Les êtres humains sont au coeur du
travail que nous accomplissons : les enfants, les personnes âgées, les
personnes handicapées, les membres du secteur bénévole. Notre tâche
consiste à donner aux parents les outils dont ils ont besoin pour aider
leurs enfants à prendre un bon départ dans la vie et à renforcer la
capacité du secteur bénévole d´enrichir la qualité de la vie dans
les collectivités du Canada. Elle consiste également à assurer la sécurité
du revenu des personnes âgées et des personnes handicapées et à
favoriser leur pleine participation à la société.
En décembre 2003, le gouvernement du Canada a pris l´engagement de
renforcer ce que nous faisons pour les Canadiens et les Canadiennes. Il a fait
connaître sa vision d´un Canada de participation et d´inclusion, dont les
citoyens sont épaulés au besoin, un pays où les Canadiens et les Canadiennes
- les particuliers, les familles et les collectivités - ont à leur
disposition les outils nécessaires pour trouver leurs propres solutions, un
pays où tous ont la chance de vivre une vie pleine, riche et épanouissante.
Développement social Canada a été mis sur pied pour contribuer à la concrétisation
de cette vision. Mais nous ne pouvons pas nous acquitter seuls de cette
responsabilité. Tout le monde a un rôle à jouer. Nos partenaires des
provinces et des territoires travaillent de concert avec nous. Notre but est d´être
là lorsque les Canadiens et les Canadiennes comptent sur nous.
Le présent Rapport sur les plans et les priorités de 2004-2005
expose nos objectifs. Il fait état des programmes et des activités sur
lesquels le Ministère se concentrera pour répondre aux attentes de la
population, y compris pour améliorer le soutien qui est dispensé aux enfants
et aux familles, rehausser les initiatives destinées aux personnes handicapées,
renforcer l´Initiative sur le secteur bénévole et communautaire et mettre en
oeuvre de nouveaux programmes pour les personnes âgées comme Nouveaux
Horizons.
Nous continuerons de dispenser et de renforcer les programmes établis sur
lesquels compte la population, comme le Régime de pensions du Canada et la Sécurité
de la vieillesse. Nous examinerons également des moyens novateurs de moderniser
le service aux Canadiens et Canadiennes - dans la perspective des citoyens.
Je vous invite à prendre connaissance de ce rapport et à vous familiariser
davantage avec Développement social Canada et ses plans et priorités. Partout
dans le monde, le Canada est reconnu pour ses politiques sociales novatrices, et
je suis fier d´avoir l´occasion de les améliorer encore davantage.
L´honorable Ken Dryden, c.p., député,
ministre de Développement social Canada
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et
priorités de 2004-2005 de Développement social Canada.
Ce document a été préparé conformément aux principes de présentation et
aux exigences de déclaration énoncées dans les Lignes directrices pour la
préparation du Rapport sur les plans et les priorités de 2004-2005 :
- Il décrit fidèlement les plans et les priorités de l'organisation.
- Les données sur les dépenses prévues qu'il renferme respectent les
consignes données dans le budget du ministre des Finances et par le
Secrétariat du Conseil du Trésor.
- Le document est complet et exact.
- Il se fonde sur de bons systèmes d'information et de gestion ministérielle.
La structure de rapport sur laquelle s'appuie le présent document a été
approuvée par les ministres du Conseil du Trésor et sert de fondement à la
responsabilisation sur les résultats obtenus au moyen des ressources et des
pouvoirs fournis.
Nicole Jauvin
Sous-ministre
Développement social Canada
Date
Le 12 décembre 2003, le premier ministre Paul Martin annonçait la création
d'un nouveau ministère du Développement social (Développement social Canada,
ou DSC), dont l'objectif est d'aider le gouvernement à atteindre son but qui
est de protéger et de renforcer les assises sociales du Canada, tout en
respectant les sphères de compétences fédérales, provinciales et
territoriales.
Le tableau qu'on trouvera à la fin de la présente section expose les
principaux éléments de notre cadre de responsabilisation.
Comme on peut le voir dans le tableau, notre vision se définit comme : «
Un Canada pour tous, au sein duquel chacun apporte sa contribution et joue un rôle
actif dans la société ». Pour concrétiser cette vision, nous nous
sommes donné pour mission de « renforcer les assises sociales du Canada en
appuyant le bien-être des particuliers, des familles et des collectivités
ainsi que leur participation au moyen de politiques, de services et de
programmes axés sur le citoyen ».
Depuis la création de notre ministère, nous nous sommes positionnés comme
point de convergence dans l'élaboration de la politique sociale ainsi que de la
conception et de la mise en oeuvre des programmes se rapportant à la sécurité
du revenu des Canadiens et des Canadiennes et au bien-être social. Nous nous
concentrons particulièrement sur les besoins des aînés, des familles, des
enfants et des personnes handicapées. Notre ministère cherche activement à
mobiliser le secteur privé, les organisations non gouvernementales et les
collectivités dans le cadre de partenariats ayant pour objet de soutenir le développement
communautaire et l'économie sociale. Nous travaillons en étroite collaboration
avec les autres ministères chargés de responsabilités se rapportant à la
politique sociale fédérale ainsi qu'avec des organismes internationaux qui
constituent des tribunes au sein desquelles nous pouvons tirer des enseignements
de l'expérience des autres et contribuer à l'amélioration des politiques et
programmes sociaux d'autres pays. La fourniture de services ministériels destinés
à Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) aussi
bien qu'à notre propre ministère et la mise en oeuvre de certains des services
de RHDCC sont un autre élément important de notre mandat. Nous fournissons des
services intégrés à RHDCC dans les domaines des ressources humaines, des systèmes
intégrés et des services financiers et administratifs ainsi que du soutien en
matière de service à la clientèle par Internet et par téléphone.
DSC offre une base solide de politiques, de programmes et de prestation de
services à la population canadienne
DSC compte quelque 12 000 fonctionnaires qui ont la responsabilité de dépenser
près de 53 milliards de dollars au bénéfice de la population canadienne. De
loin la composante la plus importante de ces dépenses regroupe nos grands
programmes de soutien du revenu; en effet, 97 % des dépenses de DSC représentent
les prestations de soutien du revenu versées aux Canadiens et aux Canadiennes
en vertu des lois adoptées par le Parlement. Ces prestations sont versées dans
le cadre du programme de la Sécurité de la vieillesse, qui est financé à même
les recettes fiscales générales, et de toute la gamme des prestations du Régime
de pensions du Canada, programme à caractère contributif qui ne fait pas
partie du Trésor1.
D'autres programmes de DSC nécessitent des dépenses de fonctionnement, par
exemple les dépenses à l'appui de la Prestation nationale pour enfants. Il
s'agit de l'un de nos programmes de soutien pour les familles et les enfants,
tout comme l'Entente sur le développement de la petite enfance et le Cadre
multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, par
l'entremise desquels nous collaborons avec les provinces et les territoires.
Nous favorisons le renforcement de la capacité des collectivités, du secteur
privé et du secteur bénévole lorsqu'il s'agit de promouvoir l'inclusion et la
participation de tous les citoyens, notamment dans le cadre du Programme de
partenariats pour le développement social et de l'Initiative sur le secteur bénévole
et communautaire. Outre les prestations du RPC destinées aux personnes handicapées,
des programmes comme le Fonds d'intégration et les nouvelles Ententes sur le
marché du travail, visant les personnes handicapées et conclues avec les
provinces et les territoires, offrent des subventions et des contributions pour
promouvoir la pleine participation des Canadiens et des Canadiennes handicapés
au marché du travail, aux études et à la vie communautaire.
Pour appuyer tous ces programmes, nous nous efforçons d'élaborer et de
diffuser des connaissances les enjeux et les tendances de la politique sociale
ainsi que sur les progrès que nous avons réalisés en vertu de l'Entente cadre
sur l'union sociale, afin d'accroître la collaboration intergouvernementale et
faire avancer la politique sociale. Cette démarche coopérative reconnaît que
la plupart des questions sociales sont des champs de compétence partagée et
qu'il faut travailler avec tous les partenaires pour établir des objectifs,
cibler les ressources et passer aux actes.
Développement social Canada et Ressources humaines et Développement des
compétences Canada (RHDCC) exercent leurs activités selon un modèle de
partage des responsabilités dans la prestation des services; cela signifie que
chaque ministère assume certaines responsabilités pour le compte de l'autre,
en plus de ses propres responsabilités. Ainsi, DSC est responsable du service
à la clientèle par Internet et par téléphone pour les deux ministères, mais
chaque ministère est responsable de ses propres services postaux. DSC gère également
les fonctions qui assurent l'intégrité des programmes, comme la délivrance
des numéros d'assurance sociale, l'administration du Registre d'assurance
sociale et les responsabilités connexes qui soutiennent le travail des deux
ministères. RHDCC est responsable d'exécuter les programmes des deux ministères,
par le biais de ses services en personne, dispensés dans plus de 300 centres répartis
d'un bout à l'autre du Canada. Ce modèle de partage des responsabilités a été
conçu pour que les Canadiens et Canadiennes reçoivent des services de grande
qualité et rentables, grâce à une infrastructure intégrée commune de
prestation des services et des bénéfices qui permet de réduire les
chevauchements et les doubles emplois.
Mandat de Développement
social Canada |
Vision
Un Canada pour tous, au sein duquel chacun apporte sa contribution et
joue un rôle actif. |
Mission
Renforcer les assises sociales du Canada en contribuant au mieux-être
des personnes, des familles et des collectivités, et en favorisant leur
participation grâce à des politiques, des programmes et des services
axés sur les citoyens. Nous atteindrons ces objectifs en réduisant les
obstacles et en facilitant l'accès aux possibilités; investissant dans
les gens et en renforçant les capacités des collectivités; offrant un
service transparent, novateur et adapté aux besoins des clients, tant
à l'interne qu'à l'externe; collaborant avec des partenaires fédéraux,
d'autres gouvernements et les collectivités; aidant nos employés et
employées; et servant les Canadiens et Canadiennes avec intégrité et
engagement. |
|
Soutien du revenu |
Inclusion et participation |
Collectivités dynamiques |
Investissements dans les enfants
et les familles |
Innovation en matière de services |
Résultats |
Un Canada où la qualité de vie des aînés
et leur inclusion sont améliorées et où la pauvreté est réduite au
moyen de pensions, de prestations et de soutiens gouvernementaux
durables |
Un Canada où la participation sociale
et économique des personnes handicapées est rehaussée |
Un Canada où des collectivités
dynamiques et inclusives répondent aux besoins de la population en matière
de développement social |
Un Canada où les capacités des
particuliers, des enfants, des familles et des collectivités sont
renforcées afin de promouvoir l´inclusion sociale, la participation et
le bien être |
Un Canada où la prestation des services
est axée sur les besoins des citoyens |
Activités relatives aux
programmes |
Régime de pensions du Canada -
prestations de retraite, au survivant et de décès
- Prestations
- Administration
Sécurité de la vieillesse/ Supplément de revenu garanti
- Prestations
- Administration
|
Régime de pensions du Canada, Invalidité
- Prestations du RPC, Invalidité
- Administration du RPC, Invalidité
Ententes sur le marché du travail visant les personnes handicapées
- Ententes fédérales-provinciales-territoriales
- Administration Fonds d´intégration des personnes handicapées
- Subventions et contributions
- Administration
|
Programme de partenariats pour le développement
social
- Subventions et contributions
- Administration
Initiative sur le secteur bénévole et communautaire Nouveaux horizons
Comprendre la petite enfance |
Prestation nationale pour enfants
Entente sur le développement de la petite enfance
Cadre multilatéral pour l´apprentissage et la garde des jeunes enfants |
Modernisation du service pour les
Canadiens - Recherche et développement
Prestation des services à l´échelle de l´organisation |
Prestation des services et
distribution des prestations selon des principes de gestion moderne |
Services généraux et communs |
Clients : Personnes âgées,
personnes handicapées, collectivités, organismes communautaires,
enfants, familles et individus |
Partenaires : Ordres de
gouvernement, Canadiens et députés les représentant, employeurs,
syndicats, fournisseurs de services, organismes communautaires, secteurs
bénévole et sans but lucratif, organismes non gouvernementaux,
partenaires de recherche, organismes internationaux. |
DSC a des dépenses à l'égard des programmes et services de plus de 53
milliards de dollars, dont 97 % des dépenses ou 51 milliards de dollars, bénéficient
directement aux Canadiens et aux Canadiennes par le biais du Régime de pensions
du Canada (RPC) et des programmes de la Sécurité de la vieillesse (SV).
TOTAL CONSOLIDÉ: 53 055,6M $ |
![TOTAL CONSOLIDÉ:](/web/20061204110240im_/http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20042005/SDC-DSC/image/total_con_2.jpg) |
DÉPENSES BRUTES DE
DSC |
PAIEMENTS DE
TRANSFERT LÉGISLATIFS |
Coûts nets de fonctionnement |
|
382,2 |
Subventions et contributions législatives: |
|
Ajouter les sommes recouvrées au titre
des rubriques suivantes: |
|
|
|
|
Régime de pensions du Canada |
228,1 |
|
Programme de la Sécurité de la
vieillesse |
21 553,0 |
Compte d'assurance-emploi |
511,61 |
739,7 |
Supplément de revenu garanti |
5 949,0 |
Coûts bruts de fonctionnement |
|
1 121,9 |
Paiements d'allocation |
438,0 |
Subventions et contributions autorisées |
|
285,92 |
Total |
27 940,0 |
Total des dépenses brutes |
|
1 407,8 |
|
|
|
|
|
Prestations du Régime de pensions du
Canada |
23 569,5 |
|
|
|
|
|
Autres - Coûts et montants recouvrés du
RPC |
|
138,34 |
Total des paiements de transfert législatifs |
51 509,53 |
- Le compte d'assurance-emploi (a.-e.) est sous le portfolio de
Ressources humaines et Développement des compétences Canada
(RHDCC) mais DSC recouvre des coûts pour des services rendus au
Programme d'assurance-emploi tels que les services ministériels
et les prestations de service.
- Les coûts totaux d'opération incluent les services de
ressources humaines, les services financiers et administratifs
et les services de systèmes pour RHDCC.
- Les Canadiens bénéficient directement de ce montant.
- Représente les frais d'administration ayant trait au RPC des
autres ministères et exclut les frais d'administration du RPC
de DSC qui font partis des coûts de fonctionnement.
|
Le présent rapport sur les plans et les priorités de 2004-2005 expose les
priorités de Développement social Canada (DSC) en matière de politiques, de
programmes et de prestation de services pour les exercices 2004-2005, 2005-2006
et 2006-2007, tout en reflétant le contexte social et gouvernemental plus vaste
dans lequel DSC exerce ses activités ainsi que son engagement de gérer
lesdites activités en vue d'obtenir des résultats qui comptent aux yeux des
Canadiens et des Canadiennes.
Pour cibler ses ressources et ses priorités, DSC a mis en place un cadre de
planification ministérielle axée sur les citoyens. Nous avons largement défini
nos résultats stratégiques et nos priorités en fonction des répercussions
que nous souhaitons avoir sur la vie des Canadiens et Canadiennes et sur leurs
collectivités.
Les facteurs sur lesquels reposent nos priorités
Le contexte environnemental
DSC a vu le jour en décembre 2003, pour renforcer les assises sociales du
Canada en soutenant le bien-être des particuliers, des familles et des
collectivités par l'entremise de politiques, de programmes et de services axés
sur les citoyens.
DSC est fermement déterminé à rehausser la citoyenneté sociale et l'égalité
des chances pour que tous les Canadiens et les Canadiennes puissent participer
pleinement à la société et à l'économie; les deux sont au coeur des valeurs
fondamentales de la société canadienne. Notre processus de planification a
pris en considération une série d'importants facteurs qui influencent les
politiques sociales, les programmes et la fourniture de services qui se répercutent
sur la population.
Les pressions qui s'exercent sur les familles : À titre de
ministère responsable de politiques et de programmes d'aide et de soutien
destinés aux enfants, aux familles et aux collectivités, DSC sait pertinemment
que le bien-être des enfants est un déterminant de notre qualité de vie
actuelle au Canada et de notre productivité future. En même temps, nous sommes
sensibilisés au nombre croissant de familles avec enfants qui font face à des
défis de plus en plus grands lorsqu'elles tentent d'équilibrer responsabilités
professionnelles et responsabilités familiales et de subvenir aux besoins de
leurs enfants en matière de bien-être et de développement. Plus de 70 % des
parents de familles monoparentales et des parents de familles biparentales
travaillent, ce qui signifie qu'ils ont moins de temps et d'énergie à
consacrer aux enfants, aux parents vieillissants ou à un membre handicapé de
la famille.
Changements démographiques : À titre de ministère
responsable des programmes publics de pension du gouvernement, DSC est conscient
des répercussions du vieillissement de la population canadienne. Les personnes
âgées représentent actuellement 13 % de la population et cette proportion
sera de 20 % d'ici 2025. Dès 2011, le pourcentage des Canadiens et des
Canadiennes qui font partie de la population active diminuera à mesure que les
baby-boomers prendront leur retraite. Le défi que nous avons à relever,
consiste donc à explorer de meilleurs moyens d'aider les gens à faire la
transition entre travail et retraite.
La pauvreté et l'exclusion sociale : Les personnes dont le
revenu est continuellement faible sont souvent beaucoup moins susceptibles de
participer pleinement à la société à titre de citoyens, de travailleurs, de
parents, de bénévoles et de personnes soignantes. C'est particulièrement
notable chez les personnes handicapées; en effet, au Canada, 22 % des personnes
handicapées d'âge actif vivent sous le seuil de faible revenu, soit plus du
double de la proportion des Canadiens et des Canadiennes d'âge actif qui ne
souffrent pas d'invalidité. En 2002, 10,2 % des enfants vivaient dans la
pauvreté. Les programmes publics de pension ont permis d'améliorer considérablement
la qualité de vie de la population, le Canada affichant le plus bas taux de
faibles revenus chez les personnes âgées, parmi les pays de l'OCDE. Toutefois,
il existe encore des foyers de pauvreté chez nos aînés, les femmes âgées et
les personnes âgées seules étant particulièrement vulnérables.
Mondialisation : En cette ère de mondialisation, une
population instruite, diverse et en bonne santé, des systèmes de protection
sociale inclusifs et des collectivités dynamiques et viables sont autant d'éléments
critiques pour assurer la préservation et la croissance de l'économie d'un
pays et de sa qualité de vie. Il arrive de plus en plus souvent que les normes
et les niveaux de référence établis à l'échelle internationale reposent sur
des indicateurs sociaux lorsqu'il s'agit de mesurer et d'évaluer le rendement
et de déterminer les points forts et les points faibles. Ainsi, l'édition de
2004 du rapport sur le développement des Nations Unies classe le Canada au
quatrième rang de l'indice du développement humain, à partir d'un panier
complexe de mesures comme le revenu, la scolarité, l'espérance de vie, etc.
Les attentes de la population canadienne concernant la prestation de
services et la responsabilisation : Tous ces facteurs environnementaux
imposent au gouvernement d'adapter continuellement sa façon de diffuser
l'information et de dispenser des services et aussi d'obtenir des résultats
rentables. Comme les Canadiens et Canadiennes veulent avoir le même accès
facile à l'information et aux services et la même garantie de protection des
renseignements personnels que ceux que leur offrent les banques, les compagnies
d'assurance et d'autres entreprises du secteur privé, les gouvernements doivent
offrir des services et des prestations plus intégrés et prendre des mesures
pour consolider leurs offres, que ce soit à l'échelle de ministères
individuellement, à l'échelle de nombreux ministères ou à l'échelle des
juridictions. De tels changements exigent une meilleure utilisation de la
technologie tout en prenant les mesures qui s'imposent pour répondre aux
attentes en matière de protection de la vie privée; ils exigent aussi que les
deniers publics soient utilisés avec plus d'intégrité. En fin de compte, les
interactions avec les Canadiens et Canadiennes, aujourd'hui, doivent être axées
sur les citoyens et se concentrer sur la responsabilisation devant les résultats.
Un cadre stratégique pour le développement social au Canada
La création de DSC constitue une occasion d'explorer de nouvelles façons de
promouvoir le développement social et aussi de renouveler et de renforcer des
partenariats sociaux efficaces qui répondent aux nouveaux besoins de la
population dans ce domaine. En 2004-2005, DSC commencera à établir un
fondement conceptuel en vue de la mise au point d'un cadre intégré de
politique sociale et des plans nécessaires à sa mise en oeuvre ultérieure, y
compris des consultations. Le cadre de politique sociale exhaustif qui en résultera
reposera sur la solide base des programmes et des politiques à caractère
social que les gouvernements ont mis sur pied au fil des ans pour soutenir le
bien-être des particuliers, des familles et des collectivités ainsi que leur
participation et leur inclusion à la société canadienne.
C'est de ces travaux conceptuels et du cadre auxquels ils donneront lieu dont
s'inspirera DSC pour l'orientation stratégique nouvelle et évolutive qu'il
adoptera dans sa planification au cours des trois prochaines années. Nous
consulterons la population canadienne au sujet des enjeux sociaux et nous
travaillerons en collaboration avec les gouvernements provinciaux et
territoriaux, le secteur sans but lucratif et le secteur bénévole ainsi que
d'autres partenaires de la société canadienne pour élaborer des politiques,
des programmes et des services à caractère social qui répondent aux besoins
du XXIe siècle.
Un soutien efficace à l'intention des enfants et des familles sera l'un des
axes de notre cadre stratégique. Selon de solides données probantes, les
investissements qui donnent les meilleurs résultats sur le plan social sont
ceux que l'on fait au cours des premières années de la vie, au moment où se
construisent les bases de la santé, du bien-être et de l'apprentissage plus
tard au cours de la vie. Par exemple, pour continuer de nous concentrer sur des
services d'apprentissage et de garde de qualité pour les jeunes enfants, nous
devrons nous demander quelles mesures sont nécessaires pour que tous les
enfants du Canada prennent un bon départ dans la vie et que les familles
disposent des outils dont elles ont besoin pour les entourer de soins et de
sollicitude.
La pauvreté et l'exclusion constitueront un autre axe. En dépit des améliorations
significatives des dernières années, par exemple au chapitre de la réduction
des taux de pauvreté chez les enfants et chez les personnes âgées à faible
revenu, il y a encore beaucoup trop de Canadiennes et de Canadiens qui n'ont pas
le revenu et les ressources nécessaire pour participer pleinement à la société
à titre de citoyens, de travailleurs, de parents, de bénévoles et d'aidants
naturels. Nous continuerons de travailler avec les groupes défavorisés et vulnérables
de la société pour rehausser leur participation et leur inclusion à la société
canadienne, et nous renouvellerons nos efforts pour nous attaquer à la pauvreté
et à l'exclusion.
Donner aux Canadiens et aux Canadiennes les moyens de gérer les transitions
entre le travail et la retraite, voilà qui sera un autre axe de notre cadre de
référence. Même si le Canada est le seul pays du G-7 et l'un des rares pays
de l'OCDE à avoir pris les mesures nécessaires pour provisionner à long terme
son régime de pensions publiques, le défi démographique que représente la
retraite de la génération des baby-boomers et les répercussions socioéconomiques
qui s'ensuivront nous incitent à explorer des moyens nouveaux et novateurs pour
aider les Canadiens et les Canadiennes à gérer les transitions plus
efficacement et ainsi réduire le risque pendant les années de préretraite.
Notre cadre repose sur le principe voulant que toutes les parties prenantes
qui s'intéressent à la politique sociale doivent travailler de manière
harmonieuse, responsable et efficace, afin de mieux répondre aux besoins des
citoyens. Par exemple, même si les gouvernements ont investi des ressources
substantielles pour améliorer la vie des personnes âgées et se sont concertés
pour mieux collaborer dans les dossiers concernant ces dernières, nous pouvons
en faire plus pour veiller à ce que les politiques et programmes soient
coordonnés au-delà des lignes de démarcation des divers ordres de
gouvernement ou des ministères, et produisent de meilleurs résultats pour les
Canadiens et les Canadiennes.
À titre de point de convergence de la politique sociale au Canada, notre
cadre examinera des moyens de renforcer la base de données probantes sur les
enjeux du développement social en concevant et en finançant les analyses
statistiques, les indicateurs et les travaux de recherche nécessaires, afin que
toutes les administrations et tous les partenaires du développement social
puissent se fonder sur une base d'information commune aux fins de l'évaluation
des enjeux et des options à envisager.
Le nouvel enjeu du rôle de l'économie sociale dans le développement
communautaire fera l'objet de nos travaux d'analyse. Nous comptons examiner des
moyens de promouvoir des pratiques novatrices dans divers domaines : nouvelles
formes d'entreprise sociale, nouvelles approches face au secteur bénévole;
nouveaux rôles et partenariats avec des entreprises se comportant en bons
citoyens; et amélioration de la coordination gouvernementale et modernisation
des services.
