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Le rendement du Canada 2005 - Annexe 3 - Indicateurs et renseignements additionels

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1. Économie durable

Résultat du gouvernement du Canada : Une croissance économique durable

  • Produit intérieur brut (PIB) réel
  • Compétitivité des coûts
  • Durabilité des ressources naturelles
  • Changement climatique
  • Pratiques économiques vertes
  • Couvert forestier (indicateur supplémentaire)
  • Qualité du sol (indicateur supplémentaire)
  • Contribution des sources d'énergie renouvelables à l'approvisionnement énergétique (indicateur supplémentaire)
  • Production et utilisation d'énergie (indicateur supplémentaire)

PIB réel

Rendement et tendances actuels

En 2003, le Canada a connu un ralentissement économique sous l'effet d'une série de chocs économiques, notamment l'appréciation sans précédent du dollar canadien. Le PIB réel, qui a rebondi en 2004, s'est accru de 2,9 p. 100, dépassant ainsi le taux d'augmentation de 2,0 p. 100 enregistré en 2003. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoyait pour 2005 une croissance de 2,8 p. 100 de l'économie canadienne, soit le deuxième taux de croissance dans le contexte du G-7, derrière le taux de croissance de l'économie américaine, prévu à 3,6 p. 100 pour 2005 (OCDE, Perspectives économiques n77, mai 2005). Entre 2000 et 2003, le Canada s'est classé au premier rang des pays du G-7 en ce qui touche la croissance, et il devrait maintenir sa performance pour se classer derrière les États-Unis pour la période de 2004-2006.

PIB réel par habitant, Canada, 1984 à 2004

La croissance du PIB réel par habitant s'est raffermie à 2,0 p. 100 en 2004, contre 1,1 p. 100 en 2003. Au sein du G-7, le Canada s'est classé au deuxième rang à ce chapitre, entre 2000 et 2004, derrière le Royaume-Uni. En 2004, c'est la Saskatchewan qui a enregistré la plus forte croissance du PIB réel par habitant au Canada, suivie de la Colombie-Britannique, des Territoires du Nord-Ouest et du Nouveau-Brunswick.

En 2004, cinq provinces et territoires ont enregistré une croissance économique supérieure à la moyenne nationale, la plupart étant situées dans l'Ouest du Canada. Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province qui a subi une baisse du PIB réel, essentiellement en raison des problèmes de production de la plateforme pétrolière Terra Nova et des grèves qui ont eu lieu dans la fonction publique et le secteur minier.

Croissance du PIB réel, par province et territoire, Canada, 2004

Renseignements additionnels : Croissance économique régionale

Les provinces de l'Atlantique

En 2004, l'économie du Nouveau-Brunswick a affiché une croissance de 2,6 p. 100, sous l'influence du redressement de 3,6 p. 100 du secteur de la fabrication, attribuable essentiellement à la croissance rapide des livraisons de produits métalliques de première transformation. Bien que Terre-Neuve-et-Labrador ait subi une baisse généralisée de 0,7 p. 100, la province a connu une forte croissance dans le secteur de la construction résidentielle, avec une hausse de 12,0 p. 100 grâce au nombre record de mises en chantier enregistré depuis le début des années 1990. L'économie de l'Île-du-Prince-Édouard a progressé de 1,7 p. 100, soit un taux de croissance similaire à celui de 2003. Les principaux facteurs qui ont contribué à cette croissance ont été une hausse dans le secteur de la fabrication, particulièrement dans la production de produits alimentaires congelés, et un marché du logement en grande effervescence. La construction domiciliaire, la fabrication de wagons et d'équipement de haute technologie ainsi que le solide commerce de détail ont stimulé l'expansion de l'économie de la Nouvelle-Écosse, qui s'est accrue de 1,3 p. 100.

L'Ontario et le Québec

En 2004, l'Ontario a enregistré une croissance économique de 2,6 p. 100, soit un taux légèrement inférieur à la moyenne nationale. La fabrication de matériel de transport, le commerce de gros et le secteur des finances ont considérablement contribué à la croissance économique, mais la consommation personnelle et l'investissement des entreprises ont crû à un taux inférieur à la moyenne nationale. La croissance économique du Québec a également été inférieure à la moyenne nationale, à 2,2 p. 100. Toutefois, la province a connu un investissement vigoureux dans le secteur du logement, qui s'est accru à un rythme effréné de 15,0 p. 100 en 2004, ce qui a stimulé les ventes de meubles, d'appareils électroménagers et de matériaux de construction. La production aérospatiale a chuté de 9,2 p. 100, entraînée par une faible demande pour de nouveaux avions.

L'Ouest canadien

La Saskatchewan a connu une forte croissance de 3,5 p. 100, sous l'effet de la hausse marquée enregistrée par le secteur de la fabrication (11,5 p. 100) appelé à fournir des machines à l'industrie pétrolière en plein essor. De plus, les entreprises de transformation de la viande ont augmenté leur production pour écouler le stock de bétail excédentaire résultant de la fermeture de la frontière américaine au bSuf canadien.

La croissance générale de 3,7 p. 100 de l'Alberta a bénéficié des mêmes facteurs que la Saskatchewan et d'une activité accrue dans les champs pétrolifères. Une augmentation de 4,7 p. 100 des dépenses de consommation et un chômage peu élevé (4,6 p. 100) ont contribué à la performance économique positive de l'Alberta en 2004. La hausse de 4,1 p. 100 des dépenses de consommation et le chômage peu élevé ont contribué à la forte performance économique de la Colombie-Britannique, qui a également profité d'une augmentation de 15,0 p. 100 de la production de son secteur forestier et de celle de son industrie du sciage, ainsi que d'une amélioration de la production de l'industrie du charbon.

La croissance économique de 2,3 p. 100 du Manitoba a quelque peu été freinée par un secteur agricole affaibli. La construction domiciliaire a soutenu la fabrication et la vente de meubles et de matériaux de construction, et la production et l'exportation d'électricité ont bénéficié de conditions climatiques favorables en 2004.

Les territoires

La production économique au Yukon a augmenté de 3,7 p. 100, sa meilleure performance en trois ans, sous l'effet de la croissance généralisée dans tous les secteurs de l'économie, en particulier l'investissement des entreprises et du gouvernement. La production de l'industrie minière a augmenté de plus de 70,0 p. 100, en 2004, l'or menant la marche. Les Territoires du Nord-Ouest ont enregistré une croissance économique de 4,2 p. 100 en 2004, la moitié étant attribuable à l'extraction de diamants. En 2004, l'économie du Nunavut a progressé de 2,8 p. 100 après avoir chuté de 7,6 p. 100 en 2003. L'augmentation de l'investissement des entreprises a joué un rôle important, car les fermetures de mines qui ont eu lieu ces dix dernières années font que l'industrie représente maintenant le dixième de ce qu'elle était en 2000. (Statistique Canada, Revue des comptes économiques des provinces et des territoires . Estimations préliminaires 2004, 2005)

Compétitivité des coûts

Rendement et tendances actuels

La comparaison des coûts d'exploitation d'entreprise fait ressortir les avantages qu'offre le Canada à ce chapitre. En effet, les coûts moins élevés favorisent l'investissement, l'expansion et le démarrage des entreprises au Canada. Les coûts reliés à la main-d'Suvre, aux transports, aux communications et aux impôts figurent parmi les facteurs pris en compte aux fins d'une étude internationale des avantages en matière de coûts, menée en 2004 et publiée par KPMG.

Dans les 17 industries visées par l'étude, le Canada s'est placé au premier rang au chapitre de la compétivitivé-coûts parmi les pays du G-7. Par exemple, le Canada était en tête dans les secteurs de l'aérospatiale, des télécommunications et de la biotechnologie. Les coûts globaux de la main-d'Suvre du Canada étaient parmi les plus bas, tout comme les coûts liés aux installations, aux services publics et à la fiscalité.

