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La diversité culturelle - la pierre angulaire de la société canadienne et une priorité stratégique du Conseil des Arts du Canada

Les Canadiens et Canadiennes forment une société dynamique, mouvante et dont la composition culturelle, ethnique et linguistique ne se trouve nulle part ailleurs sur terre. Comme le reconnaissait le ministère du Patrimoine canadien (Multiculturalisme) : « Environ 200 000 immigrants par année, en provenance des quatre coins de la planète, choisissent de s’établir au Canada en raison de sa qualité de vie, de son ouverture, de son caractère paisible et humain et de sa réputation de société qui accueille les nouveaux venus et qui valorise la diversité. »  L’approche de la diversité du Canada se fonde sur l’idée que « le respect des différences culturelles est inhérent au sentiment d’estime et d’identité personnelles, et qu’une société qui accueille tous les individus également est une société qui favorise l’épanouissement, la participation ainsi que l’attachement et l’appartenance au pays ». (http://www.pch.gc.ca/progs/multi/respect_f.cfm)

« Cela ne signifie pas pour autant que les différences ne suscitent aucune tension au Canada. Cependant, lorsque des différends surgissent, les Canadiens et les Canadiennes essaient de s’adapter et continuent d’entretenir des rapports entre eux en dépit de leurs divergences d’opinion. Avec l’expérience, nous avons appris que nos différences ne sont pas source de division. Cela encourage les citoyens et les citoyennes appelés à relever des défis communs à aller de l’avant et à revendiquer leur droit de participer pleinement à la société canadienne. Peu à peu, le concept de diversité du Canada s’élargit. La diversité va au-delà de la langue, de l’appartenance ethnique, de la race et de la religion pour englober des caractéristiques générales telles que le sexe, l’orientation sexuelle, les capacités physiques et intellectuelles et l’âge. Les démarches qui ont permis aux Canadiens et aux Canadiennes de grandir dans une société bilingue et multiculturelle aident maintenant à éliminer d’autres obstacles qui empêchent les individus de s’épanouir pleinement.”

Diversité canadienne : respecter nos différences
Ministère du Patrimoine canadien (Multiculturalisme)
http://www.pch.gc.ca/progs/multi/respect_f.cfm

La diversité des cultures que l’on trouve au Canada donne lieu à une riche mosaïque de traditions et cet aspect est particulièrement important pour les nouveaux immigrants. L’Enquête sur la diversité ethnique 2003, menée par Statistique Canada a, par exemple, révélé que 57 p. 100 des membres de la première génération de Canadiens avait un fort sentiment d’appartenance à leur groupe ethnique ou culturel et environ 63 p. 100 (ou 6,5 millions de personnes) ont affirmé que le maintien de leurs coutumes et traditions ethniques était important pour eux. (http://www.statcan.ca/francais/IPS/Data/89-593-XIF.htm)

« Nous avons aujourd’hui la chance de former l’une des sociétés les plus diversifiées de la planète. On estime que d’ici la fin des années 2020, la croissance totale de notre population sera attribuable à l’immigration. En outre, les peuples autochtones affichent un taux de croissance deux fois plus élevé que celui de la population totale.  Cette richesse culturelle a pour effet de multiplier les points de vue, les idées et les modes d’expression et d’alimenter notre société moderne fondée sur le savoir et la créativité. »

Hon. Hélène Chalifour Scherrer
Ministre du Patrimoine canadien
Conférence Chalmers 2004
http://www.pch.gc.ca/pc-ch/min/discours-speeches/2004-02-27_f.cfm

La première Journée canadienne du multiculturalisme a été célébrée le 27 juin 2003 dans le cadre du programme d’activités Le Canada en fête! Un nouveau plan stratégique sur la diversité et la culture a alors été publié. Son objectif premier est de « faire en sorte que la composition du portefeuille de Patrimoine canadien, y compris ses jurys, ses commissions, ses conseils et sa main d’oeuvre soit représentative de la diversité du Canada. » (http://www.pch.gc.ca/special/dcforum/pubs/strat/strat_f.pdf )

Le gouvernement fédéral a également lancé une initiative de 3,6 millions de dollars intitulée Déclic – un partenariat entre l’Office national du film, le Conseil des Arts du Canada, Téléfilm Canada et le ministère du Patrimoine canadien – visant à permettre aux cinéastes et producteurs d’origines culturelles diverses d’accéder plus facilement à l’industrie. (http://www.pch.gc.ca/pc-ch/declic-spark/index_f.cfm)  Parmi d’autres activités menées dans le cadre de Le Canada en fête! Mentionnons, la Journée nationale des Autochtones (21 juin), la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) et la Fête du Canada (1er juillet). (http://www.pch.gc.ca/special/canada/index_f.cfm)