La modernisation des modes de fourniture des services est au coeur du plan
d'action de DSC
En 2004-2005, nous verserons des prestations de la Sécurité de la
vieillesse et du Régime de pensions du Canada à quelque 5,2 millions de
Canadiens et de Canadiennes. Le nombre de ces prestataires s'accroît, de sorte
que les services doivent être fournis de la façon la plus efficace possible,
la mieux axée sur les citoyens.
DSC et Ressources humaines et Développement des compétences Canada veulent
transformer la façon dont ils dispensent leurs services pour offrir aux
Canadiens et Canadiennes un guichet de services unique et homogène par le biais
de l'initiative de modernisation du service pour les Canadiens (MSC), dont DSC
est responsable. Dans le cadre de cette initiative, nous explorons et faisons
des changements fondamentaux susceptibles de répondre aux attentes des
Canadiens et Canadiennes qui font affaire avec nous, y compris les entreprises
et le secteur bénévole.
La MSC intègre les travaux que nous menons actuellement pour améliorer le
système des numéros d'assurance sociale ainsi que le travail amorcé dans le
cadre du projet de gouvernement en direct et l'initiative d'amélioration des
services. Ces activités reflètent les engagements que le gouvernement a pris
envers le Parlement, la vérificatrice générale et la population canadienne.
Responsabilisation et efficacité
Le gouvernement et les citoyens s'attendent à ce que les ministères et
organismes améliorent la responsabilisation et l'efficacité dans toutes leurs
activités. En sa qualité de nouveau ministère, Développement social Canada
est bien placé pour jeter un regard neuf sur la façon dont nous sommes organisés
et dont nous définissons et suivons de près responsabilisation et rendement.
Le Ministère est en train de mettre en place la structure organisationnelle et
de gouvernance nécessaire et d'élaborer un cadre de responsabilisation en
gestion qui doit lui permettre de se concentrer sur les initiatives les plus
susceptibles de donner des résultats efficaces. En 2004-2005, nous mettrons la
dernière main aux principales composantes de base de l'administration et de la
gestion des ressources humaines et financières qui nous sont confiées.
Progresser en 2004-2005
À mesure que DSC progressera sur cette voie plus large, une partie
importante de notre programme consistera à lancer deux séries complémentaires
d'initiatives immédiates et précises.
Concrétiser des engagements particuliers du gouvernement du Canada envers
la population canadienne
Nous aiderons le gouvernement à concrétiser les engagements qu'il a pris
envers les Canadiens et Canadiennes dans le Discours du Trône de février 2004
et les engagements subséquents pris par le premier ministre, dont les suivants
:
- Étendre le projet-pilote Comprendre la petite enfance à au
moins 100 collectivités de plus, afin de repérer les enfants dont la
capacité d'apprentissage est vulnérable;
- Appuyer la collaboration fédérale avec les provinces et territoires
pour combler les lacunes dans la scolarisation et l'acquisition de compétences,
dans le soutien du milieu de travail et dans l'adaptation du milieu de
travail pour les personnes handicapées;
- Faire progresser l'initiative du secteur bénévole;
- Travailler avec les provinces et territoires à l'élaboration d'un
programme national d'apprentissage précoce et de garde d'enfants au XXIe
siècle;
- Soutenir les efforts du gouvernement du Canada pour travailler avec les
provinces, les territoires et des groupes d'intervenants pour élaborer
une stratégie globale de renforcement du soutien aux personnes
soignantes;
- Évaluer les besoins des personnes âgées à faible revenu, en
s'attachant particulièrement à la sécurité du revenu et en incluant
le supplément de revenu garanti; mettre en oeuvre le programme Nouveaux
Horizons pour les personnes âgées afin de leur garantir une bonne
qualité de vie et une pleine participation à la société;
- Améliorer la coordination des politiques et programmes du gouvernement
du Canada à l'intention des personnes âgées;
- Élaborer de nouvelles stratégies pour rehausser les programmes de développement
commercial à l'intention des entreprises de l'économie sociale et aux
fins du développement économique communautaire.
Atteindre les cibles à court terme des objectifs à plus long terme de DSC
DSC a défini quatre priorités générales qui lui permettront d'atteindre
ses résultats stratégiques :
- Amorcer les travaux conceptuels qui pourront mener à l'élaboration
d'un cadre de référence pour une politique globale de développement
social pour les Canadiens et Canadiennes, cadre qui offrira un
leadership national pour répondre aux besoins de la population dans ce
domaine; mettre en oeuvre les initiatives de premier plan découlant du
Discours du Trône de février 2004 et du Budget de mars 2004.
- Adopter une démarche intégrée pour la politique, les programmes et la
prestation des services, dans le respect des normes les plus élevées
en matière d'excellence en gestion, d'administration, de
responsabilisation et de probité financière.
- Établir des normes d'excellence en matière de service qui protègent
l'intégrité des programmes de Développement social Canada et de
Ressources humaines et Développement des compétences Canada, pour le
compte des contribuables et de tous les citoyens; veiller à ce que les
Canadiens et Canadiennes reçoivent des services pertinents et opportuns
qui correspondent à leurs besoins.
- Fournir à Développement social Canada et à Ressources humaines et Développement
des compétences Canada des services ministériels partagés efficaces
dans les domaines de la gestion des ressources humaines, des finances et
de l'administration ainsi que des systèmes.
Les mesures à prendre pour concrétiser les engagements du gouvernement du
Canada envers la population canadienne et atteindre les cibles à court terme
des objectifs à plus long terme de DSC sont reflétées dans les priorités
individuelles et les produits livrables décrits dans le cadre de chaque résultat
stratégique, dans la section suivante.
Comme on l'a vu dans le survol de la planification, Développement social
Canada s'est doté d'un cadre de planification assorti de résultats stratégiques
axés sur les citoyens. Les priorités qui correspondent à chaque résultat
stratégique sont énumérées dans le tableau ci-dessous puis examinées en détail
dans les sections qui suivent. Conformément aux directives du Secrétariat du
Conseil du Trésor :
- les nouvelles priorités abordent de nouveaux enjeux ou
de nouvelles questions qui revêtent un intérêt particulier pour le
ministère;
- les priorités courantes sont les enjeux ou les
questions d'intérêt qui ont été présentés dans le rapport précédent
sur les plans et les priorités (mais pas nécessairement dans les mêmes
termes) et dont on peut normalement s'attendre à ce qu'ils se
poursuivent, comme par exemple la gestion efficace d'un important
programme de prestations prescrit par la loi;
- les priorités antérieures sont les enjeux ou les
questions d'intérêt qui ont été présentés antérieurement et dont
on s'attend à ce qu'elles s'achèvent selon un calendrier précis,
comme par exemple la mise en oeuvre d'une importante initiative
gouvernementale pluriannuelle dont la fin est prévue à une date déterminée.
Les priorités globales exposées à la fin de la section précédente ont été
intégrées aux résultats stratégiques pertinents. Dans certains cas, elles
correspondent expressément aux résultats stratégiques; dans d'autres cas, les
mesures que nous prendrons aux fins de la réalisation de divers résultats
stratégiques contribueront à la concrétisation de ces priorités globales.
Résultat stratégique |
Priorités pour 2004-2005 |
1. Un Canada où la qualité de vie des aînés
et leur inclusion sont améliorées et où la pauvreté est réduite au
moyen de pensions, de prestations et de soutiens gouvernementaux
durables |
- Dispenser systématiquement un service uniforme à la population
canadienne (priorité courante)
- Influencer les plans d´action stratégiques du Canada et d´autres
pays pour ce qui concerne la sécurité du revenu, le
vieillissement et les personnes âgées, à l´échelle de
toutes les administrations et de tous les gouvernements (priorité
courante)
|
2. Un Canada où la participation sociale
et économique des personnes handicapées est rehaussée |
- Assurer le leadership au nom du gouvernement fédéral dans les
dossiers touchant les personnes handicapées (priorité
courante)
- Bâtir des partenariats stratégiques (priorité courante)
- Renforcer la capacité des collectivités à l´égard des
personnes handicapées (priorité courante)
- Remplir les engagements pris devant le Parlement au sujet des
prestations d´invalidité du Régime de pensions du Canada
(nouvelle priorité)
|
3. Un Canada où des collectivités
dynamiques et inclusives répondent aux besoins de la population en matière
de développement social |
- Assurer leadership, supervision et coordination au nom du
gouvernement fédéral pour le renforcement de la capacité du
secteur des organismes sans but lucratif à caractère social et
du secteur bénévole (nouvelle priorité)
- Élaborer, concevoir et mettre en oeuvre le programme Nouveaux
Horizons pour les aînés (nouvelle priorité)
- Étendre l´initiative Comprendre la petite enfance
(nouvelle priorité)
- Continuer de faire des investissements stratégiques et
travailler en partenariat avec des organismes sans but lucratif
qui s´occupent de répondre aux besoins en matière de développement
social des personnes handicapées, des enfants et des familles,
et d´autres populations vulnérables (priorité courante)
|
4. Un Canada où les capacités des
particuliers, des enfants, des familles et des collectivités sont
renforcées afin de promouvoir l´inclusion sociale, la participation et
le bien-être |
- Veiller à la mise en oeuvre efficace de l´initiative de la
Prestation nationale pour enfants (priorité courante)
- Veiller à la mise en oeuvre efficace de l´Entente sur le développement
de la petite enfance (priorité courante)
- Veiller à la mise en oeuvre efficace du Cadre multilatéral
pour l´apprentissage et la garde des jeunes enfants (priorité
courante)
- Veiller à la mise en oeuvre efficace de la Prestation pour
enfants handicapés (nouvelle priorité)
|
5. Un Canada où la prestation des
services est axée sur les besoins des citoyens |
- Apporter des améliorations à l´infrastructure nationale de l´identité
et de l´intégrité (priorité antérieure)
- Adopter une formule rationalisée et intégrée à l´échelle
gouvernementale pour la collecte, l´utilisation et la
conservation de renseignements sur les listes de paye, le
salaire et le revenu (priorité antérieure)
- Poursuivre l´élaboration d´une stratégie de service et de
bouquets de services (priorité antérieure)
- Offrir à l´échelle de l´organisation des services à la
clientèle par Internet et par téléphone pour Développement
social Canada et Ressources humaines et Développement des compétences
Canada (priorité antérieure)
- Simplifier et rationaliser les prestations et la fourniture des
services (priorité courante)
- Élaborer une stratégie et un plan d´action pour la fourniture
des services dans les régions (nouvelle priorité)
|
6. Des services ministériels efficaces |
- Dispenser à DSC et à RHDCC des services ministériels partagés
efficaces dans les domaines des ressources humaines, des
services financiers et administratifs et des systèmes intégrés
(nouvelle priorité)
- Soutenir un effectif dynamique (priorité courante)
- Assurer une administration et une responsabilisation efficaces
(priorité courante)
|
Résultat stratégique 1 : Un Canada où la qualité de vie des aînés et
leur inclusion sont améliorées et où la pauvreté est réduite au moyen de
pensions, de prestations et de soutiens gouvernementaux durables.
En 2003, 4,1 millions de Canadiens et de Canadiennes avaient 65 ans ou plus
et leur nombre devrait atteindre 6,4 millions en 2020, soit près d'un Canadien
sur cinq; leur groupe est donc celui qui affiche la croissance la plus rapide au
sein de la société canadienne. Aujourd'hui, les personnes âgées sont généralement
en meilleure santé, plus instruites et plus à l'aise financièrement que les
personnes âgées des générations précédentes. En outre, elles vivent plus
longtemps. En 1996, l'espérance de vie restante d'une personne de 65 ans était
estimée à 18,4 ans, soit approximativement six mois de plus qu'en 1992, trois
ans de plus qu'en 1971 et cinq ans de plus qu'en 1921.
Même si beaucoup de ministères et organismes du gouvernement du Canada
dispensent des services et des soutiens qui bénéficient aux personnes âgées,
Développement social Canada apporte une contribution particulièrement
significative à leur bien-être social, car il a la responsabilité des
prestations de revenu qu'elles reçoivent en vertu du Régime de pensions du
Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV)2.
Ce résultat stratégique tourne en grande partie autour de notre
responsabilité relativement aux activités qui découlent globalement des
politiques et programmes visant à assurer le bien-être matériel des personnes
âgées. Il englobe également l'attention de plus en plus pointue que nous
portons aux enjeux stratégiques plus vastes qui concernent les besoins des
personnes âgées et une société vieillissante. Nous reviendrons sur notre
engagement en faveur de services novateurs et de meilleure qualité pour les
personnes âgées par l'entremise de nos programmes de soutien du revenu lorsque
nous examinerons le Résultat stratégique 5, Un Canada où la prestation
des services est axée sur les besoins des citoyens. Quant à notre
engagement en faveur de l'amélioration de la participation des personnes âgées
à la vie de leur collectivité par le remaniement du programme Nouveaux
Horizons pour les aînés, nous y reviendrons lorsque nous examinerons le Résultat
stratégique 3, Un Canada où des collectivités dynamiques et inclusives répondent
aux besoins de la population en matière de développement social.
Pour ce qui est du Résultat stratégique 1, il représente 92 % de toutes
les dépenses de DSC. En 2003-2004, des prestations de Sécurité de la
vieillesse (SV) totalisant 27 milliards de dollars ont été versées aux
Canadiens et aux Canadiennes de 65 ans et plus et à leurs conjointes/conjoints
ou partenaires de fait. Des prestations de retraite du Régime de pensions du
Canada (RPC) d'un montant de 15,9 milliards de dollars ont été versées à 3
millions de prestataires. La vaste majorité des 5,2 millions de Canadiens et
Canadiennes qui ont touché des prestations du RPC et de la SV appartenait au
troisième âge ou s'en rapprochait. Les prestations administrées en vertu de
ces programmes comprennent les prestations de retraite et les prestations au
survivant du RPC et des prestations de la SV comme la pension de base, le Supplément
de revenu garanti (SRG) et l'Allocation.
Notre planification tient compte des répercussions d'une société
vieillissante, que ce soit pour préserver la solidité du système de revenu de
retraite du Canada ou pour prendre en considération d'autres répercussions sur
les personnes âgées, les familles et la société. Ainsi, des pressions
croissantes sont attribuables à la fourniture des soins, tant du point de vue
des personnes âgées qui ont besoin d'un certain soutien pour conserver leur
autonomie que de celui des personnes soignantes non officielles qui s'occupent
d'un membre de leur famille, âgé ou non. Notre planification reconnaît également
les répercussions d'autres changements qui se manifestent dans la société,
car les personnes âgées reflètent la diversité croissante de la population
canadienne.
Notre planification s'intéresse de plus en plus à la diversité des
personnes âgées telle qu'elle se manifeste dans leurs différents groupes d'âge.
Par exemple, les personnes qui arrivent à 65 ans doivent faire face à des
enjeux se rapportant à la transition entre le travail et la retraite et à la
fourniture de soins à autrui. Les personnes de 65 à 80 ans s'intéressent aux
enjeux de l'inclusion sociale et de la vie active. Les personnes âgées de plus
de 80 ans tendent à faire face à des enjeux comme la santé, des besoins plus
grands en matière de logement adéquat, les soins à domicile, le transport et
d'autres services, en plus d'un isolement social croissant.
Nous avons deux grandes priorités à l'appui de ce résultat stratégique,
soit de dispenser systématiquement un service uniforme à la population
canadienne et d'influencer les plans d'action stratégiques du Canada et
d'autres pays pour ce qui concerne la sécurité du revenu, le vieillissement et
les personnes âgées. Pour les citoyens, ces activités résulteront en
politiques actualisées et en programmes réceptifs qui répondent aux besoins
des personnes âgées d'aujourd'hui et de demain.
Résultat stratégique
1: Un Canada où la qualité de vie des aînés et leur
inclusion sont améliorées et où la pauvreté est réduite au moyen de
pensions, de prestations et de soutiens gouvernementaux durables1. |
Financement
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)2 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses de fonctionnement brutes |
224,9 |
232,1 |
232,0 |
228,9 |
Paiements de transfert législatifs |
|
|
|
|
Sécurité de la vieillesse3 |
26 902,4 |
27 940,0 |
28 975,0 |
|
Prestations du Régime de pensions du
Canada3 |
19 505,4 |
20 401,4 |
21 312,6 |
|
Total |
46 632,7 |
48 573,5 |
50 519,6 |
|
Équivalents temps plein |
2 868 |
3 055 |
3 055 |
2 999 |
- Ces données comprennent les 450 ÉTP et les 25 millions de
dollars liés aux services par téléphone fournis par les PSR,
qui servent aussi à appuyer les résultats stratégiques nos
2 et 5. Pour obtenir des précisions sur les avantages de ces
ressources pour les Canadiens, veuillez consulter la section
intitulée Résultat stratégique no5 : Un pays qui
oriente la prestation des services vers les besoins des
citoyens.
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de Développement des
ressources humaines Canada (DRHC) en Développement social
Canada (DSC) et en Ressources humaines et Développement des
compétences Canada (RHDCC).
- Les dépenses prévues pour le Régime de pensions du Canada
(RPC) et la Sécurité de la vieillesse (SV) sont disponibles
pour les années de planification 2004-2005 et 2005-2006
seulement.
|
Dispenser systématiquement un service uniforme à la population canadienne
(priorité courante)
Outre les améliorations et les innovations en matière de services dont il
sera question lorsque nous examinerons le Résultat stratégique 5, Un
Canada où la prestation des services est axée sur les besoins des citoyens,
DSC joue un rôle fondamental dans l'administration globale et la mise en oeuvre
du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse. Par
exemple, selon les projections, nous devrons être en mesure de traiter :
- 807 747 demandes de prestations de SV/SRG;
- 226 935 demandes de prestations de retraite du RPC;
- 4 011 815 transactions relatives au maintien des comptes de la
SV et du RPC (sans compter les transactions relatives aux prestations
d'invalidité du RPC);
- 4 100 268 appels de Canadiens et de Canadiennes qui ont des
questions au sujet du RPC et de la SV3.
Nous maintiendrons ces services et d'autres services aux Canadiens et
Canadiennes en continuant de leur offrir de l'information, des prestations et
des services concernant les pensions publiques. Nous respecterons nos
engagements en matière de services à toute la clientèle au Canada, autant par
l'entremise de nos bureaux régionaux qu'à l'administration centrale.
La signature d'accords de sécurité sociale avec d'autres pays sera l'un des
grands axes de ces travaux4. Grâce à
de tels accords, les personnes qui ont vécu et travaillé à l'étranger
peuvent toucher les pensions auxquelles elles ont droit. Ils assurent ainsi une
meilleure protection en matière de sécurité sociale aux migrants. En
2004-2005, nous comptons signer des accords avec l'Estonie, la Lettonie et la
Lituanie, tenir des discussions de mise en oeuvre avec la Turquie, renégocier
l'accord existant avec la France et entamer des négociations avec le Japon.
Influencer les plans d'action stratégiques du Canada et d'autres pays pour
ce qui concerne la sécurité du revenu, le vieillissement et les personnes âgées,
à l'échelle de toutes les administrations et de tous les gouvernements
(priorité courante)
Selon une étude que l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) a menée auprès de neuf pays développés, « le Canada est le pays qui
a le moins de mal à veiller au bien-être économique des retraités et à protéger
les catégories vulnérables »5, ce
que confirme la hausse de 22 % du revenu moyen des personnes âgées au Canada
entre 1981 et 1998, par rapport à 2 % seulement chez les personnes de 16 à 64
ans6. Cette hausse signale l'efficacité
du système diversifié de revenu de retraite du Canada, qui se compose des éléments
suivants :
- la Sécurité de la vieillesse (SV), le Supplément de revenu garanti
(SRG) et l'Allocation, qui assurent un revenu de base aux personnes du
troisième âge (et à celles qui s'en approchent), et qui sont financés
directement par le gouvernement fédéral;
- le Régime de pensions du Canada (RPC) et le Régime des rentes du Québec
(RRQ), qui sont financés par les employeurs, les employés et les
travailleurs autonomes et par les intérêts que rapportent les
placements gérés par l'Office d'investissement du RPC (le RPC est régi
conjointement par le gouvernement fédéral et les provinces);
- des régimes de pension privés et des régimes enregistrés d'épargne-retraite;
- des mesures fiscales conçues pour réduire le fardeau fiscal des
Canadiens et des Canadiennes plus âgés (crédit en raison de l'âge et
crédit pour revenu de pension);
- les suppléments provinciaux destinés aux personnes à faible revenu
(offerts dans 8 provinces sur 10).
En dépit de ces progrès, il reste encore des lacunes à combler. En 2002,
6,9 % des personnes âgées avaient un revenu inférieur aux seuils de faible
revenu après impôt de Statistique Canada.
Un grand nombre des personnes âgées d'aujourd'hui et des personnes d'âge
actif qui toucheront des pensions publiques à l'avenir affichent des caractéristiques
différentes de celles de la population à laquelle s'adressaient le RPC et la
SV à l'origine. Les nouvelles structures familiales, les répercussions
constantes de changements d'ordre social comme les nouvelles exigences en matière
d'égalité et d'inclusivité, l'incidence de la Charte des droits et libertés,
tous ces facteurs influencent les politiques concernant les personnes âgées et
la population vieillissante, aussi bien que le système de revenu de retraite du
Canada.
D'autres éléments entrent également en ligne de compte, comme l'évolution
des tendances de la retraite au Canada en raison de la retraite anticipée, les
tendances changeantes de la participation à la population active et
l'accroissement de l'espérance de vie. En 1995, les hommes ont vécu 17,3 % de
leur vie après avoir pris leur retraite, soit 13 ans de plus qu'en 1960, et les
femmes, 27,6 %, soit 22,5 ans de plus qu'en 1960. Certaines personnes âgées
occupent encore un emploi rémunéré et beaucoup d'autres affirment qu'elles
travailleraient au-delà de 65 ans si elles le pouvaient. En 2001, 6 % des
personnes de 65 ans ou plus avaient un emploi, et dans 42 % des cas, il
s'agissait d'un emploi à temps partiel.
Des rajustements progressifs aux programmes de pensions publics ont permis
d'apporter certaines solutions à ces problèmes de nature démographique et
sociale, de même qu'aux répercussions financières du vieillissement du
segment du troisième âge au sein de la société canadienne, qui ne cesse de
changer et de s'accroître. Des changements apportés au mode de financement du
RPC lui ont assuré une base financière viable, mais de nouvelles pressions
continueront de surgir et elles accentueront peut-être des lacunes qui, pour
l'instant, sont relativement peu importantes dans l'efficacité de ces
programmes et des politiques destinées aux personnes âgées en général.
DSC répondra à ces changements en faisant des recherches et des analyses
pour définir les enjeux et les défis, mais aussi les possibilités, que présentent
une société vieillissante, le segment des personnes âgées et d'autres clientèles.
Ces travaux comprendront notamment un examen d'options possibles pour la SV et
le RPC qui permettraient de répondre aux besoins des personnes âgées à
faible revenu; l'évolution des transitions entre le travail et la retraite; et
les relations changeantes au sein de la société. Ce processus sera relié à
l'examen triennal du Régime de pensions du Canada que font systématiquement le
ministre fédéral et les ministres provinciaux des Finances, ainsi qu'aux
modifications proposées au régime apparenté qu'est le Régime des rentes du
Québec.
En notre qualité de point de convergence des initiatives fédérales destinées
aux personnes âgées, nous tablerons sur le soutien que le Ministère a fourni
pour la rédaction du Rapport du Groupe de travail du Premier ministre sur la
vie active et la dignité des personnes âgées, en mettant particulièrement
l'accent sur les moyens d'établir et de renforcer des relations de
collaboration. Ces mesures contribueront à jeter des bases solides sur
lesquelles appuyer des politiques cohérentes parmi tous les ministères et
organismes du gouvernement et nos partenaires des provinces et territoires.
Conformément à cet objectif, nous commencerons par inviter les ministères
fédéraux et les provinces et territoires à participer à un exercice visant
à cerner et à aligner les politiques, les programmes et les services de toutes
les administrations qui sont destinés aux personnes âgées. Les besoins des
personnes âgées à faible revenu seront le premier enjeu sur lequel porteront
nos efforts pour mobiliser d'éventuels partenaires.
Le Canada fait preuve de leadership dans les dossiers concernant les pensions
publiques par l'entremise de l'Association internationale de la sécurité
sociale (AISS). Au moment où de nombreux pays en développement et d'autres
pays en train de se doter d'une économie de marché se demandent comment répondre
aux besoins de leurs citoyens en matière de pension, de façon efficace et
durable, l'expérience canadienne suscite beaucoup d'intérêt. Le Canada mise
également sur les contacts qu'il a pris dans le cadre de l'AISS pour déterminer
les pratiques exemplaires et les enseignements tirés de l'expérience d'autres
pays qui peuvent se révéler pertinents pour les besoins des Canadiens et
Canadiennes. En 2004, nous participerons à l'assemblée générale de l'AISS,
au cours de laquelle il sera question d'une initiative de l'AISS présidée par
le Canada qui a porté sur deux grandes questions, à savoir la protection de la
sécurité sociale pour les particuliers et les collectivités partout dans le
monde, et la protection des droits à la sécurité sociale en vertu des régimes
de pensions privés et publics. Dans le cadre de l'initiative, des études ont
été réalisées au sujet des grands enjeux qui se répercutent sur les
politiques et programmes, et nous nous attendons à travailler avec le Secrétariat
de l'AISS pour veiller à ce que les résultats de l'initiative servent à
orienter certains choix stratégiques à l'échelle internationale.