Le Canada jouit d'un avantage de 9,0 p. 100 au chapitre des coûts par rapport aux États-Unis (pays de référence aux fins de l'étude), en baisse contre 14,5 p. 100 en 2002. Selon l'étude, la baisse du dollar américain par rapport aux autres devises est le facteur qui a nui le plus à la compétitivité internationale des entreprises depuis 2002. Les taux de change pour les pays dont il est question dans l'étude se sont accrus de 9,0 p. 100 à 35,0 p. 100 par rapport au dollar américain depuis 2002.

Renseignements additionnels : Compétitivité des coûts par secteur industriel

Fabrication

Dans le secteur de la fabrication . représenté par sept activités dont l'usinage des métaux, l'assemblage électronique et les produits pharmaceutiques . le Canada s'est placé en tête avec un avantage de 6,0 p. 100 au chapitre des coûts. Dans l'aérospatiale, industrie qui fabrique les avions commerciaux et militaires et les pièces détachées, les armes militaires, les fusées spatiales et les satellites et qui était représentée dans l'étude par le secteur de la fabrication des pièces d'aéronef, le Canada a enregistré les bénéfices après impôts les plus élevés ainsi que les coûts annuels totaux les moins élevés . un résultat repris au sein de l'industrie des télécommunications. L'industrie des télécommunications englobe les réseaux filaires traditionnels, la télécommunication optique ainsi que les technologies de l'accès sans fil. Pour l'activité représentative au sein de cette industrie, la fabrication du matériel de télécommunications, le Canada compte sur son territoire quatre des cinq premières villes au chapitre de la compétitivité des coûts parmi 98 villes dans le monde : St. John's, Sherbrooke, Moncton et Halifax.

Recherche et développement, et services intégrés

Le Canada a également obtenu les meilleurs résultats dans les secteurs de la recherche et du développement (R-D) et des services intégrés, affichant respectivement des avantages de 21,0 p. 100 et de 11,7 p. 100 au chapitre des coûts. Le secteur de la R-D englobe l'industrie de la biotechnologie, dont les applications incluent entre autres les examens médicaux, la gestion environnementale et les empreintes génétiques. L'industrie de la biotechnologie, représentée au sein de l'étude par la R-D biomédicale, a été représentée à l'image d'installations de recherche, n'effectuant aucune vente commerciale et caractérisée par un investissement important dans l'équipement de R-D, un effectif de scientifiques et de techniciens en recherche et un niveau élevé d'activités de R-D admissibles. Le Canada s'est classé au deuxième rang pour ce qui est des bénéfices après impôts les plus élevés et des coûts totaux annuels les moins élevés.

Le secteur des services intégrés était représenté par les centres de services partagés, qui comprennent les comptes centralisés, les centres de traitement des appels et les fonctions de soutien de la technologie de l'information à l'interne. Ces centres ont pour tâche de soutenir les opérations commerciales au moyen de la communication téléphonique et électronique, et ils se caractérisent par un effectif qui réunit des administrateurs, des commis et des préposés aux services de dépannage informatique. Le Canada a enregistré les coûts annuels totaux les plus bas pour le secteur des services intégrés, et il a sur son territoire quatre des cinq premières villes pour la compétitivité des coûts, parmi 98 villes visées dans le monde : Sherbrooke, Charlottetown, Halifax et St. John's.

Durabilité des ressources naturelles

Rendement et tendances actuels

En 2004, l'état des stocks de poissons marchands n'a pas énormément changé. Parmi les 70 stocks évalués, aucun changement notable ne s'est produit par rapport à l'état observé pour la période de 2001 à 2003. Parmi 102 stocks de poissons marchands évalués entre 2001 et 2003, 36 stocks étaient en santé et en croissance; 22 étaient en santé et stables, et 44 étaient décroissants ou épuisés et n'avaient pas été rétablis, comparativement à leur état au début des années 1990. En raison du calendrier d'évaluation, les stocks de saumon du Nord et du Pacifique sont sous-représentés et la représentation de l'ensemble des stocks de poissons canadiens n'est pas équilibrée. Pour en savoir plus sur l'état des stocks de poissons, invertébrés et mammifères marins, et avoir une vue d'ensemble des conditions environnementales et des écosystèmes, veuillez consulter le site Web du Secrétariat canadien de consultation scientifique, à l'adresse http://www.dfo-mpo.gc.ca/csas/Csas/Home-Accueil_f.htm.

Stocks de poissons marchands canadiens, récoltés et évalués, 2001 à 2003

Renseignements additionnels : L'agriculture et l'environnement

Pour obtenir une liste des publications qui traitent de l'agriculture et de l'environnement, veuillez consulter le site à l'adresse http://www.agr.gc.ca/policy/environment/publications_f.phtml.

Renseignements additionnels : État des forêts du Canada

Veuillez consulter le site Web du Service canadien des forêts, à l'adresse http://www.nrcan-rncan.gc.ca/cfs-scf/index_f.html, pour obtenir de l'information sur l'état des forêts du Canada pour 2003-2004.

Changement climatique : Émissions de gaz à effet de serre

Rendement et tendances actuels

Depuis 1990, les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada se sont accrues de 24,0 p. 100, creusant ainsi l'écart avec les objectifs de Kyoto du Canada. De 2002 à 2003, les émissions ont augmenté de 3,0 p. 100, essentiellement en raison d'un hiver plus froid que la moyenne, allié à des hausses de la production d'électricité, du transport automobile et de l'activité minière. En 2003, les Canadiens ont été à l'origine d'environ 740 mégatonnes d'équivalent CO2 de GES dans l'atmosphère, ce qui correspond à environ 2 p. 100 des émissions de gaz à effet de serre mondiales totales. L'intensité des émissions de GES totales du Canada . soit le volume de gaz à effet de serre par unité d'activité économique . était supérieure de 1,2 p. 100 en 2003 par rapport à 2002. La tendance à long terme à ce chapitre révèle toutefois une baisse constante moyenne de 1,0 p. 100 par an depuis 1990.

Émissions de gaz à effet de serre au Canada, 1980 à 2003

Une ventilation des émissions de GES par secteur industriel a révélé qu'en 2003, le secteur de la production et de l'utilisation d'énergie a été à l'origine de 80,0 p. 100 de l'ensemble des émissions de GES produites. Une analyse plus poussée a permis de montrer que le secteur a été à l'origine de 90,0 p. 100 de la croissance globale des émissions du Canada entre 1990 et 2003.

Changement climatique : Efficacité énergétique

Rendement et tendances actuels

D'après l'Évolution de l'efficacité énergétique au Canada, un rapport de l'Office de l'efficacité énergétique, la consommation d'énergie secondaire au Canada a augmenté de 22,0 p. 100 entre 1990 et 2003. Ce constat tient essentiellement à la croissance de l'activité économique dans chaque secteur d'utilisation finale. Par exemple, dans le secteur industriel, l'activité a augmenté de 45,0 p. 100 pendant cette période. N'eut été les améliorations marquées en efficacité énergétique, l'augmentation aurait été supérieure de 13,0 p. 100, soit 883,3 petajoules de plus (1 petajoule représente la quantité d'énergie consommée par une ville de 3 700 habitants dans une année).

  Consommation d'énergie secondaire au Canada, avec et sans les améliorations de l'efficacité énergétique, 1990 à 2003

Selon un rapport publié récemment par l'Agence internationale de l'énergie, l'efficacité énergétique au Canada s'est améliorée au taux annuel moyen de 1 p. 100 entre 1990 et 1998, soit le taux enregistré par les États-Unis, et le quatrième meilleur taux parmi les 13 pays visés par l'étude (derrière la Finlande, l'Italie et la Norvège).

Pratiques économiques vertes

Rendement et tendances actuels

Une économie durable exige l'intégration de questions environnementales dans la prise de décisions économiques et peut se mesurer par le nombre d'entreprises homologuées sous le régime de la norme ISO 14001 de gestion environnementale. Le nombre de certifications ISO 14001 est souvent utilisé comme un indicateur du développement du pays pour ce qui est de l'élaboration d'ententes environnementales volontaires, et il est perçu comme un genre d'indicateur du rendement des pays en matière d'environnement. Le nombre d'entreprises canadiennes ayant la certification ISO 14001 a augmenté pour passer de 100 en 1999 à 1 484 en 2004, faisant ainsi passer le Canada de la 21e à la 12e place dans le monde.

