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Le rendement du Canada 2005 - Annexe 3 - Indicateurs et renseignements additionels

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2. Fondements sociaux du Canada

Résultat du gouvernement du Canada : Des Canadiens en santé ayant accès à des soins de santé de qualité

  • Espérance de vie
  • Autoévaluation de l'état de santé
  • Modes de vie sains
  • Temps d'attente
  • Satisfaction des patients
  • Dépenses en matière de santé (indicateur supplémentaire)
  • Mortalité infantile (indicateur supplémentaire)
  • Population des non-fumeurs (indicateur supplémentaire)

Espérance de vie

Rendement et tendances actuels

Au Canada, l'espérance de vie a atteint 79,7 ans en 2002, comparativement à 77,8 ans en 1991. Une femme née en 2002 peut s'attendre à vivre jusqu'à 82,1 ans, et un homme, jusqu'à 77,2 ans. Néanmoins, l'écart s'est considérablement rétréci ces dernières années. En 1981, les femmes pouvaient s'attendre à vivre 7,1 ans de plus que les hommes, et aujourd'hui cet écart est de 4,9 ans. (Statistique Canada, Le Quotidien, 27 septembre 2004, et Base de données de Statistique Canada)

Espérance de vie à la naissance, selon le sesxe, Canada, 1991 à 2001

Comparaison internationale

Les gains remarquables acquis au titre de l'espérance de vie dans les pays du G-7 au cours des quatre dernières décennies sont essentiellement attribuables à la hausse des niveaux de vie, aux interventions en santé publique et aux progrès dans le domaine médical. D'après l'OCDE, c'est au Japon que l'espérance de vie était la plus élevée des pays du G-7 pour l'année 2002 (81,8 ans), suivi par l'Italie (79,9 ans) et le Canada (79,7 ans). Les États-Unis se situent au dernier rang des pays du G-7, l'espérance de vie y étant de 77,2 ans. (OCDE, Éco-santé, 2005 : Statistiques et Indicateurs pour 30 pays)

Renseignements additionnels : Écarts régionaux

Les indicateurs de l'état de santé varient énormément au Canada, notamment pour l'espérance de vie. Par exemple, la Richmond Health Service Delivery Area (RHSDA) de la Colombie-Britannique est la région où l'espérance de vie est la plus élevée au Canada, se situant à 83,4 ans, et c'est dans la région du Nunavik, au Nord du Québec, que l'espérance de vie est la plus faible au Canada, soit de 66,7 ans, tant pour les hommes que pour les femmes. Dans un contexte international, ces disparités sont particulièrement révélatrices au sens où dans la RHSDA, l'espérance de vie serait la plus élevée dans le monde selon l'Organisation mondiale de la santé, soit de deux ans supérieure à celle du Japon qui figure en tête de classement, et la région du Nunavik se situerait entre la République dominicaine (67,0 ans) et l'Égypte (66,5 ans), des pays classés 111e et 112e sur 191 pays. (Statistique Canada, Le Quotidien, 1er février 2005)

Renseignements additionnels : Déterminants socioéconomiques

Les liens existant entre la situation géographique, les circonstances socioéconomiques, les comportements ayant une incidence sur la santé et l'état de santé sont complexes. Selon des données récentes, les collectivités canadiennes où l'espérance de vie est la plus faible se situent dans les régions les plus au nord et les plus isolées du Canada et se caractérisent par un faible revenu et une forte proportion de la population recevant des paiements de transfert du gouvernement. En outre, la prévalence de l'usage du tabac et de l'abus d'alcool, et la mortalité due aux suicides et aux accidents, sont souvent élevées dans ces régions sociosanitaires. Les régions sociosanitaires où l'espérance de vie est la plus grande sont généralement des collectivités urbaines à forte croissance démographique, qui se caractérisent par des niveaux élevés de revenu et de scolarité. (Statistique Canada, Le Quotidien, 1er février 2005)

Autoévaluation de l'état de santé

Rendement et tendances actuels

Au cours de la dernière décennie, la proportion de Canadiens ayant jugé leur état de santé excellent ou très bon a baissé, tant chez les hommes que chez les femmes de tous les groupes d'âge. En 2003, 59,6 p. 100 des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont jugé que leur santé était excellente ou très bonne, en baisse contre 62,5 p. 100 en 2000-2001 et 63,3 p. 100 en 1994-1995. Toutefois, le pourcentage de Canadiens ayant jugé leur santé bonne a augmenté, pour passer de 26,5 p. 100 en 1994-1995 à 29,7 p. 100 en 2002-2003.

Autoévaluation de l'état de santé des Canadiens, âgés de 12 ans et plus, 1994 à 2003

Le pourcentage de Canadiens ayant jugé leur santé plus ou moins bonne ou mauvaise est resté relativement stable, de 10,2 p. 100 en 1994-1995 à 10,6 p. 100 en 2003. Les Canadiens qui ont jugé leur santé plus ou moins bonne ou mauvaise ont également déclaré des niveaux de revenu peu élevés, un manque d'exercice, un faible niveau de scolarité et ils étaient également plus âgés. (Statistique Canada, Rapports sur la santé, « Le contexte socioéconomique régional et la santé », 2004)

Comparaison internationale

Sur la scène internationale, le Canada vient au deuxième rang après les États-Unis pour ce qui est du pourcentage de la population jugeant son état de santé au moins bon. (OCDE, Éco-santé, 2005 : Statistiques et Indicateurs pour 30 pays)

D'après l'Enquête conjointe Canada/États-Unis sur la santé, la grande majorité des deux pays (88,0 p. 100 des Canadiens et 85,0 p. 100 des Américains) ont jugé leur santé bonne, très bonne ou excellente en 2003.

Les Américains étaient légèrement plus nombreux à juger leur santé excellente que les Canadiens. En fait, cet écart tient aux 15,0 p. 100 d'Américains âgés de 65 ans et plus qui ont jugé leur santé excellente, soit près de deux fois la proportion de seulement 8,0 p. 100 des Canadiens de ce groupe d'âge. Dans l'ensemble, la distribution de l'état de santé était plus polarisée aux États-Unis qu'au Canada. Les Américains étaient plus nombreux à se classer dans les catégories extrêmes de l'échelle de santé, 26,0 p. 100 ayant évalué leur santé excellente et 15,0 p. 100 ayant évalué leur santé passable ou mauvaise, comparativement aux Canadiens, 24,0 p. 100 et 12,0 p. 100 respectivement, selon l'Enquête conjointe Canada/États-Unis sur la santé de Statistique Canada.

Modes de vie sains : Activité physique

Rendement et tendances actuels

Le taux d'activité physique parmi la population canadienne a considérablement augmenté au cours de la décennie écoulée. En 2003, 50,4 p. 100 des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont pratiqué une activité physique d'intensité au moins modérée pendant leurs moments de loisir, soit une hausse de 7,8 points de pourcentage par rapport à l'enquête menée en 2000-2001 et de 11 points de pourcentage par rapport à l'enquête menée en 1994-1995. (Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2004)

Taux d'activité physique pendant les moments de loisir des Canadiens, âgés de 12 ans et plus, 1994 à 2003

Modes de vie sains : Poids corporel

Rendement et tendances actuels

De 1994-1995 à 2003-2004, la proportion de Canadiens adultes considérés comme obèses a augmenté pour passer de 12,7 à 23,1 p. 100, et atteindre 5,5 millions de personnes. En 2004, environ 22,9 p. 100 des hommes adultes et 23,2 p. 100 des femmes adultes étaient considérés comme obèses, l'écart étant faible entre les deux sexes. Toutefois, les taux d'obésité étaient plus élevés tant pour les hommes que pour les femmes du groupe des 45 à 64 ans.

