratiques, méthodes et outils formels pour
les travaux d'architecture et d'ingénierie à toutes les étapes de la
conception, de la mise en œuvre et de la construction des systèmes de GI/TI.
Justification :
- réduit les coûts de formation;
- réduit la dépendance à l'égard de la gestion et du personnel des
projets;
- permet la mise en place de points de référence pour les mesures de
rendement;
- permet d'accroître l'assurance de la qualité;
- assure la répétitivité et l'uniformité.
Conséquences :
Le principe d'adoption de méthodes formelles d'ingénierie présente les
caractéristiques suivantes :
- on doit convenir des pratiques et des méthodes à utiliser;
- il faut élaborer une fonction de définition des processus;
- il faut aussi élaborer des cours de formation sur les pratiques et les
méthodes à employer;
- le contrôle de la conformité s'impose.
Dans la mesure du possible, l'intégration de l'infrastructure de GI/TI
doit permettre au gouvernement du Canada d'offrir son information et ses
services aux citoyens, aux entreprises et aux autres gouvernements (provinciaux,
municipaux et étrangers).
Justification :
De nombreux services auxquels les citoyens et les entreprises s'attendent
de la part de leurs gouvernements nécessitent la coordination de ceux-ci avec
leurs partenaires et les autres paliers de gouvernement. Afin de répondre
efficacement à ces attentes et offrir le niveau de service escompté, l'environnement
gouvernemental de l'information et des services doit inclure un certain nombre
de partenaires et d'autres paliers de gouvernement. Un environnement élargi
et fiable pour l'information gouvernementale accroît également les canaux
potentiels par lesquels les clients peuvent obtenir de l'information et des
services.
Conséquences :
Le principe d'élargissement de l'environnement de l'information et des
services présente les caractéristiques suivantes :
- on doit identifier les programmes du gouvernement du Canada qui doivent
être optimisés;
- on doit identifier les partenaires;
- on doit élaborer les modalités de partage de l'information et des
services;
- on doit déterminer l'information et les services qui doivent être
partagés;
- on doit revoir les politiques et les lois existantes;
- enfin, on doit analyser l'environnement actuel afin de cibler et
prioriser les tâches à accomplir.
Il s'agit d'offrir aux clients, pour accéder aux services
gouvernementaux, des mécanismes qui répondent à leurs préférences.
Justification :
- Les citoyens, les entreprises et les partenaires veulent que le
gouvernement fédéral leur fournisse des mécanismes de prestation qui
tiennent compte de leurs préférences et conditions particulières.
- Selon la nature des programmes exécutés, des particularités des
transactions et de la sensibilité de l'information transigée, certains
services nécessiteront des mécanismes particuliers.
- L'utilisation de mécanismes multiples de prestation constitue une
protection contre les défaillances touchant un point d'accès unique et
permet d'offrir les services vitaux, même en cas de défaillance.
Conséquences :
Le principe du maintien des mécanismes multiples de prestation des services
présente les caractéristiques suivantes :
- on doit pouvoir accéder aux produits et services de nombreuses façons,
mais ceux-ci doivent néanmoins être offerts aux utilisateurs d'une
manière intégrée et uniforme;
- on doit recourir à des normes communes de présentation et d'exploitation
pour ce qui est de la protection des renseignements personnels, de la
sécurité et de l'uniformité de la qualité du service, peu importe le
mode de prestation;
- les clients peuvent avoir accès simultanément à plusieurs canaux de
prestation, notamment en cas de défaillance d'un mécanisme de prestation
électronique de services;
- les applications doivent être conçues de façon à être indépendantes
des mécanimes et des modes de prestation.
Afin de répondre à la diversité sans cesse croissante de la société
canadienne, le gouvernement du Canada doit être accessible à tous les
citoyens.
Justification :
Il incombe au gouvernement fédéral de s'assurer qu'il peut offrir des
services à tous les citoyens. Par conséquent, le gouvernement doit être
accessible à tous et répondre à leurs exigences particulières en matière d'accès.
Conséquences :
Le principe du gouvernement accessible présente les caractéristiques
suivantes :
- on doit présenter et configurer l'information afin de faciliter l'interaction
des citoyens avec le gouvernement et l'obtention d'information;
- on doit faire en sorte que l'information soit affichée et adaptable,
afin de répondre aux besoins et aux préférences d'accès d'un large
éventail de citoyens;
- on doit s'assurer que les lignes directrices pour les interfaces avec
les citoyens ne soient pas assujetties à des hypothèses restrictives sur
la répartition géographique, la langue, les compétences en informatique
ou les capacités physiques ou cognitives;
- on doit adopter un large éventail de principes afin de promouvoir l'accessibilité;
- on doit chercher à établir un « concept universel », ce qui,
dans le contexte de la technologie, désigne la conception des produits, des
systèmes, des processus et des environnements. En d'autres mots, on doit
recourir autant que possible à des composantes utilisables par tous, sans
qu'il soit nécessaire d'adapter ces composantes à l'ensemble du
système; elles doivent néanmoins offir la capacité d'une adaptation (ou
personnalisation) technique sur une base individuelle.