Comparaison internationale

Il convient de tenir compte de la taille d'un pays (mesurée selon la population) et de son niveau de développement économique (mesuré par le PIB) lorsqu'on utilise la certification ISO 14001 comme une mesure des pratiques économiques vertes, car ces données établissent le contexte dans lequel on peut déterminer le niveau de développement d'un pays en matière de gestion environnementale.

À l'échelle internationale, le Canada est passé de la 33e place en 1999 à la 19e place en 2001, puis à la 27e place en 2003, compte tenu du niveau de développement économique du pays. Lorsqu'on tient compte de la taille du pays, le classement du Canada pour 2003 demeure inchangé et reste la 22e place enregistrée en 1999, la meilleure place, soit la 15e, ayant été obtenue en 2001. Pour les deux mesures observées en 2003, le Canada est avant-dernier au sein du G-7, devançant seulement les États-Unis. À l'échelle mondiale, depuis 1999, la Suède conserve son rang de chef de file lorsqu'il est tenu compte du développement économique et de la taille du pays, et la Suisse, le Danemark et la Finlande se classent de façon constante parmi les cinq premiers.

Renseignements additionnels : Systèmes de gestion environnementale

Couvert forestier (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Les forêts sont des lieux de production du bois, l'habitat de la faune et une source de services écologiques comme l'air pur et le piégeage du carbone. Selon le Service canadien des forêts, environ un million d'hectares de forêts sont exploités chaque année par une industrie de plus de 80 milliards de dollars. Les biens et les services économiques et écologiques que fournissent les forêts exigent par conséquent des pratiques de gestion durable. Le suivi de l'évolution de la taille des forêts au Canada est une façon d'évaluer le rendement, et ce suivi peut consister à mesurer l'étendue des forêts avec une fermeture du couvert de 10,0 p. 100, seuil reconnu par l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation afin de définir ce qui constitue une forêt. La fermeture du couvert représente le pourcentage de la surface du sol qui serait recouvert par une projection verticale vers le bas du feuillage de la cime des arbres. En utilisant les données recueillies pour 1998 à partir d'images satellite, qui montrent la fermeture du couvert au sol pour chaque kilomètre carré (100 hectares), le couvert forestier au Canada est de 392,0 millions d'hectares. Ce nombre ne comprend pas les peuplements situés au nord de la limite traditionnelle de la forêt septentrionale. Il convient de noter que la mesure du couvert forestier n'est pas la même chose que la mesure de la santé de la forêt, mais qu'elle donne une indication générale de l'étendue totale des écosystèmes forestiers au Canada. Étant donné que les données tirées d'images satellite sont disponibles uniquement pour l'année 1998, le couvert forestier deviendra un indicateur plus utile lorsqu'on disposera de données additionnelles que l'on pourra comparer aux données de terrain, et il sera possible d'observer des tendances temporelles. (Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie, 2003)

Superficie totale des forêts récoltées annuellement (1975-2002) et superficie totale des forêts incendiées annuellement (1975-2003) au Canada

Tendances temporelles . Inventaire forestier national

Il est très important d'effectuer des comparaisons au fil du temps afin de répondre aux questions sur le développement durable des forêts du Canada. L'Inventaire forestier du Canada (IFCan) est établi périodiquement en compilant les données d'inventaires provinciaux sur l'aménagement des forêts et d'autres sources. Un nouvel Inventaire forestier national (IFN) a été conçu et il est mis enSuvre de concert avec les provinces et les territoires. Le nouvel inventaire répond au besoin de suivre l'évolution de la couverture terrestre, de l'étendue des forêts et des volumes, sans compter qu'il apporte un complément d'information sur les ressources forestières. Le premier rapport produit à l'aide du nouvel inventaire est prévu pour 2007. Au lieu de procéder à une compilation périodique des données existantes au pays, c'est-à-dire l'approche utilisée pour l'IFCan, l'IFN consiste en des unités d'observation permanente. Grâce à la collecte de données et à la préparation de rapports pour établir un ensemble de normes uniformes, il permet de dresser un portrait cohérent de l'étendue et de l'état des terres forestières du Canada et ainsi d'établir une base de référence sur la répartition et l'évolution des ressources forestières. En plus de fournir des estimations uniformes pour les attributs classiques des inventaires forestiers, l'IFN permettra d'établir un cadre pour la collecte de données supplémentaires utiles pour les rapports sur l'aménagement durable (p. ex. indicateurs socioéconomiques) et de données sur la santé des forêts (p. ex. les dommages causés par les insectes, les maladies), la biodiversité et la productivité des forêts. (Service canadien des forêts, http://www.nrcan.gc.ca/cfs-scf/index_f.html)

Qualité du sol (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Dans le contexte agricole, la qualité ou la santé d'un sol est sa capacité à soutenir la croissance des cultures sans se dégrader ou nuire à l'environnement. La dégradation du sol, sous l'effet de l'érosion ou de la perte de matière organique, peut en fin de compte nuire à la qualité des récoltes et au rendement des cultures et, par conséquent, c'est une source de préoccupation pour toutes les régions agricoles du Canada. Qui plus est, les sols agricoles profitent à la société, par exemple en assurant l'habitat de la faune, en retenant et en filtrant l'eau et en piégeant le carbone, ce qui permet d'atténuer l'effet de serre.

La production agricole présente le risque d'accélérer le processus de dégradation du sol en raison de diverses utilisations et pratiques de gestion, ce qui accentue les symptômes et les effets des processus naturels comme l'érosion. D'autres utilisations des terres agricoles et pratiques de gestion (comme le travail de conservation du sol) peuvent toutefois aider à stabiliser ou à améliorer la qualité du sol. Au cours des dernières décennies, la mondialisation, les pressions du marché et les innovations technologiques ont amené le secteur agricole canadien à accroître le rendement et la productivité. Il en a résulté des changements structurels au sein de l'industrie, caractérisés par l'adoption de nouvelles technologies et un changement graduel au profit d'une agriculture à plus grande échelle et davantage intensifiée. Ce phénomène a suscité des préoccupations quant à l'effet que la production alimentaire pouvait avoir sur l'environnement . y compris la qualité du sol.

Part des terres cultivées en catégories de risque d'érosion hydrique au Canada, 1981 à 2001

Les indicateurs utilisés pour déterminer la qualité du sol sont l'érosion hydrique, l'érosion éolienne et le travail du sol, les taux de changement du contenu en carbone et la salinité du sol dans les Prairies. Les résultats obtenus au regard de ces indicateurs montrent que des améliorations considérables ont été apportées entre 1981 et 2001, y compris pour l'indicateur dont il est question ici : le risque d'érosion hydrique.

Les chutes de pluie et l'écoulement de surface sont le moteur de l'érosion due à l'eau, et au fil du temps elles infligent d'importantes pertes de sol aux terres agricoles et provoquent la dégradation du sol. Le sol érodé est emmené par l'écoulement dans des drains, des fossés et d'autres voies d'eau, et il peut nuire à la qualité de l'eau. Par ailleurs, les substances nutritives culturales, les pesticides et les bactéries accompagnent fréquemment les particules du sol en érosion et elles sont donc transportées dans les plans d'eau, ce qui accentue les effets sur la qualité de l'eau. Le risque d'érosion hydrique permet de repérer les secteurs qui pourraient connaître une forte érosion hydrique et d'évaluer la mesure dans laquelle le risque évolue au fil du temps compte tenu des pratiques de gestion en vigueur. Ce risque est exprimé à cinq niveaux : très faible (moins de 6 tonnes de sol érodé par hectare par an); faible (6 à 11 tonnes par hectare par an), modéré (11 à 22 tonnes par hectare par an), élevé (22 à 33 tonnes par hectare par an) et très élevé (supérieur à 33 tonnes par hectare par an). Les zones à très faible risque sont jugées, dans les conditions actuelles, capables de soutenir les cultures agricoles à long terme et de maintenir la santé agroenvironnementale. Les quatre autres catégories représentent le risque variable des conditions insoutenables qui exigeraient des pratiques de conservation des sols pour soutenir la production agricole à long terme et réduire les effets sur la qualité de l'eau. En 2001, 86,0 p. 100 des terres cultivées au Canada appartenaient à la catégorie de risque d'érosion hydrique très faible (tolérable), soit une hausse de 8,0 p. 100 par rapport au niveau de 1981.