Proportion de Canadiens obèses (IMC de 30,0 ou plus),* âgés de 18 ans et plus, de 1994 à 2004

Le pourcentage de Canadiens qui ont un excès de poids a légèrement augmenté au cours des trois dernières années. En 2004, 36,1 p. 100 de la population adulte âgée de 18 ans et plus étaient dans ce cas, comparativement à 32,4 p. 100 en 2000-2001. (Statistique Canada, 2005)

Comparaison internationale

Le Canada connaît ce que l'Organisation mondiale de la santé appelle une épidémie mondiale d'obésité. L'obésité est à la hausse non seulement dans les pays occidentaux comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande, mais aussi dans des pays comme le Brésil, la Chine et Israël. D'après l'OCDE, les États-Unis enregistrent la plus forte proportion d'adultes considérés comme faisant un excès de poids ou obèses, suivis du Mexique, du Royaume-Uni et de l'Australie. (OCDE, Éco-santé, 2005 : Statistiques et Indicateurs pour 30 pays)

Renseignements additionnels sur l'obésité : Un enjeu en croissance

Selon une récente étude fondée sur L'Enquête nationale de la santé de la population, on constate qu'une fois que les Canadiens font de l'embonpoint, ils sont plus susceptibles de prendre des kilos que d'en perdre. En fait, près d'un quart des Canadiens faisant de l'embonpoint en 1994-1995 étaient obèses en 2002-2003. L'étude révèle également que seule la moitié d'entre eux, soit environ 10 p. 100 des personnes, qui faisaient un excès de poids au départ avait un poids santé huit ans plus tard.

Ainsi, au cours des huit années à l'étude, plus de 1,1 million de Canadiens adultes se sont joints à la catégorie des personnes obèses. Entre 1995 et 2003, 38,0 p. 100 des hommes ayant un poids santé présentaient un excès de poids comparativement à 28,0 p. 100 des femmes. Les femmes (28,0 p. 100) qui faisaient de l'embonpoint au départ étaient plus susceptibles de devenir obèses que les hommes (20,0 p. 100), mais pour les hommes et pour les femmes, le fait d'appartenir à un ménage à revenu élevé était associé à un risque plus faible de devenir obèse. (Statistique Canada, Le Quotidien, 7 avril 2005)

Selon une autre étude, la proportion de la population canadienne susceptible de faire de l'embonpoint augmente généralement à mesure que la région devient plus rurale. Si le pourcentage de Canadiens faisant un excès de poids était de 26,5 p. 100 dans les grandes régions métropolitaines, il pouvait atteindre plus de 40 p. 100 dans les régions rurales et du Nord. (Statistique Canada, Bulletin d'analyse, régions rurales et petites villes du Canada, octobre 2003)

Pour en savoir plus sur l'obésité, cliquez sur le lien suivant :

Obésité : Un enjeu en croissance

Enquête conjointe Canada/États-Unis sur la santé

Temps d'attente

Rendement et tendances actuels

À l'échelle nationale, le temps d'attente médian déclaré par les intéressés pour consulter un spécialiste (c.-à-d. visites chez un spécialiste pour une maladie ou une condition nouvelle) était de quatre semaines. En d'autres termes, la moitié des personnes ont attendu plus longtemps et la moitié ont attendu moins longtemps. La proportion de personnes ayant déclaré que cette attente leur avait nui oscillait entre 10,0 p. 100 pour les chirurgies non urgentes et 19,0 p. 100 pour les visites chez un spécialiste. L'attente pour obtenir des services spécialisés a par exemple engendré des inquiétudes, du stress et de l'anxiété, des douleurs et des problèmes liés à l'activité quotidienne. L'étude a par ailleurs révélé que les temps d'attente variaient d'une province à l'autre. (Statistique Canada, Accès aux services de soins de santé au Canada, 2004)

Répartition du temps d'attente selon la durée, Canada, 2003

Dans l'ensemble, la majorité des Canadiens ayant obtenu l'un des trois types de services spécialisés (visite chez un spécialiste, chirurgie non urgente et test de diagnostic) ont attendu trois mois ou moins. Les personnes qui ont attendu pour consulter un spécialiste ou obtenir un test de diagnostic étaient plus susceptibles d'obtenir des soins dans un délai d'un mois que les personnes qui attendaient pour une chirurgie non urgente. Les données comparables sur le temps d'attente déclaré par les intéressés au niveau provincial montrent que les temps d'attente variaient d'une province à l'autre.

Satisfaction des patients

Rendement et tendances actuels

Entre 2000-2001 et 2002-2003, la proportion de Canadiens qui ont jugé excellente ou bonne la qualité des services de soins de santé dans leur ensemble a augmenté, pour passer de 84,4 p. 100 à 86,6 p. 100. Pendant la même période, le pourcentage de Canadiens ayant déclaré qu'ils avaient été très satisfaits ou quelque peu satisfaits a également augmenté, passant de 84,6 p. 100 à 85,3 p. 100. (Statistique Canada, Enquêtes sur la santé dans les collectivités canadiennes 2000-2001 et 2003)

Dépenses consacrées à la santé (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) estime qu'en 2004, le Canada a consacré 130 milliards de dollars aux soins de santé, soit une hausse de 7,0 milliards de dollars par rapport à 2003. Cette augmentation de 5,0 p. 100 représente le taux de croissance annuel le plus bas depuis 1997. C'est ainsi que la part de l'économie globale . le PIB &ndash consacrée aux soins de santé a atteint environ 10 p. 100, un record enregistré pour la première fois en 1992, qui s'est répété en 2003. Les prévisions de l'ICIS pour 2004 font également état de dépenses de santé au Canada, d'une moyenne de 4 078 $ par personne. (Institut canadien d'information sur la santé, Les soins de santé au Canada 2005)

Dépenses totales consacrées à la santé, en pourcentage du produit intérieur brut, Canada, 1975 à 2004

À l'heure actuelle, les dépenses du secteur public représentent 7,0 $ de chaque tranche de 10,0 $ consacrée aux soins de santé. En 2004, les gouvernements et les programmes de sécurité sociale ont été à l'origine de 91,1 milliards de dollars. En 2004, les dépenses publiques en matière de santé ont été supérieures d'environ 40 p. 100 à celles de 1993.

