Billets de banque

À propos de l'enquête

La Banque du Canada a instauré le Programme national de recherche auprès des détaillants afin d'assurer le suivi des pratiques de dissuasion de la contrefaçon adoptées par les commerces de détail, à l'échelle du pays, et de déterminer la propension des caissiers à accepter les diverses coupures des billets.

Il s'agit d'une enquête trimestrielle réalisée par une société d'étude mandatée par la Banque. Des enquêteurs de cette société font des achats chez des détaillants sélectionnés dans toutes les régions du Canada. Pendant qu'ils règlent les achats avec des billets authentiques, ils observent le comportement des caissiers à l'égard des billets reçus, prennent note de la mesure avec laquelle ceux-ci se montrent préoccupés par la contrefaçon et relèvent si des consignes se rapportant au traitement des billets ou à la fausse monnaie sont affichées. Les enquêteurs ne révèlent pas qu'ils travaillent pour le compte d'une société d'étude ou de la Banque du Canada. Lorsque l'occasion s'y prête, ils engagent la conversation avec les caissiers et leur demandent, de façon anodine, s'ils reçoivent souvent des faux billets et si la contrefaçon les préoccupe. Les données recueillies au cours des visites sont analysées, puis soumises à la Banque aux fins d'examen. Les résultats de chacune des enquêtes sont à considérer avec une marge d'erreur de ± 3,7 %, dans 19 cas sur 20.

La liste des commerces ciblés est dressée en collaboration avec la Banque du Canada. Chacune des villes ciblées a été divisée en zones géographiques afin d'assurer une bonne représentativité des détaillants. La composition de l'échantillon tient aussi compte du secteur d'activité des commerçants.

L'identité des caissiers n'est pas consignée et les renseignements sur les détaillants ne sont recueillis qu'à des fins de classement en vue du suivi des tendances par catégorie de commerce. Les noms et les adresses des points de vente visités ne sont donc pas fournis à la Banque du Canada. Par ailleurs, ni les caissiers ni les magasins ne sont contactés par suite de ces visites anonymes, que ce soit pour offrir de la formation ou pour toute autre raison.