Pour en savoir plus sur la définition et la mesure de ces indicateurs, veuillez consulter le site http://www.agr.gc.ca/env/naharp-pnarsa/index_f.php

Contribution des sources d'énergie renouvelables à l'approvisionnement énergétique (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Réduire sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles . une source d'énergie restreinte qui contribue énormément aux pluies acides, à la mauvaise qualité de l'air et aux changements climatiques . est une option pour renforcer les pratiques économiques vertes. Parmi les solutions de rechange viables, mentionnons les sources d'énergie renouvelables comme l'énergie hydroélectrique, l'énergie solaire et l'énergie éolienne. Les sources d'énergie renouvelables sont celles qui produisent de l'électricité ou de l'énergie thermique sans épuiser nos ressources. Toutefois, l'énergie renouvelable a des effets néfastes sur l'environnement au sens où elle rend de vastes lopins de terre inutilisables à d'autres fins, elle perturbe le milieu biologique marin, la faune aviaire, la flore et la faune, et elle est à l'origine de la pollution visuelle et acoustique. (Ressources naturelles Canada, 2005; Agence internationale de l'énergie, Les énergies renouvelables, 2002)

Entre 1994 et 2003, la contribution des énergies renouvelables à l'approvisionnement énergétique (en pourcentage de l'approvisionnement total en énergie primaire) au Canada a chuté pour passer de 17,0 p. 100 en 1996 à 15,8 p. 100 en 2001, et elle est de 16,3 p. 100 pour l'année 2003. Par contre, d'autres pays du G-7 affichent des taux oscillant entre 1,4 p. 100 au Royaume-Uni et 6,4 p. 100 en France, en 2003. (OCDE, Panorama des statistiques de l'OCDE 2005 : Économie, environnement et société, 2005) Pour en savoir plus sur les énergies renouvelables au Canada, veuillez consulter le Réseau canadien des énergies renouvelables, à l'adresse http://www.canren.gc.ca.

Production et consommation d'énergie (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Selon la publication Indicateurs du développement dans le monde 2004 de la Banque mondiale, les pays à revenu élevé, qui comptent 15,0 p. 100 de la population mondiale, consomment plus de cinq fois plus d'énergie que les pays à revenu faible et intermédiaire, par habitant.

Selon la définition de la Banque mondiale, la production totale d'énergie représente « les formes d'énergie primaire . pétrole (pétrole brut, liquides du gaz naturel et pétrole provenant de sources non conventionnelles), gaz naturel et combustibles solides (charbon, lignite et autres combustibles dérivés) . et électricité primaire, convertie en équivalents de pétrole ». La consommation d'énergie s'entend de la « consommation apparente, qui correspond à la production indigène à laquelle s'ajoutent les importations et les changements enregistrés au niveau des stocks, moins les exportations et les combustibles qui approvisionnent les navires et les avions pour assurer le transport international ».

Production et utilisation d'énergie, G-7, 1990 et 2001

  Production totale d'énergie (milliers de tonnes métriques d'équivalent de pétrole) Utilisation d'énergie (milliers de tonnes métriques d'équivalent de pétrole) Consommation d'énergie par habitant (kg d'équivalent de pétrole)
  1990 2001 1990 2001 1990 2001

Canada

273 680 379 207 209 020 248 184 7 524 7 985

France

111 278 132 709 227 114 265 570 4 003 4 487

Allemagne

186 157 133 745 356 218 351 092 4 485 4 264

Italie

25 547 26 264 152 552 171 998 2 690 2 981

Japon

73 209 104 006 436 523 520 729 3 534 4 099

R.-U.

207 007 261 939 212 176 253 158 3 686 3 982

É.-U.

1 650 408 1 711 814 1 927 572 2 281 414 7 728 7 996

Source : Banque mondiale, Indicateurs du développement dans le monde, 2004

Lorsqu'on examine les écarts entre la production d'énergie et l'utilisation d'énergie, on constate que le Canada était le seul pays du G-7 dont la production dépassait l'utilisation, à l'exception du Royaume-Uni, pour l'année 2001. L'Allemagne était le seul pays du G-7 qui avait réduit à la fois la production et l'utilisation d'énergie commerciale entre 1990 et 2001. Le Canada venait en deuxième place en ce qui touche l'utilisation d'énergie commerciale par habitant, suivant de près les États-Unis, avec une consommation représentant plus du double des quantités consommées par chacun des autres pays du G-7. (Banque mondiale, Indicateurs du développement dans le monde 2004, p. 140-143)

Selon l'Observateur économique canadien (Statistique Canada, avril 2005), « l'énergie a renforcé sa position de première ressource canadienne à l'exportation » et « l'excédent commercial du Canada au compte de l'énergie est aujourd'hui presque aussi important que celui de tous les autres comptes de ressources à l'exportation ». De plus, les « exportations d'énergie ont doublé depuis 1999, entraînées à la hausse par l'augmentation des prix et les nouvelles sources d'approvisionnement énergétique ».

Résultat du gouvernement du Canada : Une économie axée sur l'innovation et le savoir

  • Innovation
  • Niveau de scolarité
  • Alphabétisation

Innovation: DIRD en pourcentage du PIB

Rendement et tendances actuels

Les dépenses intérieures brutes en R-D (DIRD), exprimées en pourcentage du PIB, étaient de 1,89 p. 100 en 2004, poursuivant leur tendance à la baisse contre 2,05 p. 100 en 2001. Il est de plus en plus important que le Canada puisse soutenir la concurrence des autres pays qui ont adopté une approche agressive pour accroître leurs DIRD, comme la Finlande, l'Islande et le Japon qui tous, en 2002, ont enregistré des DIRD dépassant 3 p. 100 du PIB, l'aboutissement d'augmentations régulières depuis le début des années 1990.

DIRD du Canada en pourcentage du PIB, 1999 à 2004

Renseignements additionnels : DIRD

Après avoir baissé en 2002, les DIRD ont augmenté en 2003 et en 2004, précisément de 4,1 p. 100 en 2003 et, selon les prévisions, de 5,1 p. 100 en 2004, pour représenter un total de 24,5 milliards de dollars. En 2004, le gouvernement a financé 25,1 p. 100 des DIRD, soit une augmentation depuis 1998, année pour laquelle la part du gouvernement était de 21,6 p. 100. C'est donc une baisse de plus de 8,0 p. 100 par rapport à 1991, alors que le gouvernement finançait 33,8 p. 100 des DIRD. Par contre, les DIRD financées par l'industrie sont en hausse depuis 1991, et l'augmentation est passée de 38,2 à 46,2 p. 100 en 2004.

Rendement au titre des DIRD

Pour l'année 2004, l'industrie a été à l'origine de 51,2 p. 100 des DIRD, le secteur de l'enseignement supérieur, 38,1 p. 100, et le gouvernement, 10,4 p. 100. La part assumée par le secteur des entreprises a baissé par rapport à 1998, année pour laquelle elle était de 60,2 p. 100, mais les chiffres de 2004 témoignent d'une augmentation depuis 1991, année pour laquelle elle se situait à 49,7 p. 100. La part des DIRD qui revient au secteur de l'enseignement supérieur augmente depuis 1998, année pour laquelle elle était de 27,2 p. 100. Les DIRD attribuables au gouvernement sont en baisse depuis 1991, année pour laquelle elles représentaient 18,7 p. 100. Le Budget de 2005 indique que le Canada se classe parmi les cinq premiers pays pour ce qui est de la recherche effectuée dans le secteur public (universités, hôpitaux de recherche et laboratoires gouvernementaux) en pourcentage du PIB.