« Le multiculturalisme concerne tout le monde et touche les Canadiens et Canadiennes de toutes les origines. Cette journée officielle nous donne l’occasion de célébrer les avantages économiques, sociaux et culturels que la diversité culturelle apporte au Canada.  Je suis fière que les Canadiens et Canadiennes aient choisi la voie de l’inclusion afin que les notions de respect, d’égalité et de liberté ne soient pas de vagues concepts mais des valeurs intégrantes de notre vie quotidienne. »

Hon. Jean Augustine
Secrétaire d’État (Multiculturalisme)
Le 27 juin 2003 http://www.patrimoinecanadien.gc.ca/newsroom/news_f.cfm?Action=Display&code=3N0147F

L’approche adoptée par le gouvernement fédéral pour favoriser la diversité culturelle au Canada tend à s’élargir à la communauté internationale. De façon plus précise, le gouvernement a annoncé en 1999 qu’il tenterait de mettre en oeuvre un Nouvel instrument international sur la diversité culturelle (NIIDC). Par suite de la mondialisation, de la présence d’Internet et des marchés de masse pour les biens de consommation, de nombreux pays exhortent aujourd’hui l’UNESCO à adopter, lors de sa Conférence générale de 2005, une convention internationale exécutoire sur la diversité culturelle qui aurait même valeur que l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). L’idée sous-jacente à cette initiative et qui est partagée par bon nombre de pays est que les biens et services culturels ne sont pas de simples marchandises à consommer

« D’ailleurs, qu’on le dise une fois pour toutes, affirmation culturelle n’est pas synonyme de protectionnisme. De tous les pays du monde, le Canada est le plus ouvert aux autres cultures. Il n’y a qu’à voir les films à l’affiche sur nos écrans, les oeuvres qui jouent à la radio, les magazines dans nos kiosques à journaux, les livres sur les rayons de nos libraires pour le constater. Cette ouverture est une source d’enrichissement pour la population canadienne. Elle ne doit toutefois pas rendre nos créations invisibles sur nos propres marchés. Il ne s’agit pas de limiter le commerce, mais d’assurer une plus grande circulation des biens culturels. »

Hon. Hélène Chalifour Scherrer
Ministre du Patrimoine canadien
Conférence Chalmers 2004
http://www.pch.gc.ca/pc-ch/min/discours-speeches/2004-02-27_f.cfm

et que les règles régissant le commerce ne devraient pas miner les politiques et les programmes culturels d’un pays. Tout comme chaque culture présente au Canada est importante, chaque pays est important sur la scène internationale. On peut obtenir d’autres renseignements sur le NIICD auprès de la Coalition pour la diversité culturelle (http://www.cdc-ccd.org/), du ministère du Patrimoine canadien (http://www.pch.gc.ca/progs/ai-ia/ridp-irpd/03/index_f.cfm) et du Réseau international pour la diversité culturelle (http://206.191.7.19/meetings/2001/statement_f.shtml).

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Faits marquants du Conseil des Arts du Canada

Comme le Conseil l’avait mentionné dans son Plan directeur, les buts du Conseil consistent à élargir les auditoires et publics actuels dans le monde des arts, à en créer de nouveaux et à susciter l’intérêt du public pour les arts. Afin d’atteindre ces buts, le Conseil a déterminé que les collectivités diversifiées sur le plan culturel étaient une priorité de financement stratégique au même titre que la communauté des jeunes et celle des Autochtones. En 2002-2003, le Conseil a distribué quelque 10,9 millions de dollars sous forme de financements directs et indirects à des artistes et organismes voués aux arts de milieux culturels divers – soit une augmentation de plus de 50 p. 100 par rapport au montant de 7,2 millions de dollars octroyé en 2001-2002.

L’un des plus importants domaines de développement de nouveaux publics est au sein des collectivités diverses sur le plan culturel puisque la croissance démographique de la population canadienne dépend davantage de l’immigration que des naissances. En mai 2001, 5,4 millions de personnes (soit 18 p. 100 de la population) étaient nées à l’extérieur du pays et, parmi les 1,8 million d’immigrants arrivés depuis les années 90, 73 p. 100 avaient choisi de vivre à Toronto, Vancouver et Montréal – villes qui sont également celles où l’on trouve la plus forte concentration d’artistes et d’organismes voués aux arts au Canada. 