Résultat stratégique 2 : Un Canada où la participation sociale et économique
des personnes handicapées est rehaussée
L'invalidité touche des millions de Canadiens et de Canadiennes et leurs
familles. En 2001, au Canada, une personne sur huit (3,6 millions) signalait une
limitation qui entravait sa participation ou ses activités; de ce nombre, 180 000
étaient des enfants (3,3 % de tous les enfants), près de 2 millions avaient
entre 15 et 64 ans (14,6 % de ce groupe) et presque 1,5 million avaient 65 ans
ou plus (40,5 % de ce groupe et la majorité des personnes âgées de 75 ans ou
plus). Approximativement 2 millions de personnes âgées reçoivent de l'aide de
membres de leur famille pour accomplir des activités courantes en raison d'une
invalidité.
Le gouvernement du Canada est fermement déterminé à donner aux Canadiens
et aux Canadiennes qui ont une invalidité les moyens de s'intégrer à la société
et à l'économie à titre de citoyens à part entière. Même si de nombreux
ministères et organismes du gouvernement du Canada offrent des services et des
soutiens qui bénéficient aux personnes âgées, la contribution de DSC est
particulièrement significative. Le gouvernement nous a confié le rôle prépondérant
au niveau fédéral dans les dossiers touchant les personnes handicapées,
puisque nous avions déjà la responsabilité des politiques et des programmes
qui encouragent la participation sociale et économique des personnes handicapées
de même que des investissements dans ces politiques et programmes, en plus
d'avoir établi des partenariats durables avec d'autres ordres de gouvernement
et la collectivité des personnes handicapées. Le gouvernement a témoigné de
son engagement lorsqu'il a annoncé, dans le Budget de 2004, le financement d'un
train de mesures intégrées destinées aux personnes handicapées, dont une
modification à la loi régissant le RPC pour autoriser le rétablissement
automatique des prestations d'invalidité des prestataires admissibles. Grâce
aux nouvelles mesures annoncées dans le Budget de 2004, 222 millions de dollars
serviront à aider les personnes handicapées par l'entremise du Cadre multilatéral
pour les ententes sur le marché du travail visant les personnes handicapées;
et 26,7 millions de dollars, par l'entremise du Fonds d'intégration.
Diverses initiatives de DSC ont une incidence particulière sur les Canadiens
et les Canadiennes qui ont une invalidité, notamment les suivantes : les
prestations d'invalidité du Régime de pensions du Canada; les contributions fédérales
aux provinces et territoires à l'égard de programmes axés sur l'emploi qui
sont financés en vertu d'ententes sur le marché du travail visant les
personnes handicapées; et le financement d'autres programmes d'emploi destinés
aux personnes handicapées par le biais du Fonds d'intégration. D'autres
programmes de DSC, dont le volet destiné aux personnes handicapées du
Programme de partenariats pour le développement social, ont pour objet d'accroître
la capacité de la collectivité des personnes handicapées de promouvoir le
bien-être social des personnes handicapées. On trouvera un complément
d'information sur le Programme de partenariats pour le développement social
dans la section suivante.
Le Résultat stratégique 2 se concentre sur la façon dont les politiques et
programmes de DSC profitent aux personnes âgées au Canada. Notre engagement de
desservir la population canadienne, y compris les personnes handicapées, selon
des méthodes novatrices et améliorées est examiné sous le Résultat stratégique
5, Un Canada où la prestation des services est axée sur les besoins des
citoyens.
La planification de DSC aux fins du Résultat stratégique 2 repose sur la
vision exposée dans À l'unisson : Une approche canadienne concernant les
personnes handicapées7. Avalisé
par le ministre fédéral et les ministres provinciaux et territoriaux
responsables des services sociaux en 1998, ce document définit une vision
nationale partagée pour la participation intégrale des personnes handicapées
qui s'inspire des valeurs de l'égalité, de l'inclusion et de l'autonomie. Les
priorités du gouvernement du Canada et ses initiatives de collaboration avec
les provinces et les territoires en ce qui concerne les politiques et programmes
s'adressant aux personnes handicapées continuent de s'inspirer de cette vision.
Cette vision et la planification de DSC pour ce résultat stratégique
reconnaissent que malgré les progrès réalisés jusqu'à maintenant, beaucoup
de personnes handicapées au Canada continuent de connaître l'exclusion et
l'isolement par rapport au travail, à l'école et à la collectivité. Ainsi,
51,2 % des personnes handicapées d'âge actif sont employées, contre 82,3 %
des personnes qui n'ont pas d'invalidité. Le revenu médian des personnes
handicapées qui travaillent est de 17 % inférieur à celui des travailleurs et
travailleuses qui n'ont pas d'invalidité. Les personnes handicapées sont près
de deux fois plus susceptibles de vivre dans un foyer à faible revenu (27 %
contre 14 %). Beaucoup ne disposent pas des soutiens dont elles ont besoin pour
maximiser leur capacité de participer plus pleinement à la société et à l'économie,
et notamment d'accomplir des tâches de base.
Un grand nombre des aidants familiaux des personnes handicapées font également
face à des obstacles entravant leur pleine inclusion économique et sociale.
Par exemple, plus de la moitié des familles qui ont des enfants handicapés en
subissent le contrecoup sur le plan de l'emploi. Leur revenu est de 12 à 17 %
moins élevé que celui des familles dont les enfants n'ont pas d'invalidité,
et elles sont deux fois plus susceptibles de compter sur l'aide du gouvernement,
plutôt que sur l'emploi, comme principale source de revenu (17 % par rapport à
8 % ). La majorité des familles ayant des enfants handicapés signalent avoir
besoin d'aide pour concilier leurs activités familiales et le surcroît de
travail que représente le soin d'un membre de la famille qui présente une
invalidité. Nous savons également que la grande majorité des adultes handicapés
reçoivent de l'aide de leur famille. L'importance du rôle de la famille dans
la fourniture des soins est proportionnelle à la gravité de l'invalidité. On
trouvera un complément d'information au sujet de la façon dont le gouvernement
du Canada soutient les enfants handicapés dans la section intitulée Résultat
stratégique 4 : Un Canada où les capacités des particuliers, des enfants, des
familles et des collectivités sont renforcées afin de promouvoir l'inclusion
sociale, de la participation et du bien-être.
La planification de DSC à l'appui du Résultat stratégique 2 tient également
compte de l'importance des prestations d'invalidité du Régime de pensions du
Canada (RPC) pour un grand nombre de Canadiens et de Canadiennes handicapés qui
sont d'âge actif. Cette année, il pourra y avoir jusqu'à 295 000
personnes qui toucheront des prestations d'invalidité du RPC. Nous avons apporté
une série d'améliorations pour que le RPC soit administré de façon plus réceptive
aux besoins des personnes handicapées, tout en répondant aux attentes voulant
que les prestations soient versées aux prestataires admissibles.
En 2004-2005, nos initiatives en vertu de ce résultat stratégique se
concentreront sur les priorités suivantes : nous acquitter de notre
responsabilité d'assurer un leadership pour le compte du gouvernement fédéral
dans les dossiers intéressant les personnes handicapées; établir des
partenariats stratégiques avec d'autres administrations, au sein du
gouvernement du Canada, avec d'autres partenaires de la société canadienne et
avec d'autres intervenants; renforcer la capacité des collectivités lorsqu'il
s'agit des personnes handicapées; et nous acquitter des engagements pris devant
le Comité permanent pour ce qui touche le volet des prestations d'invalidité
du RPC.
Résultat stratégique
2: Un Canada où la participation sociale et économique
des personnes handicapées est rehaussée. |
Financement
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses de fonctionnement brutes |
61,1 |
64,6 |
64,6 |
64,6 |
Subventions et contributions non législatives |
221,7 |
248,7 |
248,8 |
248,8 |
Prestations d'invalidité du Régime de
pension du Canada2 |
3 100,6 |
3 168,1 |
3 293,6 |
|
Total |
3 383,4 |
3 481,4 |
3 607,0 |
|
Équivalents temps plein |
662 |
870 |
870 |
870 |
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
- Les dépenses prévues pour le RPC et la SV sont disponibles
pour les années de planification 2004-2005 et 2005-2006
seulement.
|
Assurer le leadership au nom du gouvernement fédéral dans les dossiers
touchant les personnes handicapées (priorité courante)
La responsabilité de Développement social Canada lorsqu'il s'agit de faire
preuve de leadership dans les dossiers revêtant de l'importance pour les
personnes handicapées au Canada correspond à l'objectif ministériel plus
vaste qui consiste à servir de point de convergence pour l'élaboration de la
politique sociale ainsi que la conception et la mise en oeuvre des programmes se
rapportant à la sécurité du revenu des Canadiens et Canadiennes et au développement
social de groupes particuliers au sein de la société.
C'est ainsi que DSC dirigera la rédaction et la publication du deuxième
rapport du gouvernement du Canada sur la condition des personnes handicapées,
dont l'objet est de faire le point sur les progrès réalisés en matière
d'inclusion des personnes handicapées et sur la contribution des programmes et
services du gouvernement du Canada destinés aux personnes handicapées.
Nous continuerons de réunir et de diffuser de solides données sur les
enjeux de l'invalidité, qui serviront à orienter l'élaboration des politiques
et des programmes et à sensibiliser tous les ministères et organismes fédéraux.
Dans le cadre de ces travaux, et compte tenu des ressources à notre
disposition, nous comptons mettre en oeuvre un plan d'action en vue de la
diffusion des résultats de l'Enquête de 2006 sur la participation et les
limitations d'activités (EPLA). Cette enquête recueillera des renseignements
sur les Canadiens et les Canadiennes handicapés dont s'inspireront les décisions
prises par la suite. Nous réunirons et diffuserons également une trousse
d'outils pour l'accès et l'inclusion; il s'agira d'un cadre de référence qui
permettra aux ministères et organismes de veiller à ce que les politiques et
programmes gouvernementaux tiennent compte des besoins des personnes handicapées.
À un niveau plus général, nous servirons de catalyseur et de point de
convergence pour les initiatives pangouvernementales courantes et nouvelles à
l'intention des personnes handicapées. Dans le cadre de ces travaux, et pour
atteindre ce résultat stratégique de façon plus générale, nous
travaillerons étroitement avec le Comité directeur des sous-ministres
adjoints, qui représentent les ministères concernés de près par les dossiers
touchant les personnes handicapées, ainsi qu'avec des représentants du secteur
bénévole pour tenter d'améliorer la cohérence et l'intégration de
l'ensemble des politiques et programmes fédéraux pour les personnes handicapées.
Nous témoignerons de la même détermination à assurer le leadership fédéral
au niveau international. Nous continuerons de participer à la rédaction de la
convention des Nations Unies pour la protection et la promotion des droits et de
la dignité des personnes handicapées, en consultation avec d'autres ministères
fédéraux, avec les provinces et territoires et avec la collectivité des
personnes handicapées. Par le biais de l'Association internationale de la sécurité
sociale et de Réhabilitation Internationale, nous serons en mesure d'apporter
des contributions dans les dossiers du soutien du revenu, du retour au travail
et de la prestation des services pour les personnes handicapées.
Bâtir des partenariats stratégiques (priorité courante)
À l'unisson reflétait une vaste vision commune, à savoir que la
responsabilité de créer un climat plus inclusif pour les personnes handicapées
est partagée par tous les niveaux de gouvernement, le secteur privé et le
secteur bénévole aussi bien que les Canadiens et les Canadiennes à titre
individuel. DSC, qui est le point de convergence fédéral en matière de
leadership dans les dossiers touchant les personnes handicapées, a un rôle
essentiel à jouer, celui de mobiliser des partenaires pour définir des stratégies
et des initiatives, particulièrement celles qui permettront de concrétiser les
engagements pris en 2004 dans le Discours du Trône : « En faveur des
personnes handicapées, et de concert avec les provinces et territoires, le
gouvernement s'emploiera d'abord à combler les lacunes en matière d'éducation,
de perfectionnement des compétences et de soutien approprié au lieu de
travail, de même que le manque de locaux adaptés ».
L'un des grands moyens auquel le gouvernement du Canada pourra recourir pour
s'acquitter de cet engagement en 2004-2005 sera de travailler avec les provinces
pour mettre en oeuvre le nouveau Cadre multilatéral pour les ententes sur le
marché du travail visant les personnes handicapées8.
Depuis le 1er avril 2004, le Cadre multilatéral donne une nouvelle
occasion aux gouvernements de se concerter pour améliorer la situation d'emploi
des personnes handicapées. En vertu de ses dispositions relatives à la
responsabilisation, tous les gouvernements se sont fermement engagés à présenter
des rapports au public, une première série de rapports de référence devant
paraître le 3 décembre 2004. Par la suite, des rapports annuels sur les
indicateurs de programme et les indicateurs sociétaux seront publiés à
compter du 3 décembre 2005. DSC travaillera avec les provinces pour veiller à
ce que ces rapports soient publiés dans les délais et qu'ils rendent
pleinement compte, à l'intention du public, des progrès accomplis dans la réalisation
des objectifs du Cadre multilatéral. DSC et les provinces participeront également
à des évaluations conjointes pour déterminer les répercussions des résultats
des programmes et services financés en vertu du Cadre multilatéral.
Aux fins de l'établissement de partenariats stratégiques au sein du
gouvernement fédéral, DSC entreprendra un examen des programmes fédéraux
d'emploi qui ciblent les personnes handicapées, dans l'intention d'améliorer
leur coordination et leur cohérence. Cet examen portera notamment sur le Fonds
d'intégration pour les personnes handicapées et les ententes sur le marché du
travail visant les personnes handicapées.
Les prestations d'invalidité du Régime de pensions du Canada (PIRPC)
avaient été conçues à l'origine comme un revenu de remplacement de base,
d'autres prestations étant dispensées en parallèle dans le cadre d'autres
programmes. L'intégration des PIRPC avec les prestations d'autres programmes
continue de poser problème pour les prestataires, la collectivité des
personnes handicapées et les parlementaires. Cette année, dans le cadre de nos
activités de partenariat, nous chercherons des mécanismes de coordination avec
les provinces et les assureurs privés à l'intention des personnes qui doivent
traiter avec plus d'un interlocuteur du volet des prestations d'invalidité du
RPC, des programmes provinciaux d'assistance sociale et des assureurs offrant
des assurances invalidité à long terme.
Renforcer la capacité des collectivités à l'égard des personnes handicapées
(priorité courante)
Dans À l'unisson, les gouvernements prenaient l'engagement de
mobiliser les Canadiens et les Canadiennes ayant une invalidité à titre de
partenaires à part entière de la réalisation d'objectifs partagés, selon le
principe plus vaste que s'ils en ont l'occasion et qu'ils sont soutenus, les
collectivités et les organismes communautaires peuvent mettre à l'essai des
formules novatrices pour s'attaquer à des problèmes concernant le bien-être
social.
Comme il s'agit d'une priorité horizontale du plan d'action global de DSC,
nous disposons déjà d'une base sur laquelle tabler en 2004-2005, par le biais
de la composante destinée aux personnes handicapées du Programme de
partenariats pour le développement social et par le biais du Fonds d'intégration.
Nous comptons faire des investissements stratégiques et travailler en
partenariat avec des organismes sans but lucratif qui répondent aux besoins des
personnes handicapées.
Remplir les engagements pris devant le Parlement au sujet des prestations
d'invalidité du Régime de pensions du Canada (nouvelle priorité)
En juin 2003, le Comité permanent du développement des ressources humaines
et de la condition des personnes handicapées déposait à la Chambre des
communes son cinquième rapport, À l'écoute des Canadiens : une première
vision de l'avenir du Programme de prestations d'invalidité du Régime de
pensions du Canada9. Le comité
faisait 71 recommandations concrètes visant à améliorer le processus de présentation
des demandes de prestations d'invalidité du RPC et le processus d'appel, à élargir
la couverture des PIRPC, à actualiser les mécanismes de décision, à fournir
davantage de soutien aux prestataires qui retournent au travail et à améliorer
la coordination du régime de revenu d'invalidité.
La réponse du gouvernement comprend certains engagements précis que DSC
s'emploiera à finaliser et à mettre en oeuvre, sous réserve de toute
consultation nécessaire avec les provinces. Par exemple, le gouvernement a
adopté une loi autorisant le rétablissement automatique des prestations
d'invalidité. Grâce à ce filet de sécurité financière, les prestations
d'invalidité peuvent être automatiquement rétablies pour les clients qui
tentent de se réintégrer au travail mais qui doivent y renoncer dans les deux
ans à cause de la réapparition de leur invalidité. De plus, le gouvernement a
accepté de collaborer avec les provinces pour définir des changements
raisonnables à envisager dans les prestations d'invalidité du RPC qui touchent
les clients vulnérables, y compris les cotisants à long terme et les
demandeurs en phase terminale.
Le Comité permanent a également recommandé que divers aspects du programme
fasse l'objet d'évaluations. DSC a répondu en devançant à 2004-2005 les évaluations
qui étaient prévues au sujet des prestations d'invalidité du RPC. Ce sera la
première évaluation exhaustive du programme depuis 1996 et elle portera sur
tous les aspects des prestations d'invalidité et de leur administration, y
compris leurs objectifs et leurs résultats.
Résultat stratégique 3 : Un Canada où des collectivités dynamiques et
inclusives répondent aux besoins de la population en matière de développement
social
Développement social Canada reconnaît que des collectivités dynamiques et
inclusives représentent un pilier du développement social et que des
collectivités solides favorisent le bien-être social de leurs membres. Nos
travaux reconnaissent également les contributions que les organismes du secteur
bénévole à l'échelle locale, régionale et nationale apportent aux
collectivités et à la recherche de solutions novatrices et efficaces à des
problèmes de nature sociale - générant ainsi des enseignements dont les
autres collectivités peuvent s'inspirer.
Même si de nombreux ministères et organismes du gouvernement du Canada
travaillent avec les collectivités et dans les collectivités, à DSC, notre
planification, nos politiques et nos programmes sont clairement axés sur les
collectivités. Par exemple, des programmes comme le Programme de partenariats
pour le développement social (PPDS) et la responsabilité que nous assumons à
l'égard de l'Initiative sur le secteur bénévole et communautaire (ISBC)
contribuent à renforcer la capacité des organismes à vocation sociale du
secteur sans but lucratif et du secteur bénévole lorsqu'il s'agit de cerner et
de régler des enjeux sociaux d'importance dans les collectivités.
Le Résultat stratégique 3 tourne autour de notre responsabilité
relativement aux activités globales de politique et de programme visant à
renforcer le secteur bénévole et à soutenir le travail des organismes sans
but lucratif en matière de développement social, de même que les initiatives
communautaires qui font la promotion des partenariats et de la collaboration
pour répondre aux besoins des personnes handicapées, des enfants et des
familles et des personnes âgées, et pour favoriser leur pleine inclusion. Dans
une autre section du présent rapport, il sera question de notre engagement à
l'égard de services novateurs et améliorés pour les Canadiens et les
Canadiennes et leurs organismes communautaires en vertu du Résultat stratégique
5, Un Canada où la prestation des services est axée sur les besoins des
citoyens.
La planification de DSC en vertu du Résultat stratégique 3 reflète le rôle
fondamental que jouent les organismes du secteur bénévole et les collectivités
dans la vie des familles et des particuliers et la société canadienne. Les
organismes du secteur bénévole favorisent le bien-être des Canadiens et des
Canadiennes en dispensant des services, en enrichissant le dialogue public, en
donnant des rétroactions sur l'efficacité des programmes, en faisant la
promotion de la participation des citoyens et en bâtissant des collectivités
dynamiques. Ils assurent le bien-être économique, social, culturel et
spirituel et fournissent des services essentiels comme les soins de santé, les
services sociaux, l'éducation et les loisirs.
Notre planification vise la réalisation de ce résultat stratégique par
l'intermédiaire de partenariats. Nous savons que pour relever des défis à
caractère social, il faut une interaction créatrice entre les gouvernements,
les collectivités, les organismes du secteur bénévole et les particuliers.
Nos partenariats jouent un rôle de premier plan lorsqu'il s'agit de renforcer
la capacité de développement social et d'améliorer la qualité de vie des
Canadiens et des Canadiennes. Dans le cadre de notre planification, nous élaborerons
une stratégie de mobilisation pour consulter la population canadienne et
travailler avec elle pour ce qui touche les enjeux sociaux, en nous inspirant
des pratiques exemplaires relevées dans les ouvrages publiés et des
enseignements d'experts, d'autres ministères, d'autres gouvernements et
d'autres pays.
En 2004-2005, nos initiatives en vertu de ce résultat stratégique se
concentreront sur le maintien du leadership, de la coordination et des
partenariats, en vue de renforcer davantage les organismes du secteur bénévole
et les organismes communautaires au Canada, pour qu'ils puissent continuer à
contribuer à des collectivités inclusives et dynamiques.
Résultat stratégique
3: Un Canada où des collectivités dynamiques et
inclusives répondent aux besoins de la population en matière de développement
social. |
Financement
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses de fonctionnement brutes |
6,4 |
9,3 |
7,9 |
7,9 |
Subventions et contributions non législatives |
25,5 |
37,2 |
41,1 |
45,1 |
Total |
31,9 |
46,5 |
49,0 |
53,0 |
Équivalents temps plein |
61 |
54 |
51 |
51 |
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
|
Assurer leadership, supervision et coordination au nom du gouvernement fédéral
pour le renforcement de la capacité du secteur des organismes sans but lucratif
à caractère social et du secteur bénévole (nouvelle priorité)
Depuis 2000, le gouvernement du Canada collabore avec le secteur bénévole,
par l'entremise de l'Initiative sur le secteur bénévole et communautaire
(ISBC), afin de renforcer sa capacité d'appuyer la participation et l'inclusion
des Canadiens et Canadiennes et de renforcer la relation entre le secteur et le
gouvernement. Le Discours du Trône de 2004 réaffirme l'engagement du
gouvernement du Canada envers les partenariats avec le secteur bénévole et le
Budget de 2004 prévoit une somme de 6 millions de dollars au cours des deux
prochaines années pour faire progresser la collaboration avec le secteur.
Au cours de l'année qui vient, nous nous emploierons à rehausser la capacité
du secteur bénévole en matière de collaboration et d'innovation et à
soutenir une voix plus forte pour les organismes philanthropiques et caritatifs
dans le dialogue sur les politiques publiques. Nous assurerons également un
leadership fédéral horizontal en vue d'améliorer les pratiques de financement
à l'égard du secteur bénévole et d'atteindre un équilibre entre la
responsabilisation au sujet de l'utilisation des deniers publics et la
flexibilité nécessaire pour appuyer des investissements communautaires en
collaboration. Nous amorcerons des travaux visant à trouver et à élargir de
nouvelles formes de collaboration entre le secteur bénévole, le secteur privé
et le secteur public, à l'appui du développement socioéconomique et de
l'innovation sociale dans les collectivités. Nous ferons également preuve de
leadership en travaillant avec le secteur bénévole pour déterminer ses
priorités futures pour ce qui est du travail conjoint avec le gouvernement du
Canada.
Élaborer, concevoir et mettre en oeuvre le programme Nouveaux Horizons
pour les aînés (nouvelle priorité)
Dans le Budget de 2004, le gouvernement annonçait qu'il consacrerait 8
millions de dollars en 2004-2005 et 10 millions de dollars par année par la
suite au financement du programme Nouveaux Horizons pour les aînés,
dont l'objet est de soutenir une vaste gamme de projets communautaires visant à
donner aux personnes âgées les moyens de participer à des activités
sociales, de mener une vie active et d'apporter une contribution aux collectivités
dans lesquelles elles vivent. Voici les résultats attendus du programme Nouveaux
Horizons :
- l'accroissement de la participation sociale des personnes âgées;
- la réduction de l'isolement des personnes âgées vulnérables;
- des occasions plus nombreuses de réseautage et d'association entre
personnes âgées;
- des occasions plus nombreuses de renforcer la capacité des collectivités
et de forger des partenariats.
L'engagement que le budget annonçait envers Nouveaux Horizons reflétait
un apport important de la part d'organisations de personnes âgées et de
groupes communautaires qui considéraient un programme de ce genre comme un
moyen efficace d'encourager les aînés à continuer à participer à la vie
communautaire. Le nouveau programme tablera sur l'expérience acquise dans le
cadre de l'ancien programme Nouveaux Horizons/Nouveaux Horizons :
Partenaires des aînés.