Mortalité infantile (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Taux de mortalité infantile au Canada, 1991 à 2002

Le taux de mortalité infantile au Canada a baissé de façon constante, au cours de la dernière décennie, pour passer de 6,4 décès pour 1 000 naissances vivantes en 1991 à 5,2 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2001. La mortalité infantile au Canada pour l'année 2002 se situait néanmoins à 5,4 décès pour 1 000 naissances vivantes, soit une hausse de 0,2 décès pour 1 000 naissances vivantes par rapport à l'année précédente. (Statistique Canada, Le Quotidien, 27 septembre 2004)

Taux de mortalité infantile, pays du G-7, 2002

Comparaison internationale

Le Canada occupait le sixième rang au sein du G-7 en 2002, avec 5,4 morts infantiles pour 1 000 naissances vivantes. Seuls les États-Unis avaient un taux supérieur, à 7,0 décès pour 1 000 naissances vivantes. (OCDE, Éco-santé, 2005 : Statistiques et Indicateurs pour 30 pays)

Population des non-fumeurs (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Le tabagisme a considérablement régressé au cours de la dernière décennie. En 1994, 29,3 p. 100 de la population canadienne âgée de 12 ans et plus fumait, tous les jours ou à l'occasion. En 2003, cette proportion avait baissé pour se fixer à 22,9 p. 100.

Population âgée de 12 ans et plus ayant dit fumer tous les jours ou occasionnellement, Canada, 1994 à 2003

Certaines des réductions les plus importantes en ce qui concerne l'usage quotidien du tabac ont été constatées chez les adolescents et chez les jeunes adultes, soit les cibles des nombreuses campagnes antitabac fédérales, provinciales et municipales des dernières années. Ces diminutions se sont accélérées dans les deux dernières années. Par exemple, 13,6 p. 100 des adolescentes âgées de 15 à 19 ans fumaient quotidiennement en 2003, comparativement à 18,9 p. 100 en 2000-2001 et à 20,9 p. 100 en 1994. Un tiers (33,2 p. 100) des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans fumaient quotidiennement ou à l'occasion en 2003 . soit le taux le plus élevé de tous les groupes d'âge. (Statistique Canada, Le Quotidien, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 15 juin 2004)

Résultat du gouvernement du Canada : Une société inclusive qui favorise la dualité linguistique et la diversité

  • Attitudes à l'égard de la diversité
  • Bénévolat
  • Participation à la vie politique
  • Attitudes à l'égard de la dualité linguistique (indicateur supplémentaire)
  • Sentiment d'appartenance (indicateur supplémentaire)
  • Discrimination et racisme (indicateur supplémentaire)
  • Mariages mixtes (indicateur supplémentaire)
  • Attitudes à l'égard des mariages homosexuels (indicateur supplémentaire)

Attitudes à l'égard de la diversité

Rendement et tendances actuels

La tolérance personnelle à l'égard d'autrui s'est légèrement améliorée entre 1991 et 2004. Par exemple, 29,0 p. 100 des Canadiens pensent qu'ils sont plus tolérants envers les groupes ethniques, soit une amélioration de six points de pourcentage; 65,0 p. 100 pensent que la situation est demeurée inchangée, soit une hausse de 3,0 p. 100, et 8,0 p. 100 croient qu'ils sont moins tolérants, soit une baisse de 2,0 p. 100.

Tolérance personnelle, 1991 à 2004

Entre 1985 et 2004, l'appui à l'action positive et à l'équité en emploi a baissé, passant de 44,0 p. 100 à 28,0 p. 100 des Canadiens ayant convenu que « le gouvernement devrait exiger que ses employeurs pourvoient à l'avancement des personnes de couleur à des postes de niveau plus élevé ». (Environics, 2004 Focus Canada-Multiculturalism and Ethnic Tolerance)

Bénévolat

Rendement et tendances actuels

Les résultats de l'Enquête nationale de 2004 sur le don, le bénévolat et la participation ne seront pas connus avant l'hiver 2005, mais les résultats de l'enquête de 2000 indiquaient que 27,0 p. 100 des Canadiens avaient effectué 1,05 milliard d'heures de travail bénévole, soit une baisse de 13,0 p. 100 par rapport à 1997.

Nombre d'heures par bénévole, par catégorie d'âge, 1997 et 2000

Renseignements additionnels sur le bénévolat

Les résultats de l'Enquête nationale de 2000 sur le don, le bénévolat et la participation ont révélé qu'un petit nombre de personnes ont effectué la majorité des activités de bienfaisance et de bénévolat au pays. En d'autres termes, moins d'un Canadien sur dix a contribué à 46,0 p. 100 de la valeur monétaire globale de tous les dons et à 40,0 p. 100 de l'ensemble des heures de travail bénévole. En 2000, 27,0 p. 100 des Canadiens ont effectué 1,05 milliard d'heures de travail bénévole, en baisse contre 1,11 milliard d'heures en 1997. Toutefois, entre 1997 et 2000, le nombre d'heures de travail bénévole s'est accru en fonction de l'âge des bénévoles. L'augmentation la plus forte a été enregistrée pour le groupe des personnes de plus de 65 ans, qui ont donné en moyenne 269 heures de travail bénévole en 2000, en hausse contre 202 heures en 1997. De plus, le nombre de bénévoles a chuté pour passer de 7,5 millions en 1997 à 6,5 millions en 2000, une baisse de 13,0 p. 100. (Enquête nationale de 2000 sur le don, le bénévolat et la participation; Enquête sur la diversité ethnique de 2002)

Le bénévolat occupe une place très importante pour les quelque 161 000 organismes bénévoles et à but non lucratif constitués en personnes morales et les organismes de bienfaisance enregistrés. En 2003, au moins 54,0 p. 100 de ces groupes ont fonctionné avec du personnel non rémunéré, ce qui rappelle l'importance de suivre de près l'évolution du bénévolat au Canada. (Statistique Canada, Force vitale de la collectivité : Faits saillants de l'Enquête nationale auprès des organismes à but non lucratif et bénévoles, 2004),

Participation à la vie politique

Rendement et tendances actuels

Participation aux élections nationales canadiennes, 1945 à 2004

Au cours de la décennie écoulée, la participation aux élections générales n'a cessé de baisser, trois quarts des Canadiens ayant voté à l'élection générale de 1997 contre approximativement trois cinquièmes à l'élection de 2004.

La participation à l'élection générale fédérale de 2004 est la plus faible de l'histoire du Canada, la proportion d'électeurs admissibles ayant été de 60,5 p. 100, en baisse contre 61,2 p. 100 en 2000. Des facteurs comme l'âge, le niveau de scolarité, le revenu, le lieu de naissance et la mobilité influencent grandement les tendances en matière de vote.

Participation aux élections nationales, pays du G-7

Un nombre croissant d'analystes ont tendance à dire que cette baisse de la participation électorale ne révèle pas nécessairement une baisse de la participation à la vie civique mais plutôt un changement important, au sens où les activités politiques autres que l'exercice du droit de vote (p. ex. signer des pétitions, participer à des manifestations publiques, faire du boycottage) retiennent de plus en plus l'attention.