Intensité de la R-D

En 2003, les trois industries les plus performantes au chapitre de l'intensité de la R-D, d'après les dépenses de R-D exprimées en pourcentage du PIB, étaient les services de recherche et de développement scientifiques, la fabrication d'équipement de communications ainsi que les services de soins de santé et d'aide sociale.

Personnel affecté à la R-D

Entre 1991 et 2002, le nombre total de chercheurs au Canada s'est accru pour passer de 67 080 à 112 630. Par millier d'emplois, on comptait 5,1 chercheurs en 1991 et 7,2, en 2002. Le secteur de la R-D dans son ensemble avait un effectif de 177 120 personnes en 2002, soit 11,3 personnes par millier d'emplois. (Statistique Canada, 2005; OCDE, 2004)

Pour en savoir plus sur les DIRD, consultez Panorama des statistiques de l'OCDE 2005 : Économie, environnement et société, que l'on trouve sur le site Web de l'OCDE à l'adresse http://www.oecd.org/home/0,2605,fr_2649_201185_1_1_1_1_1,00.html.

Innovation : Familles triadiques de brevets

Rendement et tendances actuels

Les parts de familles triadiques de brevets servent à mesurer le rendement inventif d'un pays, la diffusion du savoir et les activités novatrices. Dans le contexte de l'OCDE, la part des familles triadiques de brevets qui revient au Canada a légèrement augmenté pour passer de 1,09 p. 100 en 1995 à 1,18 p. 100 en 2001, après avoir atteint un sommet de 1,30 p. 100 en 1998. Par contre, la plus grande part de familles triadiques de brevets revenait aux États-Unis, à 35,13 p. 100, pour l'année 2001.

Part des familles triadique de brevets qui revient au Canada, 1993 à 2001

Renseignements additionnels : Familles triadiques de brevets

Le nombre de familles triadiques de brevets pour lesquelles le lieu de résidence de l'inventeur est le Canada a augmenté régulièrement entre 1990 et 1998, pour atteindre un sommet de 557. Depuis lors, le nombre est en baisse, passant de 539 en 1999, à 519 en 2000. De même, les chiffres diminuent de façon générale depuis 1998 pour la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Par contre, des augmentations sont enregistrées pour l'Italie, le Japon et les États-Unis.

Dans le contexte du G-7, le Canada vient au deuxième rang pour ce qui est du nombre de familles triadiques de brevets par million d'habitants en 2000, à 16,9, comparativement à 13,3 pour l'Italie. Le Japon est en tête avec 92,6. Le fait d'examiner le nombre de familles triadiques de brevets par rapport à la taille de la population permet de situer la capacité à innover dans un contexte donné. (OCDE, Principaux indicateurs de la science et de la technologie, édition 2004/2)

Familles triadiques de brevets par million d'habitants (2000)

Pays

Nombre de familles triadiques de brevets par million d'habitants (2000)

Canada

16,9

France

35,1

Allemagne

70,3

Italie

13,3

Japon

92,6

Royaume-Uni

30,6

États-Unis

53,1

(Source : OCDE, Principaux indicateurs de la science et de la technologie, édition 2004/2)

Pour en savoir plus sur les familles triadiques de brevets, consultez Panorama des statistiques de l'OCDE 2005 : Économie, environnement et société, affiché sur le site Web de l'OCDE à l'adresse http://www.oecd.org/home/0,2605,fr_2649_201185_1_1_1_1_1,00.html.

Innovation : Production d'articles scientifiques et techniques

Rendement et tendances actuels

Comparativement aux autres pays de l'OCDE, le Canada a vu sa part de la production d'articles scientifiques et techniques décroître régulièrement au cours des 15 dernières années. En 2001, sa production s'est chiffrée à 22 626 articles, en baisse contre 23 417 en 1999.

Production d'articles scientifiques et techniques au Canada

Pour en savoir plus sur la production d'articles scientifiques et techniques, consultez le rapport de la Fondation nationale des sciences intitulé Indicateurs de la science et de la technologie 2004, Volume 2 (http://www.nsf.gov/statistics).

Comparaison internationale

Des études de l'OCDE portent à croire qu'il existe un écart au chapitre de l'innovation entre le Canada et les principaux pays de l'OCDE. Le tableau Rendement du Canada en matière d'innovation montre que pour plusieurs indicateurs de rendement en innovation, le Canada est très loin derrière les États-Unis et d'autres pays du G-7.

Rendement du Canada en matière d'innovation (classement par rapport aux autres payes du G-7, 2003*) Production d'articles scientifiques et techniques au Canada

Renseignements additionnels : Les sciences humaines

Les nouvelles connaissances prennent de nombreuses formes et ne se limitent pas aux sciences naturelles et au génie. La pensée novatrice au sujet de la culture et de la société, tant dans le passé qu'actuellement, aide à comprendre la complexité de la société canadienne et les enseignements tirés des recherches effectuées dans le domaine des sciences humaines aide à améliorer le bien-être des Canadiens. Par exemple, lorsqu'on comprend mieux les relations, soit entre les citoyens et l'État, au sein des familles ou encore de part et d'autre des frontières nationales, il est possible d'améliorer la prestation des services de soins de santé, d'éducation ou d'immigration. En 2004-2005, le Conseil de recherches en sciences humaines disposait d'un budget de 211,0 millions de dollars au titre des subventions, bourses de recherche et d'études, pour financer l'étude novatrice des véritables enjeux, y compris l'économie, la santé, l'environnement, l'immigration, la mondialisation, la sécurité, les droits de l'homme, le droit, la pauvreté, la littérature, l'accoutumance et la sexualité. (Conseil de recherches en sciences humaines, 2005)

Renseignements additionnels sur l'innovation : Commercialisation

Pour mettre en place un milieu de la recherche de calibre mondial, il faut soutenir la commercialisation des découvertes auxquelles aboutissent les recherches . la transformation des idées en nouveaux produits, services et technologies qui apportent des avantages économiques et sociaux. Les universités et les hôpitaux ont enregistré des gains modérés au chapitre de la commercialisation des inventions entre 2001 et 2003, selon les données préliminaires de l'Enquête sur la commercialisation de la propriété intellectuelle dans le secteur de l'enseignement supérieur. Le nombre d'inventions entrées dans la filière de la commercialisation a augmenté pendant cette période de deux ans. Le nombre de divulgations d'inventions a augmenté de 7,0 p. 100 et le nombre de nouvelles demandes de brevets a augmenté de 35,0 p. 100. Pendant la même période, les recettes tirées de la commercialisation de la propriété intellectuelle ont atteint 51,0 millions de dollars, soit une augmentation d'environ 7 p. 100. Cependant, ce taux de croissance n'était pas aussi important que le gain de 126,0 p. 100 réalisé entre 1999 et 2001. (Statistique Canada, Le Quotidien, 9 décembre 2004)

Niveau de scolarité

Rendement et tendances actuels

Selon le Recensement de 2001, 61,0 p. 100 de tous les Canadiens de 25 à 34 ans possédaient des diplômes supérieurs au niveau secondaire . 28,0 p. 100 détenaient un diplôme universitaire, 21,0 p. 100, un diplôme collégial et 12,0 p. 100, un diplôme d'une école des métiers. C'est donc une nette amélioration par rapport à la décennie antérieure, pour laquelle seulement 49,0 p. 100 des Canadiens de cette tranche d'âge avaient fait des études postsecondaires.