Au cours de l'exercice financier, nous mettrons en oeuvre toute la gamme des
mesures nécessaires pour concrétiser l'engagement annoncé dans le budget et
lancer le programme aussi pleinement et aussi rapidement que possible. Pour ce
faire, nous travaillerons avec d'autres ordres de gouvernement et avec des
organisations de personnes âgées, le secteur bénévole et divers
intervenants, nous soumettrons à l'approbation du Conseil du Trésor les
modalités et critères de financement des projets Nouveaux Horizons,
nous mobiliserons les collectivités pour répondre aux besoins des personnes âgées
au Canada, nous établirons des priorités et nous lancerons la première ronde
de financement des projets.
Élargir l'initiative Comprendre la petite enfance (nouvelle
priorité)
Les parents, les familles, les collectivités et les gouvernements ont besoin
de disposer de la meilleure information possible pour pouvoir faire des choix
judicieux en matière de stratégies pour améliorer les résultats développementaux
des enfants. L'initiative Comprendre la petite enfance (CPE) fournit
aux collectivités des données qui les concernent expressément au sujet du développement
des enfants qui y résident, des caractéristiques des familles et de la
collectivité ainsi que de la qualité et de la quantité des programmes et
services à l'intention des enfants de moins de 6 ans et de leurs familles.
L'initiative CPE aide les collectivités à évaluer les besoins des enfants,
tout en leur fournissant l'information dont elles ont besoin pour prendre des décisions
éclairées au sujet des meilleures politiques et des programmes les plus
appropriés pour les jeunes enfants et leurs parents dans la collectivité.
À l'heure actuelle, 12 collectivités de 8 provinces participent à
l'initiative à titre expérimental. Dans le Budget de 2004, le gouvernement a
annoncé qu'il dépenserait 68 millions de dollars sur 7 ans pour étendre
l'initiative à 100 collectivités additionnelles. Nous traiterons la première
année (2004-2005) comme une année de planification; ensuite, des activités de
CPE seront étendues à 25 nouvelles collectivités par année en moyenne au
cours des quatre années suivantes; puis on assistera à la cessation
progressive du programme au cours de 2009-2010 et de 2010-2011.
Continuer de faire des investissements stratégiques et travailler en
partenariat avec des organismes sans but lucratif qui s'occupent de répondre
aux besoins en matière de développement social des personnes handicapées, des
enfants et des familles, et d'autres populations vulnérables (priorité
courante)
Le Programme de partenariats pour le développement social (PPDS) fournit du
soutien aux initiatives qui cherchent à améliorer la qualité de vie des
personnes handicapées, des enfants et des familles et d'autres populations vulnérables
et exclues et à promouvoir leur pleine participation. Dans le cadre de la
gestion du PPDS, nous travaillons en partenariat avec des organismes bénévoles
à vocation sociale du secteur sans but lucratif, des experts et des chercheurs
du développement social, nos partenaires gouvernementaux et d'autres
intervenants pour veiller à ce que nos investissements aient la meilleure
incidence possible.
Le PPDS fait des investissements stratégiques en fonction de priorités
sociales clés du gouvernement. Les investissements qui correspondent à la
priorité de la condition des personnes handicapées ont pour objet de concrétiser
le plan d'action du gouvernement du Canada concernant les personnes handicapées
en favorisant la pleine participation à l'apprentissage, au travail et à la
vie communautaire des Canadiens et Canadiennes qui ont une invalidité. Les
investissements qui correspondent à la priorité de l'apprentissage et de la
garde des jeunes enfants contribuent à la concrétisation d'initiatives stratégiques
fédérales-provinciales-territoriales comme l'Entente sur le développement de
la petite enfance de septembre 2000 et le Cadre multilatéral pour
l'apprentissage et la garde des jeunes enfants de mars 2003. D'autres renforcent
la capacité des collectivités de langue officielle minoritaire de promouvoir
la mise sur pied de services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants qui
soient linguistiquement et culturellement pertinents pour les familles de la
langue officielle minoritaire. Les investissements qui correspondent à la
priorité de l'inclusion sociale appuient des activités qui favorisent
l'inclusion et la pleine participation des enfants et des familles.
La contribution financière du PPDS soutient l'acquisition et la diffusion de
connaissances et d'information sur les nouveaux enjeux sociaux; la
sensibilisation du public; la mise sur pied et le soutien de partenariats,
d'alliances, de réseaux et de collaborations durables; et le dialogue avec le
public/les consultations au sujet des questions intéressant les personnes
handicapées ainsi que les enfants et les familles.
En vertu du PPDS, nous versons également des subventions pour renforcer et
soutenir la capacité des organismes nationaux, pour leur donner les moyens de
continuer à répondre aux besoins des personnes handicapées ainsi que des
enfants et des familles et à les représenter. En 2004-2005, nous accorderons
de nouvelles subventions pour soutenir les travaux de développement social à
l'intention des enfants et des familles.
En 2004-2005, nous élaborerons des indicateurs et des mesures à l'appui du
cadre de gestion axé sur les résultats du PPDS, ce qui nous permettra d'améliorer
notre responsabilisation et l'efficacité des activités du PPDS. Le processus
d'élaboration comprendra des consultations auprès des intervenants et les évaluations
prévues du PPDS s'en inspireront.
Résultat stratégique 4 : Un Canada où les capacités des particuliers,
des enfants, des familles et des collectivités sont renforcées afin de
promouvoir l´inclusion sociale, la participation et le bien être
Le bien-être des enfants est un déterminant de notre qualité de vie
actuelle au Canada et de notre productivité future. Un vaste consensus veut que
des mesures de soutien du revenu pour les familles à faible revenu, parallèlement
à des services à l'intention de tous les parents, jouent un rôle important
dans le bien-être social de tous les enfants.
Comme c'est au cours des premières années que les enfants acquièrent les
bases des compétences et des aptitudes à l'adaptation qui influenceront leur
capacité d'apprentissage, leur comportement et leur santé plus tard au cours
de la vie, les autorités fédérales, provinciales et territoriales ont convenu
d'appuyer le développement de la petite enfance, en mettant particulièrement
l'accent sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants comme grande priorité.
Le gouvernement du Canada a toujours pour priorité le soutien des enfants et de
leurs familles et il travaille avec les provinces et territoires à trois
grandes initiatives :
- la Prestation nationale pour enfants;
- l'Accord sur le développement de la petite enfance;
- le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes
enfants.
Les gouvernements participants se sont entendus sur des objectifs stratégiques
précis et sur les genres de contributions qu'ils apporteraient à la réalisation
des objectifs de chaque initiative. Développement social Canada assume le
leadership fédéral pour les trois initiatives, en plus de participer
activement à la promotion de l'apprentissage et à la communication des résultats
de chaque initiative.
Le gouvernement du Canada reconnaît que les familles à revenu faible ou
modeste qui ont un enfant gravement handicapé éprouvent des besoins spéciaux.
C'est pourquoi il a prévu à leur intention une Prestation pour enfants
handicapés. DSC a contribué à la mise au point de cette prestation et
participe à sa mise en oeuvre.
En matière de programmes, DSC assume d'autres responsabilités qui ont des répercussions
sur les familles et les enfants du Canada. Par exemple, cette année, nous nous
attendons à verser des prestations du RPC à 86 000 enfants de personnes décédées
qui avaient cotisé au RPC. En plus des prestations du RPC pour les personnes
handicapées (qui ont été décrites sous le Résultat stratégique 2), des
paiements seront versés à 91 000 enfants de ces bénéficiaires. Nous
reviendrons sur notre engagement de fournir des services novateurs et de
meilleure qualité à ces enfants et à ces familles lorsque nous examinerons le
Résultat stratégique 5, Un Canada où la prestation des services est axée
sur les besoins des citoyens.
Ces initiatives sont appuyées par nos stratégies visant à améliorer la
capacité des collectivités de définir leurs propres priorités sociales et de
prendre les mesures nécessaires pour leur donner suite, comme on l'a vu sous le
Résultat stratégique 3, Un Canada où des collectivités dynamiques et
inclusives répondent aux besoins de la population en matière de développement
social. Par exemple, l'une des priorités comprises dans ce résultat stratégique
concerne la concrétisation de l'engagement exposé dans le Budget de 2004, à
savoir d'élargir l'initiative Comprendre la petite enfance, qui soutient des
recherches dans les collectivités pour déterminer s'il existe des programmes
et services pour appuyer les jeunes enfants et leurs familles et quel est le
degré de préparation des enfants pour l'école.
Résultat stratégique
4: Un Canada où les capacités des particuliers, des
enfants, des familles et des collectivités sont renforcées afin de
promouvoir l´inclusion sociale, la participation et le bien être. |
Financement
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses de fonctionnement brutes |
2,5 |
2,4 |
2,4 |
2,4 |
Total |
2,5 |
2,4 |
2,4 |
2,4 |
Équivalents temps plein |
10,0 |
10,0 |
10,0 |
10,0 |
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
- Les coûts d'opération pour ce résultat stratégique sont
minimes pour DSC. L'initiative de Prestation nationale pour
enfants est administrée par l'Agence canadienne du revenu. Le
Gouvernement du Canada ne fait que soutenir les Ententes sur le
développement de la petite enfance et le Cadre multilatéral en
apprentissage et garde des jeunes enfants par le biais de
Transferts sociaux du Canada aux provinces et territoires. Ces
ressources ont été affectées expressément aux fins de l´initiative
de la Prestation nationale pour enfants. Au fil du temps, la
charge de travail liée à ces ressources a augmenté afin d´inclure
des activités associées au Cadre multilatéral pour
l'apprentissage et la garde des jeunes enfants et aux Ententes
sur le développement de la petite enfance. Sur une base
prioritaire, non de permanence, l´augmentation de la charge de
travail a souvent nécessité une réaffectation temporaire par
le personnel des politiques ministérielles.
|
En 2004-2005, Développement social Canada compte poursuivre son travail dans
le cadre de ces trois initiatives, selon les priorités suivantes :
Veiller à la mise en oeuvre efficace de l'initiative de la Prestation
nationale pour enfants (priorité courante)
Des recherches menées depuis des décennies ont montré qu'un revenu
familial faible peut avoir des répercussions négatives sur le développement
des enfants et les résultats qu'ils obtiennent dans la vie. Toutefois, l'expérience
canadienne a démontré l'existence de ce qu'il est convenu d'appeler un « piège
de l'aide sociale » pour beaucoup de familles touchant des prestations
d'assistance sociale. Ces familles constataient en effet que si elles se
sortaient de l'aide sociale pour occuper un emploi peu rémunéré, le revenu
familial n'affichait souvent qu'une hausse minimale. En plus, elles pouvaient
perdre d'autres avantages précieux, notamment des prestations complémentaires
de santé et de soins dentaires et une assurance-médicaments. Par conséquent,
la situation financière de ces familles pouvait se détériorer du fait
qu'elles aient trouvé un emploi.
La Prestation nationale pour enfants (PNE) a été lancée en 1998, dans le
cadre du Plan d'action national pour les enfants10.
La PNE repose sur un partenariat entre le gouvernement fédéral et les
provinces et territoires, en plus de comprendre un volet des Premières nations11.
Elle a trois objectifs :
- aider à prévenir la pauvreté chez les enfants et à en réduire l'étendue;
- favoriser la participation au marché du travail en veillant à ce que
le travail soit toujours plus avantageux pour les familles;
- réduire les chevauchements et le double emploi en harmonisant les
objectifs des programmes et les prestations et en simplifiant leur
administration.
La PNE fournit un soutien financier aux familles à faible revenu qui ont des
enfants, par l'intermédiaire d'une plate-forme nationale de prestations pour
enfants calculées selon le revenu et dispensées dans le cadre de la Prestation
fiscale canadienne pour enfants (PFCE) du gouvernement fédéral. La PNE a
remplacé les prestations pour enfants dispensées auparavant par les régimes
provinciaux et territoriaux d'aide sociale. L'initiative de la PNE nous permet
de faire en sorte que les parents qui trouvent un emploi rémunéré et se
sortent de l'assistance sociale continuent d'avoir droit à des prestations et
des services améliorés.
Aux termes de la PNE, le gouvernement du Canada fournit un soutien financier
supplémentaire aux familles à faible revenu qui ont des enfants par
l'entremise du supplément de PNE, qui fait partie intégrante de la PFCE. La
PFCE se compose de deux grands éléments :
- La prestation de base de la PFCE, qui prévoit le versement de
prestations pour enfants à toutes les familles à revenu faible ou
moyen. Cette prestation est versée à environ 82 % des familles
canadiennes qui ont des enfants.
- Le Supplément de la PNE (SPNE), qui permet de verser à des familles à
faible revenu des prestations supplémentaires en plus de la prestation
de base. Le SPNE est versé à environ 40% des familles canadiennes qui
ont des enfants
En 2002-2003, le gouvernement fédéral a consenti 2,5 milliards de dollars
au titre du SPNE, qui est versé par l'Agence du revenu du Canada. Depuis 2000,
la PFCE est entièrement indexée, de sorte que les prestations augmentent en
fonction de l'inflation. Le gouvernement du Canada a annoncé des hausses des
prestations dans son budget de 2003, la première augmentation étant prévue
pour juillet 2003. D'autres augmentations de 185 $ par enfant sont prévues
pour juillet 2005 et juillet 2006. En 2007, le maximum de la prestation pour une
famille de deux enfants sera de 6 259 $ par année; ainsi, le soutien
fédéral dispensé annuellement par l'entremise de la PFCE représentera plus
de 10 milliards de dollars cette année-là.
Cette mesure permettra de tabler sur les succès que nous avons connus jusqu'à
maintenant, comme en témoignait tout récemment le Rapport d'étape 2002 de la
PNE12, qui confirme que la PNE a
permis d'accomplir des progrès au titre de ses trois objectifs :
- Réduction de la pauvreté chez les enfants : Grâce à la PNE, en 2000,
55 000 enfants et 22 900 familles sont sortis de la catégorie
des familles à faible revenu, une réduction de 5,1 % du nombre de
familles à faible revenu, soit une famille sur vingt.
- Augmentation de la participation au marché du travail : La PNE rend le
travail plus avantageux que l'aide sociale. Cette amélioration est liée
à la réduction de la dépendance envers l'aide sociale parmi les
familles qui ont des enfants.
- Réduction des chevauchements et du double emploi : La souplesse de la
PNE a permis à bien des administrations de combiner le supplément de
la PNE aux prestations provinciales et territoriales pour enfants et de
ne verser qu'un seul paiement intégré.
En 2004-2005, la planification de Développement social Canada en vertu de
cette priorité se concentre sur les rôles que joue le Ministère dans l'élaboration
générale des stratégies et la communication des résultats aux Canadiens et
aux Canadiennes. Nous continuerons de superviser les rapports fédéraux sur les
contributions et les résultats. Et nous continuerons de travailler avec les
provinces et territoires et d'autres partenaires pour régler les problèmes qui
pourront se présenter, afin que la PNE continue d'évoluer et de produire des résultats.
En vertu du cadre de gestion et de responsabilité de la PNE, le gouvernement
fédéral et les provinces et territoires se sont engagés à publier chaque année
un rapport qui met l'accent sur le rendement de la PNE13.
DSC contribuera à ce processus en publiant le cinquième rapport d'étape sur
la PNE, qui devrait paraître en 2004. De plus, la première évaluation
exhaustive de la PNE sera menée à bien d'ici la fin de 2004. Il s'agit d'une
évaluation fédérale-provinciale-territoriale qui examinera la PNE en fonction
de ses trois objectifs.
Veiller à la mise en oeuvre efficace de l'Entente sur le développement de
la petite enfance (priorité courante)
Développement social Canada, en partenariat avec Santé Canada, continue de
jouer un rôle important dans la mise en oeuvre de l'Entente fédérale-provinciale-territoriale
sur le développement de la petite enfance (DPE) conclue en septembre 2000 et
qui vise principalement à améliorer et à élargir les mesures d'aide au développement
pour les jeunes enfants (de 0 à 6 ans) et leurs parents.
Les objectifs particuliers de l'Entente sur le DPE sont les suivants :
- promouvoir le développement de la petite enfance de façon à ce que
les enfants s'épanouissent pleinement, c'est-à-dire qu'ils soient en
bonne santé sur les plans physique et affectif, qu'ils soient en sécurité,
prêts à apprendre ainsi que socialement engagés et responsables;
- aider les enfants à s'épanouir pleinement et les familles à appuyer
leurs enfants dans des collectivités fortes.
À l'appui de ces objectifs, le gouvernement du Canada transfère chaque année
500 millions de dollars aux provinces et territoires, par le biais du Transfert
canadien en matière de programmes sociaux, aux fins de l'amélioration et de l'élargissement
des programmes et services dans quatre domaines de premier plan : promotion de
la santé durant la grossesse, à la naissance et au cours de la petite enfance;
amélioration du soutien aux parents et aux familles; renforcement du développement,
de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants; et renforcement du soutien
aux collectivités14.
Reconnaissant l'importance de rendre des comptes aux Canadiens et aux
Canadiennes, tous les gouvernements participants au niveau fédéral, provincial
et territorial se sont engagés à respecter trois engagements en matière de
rapports :
- Chaque gouvernement a publié un premier rapport sur les programmes et dépenses
de DPE pour l'exercice 2000-2001, rapport qui sert de référence pour
le suivi des nouveaux investissements.
- À l'automne 2002, les gouvernements ont commencé à produire un
rapport annuel au moyen d'un cadre commun assorti d'indicateurs de
programme comparables qui permettent de suivre les progrès réalisés
dans l'amélioration et l'élargissement des programmes et services de développement
de la petite enfance dans les quatre domaines d'action visés.
- À l'automne de 2002, les gouvernements ont commencé à produire des
rapports réguliers sur le bien-être des enfants, au moyen d'un
ensemble commun d'indicateurs de résultats. Un rapport subséquent a été
publié à l'automne de 2003 et il y aura un rapport tous les deux ans
par la suite.
Développement social Canada continuera de jouer un rôle de premier plan
dans les futurs rapports publics, et le prochain rapport sur les activités et
les dépenses de DPE doit être publié à l'automne de 2004. Il continuera de
recourir aux indicateurs de programme comparables définis par le gouvernement fédéral
et les provinces et territoires pour suivre les progrès au chapitre de l'amélioration
et de l'élargissement des programmes et services de développement de la petite
enfance.
À titre de coprésident du groupe de travail fédéral-provincial-territorial
sur le DPE, qui a pour responsabilité de mettre en oeuvre l'Entente sur le DPE
et le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, Développement
social Canada continuera de jouer le rôle prépondérant, au nom du
gouvernement du Canada, pour ce qui est de collaborer avec les provinces et
territoires à la mise en oeuvre de l'Entente sur le DPE. Nous continuerons également
de faire un suivi des dépenses des provinces et territoires et de présenter
des rapports en vertu de l'entente. À titre de coprésident du comité FPT sur
les connaissances, les renseignements et les pratiques exemplaires concernant le
DPE, qui relève du groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur le
DPE, Développement social Canada collaborera avec les provinces et territoires
en vue d'améliorer les rapports en vertu de l'entente en s'attaquant aux
lacunes dans les données sur les jeunes enfants et en partageant de
l'information sur les pratiques exemplaires, la recherche, l'acquisition de
connaissances et les évaluations se rapportant au développement de la petite
enfance.
Veiller à la mise en oeuvre efficace du Cadre multilatéral pour
l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (priorité courante)
En mars 2003, la ministre fédérale et les ministres provinciaux et
territoriaux responsables des Services sociaux se sont entendus sur un cadre
multilatéral visant à améliorer l'accès à des programmes et services
d'apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables, de qualité et
assujettis à la réglementation provinciale ou territoriale15.
Les objectifs exprès du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde
des jeunes enfants sont de promouvoir le développement de la petite enfance et
d'appuyer la participation des parents à l'emploi ou à la formation en améliorant
l'accès à des programmes et services abordables et de qualité pour
l'apprentissage et la garde des jeunes enfants.
À l'appui de ces objectifs, le gouvernement du Canada a prévu 1,05 milliard
de dollars sur cinq ans, ce qui comprend la somme supplémentaire de 150
millions de dollars engagée dans le Budget de 2004 pour soutenir les
investissements des gouvernements provinciaux et territoriaux dans
l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, par l'entremise du Transfert
canadien en matière de programmes sociaux. Les programmes et services financés
par le biais de cette initiative auront principalement pour objet de fournir des
services directs d'apprentissage et de garde à l'intention des enfants dans des
milieux comme les garderies, les garderies en milieu familial, les centres préscolaires
et les maternelles. Les investissements peuvent se faire sous forme de fonds
pour les dépenses de capital et de fonds d'exploitation, de subventions pour
les frais, d'améliorations salariales, de formation, de perfectionnement
professionnel et de soutien, d'assurance de la qualité, et de services
d'information et d'aiguillage pour les parents.
Les gouvernements se sont engagés à présenter des rapports publics qui
donneront à la population une idée claire des progrès accomplis dans l'amélioration
de l'accès à des programmes et services d'apprentissage et de garde des jeunes
enfants abordables et de qualité. Pour amorcer ce processus, une première série
de rapports de référence a été publiée en 200316.
En 2004-2005 et au-delà, Développement social Canada continuera à jouer le
rôle prépondérant pour le compte du gouvernement du Canada pour ce qui est
des rapports publics en vertu de ce cadre, le prochain rapport sur les activités
et dépenses d'apprentissage et de garde des jeunes enfants devant paraître à
l'automne de 2004. Les indicateurs de programme comparables exposés dans le
Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants
continueront d'être utilisés dans ce rapport pour suivre les progrès au
chapitre de l'amélioration et de l'élargissement des programmes et services
d'apprentissage et de garde des jeunes enfants.
En collaboration avec les provinces et territoires, Développement social
Canada jouera également un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre des
autres éléments du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des
jeunes enfants; il assurera notamment le suivi des dépenses des provinces et
territoires et des rapports prévus à ce chapitre en vertu du cadre;
travaillera avec les provinces et territoires pour régler les problèmes de
qualité des données; et coprésidera un sous-comité du groupe de travail fédéral-provincial-territorial
sur le DPE chargé d'élaborer conjointement un cadre d'évaluation partagé
pour les programmes et services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants.
À l'automne de 2004, le gouvernement du Canada, en collaboration avec
l'Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE) et les
gouvernements de l'Île-du-Prince-Édouard, de la Colombie-Britannique, du
Manitoba et de la Saskatchewan, publiera le rapport de l'examen thématique que
l'OCDE a réalisé au sujet de la politique d'apprentissage et de garde des
jeunes enfants au Canada. Le rapport, rédigé par une équipe internationale
d'experts sous la direction de l'OCDE, passera en revue les modalités actuelles
d'apprentissage et de garde des jeunes enfants au Canada, relèvera les
principaux problèmes et présentera une série de conclusions et de
recommandations stratégiques qui constitueront un apport de premier plan pour
les discussions fédérales-provinciales-territoriales sur l'apprentissage et la
garde des jeunes enfants.
Veiller à la mise en oeuvre efficace de la Prestation pour enfants handicapés
(nouvelle priorité)
Compte tenu des besoins spéciaux des familles à revenu faible ou modeste
qui ont un enfant gravement handicapé, le budget fédéral de 2003 annonçait
une Prestation pour enfants handicapés (PEH) de 1 600 $. La PEH, qui
est un supplément de la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE), vise
les enfants qui répondent aux critères d'admissibilité du Crédit d'impôt
pour personnes handicapées. Les familles ayant des enfants handicapés
admissibles et qui reçoivent le supplément de la Prestation nationale pour
enfants ont droit au plein montant de 1 600 $ de la PEH. Les familles
ayant des enfants handicapés admissibles et qui ne reçoivent pas le supplément
de la Prestation nationale pour enfants peuvent avoir droit à un montant réduit
de PEH selon leur revenu familial net.
On estime que la PEH profite à 40 000 familles, qui reçoivent une aide
financière totalisant 50 millions de dollars par année. C'est l'Agence du
revenu du Canada qui verse la PEH. Développement social Canada a participé à
l'élaboration de cette prestation et a collaboré avec les provinces et
territoires pour faire en sorte que les familles qui reçoivent un soutien
financier provincial ou territorial profitent pleinement de la PEH.
Résultat stratégique 5 : Un Canada où la prestation des services est axée
sur les besoins des citoyens
Chaque année, plus de 4,6 millions de Canadiens et de Canadiennes font
affaire avec Développement social Canada (DSC) au sujet de programmes et de
services que le Ministère dispense directement. Les citoyens, les entreprises
et les organismes du secteur bénévole veulent des services uniformes et de
grande qualité de la part de leurs gouvernements. Ils veulent que les services
dispensés par les pouvoirs publics soient plus faciles et plus commodes d'accès,
et qu'ils soient offerts selon des méthodes qui permettent de contrôler les coûts
et de veiller à ce que chaque client reçoive les bons services ou les bonnes
prestations, au bon moment et aux bonnes fins.