Renseignements additionnels : Repenser l'engagement du citoyen

En dépit d'une baisse régulière de la participation électorale observée au cours des 15 dernières années, une enquête menée en 2005 par la firme Ekos a révélé que les Canadiens s'intéressent toujours aux questions politiques. En fait, 52,0 p. 100 des Canadiens ont dit s'intéresser plus que le Canadien moyen à la politique et aux affaires gouvernementales. Ce pourcentage semble s'accroître avec l'âge, car 44,0 p. 100 des répondants âgés de 25 ans ou moins ont dit s'intéresser à la politique, comparativement à 48,0 p. 100 pour les répondants âgés de 25 à 44 ans, et à 56,0 p. 100 pour les répondants âgés de 45 à 64 ans, et enfin à 63,0 p. 100 pour les Canadiens âgés de 65 ans et plus. L'enquête a par ailleurs indiqué que 68,0 p. 100 des Canadiens étaient d'avis qu'on ne faisait pas suffisamment appel à l'engagement des citoyens dans le cadre de la politique publique au Canada, soit une légère baisse de 5,0 p. 100 depuis 2002. (Ekos, Rethinking Citizen Engagement, avril 2005)

Selon une autre étude, les citoyens canadiens font plus que montrer leur intérêt; ils expriment leur engagement et leur participation à la vie politique de diverses autres façons. À la question de savoir s'ils avaient participé à divers types d'activités politiques au cours des 12 derniers mois, plus d'un quart des Canadiens ont répondu qu'ils avaient signé une pétition (28,0 p. 100), fait des recherches pour s'informer sur une question politique (26,0 p. 100) et environ un Canadien sur cinq avait assisté à une réunion publique ou boycotté ou choisi un produit pour des raisons d'éthique. Enfin, environ un Canadien sur huit (13,0 p. 100) avait exprimé sa vision des choses sur une question en communiquant avec un journal ou un politicien, tandis que 6,0 p. 100 avaient pris part à une manifestation ou à une marche de protestation. (Statistique Canada, Enquête sociale générale de 2003 sur l'engagement social, cycle 17 : Un aperçu des résultats, juillet 2004)

Attitudes à l'égard de la dualité linguistique (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Au fil des ans, les Canadiens n'ont pas beaucoup changé d'opinion sur la dualité linguistique et l'appui au bilinguisme, selon un rapport préparé par le Centre de recherche et d'information sur le Canada (CRIC). Après avoir examiné les données découlant de cinq enquêtes distinctes menées sur les attitudes des Canadiens à l'égard de la langue et du bilinguisme, le CRIC a indiqué qu'environ huit Canadiens sur dix (77,0 p. 100) pensaient qu'il était important de garder l'anglais et le français comme les deux langues officielles du pays, contre 70,0 p. 100 qui étaient d'avis que le bilinguisme faisait du Canada un pays plus accueillant pour les immigrants. Parmi les Canadiens nés à l'étranger, cette proportion augmentait pour s'établir à 75,0 p. 100.

Le CRIC a également observé un certain nombre de tendances dans divers secteurs de politique. La proportion d'anglophones qui appuient le financement public des écoles francophones à l'extérieur du Québec a grimpé, passant de 14,0 p. 100 en 1965 à 91,0 p. 100 en 2002, mais la proportion de Canadiens qui sont d'avis que tous les citoyens ont le droit de recevoir les services du gouvernement du Canada dans leur propre langue officielle est restée la même entre 1977 et 2002, soit 80,0 p. 100.

Sentiment d'appartenance (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Selon une étude menée par la firme Ekos sur le sentiment d'appartenance, la proportion de Canadiens ayant déclaré un fort sentiment d'appartenance au Canada était de près de 90 p. 100, et elle est restée relativement stable entre 1994 et 2005 dans toutes les provinces, à l'exception du Québec. En fait, le sentiment d'appartenance des autres Canadiens (soit les Canadiens à l'exception des Québécois) s'est légèrement accru entre 1997 et 2005, pour passer de 89,0 p. 100 à 91,0 p. 100. En ce qui concerne les Québécois, le fort sentiment d'appartenance au Canada est resté à peu près stable seulement entre 1997 et 2001, aux alentours de 55 p. 100. Après cette période, il a monté à 63,0 p. 100 entre 2001 et 2003 avant de redescendre à 54,0 p. 100 en 2005. (Ekos, Rethinking Government,2005)

Sentiment d'appartenance fort* à l'égard du Canada, pour les Canadiens non autochtones, par génération, 2002

Un autre sondage a indiqué que plus les immigrants passent de temps au Canada, plus leur sentiment d'appartenance au Canada se confirme. D'après l'Enquête sur la diversité ethnique de 2002 de Statistique Canada, 79,0 p. 100 de la première génération d'immigrants arrivée au Canada entre 1991 et 2001 avaient un fort sentiment d'appartenance au pays. Quant à la première génération d'immigrants arrivée au Canada avant 1991, le pourcentage d'immigrants déclarant un fort sentiment d'appartenance au Canada augmente pour s'établir à 87,8 p. 100.

Discrimination et racisme (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Selon l'Enquête sur la diversité ethnique de 2002 de Statistique Canada, près de neuf non-Autochtones sur dix au Canada âgés de 15 ans et plus (86,0 p. 100) ont déclaré ne pas avoir vécu une expérience de discrimination ou de traitement inéquitable au Canada dû à leur milieu ethnoculturel au cours des cinq dernières années. En tout, 7,0 p. 100 de la population, soit 1,6 million de personnes, ont déclaré avoir eu le sentiment d'être victimes de discrimination ou de traitement inéquitable, parfois ou souvent en raison de leur milieu ethnoculturel. De ce nombre, 576 000 personnes ont également déclaré appartenir à une minorité visible.

Ce chiffre augmentait pour les minorités visibles, 36,0 p. 100 d'entre elles ayant déclaré avoir connu la discrimination ou un traitement inéquitable parfois ou souvent au cours des cinq dernières années. De ce nombre, 64,0 p. 100 ont dit avoir connu cette expérience au travail ou dans le cadre d'une demande d'emploi.

L'étude menée par la firme Ekos en 2005 a abouti à des résultats semblables pour l'année écoulée, très peu de Canadiens (7,0 p. 100) ayant déclaré avoir été victimes de harcèlement ou de discrimination raciale en milieu de travail, en 2004. (Ekos, Rethinking Government, 2005)

Mariages mixtes (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Les mariages mixtes sont l'union d'une personne appartenant à une minorité visible et d'une personne n'appartenant pas à une minorité visible, ou de deux membres appartenant à deux minorités visibles différentes. Sur les 14,1 millions de couples au Canada recensés en 2001, 452 000 personnes étaient membres d'une union mixte (mariages et unions de fait), soit 3,2 p. 100 du nombre des personnes en couple, en hausse contre 335 035 en 1991, soit 2,6 p. 100 de l'ensemble des couples. C'est donc une augmentation de 35,0 p. 100 des unions mixtes en dix ans comparativement à une hausse de 10,0 p. 100 pour toutes les personnes vivant en couple. (Statistique Canada, Tendances sociales canadiennes, 2004)

En ce qui touche les attitudes concernant les mariages mixtes, le taux d'approbation est à peu près le même au Canada et aux États-Unis . 63,0 p. 100 au Canada et 65,0 p. 100 aux États-Unis. (CRIC, 2003, National Conference for Community and Justice, 2002)

Attitudes à l'égard des mariages homosexuels (indicateur supplémentaire)

Rendement et tendances actuels

Selon une étude effectuée par Environics, les Canadiens sont en faveur des mariages homosexuels à une faible majorité. En 2004, 58,0 p. 100 des Canadiens ont déclaré être très en faveur ou un peu en faveur des mariages homosexuels, comparativement à 55,0 p. 100 en 2001. (Environics, Focus Canada, 2004)

Appui accordé au mariage entre personnes du même sexe, 2001 à 2004

Après que le Parlement eut donné son approbation finale, le 28 juin 2005, à un projet de loi qui modifie la définition du mariage pour inclure les couples homosexuels, le Canada est devenu le troisième pays du monde, derrière les Pays-Bas et la Belgique, à reconnaître ouvertement le mariage homosexuel. Deux jours plus tard, l'Espagne suivait les traces du Canada, le parlement espagnol adoptant une loi similaire sur le mariage homosexuel.