Population âgée de 25 à 64 ans ayant terminé des études postsecondaires, pays du G-7, 2002

En 2003, les travailleurs à temps plein à l'année qui possédaient un diplôme universitaire gagnaient en moyenne 67 091 $ comparativement à 37 840 $ pour les travailleurs ne possédant qu'un diplôme de l'enseignement secondaire, soit une différence de 29 251 $. (Statistique Canada, 2005)

Environ deux tiers des nouveaux emplois créés au Canada seront dans le domaine de la gestion ou exigeront une certaine forme d'éducation postsecondaire, qu'il s'agisse de certificats de compétence professionnelle ou de diplômes d'un niveau supérieur. (Ressources humaines et Développement des compétences Canada, 2005)

Comparaison internationale

Selon l'OCDE, le Canada est au premier rang au chapitre de l'éducation, lorsqu'on tient compte de la proportion des diplômés universitaires et collégiaux. En 2002, 42,6 p. 100 de la population canadienne âgée de 25 à 64 ans détenait un diplôme collégial ou universitaire, comparativement à 29,9 p. 100 en 1991. Pour les autres pays du G-7, les chiffres oscillent entre 38,1 p. 100 pour les États-Unis et 10,4 p. 100 pour l'Italie.

Renseignements additionnels : Niveau de scolarité

Selon l'OCDE, 51,2 p. 100 de tous les Canadiens âgés de 25 à 34 ans possédaient des diplômes d'études supérieures au niveau secondaire comparativement à 32,1 p. 100 de tous les Canadiens âgés de 55 à 64 ans. Les écarts notés à ce chapitre entre les jeunes et les personnes plus âgées constituent une mesure des progrès accomplis au chapitre de l'enseignement supérieur.

Dans le groupe d'âge de 25 à 34 ans, 23,0 p. 100 des hommes et 29,0 p. 100 des femmes en 2002 détenaient des diplômes universitaires et étaient inscrits à des programmes de recherche de pointe. Depuis 1998, chaque année, la proportion de la population féminine qui atteint de tels niveaux est supérieure à la proportion de la population masculine.

En 2002 au Canada, 40,0 p. 100 des hommes âgés de 25 à 64 ans avaient un niveau d'études de troisième cycle et 45,0 p. 100 de la population féminine atteignaient le même niveau. (OCDE, Panorama des statistiques de l'OCDE 2005 : Économie, environnement et société)

Alphabétisation

Rendement et tendances actuels

Les résultats de 2003 des données de l'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes a révélé que le niveau d'alphabétisation des Canadiens n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière grande enquête menée en 1994, l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes. Pendant cette période, de grands nombres de Canadiens adultes possédant des capacitésde lecture et d'écriture restreintes n'ont pu véritablement participer à la société et à l'économie. Par exemple, bien que 58,0 p. 100 des Canadiens adultes âgés de 16 à 65 ans se retrouvent dans les trois niveaux supérieurs de littératie pour ce qui est de l'échelle des textes suivis, 15,0 p. 100, soit plus de 3 millions de Canadiens, se retrouvent au niveau le plus bas, ce qui traduit des problèmes importants à traiter les documents écrits. Le niveau trois est considéré comme le seuil minimal requis pour fonctionner avec succès au sein de la nouvelle société du savoir et de l'économie de l'information. 

Littératie de la population âgée de 16 à 65 ans, Canada, 2003

Comparaison internationale

Parmi les sept pays qui ont participé à l'enquête en 2003, le Canada se classe à peu près au centre de la distribution. Sur l'échelle des textes suivis, les habitants de la Norvège et des Bermudes ont surpassé le Canada, mais les Canadiens adultes ont fait légèrement mieux que les Américains sur toutes les échelles.

L'enquête menée par l'OCDE en 2003 sur le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) a consisté à évaluer la compréhension de l'écrit, la culture mathématique et la culture scientifique d'élèves âgés de 15 ans dans 41 pays. Pour la lecture, dans l'ensemble, les élèves canadiens ont obtenu des résultats nettement supérieurs à la moyenne établie pour les pays de l'OCDE, et seuls les élèves de la Finlande ont surpassé ceux du Canada. Les résultats obtenus coïncident avec ceux de l'étude menée en 2000. Le Canada s'en est également bien tiré dans les mathématiques et les sciences, deux pays et quatre pays ayant surpassé respectivement le Canada. Lorsque les comparaisons ont été possibles entre les résultats obtenus en 2000 et en 2003 en mathématiques (en raison de l'amélioration des méthodes utilisées), on a observé des résultats semblables et en voie d'amélioration. Comparativement à 2000, les résultats obtenus en sciences ont été moins bons en 2003.

Renseignements additionnels : Apprentissage et réussite . Enquête sur la littératie et les compétences des adultes (2003)

L'alphabétisation est importante pour le succès économique à la fois des particuliers et des pays, surtout de nos jours, en raison de l'économie mondiale hautement compétitive que nous connaissons. Les pays s'empressent de mettre en place des mesures pour rehausser les niveaux d'alphabétisation de leurs citoyens. Au niveau individuel, un degré minimal d'alphabétisation est maintenant requis pour obtenir et conserver la plupart des emplois et pour s'adapter aux nouveaux débouchés économiques. Au niveau national, il permet à la main-d'Suvre d'un pays de soutenir la concurrence au sein d'un monde en évolution, en ouvrant la voie à la croissance économique et à une qualité de vie améliorée.

Âge

D'après l'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes, l'âge et le niveau de compétence sont inversement proportionnels, et ce, même lorsque les résultats sont suivis pour le niveau de scolarité. De façon générale, les jeunes affichent un rendement supérieur à celui des Canadiens plus âgés. Cependant, une fois le niveau de scolarité pris en compte, on observe une diminution des résultats en littératie chez les jeunes de 16 à 25 ans, entre 1994 et 2003. La baisse est particulièrement manifeste chez les jeunes provenant de milieux socioéconomiques peu élevés.

Chez les groupes plus âgés, les résultats en littératie varient davantage. L'interaction de l'effet du vieillissement (effet de l'âge sur la capacité à faire preuve d'attention, la mémoire de travail, l'aptitude spatiale) et l'effet de pratique (accumulation de connaissances et d'expériences), alliée à un éventail d'expériences de la vie, constitue un élément de l'explication fournie par l'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes. Parmi les autres facteurs à considérer, mentionnons les effets de cohorte et de période : l'enseignement offert à un groupe d'âge pendant les années de formation et la mesure dans laquelle la scolarité est récente.

Milieu socioculturel

Aux fins de l'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes, le milieu socioéconomique correspond au niveau d'études représenté et il est analysé au moyen de gradients socioéconomiques qui sont résumés selon le niveau d'études, la pente et la force de la relation. Un examen des rapports de recherche par les auteurs de l'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes a révélé que l'affirmation selon laquelle les parents qui possèdent un niveau d'instruction plus élevé sont dans une situation avantagée en fait de richesse, de prestige, de pouvoir et de formation de base est bien acceptée.

Parmi les pays visés par l'enquête et derrière les États-Unis, le Canada avait le gradient socioéconomique dont la pente était la plus forte. Le degré de la pente témoigne de la mesure dans laquelle le niveau de scolarité des parents a une incidence sur les résultats de littératie de leurs enfants. Une pente plus prononcée indique que l'influence est plus grande. Par conséquent, les résultats obtenus pour le Canada portent à croire que les jeunes dont les parents ont des niveaux de scolarité relativement faibles tendent à avoir des capacités de lecture et d'écriture faibles. L'inverse est aussi vrai : les jeunes dont les parents sont plus éduqués tendent à avoir des capacités de lecture et d'écriture d'un meilleur niveau. Il faut également noter toutefois qu'au Canada, nombreux sont les jeunes ayant une capacité d'adaptation, il s'agit de ceux dont les résultats de littératie se situent au niveau 4/5, alors que les parents possèdent un niveau de scolarité peu élevé.

Genre

On a également observé des tendances liées au genre. Au Canada, les hommes ont tendance à être plus compétents en numératie et en lecture de textes schématiques, et les femmes ont un avantage en lecture de textes suivis, à la fois pour la population âgée de 16 à 65 ans et la population âgée de 16 à 65 ans ayant poursuivi des études secondaires supérieures. Les auteurs de l'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes sont prudents dans leur explication des différences entre les genres, notant que les différences apparaissent dès le plus jeune âge, en précisant toutefois que les choix de formation et de profession ont aussi une incidence. D'un point de vue interculturel, la Norvège, les Bermudes et les États-Unis ont présenté le même modèle, tandis que l'Italie, le Mexique et la Suisse se distinguaient. Dans ces trois derniers pays, les hommes ont fait preuve de compétences supérieures à celles des femmes dans tous les domaines de la littératie, à l'exception de la lecture des textes suivis pour les Italiennes et les Mexicaines ayant terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire.