Les sous-principes associés au concept universel qui seraient applicables
dans l'architecture et inclus dans l'infrastructure de GI/TI par l'Équipe
responsable de l'architecture principale et les équipes responsables de l'architecture
par domaine sont les suivants :
- Utilisation équitable : accommoder tous les utilisateurs,
pour ce qui est des réseaux électroniques. Cela veut dire que les services
doivent être offerts simultanément à tous, peu importe leurs besoins d'accessibilité.
- Utilisation souple : tout en mettant de l'avant un certain degré
de normalisation et de compatibilité avec les diverses technologies
électroniques de l'information, on doit répondre à un large éventail
de préférences et de capacités individuelles.
- Utilisation simple et intuitive : on doit s'assurer que les
systèmes sont faciles à comprendre et à utiliser, peu importe l'expérience,
les connaissances, les capacités linguistiques ou le niveau de
concentration des utilisateurs.
- Information perceptible : il faut communiquer l'information de
manière efficace, peu importe les capacités physiques et/ou sensorielles
de l'utilisateur, afin qu'ils puissent utiliser efficacement et
confortablement cette information, avec un minimum de fatigue.
L'infrastructure doit être robuste, adaptée et fiable, avec un degré
approprié de redondance afin de prévenir toute défaillance du système.
Justification :
- le gouvernement fédéral offre de nombreux services essentiels; ces
services doivent être disponibles sur demande et dans des délais très
serrés, particulièrement en temps de crise;
- afin d'assurer les niveaux prévus de services opérationnels, il sera
nécessaire de sous-optimiser certaines parties de l'infrastructure, en
sélectionnant les technologies les plus stables qui comportent moins de
fonctionnalités;
- il sera également nécessaire de sous-optimiser le coût total de
possession, afin d'atteindre les niveaux voulus de services
opérationnels.
Conséquences :
Le principe de robustesse présente les caractéristiques suivantes :
- la conception de l'infrastructure doit tenir compte des points probables
de défaillance et prévoir des composantes redondantes et de relève.
La matrice suivante présente les exigences de l'architecture fédérée et
leur lien par rapport aux principes d'architecture décrits ci-dessus.
|
Exigences de l'architecture fédérée |
Principes d'architecture conceptuelle |
Inscrip-
tion et préférences des
clients |
Autorisa-
tion et authentifica-
tion des clients |
Dépôt d'information |
Vérifi-
cation, contrôle, suivi et rapports |
Disponi-
bilité |
Intégra-
tion |
Réduction de la complexité de l'intégra-
tion |
* |
* |
* |
|
* |
* |
Approche holistique |
* |
|
* |
* |
* |
* |
Systèmes dirigés par les événements opérationnels |
|
* |
* |
* |
* |
* |
Sources autorisées définies |
|
* |
* |
* |
* |
* |
Sécurité, confiden-
tialité, protection de l'informa-
tion et protection des renseigne-
ments personnels |
* |
* |
|
* |
* |
|
Tech-
nologies éprouvées |
* |
* |
|
* |
|
* |
Coût total de possession |
|
|
|
* |
|
|
Plan de croissance |
* |
* |
* |
* |
* |
* |
Adoption de méthodes formelles d'ingénierie |
|
|
* |
* |
* |
* |
Élargis-
sement de l'environne-
ment des services et de l'informa-
tion |
|
|
|
* |
* |
* |
Mécanismes de prestation multiples |
* |
* |
* |
* |
* |
* |
Gouverne-
ment accessible |
* |
* |
* |
* |
* |
* |
La matrice ci-dessous illustre les liens entre les éléments opérationnels
et les principes d'architecture.
|
Éléments opérationnels |
Principes
d'architecture conceptuelle |
Accessibilité aux programmes du gouvernement |
Sécurité, authentification et autorisation |
Le gouvernement considéré comme une « entreprise à gesstion
intégrée » |
Prestation de services axée sur le client |
Prestation efficiente et efficace des services et de l'information |
Réduction de la complexité de l'intégration |
* |
* |
* |
* |
* |
Approche holistique |
* |
* |
* |
* |
* |
Systèmes dirigés par les événements opérationnels |
* |
* |
* |
* |
* |
Sources autorisées définies |
|
* |
* |
|
* |
Sécurité, confidentialité, protection de l'informa-
tion et protection des renseigne-
ments personnels |
* |
* |
|
* |
* |
Technologies éprouvées |
|
|
* |
* |
* |
Coût total de posses-
sion |
|
|
* |
|
* |
Plan de croissance |
|
|
* |
* |
* |
Adoption de méthodes formelles d'ingénierie |
|
|
* |
|
* |
Élargissement de l'environ-
nement des services et de l'information |
* |
|
* |
* |
* |
Mécanismes de prestation multiples |
* |
* |
* |
* |
* |
Gouvernement accessible |
* |
* |
* |
* |
* |
Robustesse |
* |
|
* |
|
* |
|