Résultat du gouvernement du Canada : Une culture et un patrimoine canadiens dynamiques

  • Participation aux activités culturelles et patrimoniales

Participation aux activités culturelles et patrimoniales

Rendement et tendances actuels

Lorsqu'il s'agit de meubler leurs moments de loisir, les Canadiens ont à leur disposition un large éventail d'options possibles. Étant donné les nouvelles technologies ainsi que l'offre concurrentielle de nouvelles activités récréatives, par exemple l'utilisation de l'Internet, la concurrence entre les activités culturelles, patrimoniales et autres demeure très vive. Par ailleurs, il est désormais difficile de brosser un tableau à jour de la participation aux diverses activités, car les données recueillies à ce jour sont limitées. Pour les années de 1992 à 1998, les données sont tirées de l'Enquête sociale générale de Statistique Canada. Pendant cette période de six ans, la participation aux activités culturelles de la population canadienne âgée de 15 ans et plus a baissé dans certains domaines, mais a augmenté dans d'autres. Par exemple, les taux ont baissé pour ce qui est de la lecture des journaux, qui sont passés de 92,1 p. 100 de la population à 81,8 p. 100 alors que l'assistance à des concerts et à des spectacles donnés par des professionnels a augmenté, pour passer de 30,2 à 34,6 p. 100.

Renseignements additionnels : Participation aux activités culturelles

Les résultats des enquêtes menées récemment, soit l'Enquête sur les arts d'interprétation et l'Enquête sur les établissements du patrimoine, révèlent de légères augmentations de l'assistance, à la fin des années 1990, pour certaines disciplines des arts d'interprétation et certaines institutions patrimoniales.

L'assistance générale rapportée par les compagnies d'arts d'interprétation entre 1999 et 2001 a augmenté de 11,0 p. 100, attirant un auditoire de 14,8 millions de personnes. Bien que l'assistance totale soit demeurée inchangée entre 2001 et 2003, toutes les disciplines n'ont pas connu le même sort. En fait, l'assistance et les revenus gagnés ont augmenté pour les compagnies de théâtre, de danse et d'opéra, mais elles ont baissé pour les compagnies de musique (orchestres, ensembles, chSurs). Ces statistiques soulignent la diversité de la participation d'une discipline à l'autre dans le secteur des arts d'interprétation. (Statistique Canada, Le Quotidien, 15 décembre 2004)

L'Enquête sur les établissements du patrimoine de 2002 a révélé qu'au cours de l'année, on avait dénombré près de 117,5 millions de visites à une institution patrimoniale quelconque, soit des musées, des lieux d'intérêt historique et des archives, mais aussi des aquariums et des zoos, des jardins botaniques, des arboretums et des serres, ainsi que des parcs naturels possédant des programmes d'interprétation ou d'éducation. À l'exception des parcs naturels, l'assistance a augmenté pour tous les types d'institutions patrimoniales. Et quand même, les parcs naturels ont attiré plus de 58,7 millions de visiteurs, et les musées et les lieux d'intérêt historique ont déclaré les pourcentages d'augmentation les plus élevés de l'assistance. La fréquentation des musées a augmenté de 5,0 p. 00 en 2002, pour passer de 26,5 millions à 27,8 millions de visiteurs. Les lieux d'intérêt historique ont enregistré une hausse de 4,5 p. 100 de leur fréquentation par rapport à il y a trois ans, avec plus de 17,4 millions de visites. (Statistique Canada, Le Quotidien, 25 octobre 2004)

Le cinéma demeure l'une des activités culturelles les plus populaires, mais l'Enquête sur les cinémas de Statistique Canada révèle un léger repli de la fréquentation des cinémas et des ciné-parcs qui, dans l'ensemble, a chuté de 4,6 p. 100 en 2004, mettant fin à une tendance à la hausse de plus d'une décennie. (Statistique Canada, Le Quotidien, 28 juin 2005)

Selon une enquête menée par Decima en 2004, les activités culturelles attirent toujours une participation assez importante, 82,0 p. 100 des Canadiens (âgés de 15 ans et plus) ayant participé à une prestation artistique ou une exposition d'Suvres d'art en 2003. Les arts d'interprétation en direct (théâtre, musique, danse, opéra) sont toujours les plus populaires, suivis des arts visuels. En 2003, les festivals ont attiré 54,0 p. 100 des Canadiens. De plus, 14,0 p. 100 des Canadiens ont assisté à une activité artistique dans la langue officielle minoritaire de leur région, et près de la moitié (44,0 p. 100) des Canadiens ont assisté à une interprétation en direct ou à une exposition d'Suvres d'art mettant en valeur des cultures et des traditions diverses. (Decima, Les Arts au Canada : Accessibilité et disponibilité, 2004)

Renseignements additionnels : Habitudes de lecture

Une étude menée par Créatec + en 2005 semble indiquer qu'on n'assiste pas nécessairement à une baisse du taux de lecture dans la société canadienne et que l'Internet n'a pas eu d'effets néfastes sur les habitudes de lecture. En fait, cette enquête a montré que la lecture pour la détente est toujours une pratique solidement ancrée et largement répandue au Canada, et qu'au cours des 15 dernières années, il n'y a eu que peu ou pas de changement dans les habitudes de lecture pour la détente.

Les Canadiens qui ont participé à ce sondage manifestent généralement un goût certain pour la lecture de tous genres, surtout les ouvrages qualifiés de littéraires comme les romans (policiers, de science-fiction, etc.). Du nombre de répondants, 87,0 p. 100 lisent et 54,0 p. 100 lisent tous les jours ou presque. Les Canadiens semblent clairement se distinguer de leurs homologues américains dont presque la moitié lit en moyenne moins d'un livre par année et dont le taux de lecture a considérablement reculé au cours des 20 dernières années globalement.

Comme d'autres études antérieures l'ont fait, ce sondage met en relief l'importante influence de certaines caractéristiques démographiques et sociales sur l'attitude à l'égard du livre, par exemple le sexe, la scolarité, la situation géographique et la langue. Par exemple, si 51,0 p. 100 des hommes ont dit lire régulièrement ou énormément, ce pourcentage grimpe à 84,0 p. 100 chez les femmes. (Créatec +, Lecture et achat des livres pour la détente . Sondage national 2005)

Renseignements additionnels : Participation entre 1992 et 1998

Étant donné la variété accrue des activités offertes, les Canadiens disposent d'un choix élargi pour meubler leurs temps de loisir par rapport à il y a 10 ou 20 ans. De 1992 à 1998, soit la période à laquelle s'appliquent les données comparables les plus récentes, les formes de participation des Canadiens aux activités culturelles et patrimoniales ont quelque peu changé.