Résultat du gouvernement du Canada : La sécurité du revenu et l'emploi pour les Canadiens

  • Emploi
  • Sécurité du revenu

Emploi : Croissance de l'emploi

Rendement et tendances actuels

En 2004, le Canada a enregistré une croissance de l'emploi, 226 000 emplois ayant été créés entre décembre 2003 et décembre 2004, ce qui maintient la tendance à la hausse amorcée vers le milieu des années 1990. Cette croissance a permis de rehausser le nombre de personnes ayant un emploi par rapport à la population en âge de travailler (personnes de 15 ans et plus) pour la fixer à 62,7 p. 100 en 2004, en hausse contre 62,4 p. 100 en 2003.

Taux d'emploi au Canada, mars 1995 à mars 2005

Emploi : Écarts provinciaux et taux de chômage

Rendement et tendances actuels

Les provinces de l'Atlantique et le Québec ont toujours des taux de chômage plus élevés que la moyenne nationale. Le taux de chômage de la Colombie-Britannique a dépassé ou égalé la moyenne nationale au cours des sept dernières années. L'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta ont des taux de chômage inférieurs à la moyenne nationale. En comparant le taux de chômage d'avril 2004 à celui d'avril 2005, on observe des améliorations pour toutes les provinces.

Taux de chômage annuel moyen par province, 2004, Canada

Comparaison internationale : Croissance de l'emploi

Depuis le milieu des années 1990, le Canada connaît une croissance de l'emploi constante, contrairement à quelques-uns des pays du G-7, comme le Japon et l'Allemagne, où la croissance de l'emploi a été minime. Entre 1997 et 2004, le Canada a enregistré la plus forte croissance de l'emploi dans le contexte du G-7, surpassant par exemple les États-Unis et le Royaume-Uni.

Croissance de l'emploi au sein des pays du G-7, 1994 à 2004

Sécurité du revenu : revenu réel disponible par habitant

Rendement et tendances actuels

En 2004, le revenu réel disponible (RRD) par habitant s'est accru de 1,5 p. 100 pour se chiffrer à 20 780 $ contre 20 475 $ en 2003. Après une baisse observée dans la première moitié des années 1990, le RRD par habitant s'est accru au taux moyen de 1,7 p. 100 par an depuis 1997, sous l'effet de la forte croissance de l'emploi et des mesures de réduction de l'impôt des particuliers. En outre, les données du Recensement de 2001 font état d'une augmentation des revenus globaux qui, dans le présent document, représentent l'ensemble des traitements et salaires auxquels s'ajoute le revenu net tiré d'un travail indépendant.

Revenu réel disponible par habitant, Canada, 1991 à 2004

Sécurité du revenu : Situation du faible revenu au Canada

Rendement et tendances actuels

En dépit de la forte croissance des revenus moyens, certains Canadiens éprouvent toujours des difficultés économiques et disposent de revenus insuffisants pour répondre à leurs besoins quotidiens ou pour participer pleinement à la société. Bien que le Canada n'ait pas de seuil de pauvreté officiel, les mesures du faible revenu comme les seuils de faible revenu après impôt (SFR) de Statistique Canada sont généralement utilisés pour évaluer et suivre de près la situation des personnes à faible revenu au Canada.

  • En 2003, le SFR a oscillé entre 10 821 $ pour une personne seule vivant dans une zone rurale et 43 381 $ pour une famille de sept personnes ou plus vivant dans une grande ville canadienne.
  • Le pourcentage des Canadiens vivant sous le SFR est passé de 13,7 p. 100 en 1994 à 15,7 p. 100 en 1996 pour redescendre à 11,5 p. 100 en 2003.
  • Chez les personnes âgées, le taux de faible revenu a considérablement diminué, passant de 21,3 p. 100 en 1980 à 6,8 p. 100 en 2003.
  • On estime que sur les quelque 540 000 femmes chefs de famille monoparentale, 38,4 p. 100 avaient un revenu peu élevé en 2003, en hausse contre 33,8 p. 100 en 2001. Le taux de faible revenu les concernant a atteint un sommet de 52,7 p. 100 en 1996.
  • On évalue à 11,5 p. 100 le pourcentage d'enfants, soit 843 000 Canadiens âgés de moins de 18 ans, qui vivaient dans des familles à faible revenu en 2003. C'est donc une baisse par rapport au sommet de 18,6 p. 100 atteint en 1996.

(Statistique Canada, Le Quotidien, « Enquête sur la dynamique du travail et du revenu », 2005)

Résultat du gouvernement du Canada : Un marché équitable et sécurisé

  • Obstacles à l'entrepreneurship

Obstacles à l'entrepreneurship

Rendement et tendances actuels

Selon l'OCDE, le Canada a acquis une solide capacité de réglementation qui a considérablement contribué à la croissance de son économie. Les trois aspects retenus pour déterminer l'environnement en matière de réglementation et établir une évaluation globale au titre des obstacles à l'entrepreneurship sont les suivants :

  • le fardeau administratif des jeunes entreprises,
  • l'opacité réglementaire et administrative,
  • les obstacles à la concurrence.

En 2003, le Canada était le pays où les obstacles de la réglementation à l'entrepreneurship étaient les moins élevés au sein du G-7, partageant sa première place avec le Royaume-Uni. La situation générale du Canada s'est améliorée depuis 1998. Ces obstacles peu élevés à l'entrepreneurship contribuent au caractère novateur de l'économie et procurent aux entrepreneurs canadiens un avantage à l'échelle mondiale. Toutefois, selon l'OCDE, une priorité clé du Canada devrait consister à réduire les obstacles à la propriété étrangère car les restrictions en vigueur nuisent à la concurrence et à l'innovation. (OCDE, Product Market Regulation in OECD Countries, 1998 to 2003; ibid., document de travail du Département des affaires économiques n419, 2005; ibid., Economic Policy Reforms.Going for Growth, 2005)

Obstacles à l'entrepreneurship dans les pays du G-7, 1998 et 2003

Résultat du gouvernement du Canada : Un environnement propre et sain

  • Qualité de l'air
  • Utilisation de l'eau
  • Biodiversité

Qualité de l'air : concentrations moyennes de polluants atmosphériques

Rendement et tendances actuels

Concentrations moyennes annuelles des polluants atmosphériques au Canada, 1990 à 2003

Les concentrations moyennes annuelles, dans l'air urbain, de dioxyde de soufre (SO2), d'oxyde d'azote (NOx), de composés organiques volatils (COV) et de matières particulaires fines (MP2,5) sont en baisse depuis le milieu ou la fin des années 1980. Les concentrations de MP2,5 affichent des augmentations depuis 2000. L'ozone de la basse atmosphère, qui est en hausse depuis le milieu des années 1990, est demeuré relativement stable entre 2001 et 2003.

Concentrations moyennes annuelles des polluants atmosphériques au Canada, 1990 à 2003

Qualité de l'air : niveaux maximums d'ozone de la basse atmosphère

Rendement et tendances actuels

Les niveaux d'ozone de la basse atmosphère peuvent varier de manière significative d'heure en heure ou encore sur une base quotidienne ou mensuelle, selon les conditions météorologiques dominantes (particulièrement la température et la stabilité de l'air), l'origine des masses d'air et les émissions. Depuis la fin des années 1980, malgré les réductions observées dans les concentrations de NOx et de COV ambiants, la moyenne des niveaux maximums d'ozone de la basse atmosphère mesurés à partir de tous les sites au Canada est demeurée relativement stable, mais persistante. Ces niveaux varient partout au Canada. Ils ont tendance à être plus élevés à l'est de la frontière Manitoba-Ontario, particulièrement dans le corridor Windsor-Québec.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Web du Centre de technologie environnementale, qui contient des données sur la mesure et l'air propre, à l'adresse http://www.etc-cte.ec.gc.ca.