DSC a entrepris une transformation fondamentale de ses pratiques. La
Modernisation du service pour les Canadiens (MSC) est une initiative
pluriannuelle dont l'objet est de transformer la façon dont DSC et Ressources
humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), voire même d'autres
partenaires, traitent avec la population canadienne pour lui fournir des
services.
La MSC s'inspire de la vision du gouvernement du Canada en ce qui concerne
les services destinés aux Canadiens et aux Canadiennes, c'est-à-dire la vision
d'un modèle transparent et intégré, qui fait appel à de multiples modes de
fourniture des services. Il s'agit en fait de transformer les services aux
Canadiens et aux Canadiennes en se concentrant sur les besoins des citoyens de
façon à soutenir leur pleine participation au milieu de travail et à la
collectivité. La MSC a deux objectifs importants :
- intégrer la prestation des services et l'axer sur les citoyens, de façon
à répondre efficacement aux besoins sociaux et besoins en matière de
marché du travail des Canadiens et des Canadiennes;
- améliorer l'efficience de la prestation des services aux Canadiens et
aux Canadiennes, tout en en minimisant les coûts et les frais
d'administration.
Le concept du « guichet unique » donne un nouveau visage au gouvernement et
transforme la façon dont il dispense ses services et verse ses prestations à
la population.
Pour contribuer à la réalisation de ce projet, DSC a joué un rôle prépondérant
dans la coordination des initiatives de communication du regroupement des ministères
à vocation sociale - les ministères fédéraux au sein desquels on retrouve,
collectivement, des programmes ou des services à caractère social. Cette
notion de « regroupement » se veut un moyen de rehausser l'horizontalité à
l'échelle du gouvernement, pour ainsi contribuer à réduire la confusion des
citoyens qui se demandent quel ministère dispense tel programme ou tel service.
Cette démarche horizontale pangouvernementale en matière de communication
aidera également la population à mieux comprendre la gamme de programmes et
services sociaux qui lui sont offerts et à y accéder plus facilement.
S'inspirant du même concept, DSC et RHDCC sont en train d'adopter des démarches
mieux intégrées et de plus en plus étroitement coordonnées pour la
prestation des services à différentes clientèles comme les personnes âgées,
les personnes handicapées ainsi que les familles et leurs enfants. Pour
atteindre ce niveau de coordination, il faut s'efforcer de mobiliser d'autres
ministères fédéraux et d'autres administrations qui dispensent des programmes
à des clientèles semblables.
Notre vision consiste à recourir à l'automatisation et à partager et à
exploiter l'information et les données plus efficacement à l'échelle du
gouvernement, et partant, à réduire la tâche que supposent le traitement et
le versement des prestations. Pour concrétiser cette vision, nous faisons appel
à des innovations en matière de technologie de l'information et de gestion de
l'information grâce auxquelles nous pouvons transformer la façon dont nous
accomplissons un grand nombre de nos fonctions courantes.
En 2004-2005, dans le cadre de ces travaux, nous comptons nous attaquer à
une série de priorités particulières qui nous permettront de jeter les bases
de la transformation des services et de prendre des mesures visant à moderniser
divers aspects de nos relations avec les citoyens, les entreprises et le secteur
bénévole du Canada.
Résultat stratégique
5: Un Canada où la prestation des services est axée sur
les besoins des citoyens1. |
Financement
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)2 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses de fonctionnement brutes |
84,9 |
37,3 |
34,3 |
34,1 |
Équivalents temps plein |
1 133 |
654 |
645 |
644 |
- Ces données ne comprennent pas les 450 ÉTP et les 25 millions
de dollars liés aux services par téléphone fournis par les
PSR, qui servent à appuyer les résultats stratégiques nos
1 et 2. Ces ressources découlent de prestations légales (RPC
et SV) et sont visées par le résultat stratégique no
1.
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
|
Apporter des améliorations à l'infrastructure nationale de l'identité et
de l'intégrité (priorité antérieure)
Le numéro d'assurance sociale (NAS) constitue le fondement de la fourniture
des services gouvernementaux. Chaque année, 140 millions de transactions de
l'assurance-emploi, 110 millions de transactions des Programmes de la sécurité
du revenu, 37,5 millions de transactions de la Prestation fiscale canadienne
pour enfants et 25 millions de déclarations d'impôt nécessitent le NAS. L'intégrité
de dépenses totalisant plus de 70 milliards de dollars par année dans le cadre
des programmes de RHDCC/de DSC à l'intention des particuliers et des
entreprises et la perception de plus de 160 milliards de dollars par année sous
forme d'impôt et de cotisations à l'assurance-emploi et au RPC dépendent de
l'identification exacte des particuliers et des entreprises.
La fourniture des services sera transformée grâce à de meilleurs maillages
entre le Registre d'assurance sociale (RAS) et les statistiques de l'état civil
des ministères pertinents du gouvernement fédéral et des provinces et
territoires. Au cours de l'année qui vient, le Ministère établira des
maillages plus efficaces avec trois provinces pour commencer, et ce, afin :
- d'être en mesure de mettre en place un mécanisme simplifié et
automatisé pour signaler un décès qui éliminerait l'obligation de présenter
des demandes distinctes pour le certificat de décès, la désactivation
du NAS, la cessation des versements du RPC et de la SV, etc.;
- de faciliter la délivrance d'un NAS dès la naissance, ce qui réduirait
les exigences et les délais en ce qui concerne les multiples documents
justificatifs à présenter pour obtenir un NAS, tout en permettant de
simplifier et de rationaliser les différents formulaires à remplir
pour obtenir des services du gouvernement et du secteur privé après
une naissance;
- de continuer de préparer la voie à la vérification de l'information
en temps réel pour quiconque demande un NAS.
En outre, le Ministère facilitera la transformation des services en mettant
en place un mécanisme intégré d'identification et d'authentification commun,
afin que les clients, lorsqu'ils ont accès aux services ministériels, aient
l'assurance que l'information se rapportant à leur identité est exacte, protégée,
confidentielle et utilisée à bon escient; de plus, les lignes directrices
concernant l'accès aux données du RAS par les usagers autorisés pourront
ainsi être uniformisées.
Adopter une formule rationalisée et intégrée à l'échelle
gouvernementale pour la collecte, l'utilisation et la conservation de
renseignements sur les listes de paye, le salaire et le revenu (priorité antérieure)
À l'heure actuelle, les entreprises transmettent au gouvernement du Canada
et à d'autres gouvernements une variété de données sur les listes de paye,
le salaire et le revenu. Le service de liste de paye électronique sera un mécanisme
rationalisé et intégré à l'échelle du gouvernement pour gérer cette
information. Il y aura un seul point de contact pour la collecte de
l'information auprès des employeurs aux fins du gouvernement fédéral, et il
se peut qu'à l'avenir, le système soit étendu aux partenaires provinciaux et
territoriaux qui utilisent les mêmes données.
DSC et RHDCC fourniront un apport à l'élaboration d'un plan opérationnel
exhaustif en vue d'un service de liste de paye électronique dont l'Agence de
revenu du Canada sera le partenaire principal. Notre contribution revêtira la
forme d'une analyse de l'environnement actuel, des pratiques exemplaires au
Canada et dans d'autres pays, d'une vision et d'un modèle conceptuel, de stratégies
de transition et de mise en oeuvre, d'une évaluation détaillée des exigences
opérationnelles et technologiques, d'une analyse de rentabilisation et éventuellement,
de projets préalables à l'appui de la vision globale du service de liste de
paye électronique.
Une fois sur pied, un service de liste de paye électronique efficace réduirait
sensiblement les coûts qu'assument chaque année les entreprises pour se
conformer aux exigences gouvernementales et les sommes connexes que dépensent
les ministères et organismes fédéraux pour traiter les prestations et les impôts.
Les demandes de prestations seront ainsi moins complexes, les erreurs moins fréquentes
et le versement des prestations plus rapide.
Poursuivre l'élaboration d'une stratégie de service et de bouquets de
services (priorité antérieure)
Traditionnellement, les services que les ministères du gouvernement
dispensent aux Canadiens et aux Canadiennes correspondent à des programmes précis
conçus pour répondre à des besoins très pointus. Dans le cadre de
l'initiative de la Modernisation du service pour les Canadiens, DSC compte
implanter le concept de ce qu'il est convenu d'appeler les « bouquets de
services », qui, en réunissant divers services, constitueront une façon plus
intégrée de répondre aux besoins des citoyens. Nous nous concentrerons sur
les moyens holistiques de répondre aux besoins des clients, ce qui devrait être
plus bénéfique pour ces derniers.
La création de bouquets de services représente un élément fondamental de
notre engagement global consistant à améliorer le service pour les Canadiens
et les Canadiennes. En analysant les besoins de clientèles particulières (par
ex., les personnes âgées, les personnes handicapées), nous comptons être en
mesure de redéfinir nos modes de fourniture des services aux citoyens qui ont
recours à nos services en personne dans les collectivités. Ces stratégies de
services centrés sur les clients nous permettront de veiller à ce que nos
services à la population soient uniformes car nous les harmoniserons dans tous
les modes de fourniture (services en personne, par Internet, par téléphone,
par la poste). Elles nous aideront à déterminer les nouveaux services qu'il
conviendrait de mettre en oeuvre, les services déjà offerts qui ont besoin d'être
améliorés et les services et prestations que nous pouvons réunir selon les
divers modes de fourniture afin d'améliorer le service pour les Canadiens et
les Canadiennes.
Nous entendons travailler avec d'autres gouvernements et des partenaires pour
mettre sur pied des bouquets intégrés qui engloberont des services de toutes
les administrations. Par exemple, nous testerons des moyens de simplifier le
processus de demande de prestations d'invalidité du RPC et nous nous
demanderons s'il y a moyen d'offrir à ces clients un accès rationalisé à
d'autres soutiens et services destinés aux personnes handicapées. De plus,
nous consoliderons les travaux réalisés jusqu'à maintenant en fournissant du
leadership au Partenariat canadien des aînés et au Réseau des aîné(e)s, qui
réunissent différents fournisseurs de services aux personnes âgées17.
Nous examinerons de quelle façon les bouquets de services destinés aux
personnes âgées peuvent être améliorés ou renouvelés, conformément à la
Vision du service pour les Canadiens du gouvernement du Canada. Nous nous
proposons de rédiger un guide des prestations et services au Canada et d'élaborer,
de concert avec l'Agence du revenu du Canada, une information conjointe sur les
prestations et les services pour nos sites Web. Les travaux visant à élaborer
des bouquets de services pour les personnes âgées à faible revenu revêtiront
une grande priorité.
Offrir à l'échelle de l'organisation des services à la clientèle par
Internet et par téléphone pour Développement social Canada et pour Ressources
humaines et Développement des compétences Canada (priorité antérieure)
DSC a la responsabilité de fournir des services aux Canadiens et aux
Canadiennes dans le cadre de ses propres programmes et de ceux de RHDCC, par
l'entremise de moyens électroniques, c'est-à-dire le réseau de nos centres
d'appel et de nos services par Internet. Nous offrons déjà de nouvelles
options pour la prestation électronique des services pour le compte des deux
ministères, notamment un service de présentation des demandes en ligne pour le
régime d'assurance-emploi de RHDCC.
Les prochaines étapes de cette activité qui consiste à offrir des services
électroniques à l'échelle de l'organisation pour uniformiser la prestation électronique
de nombreux programmes et services s'amorceront par l'intégration des nombreux
services qui existaient dans le cadre des programmes individuels. De la même façon
que nous avons consolidé plus de 170 sites Web ministériels distincts, nous
assumerons la gestion à l'échelle de l'organisation de nos 23 centres d'appel,
dont on prévoit qu'ils répondront à 10,9 millions d'appels en 2004-2005. Il
s'agit maintenant d'un réseau intégré de service téléphonique pour nos
programmes du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la
vieillesse (SV) aussi bien que pour le régime d'assurance-emploi et le
Programme canadien de prêts aux étudiants de RHDCC. En complément de ce
changement, nous lancerons des initiatives pour donner suite aux recommandations
faites par la vérificatrice générale lors de son récent examen des services
téléphoniques.
Simplifier et rationaliser les prestations et la fourniture des services
(priorité courante)
Le gouvernement du Canada s'est engagé à accroître l'efficacité et
l'efficience de tous ses programmes. C'est là un moyen de contrôler les dépenses
et de veiller à ce que les ressources soient utilisées conformément aux
nouvelles priorités des Canadiens et des Canadiennes.
Étant donné l'envergure et l'importance de la SV et du RPC, nous croyons
pouvoir non seulement automatiser les processus, mais aussi apporter des
transformations opérationnelles fondamentales qui se traduiront par des gains
d'efficience, des économies et des améliorations au service. Dans cette
optique, nous examinerons des changements à apporter à la gestion des données
qui permettraient d'améliorer l'efficience opérationnelle des activités à
l'appui des prestations de retraite du RPC et des prestations de base de la SV.
Nous poursuivrons nos travaux de simplification du traitement du Supplément de
revenu garanti (SRG) et nos activités conçues pour nous permettre de rejoindre
les personnes âgées admissibles au SRG. Certaines de nos initiatives visant à
améliorer l'efficacité et l'efficience du versement des prestations passeront
par une collaboration avec d'autres ministères, et toutes ces mesures auront
pour objet d'offrir un meilleur service, à meilleur coût, à la population
canadienne.
Élaborer une stratégie et un plan d'action pour la fourniture des services
dans les régions (nouvelle priorité)
RHDCC a la responsabilité de fournir ses propres services et ceux de DSC en
personne, par l'entremise de son réseau de plus de 300 Centres de ressources
humaines du Canada partout au pays. Nous collaborerons avec RHDCC pour nous
assurer que les programmes de DSC sont mis en oeuvre efficacement dans les régions
et à l'échelle locale. Nous nous intéresserons notamment aux composantes régionales
de la conception et de la mise en oeuvre de la politique du développement
social, de la mise en oeuvre des programmes et services, et des activités
d'information et de sensibilisation.
Grâce au soutien que nous offrirons à RHDCC au chapitre de la prestation
des services en personne dans les collectivités, nous pourrons profiter de
cette présence communautaire pour faire progresser nos objectifs.
Résultat stratégique 6 : Des services ministériels efficaces
Les services ministériels de Développement social Canada contribuent à la
réalisations de tous ses résultats stratégiques, tout en permettant au ministère
de répondre aux attentes des Canadiens et des Canadiennes ainsi que du
Parlement. Certains services, notamment les activités se rapportant aux
politiques, aux communications, aux services aux ministres, à la gouvernance et
à la gestion, sont assortis de priorités qui reflètent les orientations du
ministère en matière de politiques, de programmes et de services.
Développement social Canada a également la responsabilité de la fourniture
de services ministériels partagés dans les domaines des ressources humaines,
des services financiers et administratifs et des systèmes intégrés, autant à
ses propres fins que pour Ressources humaines et Développement des compétences
Canada. En 2004-2005 et au-delà, les priorités en matière de services ministériels
partagés refléteront l'engagement en faveur de services de grande qualité à
l'intention des deux ministères ainsi que la nécessité d'offrir du soutien
aux deux ministères pour la réalisation de leurs résultats stratégiques.
De plus, diverses initiatives transversales sont en cours, comme l'élaboration
d'une nouvelle stratégie de développement durable pour DSC d'ici au 31 mars
2006. On trouvera un complément d'information au sujet de cette stratégie à
l'annexe 9. Autre initiative : la mise sur pied d'un plan d'action pour
renforcer la protection des renseignements personnels et la gestion de
l'information qui appartiennent aux Canadiens et aux Canadiennes et que détient
le ministère aux fins de l'exploitation de ses programmes.
Résultat stratégique
6: Des services ministériels efficaces. |
Financement
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses de fonctionnement brutes2 |
817,3 |
776,2 |
774,2 |
804,3 |
Équivalents temps plein |
5 396 |
5 614 |
5 607 |
5 513 |
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
- DSC procure aussi des services en ressources humaines, services
financiers et administratifs et en systèmes pour RHDCC.
|
Dispenser à DSC et à RHDCC des services ministériels partagés efficaces
dans les domaines des ressources humaines, des services financiers et
administratifs et des systèmes intégrés (nouvelle priorité)
La décision qui a été prise de confier à DSC la fourniture des services
ministériels partagés à RHDCC nous donne l'occasion de dispenser des services
uniformes aux employés des deux ministères et d'enregistrer des gains
d'efficience. DSC compte pouvoir afficher de tels résultats dans tous les
domaines des services ministériels partagés. Par exemple, les ressources
humaines vont dispenser des services de grande qualité au personnel de DSC et
de RHDCC partout au pays.
Autre exemple : les services de systèmes informatisés de DSC permettront à
DSC et à RHDCC de traiter plus de 400 millions de transactions en 2004-2005,
notamment pour verser des prestations aux Canadiens et aux Canadiennes et pour répondre
à des demandes de services ou d'information. Le concept des services partagés
sera un élément central d'une planification améliorée et d'investissements
mieux ciblés dans la technologie de l'information. Nous adopterons des démarches
et des applications axées davantage sur l'organisation dans son ensemble et qui
répondront aux besoins de multiples programmes dans les deux ministères au fil
du temps, plutôt que de se limiter à des programmes à titre individuel. Nous
collaborerons également avec d'autres ministères et nous participerons à des
initiatives pangouvernementales afin d'élaborer des solutions technologiques
qui répondront aux besoins de beaucoup de ministères.
Nous adopterons le même genre de démarche coordonnée pour renforcer la
gestion des biens corporels et de l'inventaire de l'information dans les deux
ministères. Par exemple, nous explorons la possibilité d'instaurer une
bibliothèque canadienne des sciences sociales qui réunirait de l'information
de partout dans le monde sur les tendances et pratiques exemplaires en matière
sociale et en ce qui concerne le marché du travail, information dont les ministères
fédéraux et le public ont besoin. Nous sommes également en train d'élaborer
un plan stratégique à long terme pour les locaux qui permettra aux deux ministères
de réaliser des gains au chapitre de l'efficience et du rapport coût-efficacité.
Plus généralement, DSC fournit des services financiers et administratifs
consolidés aux deux ministères, et nous les gérerons de façon à assurer
l'uniformité des services et des produits et à réaliser des gains
d'efficience, y compris dans nos bureaux régionaux. En outre, il sera plus
facile d'implanter des innovations et des processus plus efficaces afin de réaliser
des économies.
La perception des sommes payables à l'État est un autre service partagé
dont nous avons la responsabilité. En 2004-2005, dans le cadre de divers
programmes, DSC gérera un portefeuille de comptes débiteurs de 2,6 milliards
de dollars, principalement pour le Programme canadien de prêts aux étudiants
(64 % du portefeuille) et le régime d'assurance-emploi (29 %). Les programmes
de sécurité du revenu de DSC (par ex., le Régime de pensions du Canada et la
Sécurité de la vieillesse) représenteront 3 % du portefeuille. Au cours de
l'exercice, DSC s'attend à recouvrer 449,5 millions de dollars, tout en préservant
la qualité du service à l'ensemble de la clientèle.
Soutenir un effectif dynamique (priorité courante)
DSC et RHDCC ont besoin d'employés qui peuvent relever le défi de la
transformation de l'environnement dans lequel se concrétisent la politique, les
programmes et les services. En 2004-2005, nous prendrons dans de nombreux
domaines des mesures conçues pour nous aider à atteindre ce but.
L'un de nos principaux champs d'intérêt sera la mise en oeuvre de la
nouvelle Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP), qui
opérera des changements significatifs dans un grand nombre de pratiques en matière
de ressources humaines18. Nous élaborerons
des outils et du matériel d'apprentissage pour informer les gestionnaires et le
personnel des dispositions de la LMFP. De plus, nous élaborerons nos
propres processus, procédures et cadres de référence stratégiques pour la
mise en oeuvre de ces changements à l'échelle de DSC et de RHDCC, et nous en
dirigerons l'implantation.
Le gouvernement est fermement déterminé à veiller à ce que ses employés
du groupe de la haute direction et du groupe de relève de la haute direction
puissent travailler dans les deux langues officielles. À l'appui de cet
objectif, nous offrirons davantage de formation linguistique aux membres de la
haute direction et du groupe de relève de la haute direction et nous assurerons
un suivi systématique des capacités linguistiques des cadres supérieurs. Nous
ferons également la promotion de l'utilisation des deux langues officielles
dans le milieu de travail à DSC autant qu'à RHDCC19.
Pour veiller à ce que notre effectif soit représentatif de la diversité de
la population canadienne, nous nous efforcerons d'atteindre les cibles de
recrutement établies dans le cadre de l'initiative « Faire place au changement
» (et notamment l'objectif voulant que parmi les nouveaux membres du personnel,
un sur cinq appartienne à une minorité visible)20.
Compte tenu de l'importance de bien ancrer les valeurs et les règles de l'éthique
dans le processus décisionnel à tous les niveaux, nous implanterons un cadre
de référence pour DSC et RHDCC afin d'intégrer le Code de valeurs et d'éthique
de la fonction publique aux activités des deux ministères à tous les niveaux.
Ce cadre comprendra entre autres de nouveaux outils et des initiatives
d'apprentissage à l'intention de tous les employés21.
DSC et RHDCC prévoient que l'environnement dans lequel les employés
exercent leurs activités changera rapidement, par suite de la transformation
des exigences opérationnelles et de l'évolution démographique de l'effectif.
Il faudra donc aider les deux ministères à attirer un personnel qualifié, à
le maintenir en emploi et à lui donner de la formation. On mettra largement
l'accent sur l'apprentissage et le perfectionnement, en s'intéressant notamment
à une stratégie de cyber-apprentissage; à une stratégie visant à renforcer
le leadership au sein des organismes en matière de gestion; et à des mesures
de formation obligatoire des employés dans les domaines des finances et de la
gestion des ressources humaines ainsi que des valeurs et des règles de l'éthique.
Assurer une administration et une responsabilisation efficaces (priorité
courante)
Les priorités de Développement social Canada dans les domaines de la
gestion des ressources humaines, des systèmes et de la gestion de la
technologie de l'information ainsi que de la gestion financière témoignent de
son désir d'assurer une administration plus efficace des ressources publiques.
En plus de ces priorités, Développement social Canada s'emploiera à accélérer
l'implantation du cadre de gestion et de responsabilisation, cadre global qui établit
une vision de la gestion dans le secteur public. En 2004-2005, nous continuerons
de mettre en oeuvre nos principales priorités en matière de gestion et nous
commencerons à élaborer une nouvelle série de priorités, en collaboration
avec le Secrétariat du Conseil du Trésor.
Nous continuerons également à appliquer les principes de la fonction
moderne de contrôleur à l'échelle de DSC et nous aiderons RHDCC à faire de même,
par le biais d'activités comme la nomination de contrôleurs ministériels
professionnellement agréés qui approuveront tous les nouveaux projets de dépense;
la mise sur pied d'un système de divulgation de tous les marchés d'une valeur
de plus de 10 000 $; et la participation à l'examen des dépenses mené
par le gouvernement du Canada, ce qui nous permettra de veiller à ce que toutes
les dépenses du ministère soient optimisées.
Ces efforts seront rehaussés par notre examen interne des programmes de
subventions et de contributions, dont l'objet est de veiller à ce que les
programmes en question soient toujours pertinents et efficaces, notamment pour
mieux faire comprendre aux employés les pratiques et les principes de la
gestion et du contrôle des finances.
Ces mesures, combinées à nos nouvelles initiatives visant à améliorer la
mise en oeuvre des politiques, programmes et services, sont autant d'éléments
qui nous permettent d'assurer une administration efficace des ressources
publiques. À titre de nouveau ministère, Développement social Canada devra
faire en sorte de disposer des structures d'administration et des processus opérationnels
nécessaires à une supervision et à un processus décisionnel et approprié.
En 2004-2005, nous continuerons d'implanter des processus ministériels intégrés
de planification opérationnelle, de gestion du risque et de mesure du rendement
qui répondent aux besoins de notre nouveau Ministère et qui l'aident dans la réalisation
de ses objectifs. Nous établirons également des plans de vérification et d'évaluation
qui favoriseront une culture caractérisée par des améliorations constantes et
la conformité en ce qui concerne les programmes et leur administration.
Le modèle organisationnel de Développement social Canada, qui devrait être
achevé en 2004-2005, expose une structure reposant sur des directions générales
dont chacune se concentre sur la réalisation d'un ou de plusieurs résultats
stratégiques et se voit confier des ressources et des responsabilités
correspondant à un ou plusieurs secteurs d'activité. Un modèle de ce genre
encourage la collaboration entre directions générales et la concentration des
activités sur l'obtention de résultats pour les Canadiens et les Canadiennes
L'un des éléments clés de l'organisation et de la responsabilisation à
DSC est la responsabilité qu'a le Ministère de fournir des services ministériels
à Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) et
d'assurer la prestation de certains services pour le compte de RHDCC, aussi bien
que pour ses propres divisions.