Bien que dans l'ensemble un nombre croissant de Canadiens ait assisté à des concerts et des spectacles donnés par des professionnels en 1998 (34,6 p. 100 contre 30,2 p. 100 en 1992), les taux de participation ont baissé pendant cette période pour le théâtre et la musique populaire (de 24,0 à 20,0 p. 100), l'opéra (de 4,4 à 3,0 p. 100) et la musique symphonique (de 12,2 à 8,2 p. 100). (Statistique Canada, 1998)

Dans d'autres domaines, les taux de participation sont par contre à la hausse. En effet, davantage de Canadiens ont visité des galeries d'art publiques (22,1 contre 19,3 p. 100) et assisté à des spectacles de danse (6,8 contre 4,9 p. 100). Les Canadiens ont également créé davantage leurs propres arts visuels, 11,6 p. 100 s'étant adonné à la peinture et à la sculpture en 1998, comparativement à 9,6 p. 100 en 1992. (Statistique Canada, 1998)

Renseignements additionnels : Divertissement et écoute de la télévision

Le pantouflage est une tendance marquée qui se produit au chapitre de la consommation de produits culturels et de divertissement, les Canadiens dépensant toujours plus pour les produits de divertissement à la maison plutôt qu'à l'extérieur. Par exemple, le pourcentage des dépenses de divertissement que les ménages consacrent à la location de services de télédistribution et de services par satellite s'est accru, pour passer de 48,0 p. 100 en 1997 à 53,0 p. 100 en 2001. (Statistique Canada, La culture en perspective, vol. 4, n3, 2002)

Participation à des activités culturelles et patrimoniales choisies, Canada, 1992 et 1998

Selon les résultats de l'enquête menée à l'automne 2003 Écoute de la télévision, cette augmentation des dépenses consacrées aux produits de divertissement à la maison ne semble pas se traduire directement par une écoute de la télévision en hausse. De 1998 à 2003, le nombre moyen d'heures d'écoute hebdomadaire de la télévision au Canada n'a pas changé, oscillant autour de 22 heures par semaine. L'étude montre que les jeunes consacrent actuellement moins de temps à la télévision qu'il y a cinq ans. Le temps d'écoute des jeunes hommes âgés de 18 à 24 ans, qui se situait à 14,3 heures en moyenne par semaine en 1998, est passé à 11,1 heures en 2003, alors que celui des jeunes femmes du même groupe d'âge a diminué de 17,6 heures en 1998 à 15,5 heures pour la même période. (Statistique Canada, Le Quotidien, 31 mars 2005)

L'enquête montre également que le contenu canadien des émissions de télévision est resté relativement stable en 2003, s'étant situé à environ 44 p. 100 pour la télévision payante et les services spécialisés canadiens et à seulement un peu moins de 57 p. 100 pour la télévision conventionnelle canadienne. En 1998, les mêmes indicateurs s'établissaient à 40,0 p. 100 et à un peu plus de 57 p. 100 respectivement.

Résultat du gouvernement du Canada : Des collectivités sécuritaires et sécurisées

  • Sécurité
  • Conditions de logement

Sécurité : Taux de criminalité

Rendement et tendances actuels

D'après les données communiquées par les services de police, le taux global de crimes avec violence a baissé de 2,0 p. 100 en 2004, mais le taux national d'homicides a augmenté de 12,0 p. 100. Dans l'ensemble, le taux de criminalité a chuté de 1,0 p. 100 en 2004

Taux de criminalité par type de crime, Canada, 1984 à 2004

À l'exception d'une légère hausse en 2003, le taux de criminalité a baissé en général depuis le sommet enregistré en 1991. En 2004, la police a déclaré environ 2,6 millions d'infractions, ayant donné un taux de criminalité de 12,0 p. 100 inférieur à ce qu'il était une décennie plus tôt.

En tout, environ 300 000 crimes avec violence ont été signalés à la police en 2004, et dans la majorité des cas, il s'agissait de voies de fait simples. Poursuivant la tendance générale à la baisse observée depuis 1991, le taux de crimes avec violence a baissé de 2,0 p. 100 par rapport à 2003. Il est de 10,0 p. 100 inférieur à ce qu'il était il y a une décennie, mais de 35,0 p. 100 plus élevé que 20 ans auparavant.

Pour ce qui est des crimes contre les biens, la police en a signalé près de 1,3 million l'an dernier. Le taux de crimes contre les biens a fléchi de 3,0 p. 100, la plupart des catégories ayant affiché une baisse. Les crimes contre les biens ont poursuivi le recul général amorcé en 1991, à l'exception de l'augmentation notable observée en 2003. (Statistique Canada, Le Quotidien, 21 juillet 2005)

Comparaison internationale

Une comparaison des taux de criminalité signalés par la police entre le Canada et les États-Unis pour 2000 révèle que les États-Unis ont affiché un taux de crimes avec violence beaucoup plus élevé que le Canada, qui pour sa part a affiché des taux généralement plus élevés de crimes contre les biens. Le rapport indique également que les États-Unis avaient enregistré un taux de 65,0 p. 100 plus élevé qu'au Canada pour les vols qualifiés et un taux d'homicides (5,5 homicides pour 100 000 habitants) trois fois plus élevé qu'au Canada (1,8 homicide pour 100 000 habitants). Par contre, au Canada, il y a eu 30,0 p. 100 de plus d'introductions par effraction et de vols de véhicules à moteur par habitant qu'aux États-Unis. (Statistique Canada, Comparaisons de la criminalité entre le Canada et les États-Unis, 2000)

Sécurité : Niveau de crainte de la criminalité

Rendement et tendances actuels

Selon les résultats de l'Enquête sociale générale de 2004, 94,0 p. 100 des Canadiens étaient d'avis qu'ils étaient à l'abri du risque de devenir victimes. Cette proportion est en hausse contre 86,0 p. 100 en 1993 et 91,0 p. 100 en 1999. Dans l'ensemble, 95,0 p. 100 des hommes étaient de cet avis, contre 93,0 p. 100 chez les femmes. Cet écart entre les sexes se rétrécit car la proportion de femmes s'est accrue de cinq points de pourcentage entre 1999 et 2004, et la proportion des hommes a augmenté de deux points.

En 2004, 58,0 p. 100 des personnes étaient d'avis que les niveaux de criminalité n'avaient pas changé et 30,0 p. 100 étaient d'avis que la criminalité avait pris de l'ampleur au cours des cinq dernières années. Ces opinions correspondaient assez bien aux points de vue exprimés dans le cadre de l'enquête de 1999. Toutefois, les opinions à l'égard de la criminalité dans les quartiers se sont améliorées depuis l'enquête menée en 1993, année au cours de laquelle les Canadiens étaient davantage enclins à déclarer que la criminalité était en hausse. À ce moment-là, 46,0 p. 100 étaient d'avis qu'elle avait augmenté.