Tendances des niveaux maximums d'ozone de la basse atmosphère au Canada, 1990 à 2003

Utilisation de l'eau

Rendement et tendances actuels

En 2001, la consommation moyenne d'eau par personne dans le secteur résidentiel se chiffrait à 335,0 litres par jour. L'utilisation de l'eau c'est le principe qui consiste à utiliser de l'eau qui se trouve dans l'environnement puis à remettre cette eau au sein de l'environnement, c'est pourquoi les ressources en eau du Canada sont l'objet de diverses tensions. La quantité d'eau utilisée est préoccupante, notamment la capacité des écosystèmes aquatiques à répondre à la demande pendant les périodes de sécheresse. La qualité de l'eau est une question liée à l'utilisation de l'eau en raison de la consommation accrue des produits chimiques de traitement des eaux qui sont ensuite déversés dans les eaux usées.

Consommation journalière moyenne d'eau, secteur résidentiel, 1991 à 2001

Consommation d'eau dans le secteur non résidentiel

Au Canada, la consommation est dominée par l'agriculture et l'industrie . par exemple, 64,0 p. 100 de la consommation d'eau au Canada est attribuable au flux de l'eau à destination et en provenance des centrales thermiques.

Renseignements additionnels : Indices de la qualité de l'eau

En 2003, un portrait général de la qualité de l'eau douce au Canada a été dressé au moyen d'indices de la qualité de l'eau tirés d'études fédérales et provinciales menées à l'échelle du pays. À compter de la fin de l'automne de 2005, l'indicateur de la qualité de l'eau et la couverture des principaux bassins hydrographiques canadiens seront améliorés pour produire des rapports annuels complets sur la qualité de l'eau au Canada, dans le cadre de l'Initiative concernant les indicateurs de la concurrence et de la durabilité de l'environnement. Le premier rapport portera essentiellement sur la protection de la vie aquatique, mais d'autres grandes utilisations de l'eau comme l'eau potable, les loisirs, l'agriculture et l'industrie, seront établies au fil du temps afin de brosser un tableau plus complet de la situation concernant la qualité de l'eau au Canada et ses liens avec la société et l'économie canadiennes.

La qualité de l'eau est surveillée dans les lacs et les rivières partout au Canada par des organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux. À compter de l'automne de 2005, on commencera à publier un rapport annuel qui fera état de la qualité de l'eau, et ce, dans le cadre de l'initiative concernant les indicateurs de la concurrence et de la durabilité de l'environnement. Le premier rapport brossera un tableau à l'échelle nationale de la qualité de l'eau dans l'optique de la protection de la vie aquatique. Les rapports ultérieurs permettront d'évaluer la qualité de l'eau par rapport à d'autres grandes utilisations qu'on en fait, notamment l'eau de source pour la consommation humaine, et l'eau utilisée à des fins récréatives, pour l'agriculture et à des fins industrielles.

Biodiversité : Espèces en péril

Rendement et tendances actuels

Depuis 1978, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue et réévalue l'état des espèces canadiennes que l'on soupçonne d'être en péril.(1) En mai 2005, le COSEPAC avait évalué 687 espèces, dont 487 étaient considérées comme en péril (disparues du pays, en voie de disparition, menacées ou préoccupantes). De plus, le nombre total d'espèces disparues a augmenté pour passer de 12 à 13 entre mai 2004 et mai 2005. En tout, 147 espèces ont été réévaluées par le COSEPAC plus d'une fois. De ce nombre, l'état de 42 espèces s'est détérioré (28,6 p. 100) et l'état de 25 espèces (17,0 p. 100) s'est amélioré, c'est-à-dire qu'elles ne sont plus considérées comme en péril ou tombent dans une catégorie de risque moins élevé. Ce constat semble indiquer qu'en dépit des succès enregistrés, l'état de la biodiversité dans son ensemble s'est détérioré. Toutefois, à titre d'indication, les réévaluations du COSEPAC ne donnent qu'un bref aperçu de l'état de la biodiversité dans son ensemble au Canada. D'autres indicateurs sont actuellement en voie d'élaboration au Canada.

Changement survenu dans l'état des espèces en péril réévalué, Canada, 1985 à 2005

Renseignements additionnels : Économie durable

Croissance économique et préoccupations environnementales

Au Canada, les divers modes de vie et la mesure dans laquelle on adopte des technologies sans danger pour l'environnement sont des indicateurs importants du stress environnemental au même titre que la population totale. La légère baisse de l'utilisation d'énergie par habitant observée depuis 1990, alliée à une augmentation importante de la croissance économique par habitant, montre que l'économie du Canada est de plus en plus efficace sur le plan énergétique. Il y a toutefois des limites, notamment dans les types de mesures qui montrent le degré selon lequel l'activité économique nuit à l'environnement. Au fil des années à venir, lorsque des indicateurs de meilleure qualité sur la relation existant entre l'économie et l'environnement seront au point, le gouvernement du Canada pourra alors suivre de près plus rapidement le rythme auquel l'économie du Canada adopte des valeurs environnementales et la mesure dans laquelle la croissance économique épuise le capital naturel du Canada. (Environnement Canada, Les indicateurs environnementaux, 2003)

Changement dans la population, PIB par habitant et consommation d'énergie par habitant

Préserver le capital naturel du Canada

Pour en savoir plus, veuillez consulter la publication Préserver le capital naturel du Canada : une vision pour la conservation de la nature du 21e siècle de la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie (http://www.nrtee-trnee.ca/fre/index_f.htm). 

Défi démographique du Canada

Une population vieillissante sera un défi de taille auquel l'économie du Canada devra faire face au cours des dix prochaines années. À l'heure actuelle, on compte plus de cinq personnes en âge de travailler pour une personne à l'âge de la retraite, et d'ici 2050 le rapport sera de moins de 2,5 à 1. C'est un phénomène mondial qui touchera tous les pays du G-7, mais le Canada est le pays qui connaîtra les plus grandes augmentations du rapport des personnes âgées à la population âgée de 15 à 64 ans au cours des 25 prochaines années. La pénurie de main-d'Suvre est par conséquent un phénomène imminent sur lequel il faudra mobiliser son attention.

La baisse prévue du ratio emploi-population deviendra progressivement un obstacle à la croissance des niveaux de vie au-delà de 2010. Deux stratégies visant à contrer la pénurie de main-d'Suvre prochaine sont l'intégration des immigrants au marché du travail et l'assurance que les Canadiens plus âgés ne sont plus visés par la désincitation au travail. Qui plus est, les améliorations apportées aux niveaux de vie des Canadiens devront de plus en plus s'appuyer sur la croissance de la productivité. La productivité représente le montant de la production par unité de travail utilisée. Le Canada doit se concentrer sur les catalyseurs d'une productivité accrue : le capital humain, l'innovation et le capital physique.

La réduction du fardeau de la dette publique depuis 1995 . qui se traduit par des frais de service de la dette décroissants . a permis au Canada d'améliorer sa situation et de faire face aux demandes nouvelles à l'égard des programmes sociaux comme les soins de santé et les pensions publiques universelles, ce qui lui donne davantage de marge de manSuvre pour faire face aux facteurs de dépenses démographiques qui se manifestent. On s'attend à ce que le changement démographique ait pour effet de faire augmenter les dépenses du gouvernement consacrées aux soins de santé, qui représenteront 11,2 p. 100 du PIB d'ici 2050, en hausse contre 7,1 p. 100 en 2004. Le système de revenu de retraite du Canada, qui comprend la Sécurité de la vieillesse, le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec, les régimes enregistrés d'épargne-retraite et les régimes de pension agréés, repose sur des bases solides. Par exemple, les mesures de réforme de 1997 apportées au Régime de pensions du Canada assurent la durabilité de celui-ci pour les 75 prochaines années.

 

 
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