On trouvera une description détaillée des secteurs d'activité de DSC sur
le site http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20042005/page.asp?page=002_f_189.htm)
Ressources selon les secteurs d'activité et les résultats stratégiques
Il y a cinq secteurs d'activité à DSC (Politique du développement social,
Programmes de la sécurité du revenu, Partenariats sociaux, Prestation de
services et versement de prestations ainsi que Services ministériels), dont
certains se rapportent expressément à tel ou tel résultat stratégique,
tandis que d'autres appuient la réalisation de multiples résultats stratégiques.
Le tableau qui suit montre les six résultats stratégiques que DSC s'emploie à
obtenir pour les Canadiens et les Canadiennes ainsi que les liens entre nos
secteurs d'activité et ces résultats stratégiques.
Secteurs
d'activité |
Résultats stratégiques |
Total |
Un Canada où la qualité de vie des aînés
et leur inclusion sont améliorées et où la pauvreté est réduite au
moyen de pensions, de prestations et de soutiens gouvernementaux
durables1 |
Un Canada où la participation sociale
et économique des personnes handicapées est rehaussée |
Un Canada où des collectivités
dynamiques et inclusives répondent aux besoins de la population en matière
de développement social |
Un Canada où les capacités des
particuliers, des enfants, des familles et des collectivités sont
renforcées afin de promouvoir l´inclusion sociale, la participation et
le bien être2 |
Un Canada où la prestation des services
est axée sur les besoins des citoyens |
Des services ministériels efficaces |
1. Politique du développement
social |
ÉTP |
|
|
|
10 |
|
127 |
137 |
M $ |
|
|
|
2,4 |
|
30,5 |
32,9 |
2. Programmes de la sécurité
du revenu |
ÉTP |
2 328 |
786 |
|
|
|
78 |
3 192 |
M $ |
48 516,5 |
3 223,6 |
8,0 |
|
|
6,4 |
51 754,5 |
3. Partenariats
sociaux |
ÉTP |
|
84 |
54 |
|
|
|
138 |
M $ |
|
257,8 |
38,5 |
|
|
|
296,3 |
4. Prestation de
services et versement de prestations |
ÉTP |
727 |
|
|
|
654 |
2 370 |
3 751 |
M $ |
57,0 |
|
|
|
37,3 |
323,5 |
417,8 |
5. Services ministériels |
ÉTP |
|
|
|
|
|
3 039 |
3 039 |
M $ |
|
|
|
|
|
415,8 |
415,8 |
Total |
ÉTP |
3 055 |
870 |
54 |
10 |
654 |
5 614 |
10 247 |
M $ |
48 573,5 |
3 481,4 |
46,5 |
2,4 |
37,3 |
776,2 |
52 917,3 |
Autres coûts: |
Coûts du RPC (Coûts
administratifs d'autres ministères du gouvernement (AMG)) |
138,3 |
Total DSC |
53 055,6 |
- Ces données comprennent les 450 ÉTP et les 25 millions de
dollars liés aux services par téléphone fournis par les PSR,
qui servent aussi à appuyer les résultats stratégiques nos
2 et 5. Pour obtenir des précisions sur les avantages de ces
ressources pour les Canadiens, veuillez consulter la section
intitulée Résultat stratégique n o5 : Un pays
qui oriente la prestation des services vers les besoins des
citoyens.
- Les coûts d'opération pour ce résultat stratégique sont
minimes pour DSC. L'initiative de Prestation nationale pour
enfants est administrée par l'Agence canadienne du revenu. Le
Gouvernement du Canada ne fait que soutenir les Ententes sur le
développement de la petite enfance et le Cadre multilatéral en
apprentissage et garde des jeunes enfants par le biais de
Transferts sociaux du Canada aux provinces et territoires. Ces
ressources ont été affectées expressément aux fins de l´initiative
de la Prestation nationale pour enfants. Au fil du temps, la
charge de travail liée à ces ressources a augmenté afin d´inclure
des activités associées au Cadre multilatéral pour
l'apprentissage et la garde des jeunes enfants et aux Ententes
sur le développement de la petite enfance. Sur une base
prioritaire, non de permanence, l´augmentation de la charge de
travail a souvent nécessité une réaffectation temporaire par
le personnel des politiques ministérielles.
|
(en millions de dollars) |
ÉTP |
Fonctionnement |
Subventions et contributions
approuvées |
Total partiel : dépenses brutes |
Subventions et contributions prévues
par la Loi1 |
Total : dépenses brutes |
Moins : recettes à valoir sur
le crédits |
Total : dépenses nettes |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Secteurs d'activité |
|
|
|
|
|
|
|
1. Politique du développement
social |
31,4 |
- |
31,4 |
- |
31,4 |
(23,3) |
8,1 |
32,9 |
- |
32,9 |
- |
32,9 |
(18,4) |
14,5 |
34,8 |
- |
34,8 |
- |
34,8 |
(18,4) |
16,4 |
39,6 |
- |
39,6 |
- |
39,6 |
(18,4) |
21,2 |
2. Programmes de
la sécurité du revenu2 |
231,0 |
- |
231,0 |
26 902,4 |
27 133,4 |
(165,5) |
26 967,9 |
240,0 |
5,0 |
245,0 |
27 940,0 |
28 185,0 |
(144,3) |
28 040,7 |
239,0 |
8,0 |
247,0 |
28 975,0 |
29 222,0 |
(144,2) |
29 077,8 |
235,9 |
8,0 |
243,9 |
|
|
(141,7) |
|
3.Partenariats
sociaux |
15,4 |
247,2 |
262,6 |
- |
262,6 |
(0,3) |
262,3 |
15,4 |
280,9 |
296,3 |
- |
296,3 |
(0,3) |
296,0 |
14,9 |
281,9 |
296,8 |
- |
296,8 |
(0,3) |
296,5 |
14,9 |
285,9 |
300,8 |
- |
300,8 |
(0,3) |
300,5 |
4. Prestation de
services et versement de prestations |
508,0 |
- |
508,0 |
- |
508,0 |
(357,1) |
150,9 |
417,8 |
- |
417,8 |
- |
417,8 |
(282,6) |
135,2 |
414,8 |
- |
414,8 |
- |
414,8 |
(282,4) |
132,4 |
423,5 |
- |
423,5 |
- |
423,5 |
(288,5) |
135,0 |
5. Services ministériels |
411,3 |
- |
411,3 |
- |
411,3 |
(292,7) |
118,6 |
415,8 |
- |
415,8 |
- |
415,8 |
(294,1) |
121,7 |
411,9 |
- |
411,9 |
- |
411,9 |
(293,8) |
118,1 |
428,3 |
- |
428,3 |
- |
428,3 |
(298,1) |
130,2 |
Total |
1 197,1 |
247,2 |
1 444,3 |
26 902,4 |
28 346,7 |
(838,9) |
27 507,8 |
1 121,9 |
285,9 |
1 407,8 |
27 940,0 |
29 347,8 |
(739,7) |
28 608,1 |
1 115,4 |
289,9 |
1 405,3 |
28 975,0 |
30 380,3 |
(739,1) |
29 641,2 |
1 142,2 |
293,9 |
1 436,1 |
|
|
(747,0) |
|
Légende :
Pour chaque secteur d'activité... |
Première ligne |
Autorités (Redressées)
2003-20043 |
Deuxième ligne |
Dépenses prévues
2004-2005 |
Troisième ligne |
Dépenses prévues
2005-2006 |
Quatrième ligne |
Dépenses prévues 2006-2007 |
- Exclut les Comptes à fins déterminés.
- Les dépenses prévues pour le RPC et la SV sont disponibles
pour les années de planification 2004-2005 et 2005-2006
seulement.
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
|
Faits saillants d'ordre financier
Secteurs d'activité
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Politique du développement social |
31,4 |
32,9 |
34,8 |
39,6 |
Programmes de la sécurité du revenu
(excluant les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV)) |
231,0 |
245,0 |
247,0 |
243,9 |
Partenariats sociaux |
262,6 |
296,3 |
296,8 |
300,8 |
Prestation de services et versement de
prestations |
508,0 |
417,8 |
414,8 |
423,5 |
Services ministériels |
411,3 |
415,8 |
411,9 |
428,3 |
Dépenses brutes (excluant les
prestations de la SV) |
1 444,3 |
1 407,8 |
1 405,3 |
1 436,1 |
Recettes disponibles |
(838,9) |
(739,7) |
(739,1) |
(747,0) |
Dépenses nettes (excluant les
prestations de la SV) |
605,4 |
668,1 |
666,2 |
689,1 |
Programmes de la sécurité du revenu - Législatif2 |
26 902,4 |
27 940,0 |
28 975,0 |
|
Total net budgétaire |
27 507,8 |
28 608,1 |
29 641,2 |
|
Comptes à fins déterminées |
|
|
|
|
Régime de pensions du Canada2 |
23 023,5 |
23 962,6 |
25 003,5 |
|
Frais recouvrables sur le Compte
d'assurance-emploi |
574,3 |
511,6 |
511,1 |
|
Régime ministériel des avantages sociaux
des employés recouvrables au RPC |
(26,1) |
(26,7) |
(26,7) |
|
Total pour DSC |
51 079,5 |
53 055,6 |
55 129,1 |
|
Équivalents temps plein |
10 130 |
10 257 |
10 238 |
10 087 |
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
- Les dépenses prévues pour le RPC et la SV sont disponibles
pour les années de planification 2004-2005 et 2005-2006
seulement.
|
Faits saillants d'ordre financier
Le Ministère prévoit dépenser 53,1 milliard de $ en 2004-2005. Ce montant
représente une augmentation de 2,0 milliard de $ par rapport aux autorités
redressées de 2003-2004 de 51,1 milliard de $. L'écart est dû en majeure
partie aux éléments suivants:
- une augmentation de 1 038 million de $ des paiements législatifs
de la Sécurité de la vieillesse dû à une augmentation attendue des
taux mensuels prévus et du nombre estimé de prestataires; et
- une augmentation de 964 million de $ des prestations du Régime de
pensions du Canada dû à une augmentation attendue des taux mensuels prévus
et du nombre estimé de prestataires.
Pour 2005-2006, les dépenses ministérielles prévues consolidées sont de
l'ordre de 55,1 milliard de dollars ce qui représente une augmentation de 2,1
milliard de dollars des dépenses prévues de 2004-2005. Les changements majeurs
sont comme suit:
- une augmentation de 1 035 million de $ aux prestations législatives
de la Sécurité de la vieillesse dû à une augmentation attendue des
taux mensuels prévus et du nombre estimé de prestataires; et
- une augmentation de 1 037 million de $ dû à une augmentation
attendue des taux mensuels prévus et du nombre estimé de prestataires.
À titre de nouveau ministère, Développement social Canada est en train de
se doter d'un cadre de référence pour la mesure du rendement qui lui permettra
de rendre des comptes au Parlement et à la population canadienne au sujet de
ses ressources et de ses résultats. Notre objectif est d'élaborer un cadre grâce
auquel nous pourrons nous assurer que la mise en oeuvre de nos politiques, de
nos programmes et de nos services reflète les priorités du gouvernement du
Canada en matière de développement social ainsi que les domaines dans lesquels
nous pouvons apporter les contributions les plus utiles. Le tableau qui suit
illustre nos indicateurs de rendement actuels :
INDICATEUR |
CIBLE |
Rapidité du
service |
Pourcentage de décisions initiales au
sujet des demandes de prestations d´invalidité du RPC qui sont rendues
dans les 120 jours civils de la réception de la demande |
75 % |
Pourcentage de décisions au sujet des
demandes de réexamen d´une décision initiale concernant des
prestations d´invalidité du RPC qui sont rendues dans les 120 jours
civils de la réception de la demande |
70 % |
Pourcentage des prestations de SV qui sont
versées dès le premier mois d´admissibilité |
90 % |
Pourcentage des prestations de retraite du
RPC qui sont versées dès le premier mois d´admissibilité |
85 % |
Pourcentage des appels téléphoniques
auxquels un agent de la prestation des services répond dans un délai
de trois minutes |
95 % |
Qualité du
service |
Plaintes en matière de langues
officielles - service au public |
Seuls les
chiffres réels sont signalés |
Plaintes en matière de langues
officielles - langue de travail |
Production en temps opportun des dossiers
de versement pour tous les paiements aux Canadiens et Canadiennes |
95 % |
Accessibilité de modes de service
automatisés pour les Canadiens et Canadiennes |
94 % |
Indicateurs de la
représentativité de l´effectif
(Ces cibles ont été établies pour DRHC d´après
des estimations de la disponibilité au sein de la population active à
l´échelle nationale en 2003-2004. Elles pourront être révisées pour
DSC en fonction des nouvelles données du recensement sur la
disponibilité au sein de la population active.) |
Représentation des minorités visibles,
en % |
7,1 % |
Représentation des Autochtones, en % |
1,6 % |
Représentation des personnes handicapées,
en % |
4,0 % |
Représentation des femmes, en % |
57,5 % |
Perception |
DSC a la responsabilité de
veiller à ce que les comptes débiteurs soient perçus le plus
efficacement possible, tout en préservant la qualité du service pour l´ensemble
de la clientèle. |
Assurance-emploi |
271 900 $ |
Programmes d´emploi |
4 445 $ |
RPC/SV |
10 100 $ |
Programme canadien de prêts aux étudiants |
163 000 $ |
Total : |
449,5 M $ |
Le tableau qui suit montre la répartition des responsabilités de l´ancien
Développement des ressources humaines Canada (DRHC), qui ont été divisées
entre les deux nouveaux ministères, soit Développement social Canada et
Ressources humaines et Développement des compétences Canada.
Développement des
ressources humaines Canada |
Développement social Canada |
Ressources humaines et Développement
des compétences Canada |
- Sécurité de la vieillesse
- Régime de pensions du Canada
- Modernisation du service pour les Canadiens
- Services par téléphone et par Internet
- Registre d´assurance sociale
- Fonds d´intégration
- Questions intéressant les personnes handicapées
- Partenariats pour le développement social
- *Initiative sur le secteur bénévole et communautaire
|
- Assurance-emploi
- Centres de ressources humaines du Canada
- Service en personne
- Travailleurs étrangers
- Service de placement
- Information sur le marché du travail
- Prestations d´emploi et mesures de soutien
- Ententes de développement du marché du travail
- Stratégie de développement des ressources humaines autochtones
- Partenariat pour les compétences et l´emploi des Autochtones
- Stratégie emploi jeunesse
- Mesures d´adaptation de la main-d´oeuvre et collectivités de
langue officielle minoritaire
- Partenariats en ressources humaines
- Aide financière aux étudiants
- Subvention canadienne pour l´épargne-études
- Alphabétisation
- Technologies d´apprentissage
- Travail
- Itinérance
|
*Le 12 décembre 2003, la
ministre du Développement social d´alors s´est vu confier la
responsabilité de l´Initiative sur le secteur bénévole et
communautaire, qui relevait jusque-là de la ministre du Patrimoine
canadien.
En plus des responsabilités énumérées ci-dessus, Développement
social Canada s´est vu confier celle de dispenser des services ministériels
partagés aux deux ministères, notamment du soutien en matière de
ressources humaines, de services financiers et administratifs et de systèmes,
tandis que le réseau des services en personne de RHDCC dessert les deux
ministères. |
(en millions de
dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Programmes de la sécurité
du revenu |
|
|
|
|
(L) |
Sécurité de la vieillesse2 |
20 696,8 |
21 553,0 |
22 362,0 |
n/a |
(L) |
Supplément de revenu garanti2 |
5 792,0 |
5 949,0 |
6 142,0 |
n/a |
(L) |
Versements d'allocations2 |
413,6 |
438,0 |
471,0 |
n/a |
Subventions et contributions3 |
- |
5,0 |
8,0 |
8,0 |
|
26 902,4 |
27 945,0 |
28 983,0 |
|
Partenariats sociaux |
|
|
|
|
Subventions et contributions |
247,2 |
280,9 |
281,9 |
285,9 |
Total des paiements de
transfert |
27 149,6 |
28 225,9 |
29 264,9 |
|
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
- Les dépenses prévues pour le RPC et la SV sont disponibles
pour les années de planification 2004-2005 et 2005-2006
seulement.
- Ces montants ont été annoncés lors du Budget 2004 pour
l'initiative Nouveaux horizons pour personnes âgées.
|
Développement social Canada compte un certain nombre de programmes de
paiements de transfert qui ont pour objet d'aider les particuliers, les
collectivités, le secteur privé et le secteur bénévole et d'autres niveaux
de gouvernement à atteindre des objectifs communs de développement social.
Nous sommes assujettis à la version révisée de la politique sur les paiements
de transfert qui est entrée en vigueur le 1er juin 2000 et qui
stipule que les ministères doivent présenter des rapports sur les programmes
de paiements de transfert d'au moins 5 millions de dollars. Ce faisant, nous témoignons
de la saine gestion de nos paiements de transfert, du contrôle que nous exerçons
sur eux et des comptes que nous rendons à leur sujet.
Conformément à cette politique, nous avons produit de la documentation sur
chaque programme, notamment les objectifs, les résultats attendus et les
grandes étapes de la réalisation des objectifs. Le tableau qui suit dresse la
liste des programmes actifs de paiements de transfert. On trouvera dans les
pages suivantes une fiche technique sur chacun des programmes de plus de 5
millions de dollars.
Les dépenses prévues reflètent les coûts estimatifs des programmes, mais
excluent les ressources de fonctionnement nécessaires pour leur mise en oeuvre.
Paiements de transfert non législatifs
par secteur d´activité
(Dépenses prévues en 2004-2005 : 285,9 millions de dollars) |
Programmes connexes (modalités) |
Partenariats sociaux |
SUBVENTIONS |
Dépenses prévues |
Pour plus d´information, voir |
Subventions à des organismes sans but
lucratif au titre d´activités admissibles au soutien du Programme de
partenariats pour le développement social |
14,1 M $ |
|
Programme de partenariats pour le développement
social |
|
Fiche technique 1 |
CONTRIBUTIONS |
|
|
Paiements aux provinces, aux
territoires, aux municipalités, aux autres organismes publics, aux
organisations, aux groupes, aux collectivités, aux employeurs et aux
particuliers à des fins de formation et/ou d´acquisition d´expérience
du travail ou des affaires, de mobilisation des ressources
communautaires et des mesures de planification et d´adaptation des
ressources humaines nécessaires au développement social des Canadiens
et des Canadiennes et des autres participants à la vie canadienne. |
44,8 M $ |
|
Programme de partenariats pour le développement
social |
|
Fiche technique 1 |
Fonds d´intégration pour les
personnes handicapées |
|
Fiche technique 2 |
AUTRES PAIEMENTS DE TRANSFERT |
|
|
Paiements aux provinces et aux
territoires en vertu du Cadre multilatéral pour les ententes sur le
marché du travail visant les personnes handicapées |
222 M $ |
|
Cadre multilatéral pour les ententes
sur le marché du travail visant les personnes handicapées |
|
Fiche technique 3 |
Programmes de la sécurité du
revenu |
|
|
Nouvelle initiative annoncée
dans le Budget de 2004
Nouveaux Horizons pour les aînés |
5 M $ |
|
FICHE TECHNIQUE 1
PROGRAMME DE PARTENARIATS POUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL (DÉPENSES PRÉVUES
EN 2004-2005 : 32,2 M $)* |
Objectifs |
Le PPDS est un programme
national pluriannuel de recherche et développement qui a été créé
en 1998. Il appuie les activités du secteur des organismes sociaux sans
but lucratif. Ces activités visent à promouvoir la production et la
diffusion des connaissances et à renforcer la capacité de ce secteur
de combler les besoins en développement social des groupes vulnérables. |
Résultats attendus |
Résultats qualitatifs dans
les domaines suivants :
- augmentation de la production de connaissances sur les nouvelles
questions sociales, les solutions novatrices, les pratiques
exemplaires, les outils et les méthodes;
- augmentation de la diffusion des renseignements et des
connaissances;
- renforcement et élargissement des partenariats, des alliances
et des réseaux;
- efficacité accrue du dialogue public et des consultations au
sujet des politiques et des programmes à vocation sociale du
Canada;
- renforcement de la capacité des organismes sociaux sans but
lucratif qui reçoivent du financement des points de vue de la
gouvernance, de l´élaboration de politiques et de programmes,
de la sensibilisation communautaire, de l´administration
organisationnelle et de la gestion.
|
Grandes étapes de la
réalisation des résultats |
Date de renouvellement |
|
Les modalités sont entrées en vigueur en
avril 2003 |
Évaluation effectuée |
|
L´évaluation du PPDS a été publiée en
2003-2004. Une évaluation du programme Visions de la garde d´enfants
(qui a été intégré au PPDS à l´issue du renouvellement du
programme) a été menée en 2002-2003 et elle doit être soumise au
Comité de vérification et d´évaluation en 2004-2005, pour décision. |
Évaluation prévue |
|
Une évaluation du programme renouvelé
est prévue pour 2008-2009. |
*Y compris une somme de 9
millions de dollars annoncée dans le Budget de 2004 pour les
initiatives suivantes : Comprendre la petite enfance (6 M $) et
Initiative sur le secteur bénévole et communautaire (3 M $). |
FICHE TECHNIQUE 2
FONDS D´INTÉGRATION POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES (DÉPENSES PRÉVUES
EN 2004-2005 : 26,7 M $) |
Objectifs |
Aider les personnes handicapées
à se préparer à l´emploi, à obtenir un emploi et à le conserver ou
à s´établir à leur compte, et augmenter ainsi leur participation à
l´activité économique et leur autosuffisance financière. La concrétisation
de cet objectif sera le fruit d´un travail de partenariat avec les
organismes non gouvernementaux représentant les personnes handicapées,
le secteur privé et les gouvernements provinciaux aux fins de l´adoption
de démarches innovatrices qui font appel à des pratiques exemplaires
pour favoriser l´intégration économique des personnes handicapées. |
Résultats attendus |
Environ 3 700 personnes
handicapées recevront de l´aide chaque année et, de ce nombre, 1 900
trouveront du travail. |
Grandes étapes de la
réalisation des résultats |
Date de renouvellement |
|
Le 31 mars 2004 |
Évaluation effectuée |
|
1998 : Évaluation formative.
2001 : Évaluation sommative. |
Évaluation prévue |
|
2004 : Évaluation sommative. |
FICHE TECHNIQUE 3
CADRE MULTILATÉRAL POUR LES ENTENTES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL VISANT
LES PERSONNES HANDICAPÉES (DÉPENSES PRÉVUES EN 2004-2005 : 222 M $)* |
Objectifs |
Améliorer la situation d´emploi
des personnes handicapées en rehaussant leur employabilité, en
augmentant les possibilités d´emploi qui s´offrent à elles et en
exploitant les connaissances existantes. |
Résultats attendus |
Le principal engagement sur le
plan des résultats attendus est d´améliorer la situation d´emploi
des personnes handicapées.
Les principes, objectifs et secteurs prioritaires communs exposés dans
le cadre multilatéral réaffirment l´engagement du gouvernement fédéral
et des provinces de s´employer à faire en sorte que les personnes
handicapées puissent réussir leur intégration au marché du travail.
Le cadre met également l´accent sur la responsabilisation et tous les
gouvernements ont pris de fermes engagements en matière de rapports
publics. Des rapports de référence doivent paraître le 3 décembre
2004. Des rapports annuels sur les indicateurs de programme et les
indicateurs sociétaux seront publiés à compter du 3 décembre 2005.
DSC et les provinces participeront également à des évaluations
conjointes visant à déterminer les répercussions des programmes et
services financés en vertu du Cadre multilatéral. |
Grandes étapes de la
réalisation des résultats |
Date de renouvellement |
|
Le cadre multilatéral prend fin le 31
mars 2006. |
Évaluation effectuée |
|
|
Évaluation prévue |
|
2003-2006 : Évaluations axées sur la démonstration
et évaluations bilatérales |
*Y compris une somme de 30 M $
annoncée dans le Budget de 2004. |
On trouvera dans la présente annexe un bref aperçu des principaux
programmes ou initiatives du Ministère, ainsi que des sites Web où trouver un
complément d'information.