Renseignements additionnels : Sécurité et confiance

Il semble y avoir un lien très étroit entre la sécurité et la confiance. En effet, lorsque la confiance diminue, les personnes sont moins portées à prendre des risques et davantage susceptibles de se craindre mutuellement. Par conséquent, les personnes ont tendance à exiger une plus grande protection, elles envisagent des actes déplacés de la part d'autrui et elles peuvent même se préparer à réagir au cas où les choses tourneraient mal.

À la question de savoir si « l'on peut faire confiance à la plupart des gens » ou si « l'on n'est jamais trop prudent dans nos relations avec les gens », l'Enquête sociale générale de 2003 a révélé que les Canadiens étaient divisés sur la question. Dans l'ensemble, 53,0 p. 100 des Canadiens ont répondu qu'on peut faire confiance aux gens, tandis que 43,0 p. 100 ont dit qu'on n'est jamais assez prudent dans nos relations avec eux. Aucun écart important n'a été observé entre les hommes et les femmes et les différents groupes d'âge. (Statistique Canada, Tendances sociales canadiennes, hiver 2004)

Les personnes plus scolarisées et les membres des ménages ayant un revenu supérieur étaient plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance aux gens. Enfin, c'est au Québec que le niveau de confiance était le moins élevé, à 35,0 p. 100, comparativement à plus de 60,0 p. 100 à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et dans les provinces de l'Ouest.

Sécurité : Taux de victimisation

Rendement et tendances actuels

Six des dix pays qui ont participé à l'Enquête internationale sur la victimisation criminelle à la fois en 1996 et en 2000, y compris le Canada, n'ont enregistré aucun changement de leurs taux de victimisation.

En tout, 24,0 p. 100 de Canadiens ont dit avoir été victimisés, mais c'est l'Australie et l'Angleterre qui ont affiché les taux les plus élevés, de 30,0 p. 100 et de 26,0 p. 100 respectivement. Le Portugal, le Japon et l'Irlande du Nord avaient les taux les moins élevés, tous à 15,0 p. 100. Les résultats de l'enquête de 2004 seront disponibles en 2006.

Conditions de logement

Rendement et tendances actuels

Entre 1996 et 2001, les conditions de logement se sont considérablement améliorées dans 27 des plus grandes régions métropolitaines du Canada, après s'être détériorées plus tôt au cours de la décennie. En dépit de cette amélioration générale, un ménage sur six habitant dans les régions métropolitaines du Canada occupait toujours un logement qui ne répondait pas à un ou plusieurs critères (logement de taille adéquate, logement abordable et logement de qualité convenable) établis par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Proportion de ménages ayant des besoins impérieux de logement, par province et territoire, 1996 et 2001

En 1996, 19,0 p. 100 des ménages vivant dans les régions métropolitaines du Canada et 17,9 p. 100 de tous les ménages du Canada avaient un « besoin impérieux de logement ». Cinq ans plus tard, cette proportion a chuté pour s'établir à 16,6 p. 100 pour les ménages vivant dans les régions métropolitaines et à 15,8 p. 100 pour tous les ménages du Canada. De ce nombre, plus des trois quarts se heurtaient à la difficulté de trouver un logement abordable. En fait, neuf ménages sur dix habitant dans les centres urbains ont déclaré que leur logement n'avait pas besoin de réparations majeures et qu'ils avaient un nombre de chambres suffisant comparativement au nombre de membres de la famille, selon les Normes nationales d'occupation. (Consultez la partie consacrée au logement dans le chapitre sur les peuples autochtones pour obtenir un complément d'information.)

Renseignements additionnels sur les fondements sociaux du Canada

Développement des jeunes enfants

Bon nombre d'exemples sur les initiatives conjointes menées sur les jeunes enfants témoignent de la forte collaboration entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires pour améliorer le bien-être des jeunes enfants et de leur famille. Le Cadre multilatéral fédéral-provincial-territorial pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, les travaux effectués récemment dans le cadre de l'Initiative de développement de la petite enfance et l'Entente sur le développement de la petite enfance conclue entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires, avaient pour objectif d'améliorer et de renforcer le soutien au développement de la petite enfance et l'aide aux parents tout en offrant l'accès à des programmes et des services abordables et de qualité, réglementés à l'échelle provinciale et territoriale.

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement du Canada accorde 1,05 milliard de dollars sur cinq ans au titre du Transfert canadien en matière de programmes sociaux pour aider les provinces et les territoires à investir dans l'apprentissage et le développement de la petite enfance, notamment des services d'aide à l'enfance, des garderies familiales, des centres préscolaires et des garderies éducatives. Les investissements portent également sur les dépenses de capital et de fonctionnement, les places de garde subventionnées, la majoration des salaires, la formation, le perfectionnement et le soutien professionnel, l'assurance de la qualité, l'information des parents et l'orientation vers les autorités compétentes. Le Budget de 2005 confirme que le Transfert canadien en matière de programmes sociaux sera mis à contribution pour assurer une affectation permanente de 350 millions de dollars à compter de 2007-2008. Le financement des dépenses en capital et de fonctionnement, l'assurance de la qualité, l'information des parents et leur orientation vers les autorités compétentes, ainsi que l'accès aux services de garde dans la langue officielle minoritaire sont visés par les investissements.

L'environnement et ses effets sur la santé

Au cours de la décennie écoulée, les effets de l'environnement sur la santé sont devenus de plus en plus préoccupants, et 61,0 p. 100 des Canadiens sont désormais d'avis que les problèmes environnementaux ont maintenant « un effet important » ou « moyen » sur eux, en hausse contre 52,0 p. 100 en 1992. (Environmental Monitor, 2002-3)

Par ailleurs, les Canadiens sont pessimistes quant aux effets des problèmes environnementaux sur la santé des futures générations. Une grande majorité de Canadiens (89,0 p. 100) sont d'accord pour dire que la pollution environnementale a déjà des effets nuisibles sur la santé des enfants, en baisse de 5,0 p. 100 par rapport à 1999. Les résultats obtenus plus récemment soutiennent ce constat et montrent que 91,0 p. 100 des Canadiens sont toujours d'avis que les problèmes environnementaux nuiront à la santé de leurs enfants et petits-enfants, « de façon importante » (63,0 p. 100) ou « moyenne » (28,0 p. 100). (Environmental Monitor, 2003-1)

Immigration

Au cours du siècle écoulé, l'immigration a joué un rôle majeur dans la composition ethnique et culturelle du Canada. Entre 1901 et 2000, le Canada a accueilli plus de 13,4 millions d'immigrants. En 2001, il se classait deuxième dans le monde, derrière l'Australie, au chapitre de la proportion de la population née à l'étranger. D'après le Recensement de 2001 de l'Australie, 22,0 p. 100 de la population est née à l'étranger, comparativement à 18,0 p. 100 pour le Canada (5,4 millions de personnes). Par contre, seulement 11,0 p. 100 de la population aux États-Unis était née à l'étranger en 2000.