Autres faits saillants de l’aide dispensée par le Conseil à des collectivités diversifiées sur le plan culturel :

  • L’introduction de deux programmes spécialisés en 1999-2000 : le Programme d’accroissement de la capacité à l’appui des pratiques artistiques de diverses cultures qui a accordé des subventions d’une valeur totale 90 000 $ chacune à 51 organismes sur une période de trois ans, ces subventions leur ont permis de consolider leurs activités administratives et leurs infrastructures; et l’Aide aux conservateurs de cultures diverses pour des résidences en arts visuels, laquelle a été conçue dans le but d’élargir le bassin national de professionnels de la conservation qui sont d’origine africaine, asiatique, latino-américaine et du Moyen-Orient, et de faire avancer les connaissances et les compétences au sein des institutions canadiennes vouées aux arts visuels.
  • En 2003, le Conseil a organisé Sons neufs comme le monde  afin de mettre à l’honneur quelques-uns des meilleurs artistes canadiens - autochtones et de cultures diverses. Seize groupes de musique et artistes ont été choisis afin de se produire lors du forum de CINARS et à la Conférence Rendez-vous Folk de Montréal afin de mieux faire connaître les artistes autochtones et de cultures diverses du Canada. En 1998, le Conseil a également coordonné les minispectacles de musiciens de cultures diverses et des Premiers peuples.
  • En 2002-2003, le Conseil a invité 654 évaluateurs pairs à sièger sur ses comités d’évaluation par les pairs et 89 d’entre eux (soit 14 p. 100) provenaient de diverses communautés culturelles – presque la même proportion que l’on retrouve dans la population (13 p. 100). De plus, le coordonnateur en matière d’équité du Conseil estime qu’au cours des quatre derniers exercices, entre 15 et 18 p. 100 du financement accordé à des artistes a été remis à des artistes provenant de différentes cultures.
  • Le Programme d’accroissement de la capacité a aidé des organismes à croître tant sur le plan artistique qu’administratif : le Vancouver International Centre for Contemporary Asian Art a amorcé un processus de planification stratégique; le Vancouver’s Arsenal Pulp Press a embauché un gestionnaire du marketing et pu ainsi augmenter ses ventes de 43 p. 100; le Black Theatre Workshop de Montréal a présenté toute une saison d’activités culturelles; le AfriCanadian Playwrights Festival de Toronto a embauché un concepteur web afin qu’il crée un site pour les dramaturges noirs du Canada; et le Toronto’s dance Immersion a organisé la première conférence nationale sur la danse africaine au Canada.
  • En partenariat avec les participants au Programme d’accroissement de la capacité et du ministère du Patrimoine canadien, le Conseil a lancé l’initiative Stand Firm en 2001 afin d’encourager le réseautage parmi les pairs et de favoriser l’apprentissage continu à la faveur de forums nationaux et régionaux, de séminaires à distance et de discussions interactives sur le web.
  • Depuis 1990, le Conseil a engagé un dialogue sur les questions de diversité raciale et comme le reconnaît le ministère du Patrimoine canadien : « Le Bureau de l’équité ainsi que le Comité consultatif sur l’équité raciale dans les arts ont aiguillé des transformations par l’entremise de partenariats entre des communautés culturelles diverses, le personnel et les cadres, ainsi qu’avec le conseil d’administration. »
  • Le Conseil est assujetti à la Loi sur l’équité en matière d’emploi qui exige que les employeurs exercent une surveillance quant à la représentation des femmes, des Autochtones, des minorités visibles et des personnes handicapées. La représentation des personnes faisant partie des groupes désignés par la LEE au Conseil correspond ou dépasse leur taux de représentation parmi la population active canadienne : 11 p. 100 de la main-d’oeuvre du Conseil fait partie des minorités visibles (comparativement à 8 p. 100 dans la population active), 6 p. 100 sont des Autochtones (comparativement à 1 p. 100 dans la population active), 73 p. 100 sont des femmes (comparativement à 60 p. 100 dans la population active) et 5 p. 100 sont des personnes handicapées (comparativement à 5 p. 100 dans la population active).
  • Le Conseil a été finaliste du Prix d’excellence 2001 de la Fondation canadienne des relations raciales et dans le 12e rapport annuel sur l’application de la Loi canadienne sur le multiculturalisme 1999-2000, on mentionnait que « L’expérience du Conseil des arts du Canada est très instructive. »