Programmes et initiatives |
Résultat stratégique 1 :
Un Canada où la qualité de vie des aînés et leur inclusion sont améliorées
et où la pauvreté est réduite au moyen de pensions, de prestations et
de soutiens gouvernementaux durables. |
RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA -Le
Régime de pensions du Canada (RPC) est un programme fédéral-provincial
d´assurance sociale qui offre aux cotisants et à leur famille une
protection de base en cas de cessation de la rémunération à la suite
de la retraite, d´une invalidité ou d´un décès. Financé par les
cotisations obligatoires des employeurs et des employés, le RPC assure
les travailleurs - y compris les travailleurs autonomes - de partout
au Canada, sauf au Québec, où les prestations sont versées par la Régie
des rentes du Québec. Pour un complément d´information sur le Régime
de pensions du Canada : http://www.dsc.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/psr/pub/feuillets/retraite.shtml&hs=cpr |
SÉCURITÉ DE LA VIEILLESSE -Les
prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) assurent un revenu de
base aux citoyens et résidents canadiens qui répondent à certains
critères en matière d´âge et de résidence. La SV, qui est indexée
en fonction de l´inflation, est financée à même les recettes
fiscales générales du gouvernement du Canada. Compte tenu des
difficultés financières auxquelles font face beaucoup de personnes âgées,
la SV verse des prestations supplémentaires calculées en fonction du
revenu aux bénéficiaires à faible revenu; il peut s´agir du Supplément
de revenu garanti (SRG), de l´Allocation et/ou de l´Allocation au
survivant. Le SRG est une prestation mensuelle offerte aux prestataires
de la SV qui n´ont pratiquement aucun autre revenu. Son montant est
calculé en fonction de l´état civil, de certains critères de résidence
et du revenu. L´Allocation est offerte aux conjoint(e)s des
prestataires de la SV/ du SRG qui ont entre 60 et 64 ans et qui répondent
aux critères d´admissibilité. L´Allocation au survivant est offerte
aux personnes âgées à faible revenu qui ont entre 60 et 64 ans et
dont l´époux/l´épouse ou le conjoint/la conjointe de droit commun
est décédé. Pour un complément d´information sur ces programmes : http://www.DSC.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/psr/sv/svtabmat.shtml&hs=ozs |
Résultat stratégique 2 :
Un Canada où la participation sociale et économique des personnes
handicapées est rehaussée. |
PRESTATIONS D´INVALIDITÉ DU RÉGIME
DE PENSIONS DU CANADA -Les prestations d´invalidité du RPC
sont versées mensuellement aux cotisants qui satisfont aux exigences
minimales en matière de cotisations et dont l´invalidité est « grave
et prolongée », selon la définition de la loi. Une prestation
mensuelle uniforme peut également être versée aux enfants du cotisant
qui ont moins de 18 ans ou moins de 25 ans s´ils fréquentent l´école
à plein temps. Pour un complément d´information sur les prestations d´invalidité
du RPC : http://www.DSC.gc.ca/fr/passerelles/topiques/cdp-gxr.shtml |
ENTENTES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL
VISANT LES PERSONNES HANDICAPÉES (EMTPH) -En décembre 2003,
le cadre multilatéral pour les ententes sur le marché du travail
visant les personnes handicapées a remplacé l´initiative fédérale-provinciale
conjointe Aide à l´employabilité des personnes handicapées. Les
EMTPH, dans le cadre desquelles des fonds fédéraux sont transférés
directement aux provinces, représentent une initiative à frais partagés.
Elles ont pour objet d´améliorer la situation d´emploi des Canadiens
et des Canadiennes handicapés, en rehaussant leur employabilité, en
augmentant les possibilités d´emploi à leur intention et en
exploitant les connaissances existantes. Pour un complément d´information
sur les EMTPH : http://www.DSC.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/pip/bcph/08_cadreMultilateral.shtml&hs=pyp |
FONDS D´INTÉGRATION POUR LES
PERSONNES HANDICAPÉES -Le Fonds d´intégration pour les
personnes handicapées (FI) est un programme contributif conçu pour
aider les personnes handicapées à se préparer à l´emploi et à
obtenir un emploi ou à s´établir à leur compte, ainsi qu´à acquérir
les compétences nécessaires pour conserver leur nouvel emploi. En
outre, le FI administre les contributions consenties à des projets
nationaux et régionaux qui soutiennent des partenariats et des démarches
novatrices visant à intégrer les personnes handicapées à l´emploi
ou au travail autonome et à éliminer les obstacles à leur
participation au marché du travail. Pour un complément d´information
: http://www.dsc.gc.ca/fr/dgpe/dis/cia/subventions/ph/descf_ph.shtml |
Résultat stratégique 3 :
Un Canada où des collectivités dynamiques et inclusives répondent aux
besoins de la population en matière de développement social. |
NOUVEAUX HORIZONS POUR LES AÎNÉS
-Dans son Budget de 2004, le gouvernement du Canada annonçait
qu´il s´engageait à financer un programme intitulé Nouveaux
Horizons pour les aînés qui soutiendra un vaste éventail de
projets communautaires dont l´objet sera de donner aux personnes âgées
les moyens de participer à des activités sociales, de mener une vie
active et d´apporter une contribution à leur collectivité. On
trouvera un complément d´information à la page 29. |
PROGRAMME DE PARTENARIATS POUR LE
DÉVELOPPEMENT SOCIAL - COMPOSANTE DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL
(PPDS-CDS) - La composante de développement social
du PPDS fournit des subventions et des contribution à des organismes
sans but lucratif qui s´emploient à améliorer la qualité de vie des
personnes handicapées, des enfants et de leurs familles et d´autres
populations vulnérables ou exclues au Canada, et à répondre à leurs
besoins en matière de développement social. Pour un complément d´information
sur cette composante du PPDS : http://www.DSC.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/pip/ds/05_PPDS.shtml&hs=vxi
COMPOSANTE PERSONNES HANDICAPÉES (PPDS-CPH) -LaComposante
Personnes Handicapées du PPDS fournit des subventions et des
contribution visant à renforcer la capacité de la collectivité des
personnes handicapées et à appuyer son travail. Les subventions
soutiennent les initiatives de renforcement de la capacité des
organismes nationaux sans but lucratif et les contributions sont accordées
à des projets visant à améliorer les connaissances au sujet des
questions qui touchent les personnes handicapées et/ou à favoriser l´inclusion
des personnes handicapées dans la collectivité. Pour un complément d´information
sur cette composante du PPDS : http://www.DSC.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=/fr/pip/bcph/02_financement.shtml&hs=vxi |
INITIATIVE SUR LE SECTEUR BÉNÉVOLE
ET COMMUNAUTAIRE (ISBC) - L´ISBC est une initiative unique
en son genre entre le gouvernement du Canada et le secteur bénévole
dont l´objet est d´améliorer les relations entre les deux parties et
de renforcer la capacité du secteur bénévole. Pendant la durée de l´initiative,
le secteur et le gouvernement travailleront de pair pour s´attaquer à
des questions comme les améliorations qui faciliteraient la tâche des
organismes du secteur bénévole qui veulent recourir à des programmes
fédéraux, la technologie, le bénévolat et des recherches au sujet du
secteur. Pour un complément d´information : http://www.vsi-isbc.ca/fr/index.cfm |
COMPRENDRE LA PETITE ENFANCE (CPE)
-L´initiative Comprendre la petite enfance (CPE) aide les
collectivités à déterminer le degré de maturité scolaire des jeunes
enfants en examinant la qualité et la portée des programmes et
services nécessaires pour répondre à ces besoins. À l´heure
actuelle, 12 collectivités de 8 provinces participent à l´initiative
à titre expérimental. On peut consulter les rapports déjà publiés
au sujet de l´initiative à http://www11.DSC.gc.ca/fr/sm/ps/indexe.shtml.
Encouragé par le succès de CPE et ses répercussions positives sur la
capacité des collectivités de soutenir le développement de la petite
enfance, le gouvernement du Canada a réaffirmé son engagement envers l´initiative
dans le Discours du Trône et le Budget de 2004; ce dernier annonçait
une somme de 68 millions de dollars sur sept ans afin d´élargir CPE à
100 collectivités. CPE correspond également au Résultat stratégique
4, Un Canada où les capacités des particuliers, des enfants, des
familles et des collectivités sont renforcées aux fins de la promotion
de l´inclusion sociale, de la participation et du bien-être. Pour
un complément d´information sur CPE : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/uey-cpe/description_f.asp |
Résultat stratégique 4 :
Un Canada où les capacités des particuliers, des enfants, des familles
et des collectivités sont renforcées afin de promouvoir l´inclusion
sociale, de la participation et du bien-être. |
PRESTATION NATIONALE POUR ENFANTS
-La Prestation nationale pour enfants, qui est offerte dans
le cadre d´un partenariat fédéral-provincial-territorial, comprend également
une composante destinée aux Premières nations22.
Par son entremise, le gouvernement fédéral travaille avec les
provinces et territoires pour fournir du soutien financier ainsi que des
prestations et des services aux familles à faible revenu qui ont des
enfants. Développement social Canada compte réaliser des progrès au
chapitre des trois objectifs de la PNE, c´est-à-dire : 1) aider à prévenir
la pauvreté chez les enfants et à en réduire l´étendue; 2)
favoriser la participation au marché du travail en veillant à ce que
le travail soit toujours plus avantageux que l´aide sociale pour les
familles; et 3) réduire les chevauchements et le double emploi en
harmonisant les objectifs des programmes et les prestations et en
simplifiant leur administration. Développement social Canada et
Finances Canada partagent la responsabilité stratégique de la PNE.
Pour un complément d´information : http://www.nationalchildbenefit.ca/. |
PRESTATION POUR ENFANTS HANDICAPÉS
-La Prestation pour enfants handicapés (PEH) est un supplément
de la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE) ayant pour objet
d´aider les familles à revenu faible ou modeste à assumer les coûts
de l´éducation des enfants de moins de 18 ans qui ont une invalidité
grave et prolongée. C´est l´Agence du revenu du Canada qui dispense
la PEH. La responsabilité stratégique de la PEH est partagée par
Finances Canada et Développement social Canada. Pour un complément d´information
: http://www.cra-arc.gc.ca/benefits/disability-f.html |
ENTENTE SUR LE DÉVELOPPEMENT DE
LA PETITE ENFANCE -En septembre 2000, les premiers ministres
du Canada ont conclu une entente sur le développement de la petite
enfance (DPE)23 dont l´objet
est d´améliorer et d´élargir les soutiens pour le développement de
la petite enfance qui sont destinés aux jeunes enfants (de la période
prénatale jusqu´à 6 ans) et à leurs parents. Les objectifs
particuliers de l´Entente sur le DPE sont de promouvoir le développement
de la petite enfance de façon à ce que les enfants s´épanouissent
pleinement, c´est-à-dire qu´ils soient en bonne santé sur les plans
physique et affectif, qu´ils soient en sécurité, prêts à apprendre
ainsi que socialement engagés et responsables; et d´aider les enfants
à s´épanouir pleinement et les familles à appuyer leurs enfants au
sein de collectivités fortes. À l´appui de ces objectifs, le
gouvernement du Canada consent 500 millions de dollars par année aux
provinces et territoires, par le biais du Transfert canadien en matière
de programmes sociaux, pour qu´ils améliorent et élargissent leurs
programmes et leurs services dans quatre domaines de premier plan, soit
la promotion de la santé au cours de la grossesse, de la naissance et
de la première enfance; l´amélioration du soutien aux parents et aux
familles; le renforcement du développement et de l´apprentissage des
jeunes enfants ainsi que des soins qu´on leur prodigue; et le
renforcement du soutien aux collectivités. Pour un complément d´information
: http://socialunion.gc.ca/ecd_f.html |
CADRE MULTILATÉRAL POUR L´APPRENTISSAGE
ET LA GARDE DES JEUNES ENFANTS -En mars 2003, la ministre fédérale
et les ministres provinciaux et territoriaux responsables des Services
sociaux se sont entendus sur un cadre multilatéral visant à améliorer
l´accès à des programmes d´apprentissage et de garde des jeunes
enfants abordables, de qualité et assujettis à la réglementation
provinciale ou territoriale24.
Les objectifs exprès du cadre sont de promouvoir le développement des
jeunes enfants et d´appuyer la participation des parents à l´emploi
ou à la formation en améliorant l´accès à des programmes et
services abordables et de qualité pour l´apprentissage et la garde des
jeunes enfants. À l´appui de ces objectifs, le gouvernement du Canada
a prévu 1,05 milliard de dollars sur cinq ans, soit entre 2003-2004 et
2007-2008, par l´entremise du Transfert canadien en matière de
programmes sociaux, pour soutenir les investissements des gouvernements
provinciaux et territoriaux dans l´apprentissage et la garde des jeunes
enfants. Les programmes et services financés par le biais de cette
initiative auront principalement pour objet de fournir des services
directs d´apprentissage et de garde des enfants dans des milieux comme
les garderies, les garderies en milieu familial, les centres préscolaires
et les maternelles. Les investissements peuvent se faire sous forme de
fonds pour les dépenses de capital et de fonds d´exploitation, de
subventions pour les frais, d´améliorations salariales, de formation,
de perfectionnement professionnel et de soutien, d´assurance de la
qualité, et de services d´information et d´aiguillage pour les
parents. Pour un complément d´information : http://socialunion.gc.ca/elcc_f.htm |
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Recettes disponibles |
|
|
|
|
Politique du développement social |
23,3 |
18,4 |
18,4 |
18,4 |
Programmes de la sécurité du revenu |
165,5 |
144,3 |
144,2 |
141,7 |
Partenariats sociaux |
0,3 |
0,3 |
0,3 |
0,3 |
Prestation de services et versement de
prestations |
357,1 |
282,6 |
282,4 |
288,5 |
Services ministériels |
292,7 |
294,1 |
293,8 |
298,1 |
Total des recettes disponibles |
838,9 |
739,7 |
739,1 |
747,0 |
Recettes non disponibles |
|
|
|
|
Politique du développement social -
Remboursement des dépenses liées au Régime d'avantages sociaux des
employées (RASE) |
0,9 |
0,9 |
0,9 |
0,9 |
Programmes de la sécurité du revenu -
Remboursement des dépenses liées au RASE |
18,2 |
20,0 |
20,0 |
19,4 |
Partenariats sociaux - Remboursement des dépenses
liées au RAS |
- |
- |
- |
- |
Prestation de services et versement de
prestations - Remboursement des dépenses liées au RASE |
31,9 |
31,6 |
31,6 |
31,1 |
Services ministériels - Remboursement des
dépenses liées au RAS |
21,6 |
23,1 |
23,0 |
22,6 |
Total des recettes non disponibles |
72,6 |
75,6 |
75,5 |
74,0 |
- Les montants d'autorités redressées représentent la
restructuration du 12 décembre 2003 de DRHC en DSC et en RHDCC.
|
(en millions de dollars) |
Autorités (Redressées)1 |
Dépenses prévues |
2003-2004 |
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
|
|
|
|
|
Dépenses budgétaires - Budget
principal des dépenses1,2 |
28 346,7 |
29 272,7 |
30 299,8 |
1 347,3 |
Moins : Recettes disponibles1, 3 |
(838,9) |
(718,7) |
(718,6) |
(726,9) |
Total - Budget principal des dépenses1 |
27 507,8 |
28 554,0 |
29 581,2 |
620,4 |
Ajustements aux dépenses prévues4 |
|
|
|
|
Budget 2003 |
Reconnaissance des titres de compétence
acquis à l'étranger |
- |
0,2 |
0,1 |
0,1 |
Plan pour les langues officielles |
- |
2,8 |
2,6 |
3,6 |
Total partiel Budget 2003 |
- |
3,0 |
2,7 |
3,7 |
Budget 2004 |
Enquêtes sur la participation et les
limitations d'activités |
- |
0,5 |
2,9 |
6,6 |
Cadre multilatéral pour les ententes
relatives au marché du travail |
- |
30,0 |
30,0 |
30,0 |
Comprendre la petite enfance |
- |
6,0 |
8,0 |
12,0 |
Initiative du secteur bénévole |
- |
3,0 |
3,0 |
3,0 |
Nouveaux Horizons |
- |
8,0 |
10,0 |
10,0 |
Total partiel Budget 2004 |
- |
47,5 |
53,9 |
61,6 |
Services ministériels rendus à RHDCC
pour diverses initiatives5 |
- |
1,2 |
0,5 |
0,1 |
Autres ressources additionnelles pour le
Programme de la sécurité du revenu pour l'augmentation de la charge de
travail |
- |
23,4 |
23,4 |
23,4 |
Total des ajustements aux dépenses
prévues |
- |
75,1 |
80,5 |
88,8 |
Ajustements aux recettes disponibles |
- |
(21,0) |
(20,5) |
(20,1) |
Dépenses nettes prévues |
27 507,8 |
28 608,1 |
29 641,2 |
689,1 |
Comptes à fins déterminées |
|
|
|
|
Régime de pensions du Canada2 |
23 023,5 |
23 962,6 |
25 003,5 |
|
Frais récupérables sur le Compte
d'assurance-emploi |
574,3 |
511,6 |
511,1 |
|
Régime ministériel des avantages sociaux
des employés récupérables du RPC |
(26,1) |
(26,7) |
(26,7) |
|
Total consolidé DSC |
51 079,5 |
53 055,6 |
55 129,1 |
|
Plus : Services reçus sans frais |
|
|
|
|
Contributions visant la part des
employeurs des primes d'assurance et coûts payés par le Secrétariat
du Conseil du Trésor |
11,0 |
12,9 |
12,8 |
12,8 |
Coût net du Ministère |
51 090,5 |
53 068,5 |
55 141,9 |
|
Équivalents temps plein |
10 130 |
10 257 |
10 238 |
10 087 |
- Les données de 2003-2004 reflètent les montants d'autorités
redressées suite à la restructuration du 12 décembre 2003 de
DRHC en DSC et en RHDCC.
- Les dépenses prévues pour le RPC 2006-2007 sont inférieures
à celles des années antérieures parce que les prévisions
pour les dépenses liées au RPC et la SV sont disponibles que
pour les années de planification 2004-2005 et 2005-2006.
- Recettes disponibles: recettes déduites des dépenses budgétaires.
- Les ajustements aux dépenses prévues sont le résultat de
l'impact des Budget 2003 et Budget 2004.
- Les initiatives dont DSC apporte un soutien à RHDCC sont: la
Reconnaissance des titres de compétence acquis à l'étranger,
les Communautés minoritaires de langue officielle, l'Initiative
des projets pilotes à l'intention des travailleurs âgés et
les Travailleurs saisonniers.
|
Résultat stratégique 1 : Un Canada où la qualité de vie des aînés et
leur inclusion sont améliorées et où la pauvreté est réduite au moyen de
pensions, de prestations et de soutiens gouvernementaux durables.
Réglementation |
Résultats attendus |
1. Règlement sur la sécurité de la
vieillesse (SV) et Règlement sur le Régime de pensions du Canada (RPC)
: Des modifications d´ordre administratif doivent être apportées à
ces deux règlements pour que certains aspects de la Modernisation du
service pour les Canadiens (MSC) puissent être mis en oeuvre. Elles
assureront une plus grande efficacité au chapitre de l´administration
des programmes et du service électronique. Une fois les modifications
apportées, les clients pourront demander un état des cotisations en
ligne ou transmettre électroniquement une demande de prestations de
retraite du RPC. Les modifications permettront également de simplifier
les exigences réglementaires relatives aux preuves d´âge (pour le RPC
et la SV) et d´état civil (pour la SV). |
Grâce à ces modifications, les
Programmes de la sécurité du revenu (PSR) pourront amorcer les premières
étapes de la MSC. Elles permettront d´améliorer l´efficacité de l´administration
des programmes.
Les nouvelles dispositions réglementaires ont été approuvées le 3
mai 2004 par le Comité du Conseil du Trésor chargé d´approuver les règlements
de ce genre. Les modifications en sont à l´étape de l´approbation
finale et elles seront publiées dans la Partie II de la Gazette du
Canada à la fin de l´été de 2004. |
2. Règlement sur le Régime de pensions
du Canada - rétablissement automatique des prestations d´admissibilité
: Des modifications doivent être apportées au Règlement sur le Régime
de pensions du Canada pour que le Ministère puisse mettre en oeuvre les
nouvelles mesures législatives concernant le RPC figurant dans le
Projet de loi C-30, Loi d´exécution du Budget de 2004. Ainsi,
les personnes qui ne touchent plus de prestations d´invalidité parce
qu´elles sont retournées au travail pourront voir ces prestations rétablies
(de même que celles de leurs enfants) si une récurrence de l´invalidité
ou l´apparition d´une invalidité connexe les oblige à cesser de
travailler dans un délai d´au plus deux ans. Les nouvelles
dispositions proposées établiront les limites de temps et stipuleront
l´information et les preuves qui devront être fournies au ministre en
même temps que la demande de rétablissement des prestations d´invalidité. |
Cette initiative a pour objet d´inciter
un plus grand nombre de prestataires à tenter de retourner au travail
sans risquer de perdre leurs prestations. Les nouvelles dispositions réglementaires
auront pour objet de limiter la documentation que doit présenter toute
personne n´ayant pas réussi à se réintégrer au travail lorsqu´elle
soumet une demande de rétablissement de ses prestations d´invalidité. |
Prestation nationale pour enfants
Entente fédérale-provinciale-territoriale sur le développement de la petite
enfance
Cadre fédéral-provincial-territorial en matière de services de garde et
d'apprentissage des jeunes enfants
Comprendre la petite enfance
Programme de partenariats pour le développement social
Initiative sur le secteur bénévole et communautaire
Ententes sur le marché du travail visant les personnes handicapées
On peut trouver plus d´informations sur les initiatives horizontales de Développement
social Canada, à l´adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/profil_f.asp.
Étant donné que le développement durable est un développement progressif,
horizontal et à long terme, la Stratégie de développement durable
2004-2006 du Ministère (qui a été déposée au Parlement sous la bannière
de Développement des ressources humaines Canada) s'inspirera des réussites des
stratégies précédentes et des enseignements qui en ont été tirés. La stratégie
met l'accent sur les moyens d'améliorer l'équilibre entre les dimensions
sociales, économiques et environnementales du développement durable.
Le 16 février 2004, les ministres de Développement social Canada (DSC) et
de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) ont déposé
conjointement une Stratégie de développement durable 2004-2006 sous
la bannière de Développement des ressources humaines Canada, et ils se sont
engagés à déposer une stratégie individuelle pour leur ministère respectif
au plus tard le 31 mars 2006.
La stratégie est axée sur quatre grands buts :
- Renforcer la capacité du Ministère de progresser vers le développement
durable;
- Écologiser les opérations internes du Ministère;
- Accorder plus d'importance aux dimensions sociales du développement
durable et à ses dimensions liées au marché du travail au sein du
Ministère;
- Intégrer le développement durable à la culture organisationnelle du
Ministère.
Développement social Canada atteindra les buts, objectifs et cibles qui
suivent au cours de l'exercice 2004-2005. De plus, comme il fournit des services
ministériels partagés communs aux deux ministères, il apportera une
contribution de premier plan lorsqu'il s'agira de soutenir RHDCC au chapitre de
l'élaboration et de la mise en oeuvre d'initiatives de développement durable.
But 1 : Renforcer la capacité de DSC de progresser vers le développement
durable
- Prendre un engagement horizontal envers le développement durable et définir
une vision du développement durable pour DSC d'ici le 31 mars 2005.
But 2 : Écologiser les opérations internes du Ministère
- Promouvoir les principes du transport respectueux de l'environnement à
DSC.
- Réduire la quantité de déchets à éliminer.
- Augmenter les approvisionnements de DSC auprès des Autochtones à
l'appui de collectivités viables.
- Réduire les effets de nos approvisionnements sur l'environnement.
But 3 : Accorder plus d'importance aux dimensions sociales du développement
durable et à ses dimensions liées au marché du travail au sein du Ministère
- Continuer de miser sur une analyse plus approfondie des répercussions
du développement durable sur les politiques et programmes de DSC en
matière sociale.
- Appuyer une société viable en faisant mieux connaître l'importance
d'assurer des soutiens et des services efficaces aux enfants et aux
familles.
But 4 : Intégrer le développement durable à la culture organisationnelle
du Ministère
- Accroître la sensibilisation au développement durable.
Pour un complément d'information sur la stratégie de développement durable
:
http://www.dsc.gc.ca/fr/sm/sfa/sa/sdd/sd.shtml
Introduction aux comptes à fins déterminées
Les comptes à fins déterminées constituent des catégories spéciales de
revenus et de dépenses. Ils présentent les opérations de certains comptes
dont les lois constituantes exigent que les revenus soient affectés à une fin
particulière, et que les paiements et dépenses connexes soient imputés à ces
revenus. Les opérations propres à ces comptes doivent être comptabilisées séparément.
Développement social Canada a la responsabilité de l'administration d'un
compte de ce type, soit le Régime de pensions du Canada (RPC).
Le RPC est un compte à fins déterminées, mais il n'est pas consolidé
dans les états financiers du gouvernement du Canada. Il est contrôlé
conjointement par le gouvernement du Canada et les provinces participantes. Le
pouvoir de dépenser conféré au gouvernement, en tant qu'administrateur, se
limite au solde du Régime.
Régime de pensions du Canada
Description
Le Régime de pensions du Canada (RPC) est un programme fédéral-provincial
conjoint en vigueur dans tout le Canada, sauf au Québec, qui propose un régime
comparable. Le RPC offre diverses prestations axées sur les changements qui
surviennent dans la vie des gens. Mieux connu pour ses prestations de retraite,
le RPC offre également des prestations au survivant d'un cotisant, des
prestations aux personnes handicapées et à leurs enfants, et un montant
forfaitaire de 2 500 $ lors d'un décès.