Il y a un demi-siècle, une grande majorité d'immigrants au Canada provenaient de pays européens comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, tendance qui a considérablement changé ces dernières années, car les nouveaux arrivants au pays proviennent désormais des pays asiatiques. Sur 1,8 million d'immigrants arrivés au Canada entre 1991 et 2001, 58,0 p. 100 provenaient d'Asie (y compris le Moyen-Orient), 20,0 p. 100 d'Europe, 11,0 p. 100 des Caraïbes, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, 8,0 p. 100 d'Afrique, et 3,0 p. 100 des États-Unis. (Statistique Canada, Recensement de 2001)

L'égalité entre les genres dans le monde

Une étude menée en 2005 par le Forum économique mondial a révélé que le Canada n'était pas le seul pays à viser l'égalité entre les genres, aucun autre pays n'ayant encore réussi à éliminer l'écart entre les deux sexes. La Suède (au premier rang) et d'autres pays nordiques qui se distinguent à l'échelle mondiale pour ce qui est de la réduction de cet écart entre les deux sexes, enregistrent toujours des disparités importantes. Dans l'ensemble, le Canada se classe au septième rang sur 58 pays, au titre de l'effort déployé pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. Le Canada a surpassé le Royaume-Uni (8e), l'Allemagne (9e), la France (13e) et les États-Unis (17e). L'étude, qui est fondée essentiellement sur les résultats du Fonds des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), a utilisé les mesures suivantes : participation économique, débouchés économiques, santé et bien-être, niveau de scolarité et renforcement de l'autonomie politique. (Forum économique mondial, Women's Empowerment: Measuring the Global Gender Gap, 2005)

Dépenses totales consacrées à la culture

Le gouvernement du Canada fait la promotion de la culture, des arts et du patrimoine canadiens, tant au pays qu'à l'étranger. En 2002-2003, les dépenses totales qu'il a consacré à la culture ont augmenté de 6,5 p. 100 par rapport à l'année précédente, pour se chiffrer à 3,4 milliards de dollars. En 2003-2004, l'aide financière fournie aux artistes canadiens par le Conseil des Arts du Canada a atteint 137,0 millions de dollars.

Les dépenses totales que le gouvernement fédéral consacre à la culture englobent la gamme complète d'activités culturelles, artistiques et patrimoniales, comme les bibliothèques nationales, publiques et scolaires, les musées, les archives publiques, les sites historiques et les parcs naturels, la littérature, les arts d'interprétation, l'éducation artistique, les arts visuels, les films et vidéos, la radiodiffusion, l'enregistrement sonore, les installations culturelles, les centres, les festivals, pour ne citer que ceux-ci. Pour de plus amples détails, veuillez consulter Le Quotidien, 27 janvier 2005, de Statistique Canada.

Initiative nationale pour les sans-abri

À la fin des années 1990, le phénomène de l'itinérance a pris les proportions d'une crise dans de nombreuses villes canadiennes. Pour faire face à la situation, le gouvernement du Canada a adopté l'Initiative nationale pour les sans-abri (INSA) en 1999, afin d'aider les gouvernements et les organismes communautaires à poursuivre leur travail pour venir en aide aux sans-abri. Depuis lors, les collectivités canadiennes ont mené plus de 3 242 projets, financés entièrement ou partiellement par l'INSA. Les projets menés ont permis d'installer environ 10 700 nouveaux lits permanents dans les refuges, les maisons de transition et les logements avec services de soutien. Dans l'ensemble, 1 287 établissements d'hébergement et de soutien, comme les banques alimentaires, les soupes populaires et les centres d'accueil ont bénéficié des projets financés par l'INSA. (INSA, 2005)

Violence familiale

En 2002, plus de 205 000 victimes de crimes avec violence ont été signalées par les 94 services de police au Canada qui ont participé à l'Enquête sur la déclaration uniforme de la criminalité, qui collectivement représentent 56,0 p. 100, soit plus de la moitié, du volume national de la criminalité. (Statistique Canada, La violence familiale au Canada : Un profil statistique, 2004)

Les recherches ont révélé que, même s'ils représentent 23,0 p. 100 de la population, les enfants et les jeunes de moins de 18 ans ont constitué 61,0 p. 100 des victimes d'agression sexuelle et 20,0 p. 100 de l'ensemble des victimes de voies de fait. Les filles représentaient 79,0 p. 100 des victimes d'agressions sexuelles dans la famille signalées aux services de police. Les taux d'agression sexuelle étaient les plus élevés parmi les filles de 11 à 14 ans et parmi les garçons de 3 à 7 ans.

L'étude souligne également le fait qu'il existe un lien étroit entre la violence au foyer et les problèmes à court et à long terme de comportement chez les enfants, comme l'agression, l'anxiété et les problèmes émotifs.

Services aux victimes

Il ressort d'une brève analyse de la première Enquête sur les services aux victimes que les organismes de services aux victimes sont venus en aide à plus de 360 000 personnes victimes de crimes en 2002 et en 2003. Les types de services les plus courants offerts par tous les types d'organismes de soutien sont le soutien émotionnel et divers types de renseignements sur les procédures judiciaires ainsi que la structure et le processus du système de justice pénale. Dans certains cas, les travailleurs auprès des victimes ont accompagné leurs clients au tribunal ou les ont aidés à préparer des déclarations sur les incidences.

Les résultats de l'enquête ont montré que le jour de cette brève analyse, le 22 octobre 2003, plus des trois quarts des personnes qui ont demandé de l'aide étaient victimes de crimes avec violence, directement ou indirectement. La plupart étaient des femmes et des filles. En fait, même si l'on ne tient pas compte des clients des centres d'aide aux victimes d'agression sexuelle, les chiffres ont montré que les femmes représentaient plus de sept victimes sur dix auxquelles on est venu en aide ce jour-là. Quant aux enfants âgés de moins de 18 ans, ils constituaient 18,0 p. 100 de la population à laquelle les organismes de services aux victimes ont apporté leur aide ce jour-là. (Statistique Canada, Le Quotidien, décembre 2004)

Crimes motivés par la haine

Douze grands services de police partout au pays ont déclaré 928 cas de crimes motivés par la haine en 2001 et en 2002. La période étudiée comprend l'après-11 septembre 2001, durant laquelle les services de police ont constaté une augmentation de la criminalité motivée par la haine, 15,0 p. 100 des crimes survenus après les attaques du 11 septembre ayant été directement associés à ces événements. Pour l'ensemble des crimes motivés par la haine signalés en 2001-2002, plus de la moitié (57,0 p. 100) avaient pour motif la race ou l'origine ethnique, 43,0 p. 100 étaient liés à des motifs religieux et 10,0 p. 100, à l'orientation sexuelle. Pendant la période de suivi, les Juifs et les institutions juives ont été la cible la plus fréquente des actes criminels, représentant un quart des crimes motivés par la haine.

Les membres des minorités visibles disent avoir peur d'être victimes d'un crime motivé par la haine liée à l'ethnicité, à la langue ou à la religion, dans une proportion qui représente plus de deux fois le pourcentage des Canadiens en général, et les craintes d'être victime sont également plus importantes chez les adeptes de l'hindouisme et des religions juive et musulmane. (Statistique Canada, 2004)

 

 
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