Comme il s'agit d'un régime contributif, les cotisants sont les employés et
les travailleurs autonomes de 18 à 70 ans ayant un revenu d'au moins 3 500 $
au cours d'une année civile. Les prestations sont calculées d'après le
montant et la durée des cotisations au RPC. Les prestations ne sont pas payées
automatiquement. Il faut les demander et faire la preuve de son admissibilité.
Actuellement, environ 12 millions de Canadiens et de Canadiennes de 18 ans ou
plus versent des cotisations au RPC chaque année et environ 4 millions de
personnes recevront des prestations en 2004-2005.
Les prestations
Pensions de retraite : Les cotisants peuvent commencer à
toucher une pension de retraite du RPC dès l'âge de 60 ans ou attendre d'avoir
atteint 70 ans. Les demandeurs âgés de 60 à 65 ans doivent avoir cessé de
travailler ou toucher un salaire inférieur à un niveau déterminé lorsqu'ils
commencent à recevoir une pension de retraite. Les cotisants âgés de plus de
65 ans ne sont pas tenus d'avoir cessé de travailler pour être admissibles.
La pension de chaque cotisant dépend du montant et de la durée de ses
cotisations et de l'âge auquel il commence à toucher des prestations. Le
montant en est rajusté de 0,5 % par mois écoulé entre la date d'entrée en
vigueur de la pension et le mois au cours duquel le cotisant atteint son 65e
anniversaire. Les cotisants qui commencent à toucher une pension de retraite à
l'âge de 60 ans reçoivent 70 % du montant habituellement versé aux
prestataires âgés de 65 ans, alors que les personnes qui attendent d'avoir
atteint 70 ans reçoivent 130 % du montant payable aux personnes âgées de 65
ans.
Les époux ou les conjoints de fait qui sont âgés d'au moins 60 ans ont le
droit de partager les prestations de retraite accumulées pendant leur période
de cohabitation tant et aussi longtemps que le couple demeure ensemble.
Prestations d'invalidité : Des prestations d'invalidité
sont payables aux cotisants qui satisfont aux exigences minimales au chapitre
des cotisations et dont l'invalidité est « grave et prolongée », selon la définition
de la loi. Une invalidité de cette nature les empêcherait d'occuper régulièrement
quelque poste que ce soit et de toucher un revenu substantiel durant une période
prolongée. Des réévaluations périodiques sont faites pour veiller à ce que
les prestations ne soient versées qu'aux prestataires admissibles. Les
prestataires qui tentent de retourner sur le marché du travail pour accepter un
emploi rémunéré ont aussi droit à du soutien. Une prestation mensuelle
uniforme peut également être versée à l'enfant du bénéficiaire d'une
prestation d'invalidité du RPC, pourvu qu'il ait moins de 18 ans ou moins de 25
ans s'il fréquente l'école à plein temps. En avril 2004, un peu plus de 290 000
bénéficiaires et 92 057 enfants recevaient ces prestations chaque mois.
Prestations au survivant : Le survivant d'un cotisant,
conjoint ou le conjoint de fait, peut avoir droit à une pension mensuelle si le
cotisant a versé des cotisations pendant une période minimale et si, au moment
de son décès, son conjoint ou conjoint de fait est âgé d'au moins 35 ans ou,
s'il n'a pas cet âge, s'il a des enfants à charge ou s'il est handicapé. En
cas de remariage du conjoint ou du conjoint de fait survivant, les paiements se
poursuivent. Des prestations mensuelles sont également payables au nom des
enfants des cotisants au RPC qui sont décédés. Le montant est uniforme et est
payable jusqu'à ce que l'enfant atteigne l'âge de 18 ans ou de 25 ans s'il fréquente
l'école ou l'université à plein temps. Une prestation forfaitaire est payable
à la succession du cotisant décédé, pourvu que les cotisations versées par
celui-ci soient suffisantes.
Détermination du taux des prestations
Les prestations du RPC sont généralement calculées d'après les gains. En
janvier de chaque année, elles sont rajustées en fonction du coût moyen de la
vie mesuré par l'indice des prix à la consommation. Le RPC prévoit un maximum
des gains admissibles qui varie d'une année à l'autre et qui a pour effet de
limiter le montant des prestations ainsi que le montant des cotisations au régime.
Certaines prestations comme les prestations aux enfants ne sont pas fondées
sur les gains. Il s'agit plutôt d'un montant fixe. Les prestations d'invalidité
et les prestations au survivant se fondent en partie sur les gains et en partie
sur un tarif fixe ou un taux uniforme.
Paiement de
prestations par catégorie et par type |
(en millions de dollars) |
Réel |
Prévision |
Dépenses prévues |
2001-2002 |
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
Pensions de retraite |
14 251 |
15 042 |
15 851 |
16 592 |
Prestations d'invalidité |
|
|
|
|
Pensions d'invalidité |
2 637 |
2 774 |
2 844 |
2 903 |
Prestations pour enfant de cotisant
invalide |
242 |
250 |
257 |
265 |
Total des prestations d'invalidité |
2 879 |
3 024 |
3 101 |
3 168 |
Prestations de survivant |
|
|
|
|
Prestations de conjoint ou de conjoint de
fait survivant |
2 929 |
3 065 |
3 187 |
3 322 |
Prestations d'orphelin |
204 |
210 |
213 |
231 |
Prestation de décès |
227 |
234 |
254 |
257 |
Total des prestations de survivant |
3 360 |
3 509 |
3 654 |
3 810 |
Total |
20 490 |
21 575 |
22 606 |
23 570 |
Frais d'administration
Développement Social Canada, Ressources humaines et Développement des compétences
Canada, le ministère des Finances, l'Agence du revenu du Canada, Travaux
publics et Services gouvernementaux Canada et le Bureau du surintendant des
institutions financières dispensent des services aux fins de la gestion du RPC
et de ses fonds.
Les frais engagés par ces ministères et organismes pour l'administration du
Régime peuvent être récupérés du RPC, conformément aux principes d'établissement
des coûts approuvés par le Conseil du Trésor. Essentiellement, selon ces
principes, les frais doivent avoir été engagés en raison de responsabilités
concernant le RPC et ils doivent être identifiables. Les frais d'administration
pour l'exercice 2004-2005 sont estimés à 393,0 millions de dollars. Ce montant
représente une diminution de 5,9 % par rapport aux prévisions de 2003-2004.
Le personnel chargé du versement des prestations et les processus qui
servent à verser des prestations aux cotisants du RPC sont entrêment
efficaces.
Frais d'administration
par ministère
|
(en millions de dollars) |
Réel |
Prévision |
Dépenses prévues |
2001-2002 |
2002-2003 |
2003-20041 |
2004-2005 |
|
|
|
|
|
Développement des ressources
humaines Canada
Administration du Régime, opérations, dossiers et locaux |
245,0 |
295,1 |
|
|
Développement social Canada
Administration du Régime, opérations, dossiers et locaux |
|
|
264,6 |
228,1 |
Ressources humaines et développement
des compétences Canada
Services en personne aux demandeurs et aux prestataires. |
|
|
10,1 |
9,3 |
Compte d'assurance-emploi
- Remboursement au Compte d'assurance-emploi en relation avec les
attributions de numéros d'assurance sociale et la tenu du fichier
central |
2,5 |
0,4 |
2,1 |
2,1 |
Secrétariat du Conseil du Trésor
Primes d'assurance et cotisations au régime d'avantages sociaux des
employés |
31,5 |
32,4 |
38,6 |
39,1 |
Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada
Émission des chèques, services d'informatique |
12,4 |
12,8 |
15,2 |
15,7 |
Agence du revenu du Canada
Perception des cotisations |
77,6 |
80,2 |
85,3 |
97,0 |
Bureau du surintendant des
institutions financières
Services actuariels |
1,4 |
0,7 |
1,2 |
1,3 |
Finances Canada
Services d'investissement |
0,6 |
0,5 |
0,4 |
0,4 |
TOTAL |
371,0 |
422,1 |
417,5 |
393,0 |
- Les prévisions pour 2003-2004 représentent des autorités
redressées.
|
Revenus
Le RPC est financé par les cotisations obligatoires des employés, des
employeurs et des travailleurs autonomes ainsi que par des revenus de placement.
Les cotisations sont payées à même la partie du revenu d'un cotisant qui se
situe entre le minimum déterminé (exemption de base de l'année) et le maximum
déterminé (maximum des gains ouvrant droit à pension pour l'année). Le
minimum reste constant à 3 500 $, tandis que le maximum dépend du
taux moyen de rémunération dans l'industrie au Canada et fait l'objet d'un
rajustement annuel. Les personnes qui touchent des prestations de retraite ou
d'invalidité du RPC ou qui atteignent l'âge de 70 ans ne peuvent plus cotiser
au régime. Les débours comprennent les prestations à proprement parler et les
frais d'administration du programme.
Quand il a été mis en oeuvre en 1966, le RPC était un régime par répartition
disposant d'une petite réserve. Cela voulait dire que les prestations d'une génération
seraient largement payées par les cotisations des générations suivantes.
Toutefois, l'évolution de la population et de l'économie et les modifications
apportées aux prestations dans les trente années suivantes se sont traduites
par des coûts sensiblement plus élevés. Il devint évident qu'il n'était
plus possible de continuer à financer le régime par répartition, car cela
imposerait un lourd fardeau financier aux Canadiens et Canadiennes faisant
partie de la population active durant ces années. Les administrateurs ont plutôt
choisi de modifier le mode de financement du régime pour adopter un financement
hybride par répartition et par capitalisation intégrale, selon lequel chaque génération
paye ses propres prestations.
En 1998, les autorités fédérales et provinciales ont adopté un mode de
financement dit « équilibré » en vertu duquel le taux de cotisation allait
passer graduellement de 5,6 % en 1996 à 9,9 % en 2003 pour demeurer à ce
niveau par la suite. Ce taux de cotisation à long terme de 9,9 % est le plus
faible qu'on peut envisager pour soutenir indéfiniment le régime sans
nouvelles augmentations.
Ainsi, entre 2001 et 2020, le niveau des cotisations dépassera les
prestations versées chaque année. Les fonds qui ne seront pas immédiatement nécessaires
au paiement des prestations seront confiés à l'Office d'investissement du RPC,
qui les placera sur les marchés financiers. Avec le temps, il se constituera
une réserve suffisante pour aider à défrayer les coûts croissants auxquels
on peut s'attendre, à mesure que le nombre de baby-boomers qui prendront leur
retraite augmentera.
Grâce à ce mode de financement diversifié, le système canadien de revenu
de retraite est moins vulnérable à la conjoncture économique et à l'évolution
de la population et il constitue un modèle d'avant-garde pour la gestion des régimes
de pensions publics dans le monde.
Revenu de placement : Les investissements et le Compte du
RPC produisent des revenus. C'est le ministre des Finances qui fixe le taux
d'intérêt pour le compte du RPC.
Responsabilité comptable
Le RPC et ses ressources se répartissent en trois composantes :
- Le Compte du RPC, qui sert à enregistrer les
cotisations, l'intérêt, les pensions et les prestations ainsi que les
frais d'administration du régime. Il s'agit d'un solde de
fonctionnement qui est maintenu à un niveau suffisant pour couvrir
trois mois de prestations prévues et de frais d'administration. À
compter de septembre 2004, le solde du compte du RPC sera transféré à
l'Office d'investissement du RPC sur une période de 12 mois. Par la
suite, un solde maximum de 25 millions de dollars sera conservé dans le
compte du RPC pour les opérations.
- Le Fonds d'investissement du RPC, qui a été créé
pour enregistrer les investissements dans les titres des provinces, des
territoires et du Canada.
- L'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada,
qui est un organisme indépendant établi par une loi du Parlement en
1997 et mis sur pied en 1998. Il aide le RPC à atteindre un financement
équilibré en plaçant les fonds dont le RPC n'a pas besoin pour le
paiement des pensions courantes et en accumulant de l'intérêt sur les
fonds transférés du compte du RPC25.
L'Office doit rendre compte de ses opérations au public et aux
gouvernements dans des rapports réguliers. Il est soumis à des règles
semblables à celles qui régissent les investissements des autres
caisses de retraite au Canada.
Sommaire financier
On prévoit que les prestations atteindront 23,6 milliards de dollars en
2004-2005. Par rapport à 2003-2004, cela représente un accroissement d'un
milliard de dollars, ou 4,4 %, d'après des prévisions relatives à la
population des prestataires et à la moyenne des prestations. En 2004-2005, on
s'attend à une croissance nette de 2,8 % du nombre de prestataires et à une
croissance nette de 1,9 % de la moyenne des prestations.
Le tableau ci-dessous résume les résultats financiers du RPC entre
2001-2002 et 2004-2005. En 2002-2003, le Gouvernement du Canada a délaissé la
méthode de comptabilité d'exercice modifiée pour adopter la méthode de
comptabilité d'exercice intégrale. Cette nouvelle méthode a été appliquée
rétroactivement et les états financiers ont été redressés en conséquence.
De plus, par suite de l'adoption du projet de loi C-3 pendant l'exercice
2003-2004, les obligations provinciales, territoriales et fédérales, autrefois
évaluées à la valeur au coût, sont désormais évaluées à la valeur
marchande. Ce changement a été appliqué rétroactivement et les états
financiers ont été redressés en conséquence.
On prévoit que le RPC enregistrera une hausse de plus de 8 milliards de
dollars, ce qui portera le solde cumulatif à plus de 80 milliards de dollars
d'ici le 31 mars 2005. À l'heure actuelle, le RPC dispose d'une réserve équivalant
à plus de trois années de prestations et elle devrait s'accroître pour
couvrir approximativement quatre ou cinq années de prestations au cours des
deux prochaines décennies.
Le graphique qui suit résume les tendances des revenus et des dépenses du
RPC ainsi que sa situation entre 2001-2002 et 2004-2005.
Recettes et déboursés du Régime
de pensions du Canada - Tendance |
![Les tendances des revenus et des dépenses du RPC](/web/20061204110240im_/http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20042005/SDC-DSC/image/graphique.jpg) |
Note: Les tendances des revenus et des dépenses
du RPC sont présentées ici pour les exercices 2001-2002 à 2004-2005.
Les états des exercices antérieurs ont été préparés d'après la méthode
de comptabilité de caisse modifiée; depuis 1998-1999, ils sont tenus
selon la méthode de comptabilité d'exercice. |
Régime de pensions du
Canada - Sommaire26 |
(en millions de dollars) |
Réel3 |
Prévision |
Dépenses prévues |
2001-2002 |
2002-2003 |
2003-2004 |
2004-2005 |
|
|
|
|
|
Recettes |
|
|
|
|
Cotisations |
22 991 |
25 203 |
28 028 |
29 341 |
Revenu de placement |
|
|
|
|
Régime de pensions du Canada |
3 260 |
2 910 |
2 857 |
2 386 |
Office d'investissement du RPC1 |
305 |
(4 152) |
7 209 |
- |
Fond d'investissement du RPC2 |
3 385 |
193 |
182 |
- |
Total du revenu de placement |
6 950 |
(1 049) |
10 248 |
2 386 |
Total des recettes |
29 941 |
24 154 |
38 276 |
31 727 |
Dépenses |
|
|
|
|
Paiements de prestations |
20 490 |
21 575 |
22 606 |
23 570 |
Frais d'administration |
371 |
422 |
418 |
393 |
Total des dépenses |
20 861 |
21 997 |
23 024 |
23 963 |
Augmentation |
9 080 |
2 157 |
15 252 |
7 764 |
Solde de fin d'année |
55 094 |
57 251 |
72 503 |
80 267 |
Notes
- Les montants réels concernant l´Office d´investissement du
RPC sont basés sur les états financiers vérifiés de l´Office.
Celui-ci investit principalement sur le marché des actions. Les
revenus des placements sont déterminés par les changements
dans la valeur marchande des placements. Puisqu´il est
difficile de prévoir la valeur marchande future, ce sont les
revenus des placements pour l´exercice se terminant le 31 mars
2004 qui ont été utilisés.
- Le Fonds d´investissement du RPC est composé d´obligations
provinciales, territoriales et fédérales. Depuis le 31 mars
2004, ces obligations sont évaluées à la valeur marchande.
Les revenus provenant de ce Fonds sont composés des intérêts
produits par les obligations ainsi que des changements dans la
valeur marchande des placements. Les revenus d´intérêts du
Fonds d´investissement sont présentés sous la rubrique « Régime
de pension du Canada » de la présente section. Puisqu´il est
difficile de prévoir la valeur marchande future, ce sont les
revenus des placements pour l´exercice se terminant le 31 mars
2004 qui ont été utilisés.
- Les données de 2001-2002 ont été redressées afin de refléter
les changements attribuables à l´adoption de la comptabilité
d´exercice en 2002-2003. De plus, les données de 2001-2002 et
de 2002-2003 ont été redressées pour refléter les
changements attribuables à la nouvelle méthode d´évaluation
des obligations provinciales, territoriales et fédérales adoptée
en 2003-2004, qui ne repose plus sur la valeur au coût, mais
bien sur la valeur marchande.
|
Prévisions à long terme
La législation régissant le RPC prévoit l'établissement d'un barème des
taux de cotisation et un examen réalisé tous les trois ans par le ministre fédéral
et les ministres provinciaux des Finances. Cet examen permet de déterminer s'il
est nécessaire de rectifier le barème. Le cas échéant, les rectifications
sont mises en oeuvre par voie législative ou à la suite d'une entente survenue
entre les ministres des Finances ou encore, elles le sont automatiquement, au
moyen d'une formule qui fait en sorte que le régime dispose d'une réserve
correspondant à environ deux années de prestations. Les modifications au barème
des taux ou à la formule de rajustement automatique doivent être approuvées
par au moins les deux tiers des provinces comptant au moins les deux tiers de la
population de l'ensemble des provinces.
Le tableau qui suit indique les prévisions des revenus et des dépenses qui
auront une incidence sur le RPC pendant la période allant du 31 décembre 2005
au 31 décembre 2025, selon le 19e rapport actuariel du Bureau du
surintendant des institutions financières, au 31 décembre 200027.
Le ratio actif/dépenses reflète la valeur de l'actif en fin d'exercice par
rapport aux dépenses.
Prévision des revenus
et des dépenses |
Année |
Taux de cotisation |
Cotisations |
Revenus de placement |
Dépenses |
Actif au 31 déc. |
Ratio actif / dépenses |
|
% |
en millions de dollars |
|
|
|
|
|
|
|
2005 |
9,90 |
29 247 |
5 434 |
24 747 |
82 745 |
3,19 |
2010 |
9,90 |
36 414 |
8 853 |
31 945 |
142 253 |
4,21 |
2015 |
9,90 |
46 463 |
14 698 |
42 856 |
223 170 |
4,90 |
2020 |
9,90 |
59 016 |
21 813 |
58 350 |
327 682 |
5,28 |
2025 |
9,90 |
74 064 |
30 206 |
78 865 |
449 134 |
5,38 |
- 1 Le Régime de pensions du
Canada, qui est un compte à fins déterminées, sera décrit de façon
plus détaillée dans une autre section du présent rapport.
- 2 On trouvera un complément
d'information au sujet du Régime de pensions du Canada à l'annexe 10
et au sujet de la Sécurité de la vieillisse à l'annexe 4 des présentes.
- 3 Les fonds dont disposent les
programmes de la sécurité du revenu pour les centres d'appel sont
confiés à contrat à la MSC, qui dispense ce service selon un modèle
de service à la clientèle par Internet et par téléphone à l'échelle
de l'organisation. On trouvera plus de détails à ce sujet dans la
section qui examine le Résultat stratégique 5, Un Canada où la
prestation des services est axée sur les besoins des citoyens.
- 4 http://www.dsc.gc.ca/fr/passerelles/topiques/sya-gxr.shtml
- 5 « Vieillissement et revenus
: Les ressources des retraités dans 9 pays de l'OCDE », Organisation
de coopération et de développement économiques, Paris, 2001, p. 19.
- 6http://www.phac-aspc.gc.ca/seniors-aines/pubs/factoids/2001/no12_f.htm
- 7 http://socialunion.gc.ca/pwd/unison/unison_f.html
- 8 Bien que ce cadre multilatéral
reflète un consensus fédéral-provincial-territorial, il n'a pas été
officiellement avalisé par le Québec ni par les territoires. Les
territoires ont confirmé qu'ils en appuient les principes et
l'orientation, qu'ils continueront de dispenser des programmes du marché
du travail pour les personnes handicapées et qu'ils participeront au
cadre multilatéral à l'avenir si les problèmes actuels liés aux
modalités de financement sont réglés. La situation n'a pas changé
pour les territoires, qui n'avaient pas participé non plus à
l'initiative Aide à l'employabilité des personnes handicapées. On
trouvera un complément d'information sur le site http://www.DSC.gc.ca/asp/passerelle.asp?hr=fr/pip/bcph/08_cadreMultilateral.shtml&hs=pyp
- 9 http://www.parl.gc.ca/InfoComDoc/37/2/HUMA/Studies/Reports/humarp05-f.htm
- 10 Pour un complément
d'information : http://www.nationalchildbenefit.ca/home_f.html
- 11 Le gouvernement du Québec
s'est dit d'accord avec les principes de base de la PNE, mais a décidé
de ne pas participer à cette initiative parce qu'il souhaite conserver
le contrôle du soutien du revenu pour les enfants du Québec. Par conséquent,
toute mention de positions fédérales, provinciales et territoriales
conjointes ne concerne pas le Québec.
- 12 http://www.nationalchildbenefit.ca/ncb/library1_f.shtml
- 13 http://www.nationalchildbenefit.ca/ncb/geston3_f.shtml
- 14 Le gouvernement du Québec
appuie les principes généraux énoncés dans l'Entente sur le développement
de la petite enfance, mais il n'a pas participé à son élaboration car
il veut conserver la seule responsabilité des questions sociales. Il reçoit
toutefois sa part du financement consenti par le gouvernement du Canada
et fait des investissements importants dans des programmes et des
services à l'intention des familles et des enfants.
- 15 Le gouvernement du Québec
appuie les principes généraux énoncés dans l'initiative de
l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants, mais il n'a pas
participé à son élaboration car il veut conserver la seule
responsabilité des questions sociales. Il reçoit toutefois sa part du
financement consenti par le gouvernement du Canada et fait des
investissements importants dans des programmes et services à
l'intention des familles et des enfants.
- 16 On peut consulter le
rapport du gouvernement du Canada sur le site http://socialunion.gc.ca/ecd_f.html.
Les rapports d'autres administrations sont accessibles sur leur site Web
respectif.
- 17 http://www.canadabenefits.gc.ca
- 18 Pour un complément
d'information concernant la Loi sur la modernisation de la fonction
publique : http://www.hrma-agrh.gc.ca/hrmm-mgrh/psma-lmfp/index_f.asp
- 19 Pour un complément
d'information concernant les politiques sur les langues officielles du
gouvernement du Canada : http://www.tbs-sct.gc.ca/ollo/common/policies-politiques_f.asp
- 20 Pour un complément
d'information concernant l'initiative « Faire place au changement » : http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/TB_852/ecfps_f.asp
- 21 Pour un complément
d'information concernant les politiques et initiatives du gouvernement
du Canada en matière de valeurs et d'éthique : http://www.hrma-agrh.gc.ca/veo-bve/index_f.asp
- 22 Le gouvernement du Québec
s'est dit d'accord avec les principes de base de la PNE, mais a décidé
de ne pas participer à cette initiative parce qu'il souhaite conserver
le contrôle du soutien du revenu pour les enfants du Québec. Par conséquent,
toute mention de positions fédérales, provinciales et territoriales
conjointes ne concerne pas le Québec. Ce chiffre comprend également un
montant d´un million de dollars pour les frais d´exploitation.
- 23 Le gouvernement du Québec
appuie les principes généraux énoncés dans l´Entente sur le développement
de la petite enfance, mais il n´a pas participé à son élaboration
car il veut conserver la seule responsabilité des questions sociales.
Il reçoit toutefois sa part du financement consenti par le gouvernement
du Canada et fait des investissements importants dans des programmes et
des services à l´intention des familles et des enfants.
- 24 Le gouvernement du Québec
appuie les principes généraux énoncés dans l´initiative de l´apprentissage
et de la garde des jeunes enfants, mais il n´a pas participé à son élaboration
car il veut conserver la seule responsabilité des questions sociales.
Il reçoit toutefois sa part du financement consenti par le gouvernement
du Canada et fait des investissements importants dans des programmes et
services à l´intention des familles et des enfants.
- 25 Pour un complément
d'information sur l'Office d'investissement du Régime de pensions du
Canada : http://www.oirpc.ca/
- 26 D'autres renseignements
sur l'exercice 2002-2003 sont indiqués dans les états financiers que
l'on peut trouver dans les Comptes publics du Canada de 2003,volume
1, section 6, à l'adresse http://www.tpsgc.gc.ca/recgen/text/pub-acc-f.html
- 27 Ce 19e Rapport
actuariel se trouve sur le site http://www.osfi-bsif.gc.ca/fra/bureau/rapportsactuariels/index.asp.
|